C. Griggo, A. Argant, J. Argant, C. Dodelin, E. Fabbro, F. Hobléa, L. Lebreton, P. Michel
La grotte Tempiette, située sur le versant sud du Granier, en Chartreuse, correspond à une petite galerie horizontale longue de 7 m, au bout de laquelle s’ouvre un puits aux parois verticales, d’environ 3 m de diamètre et profond de 32 m. Cette grotte a fonctionné comme un piège naturel où sont tombés accidentellement de nombreux animaux, constituant ainsi un véritable ossuaire. Actuellement, 15 274 vestiges osseux ont été analysés. Les bouquetins (36 individus) et les chamois (16 individus) sont les plus abondants. Ont également été identifiés trois ours bruns, deux fouines, quatre belettes, trois hermines, un lièvre variable, plusieurs écureuils, un aigle royal, ainsi que de nombreux rongeurs et chauves-souris. Les bouquetins et les chamois semblent avoir été attirés dans la grotte par la présence de sel qui se formait au fond de la galerie, juste à l’aplomb du puits. Ce site a été fréquenté principalement pendant la bonne saison. Parmi tous les ossements recueillis dans la grotte Tempiette, aucun ne présente de traces résultant d’une activité anthropique ou de Carnivores. Sur le plan taphonomique, il s’agit d’un site qui a fonctionné strictement comme un aven-piège. Cependant près de la moitié des os longs sont brisés. Ils présentent des cassures en spirale, avec parfois des impacts de percussion (points d’écrasement, enfoncements, encoches) ou des stries. Ces stigmates rappellent beaucoup ceux que l’on peut observer sur des os animaux provenant de sites archéologiques en relation avec une exploitation des carcasses. La grotte Tempiette constitue un site paléontologique avec une importante accumulation d’ossements d’Ongulés de montagne. Il s’est formé dans des conditions environnementales comparables à celles des sites archéologiques proches. Il constitue un excellent référentiel taphonomique d’accumulation naturelle, en contexte de karst de montagne, qui permettra de mieux comprendre les accumulations osseuses dans les sites archéologiques alpins.
{"title":"Un aven piège naturel à bouquetin et chamois servant de référentiel taphonomique : la grotte Tempiette à Entremont-le-Vieux (Savoie)","authors":"C. Griggo, A. Argant, J. Argant, C. Dodelin, E. Fabbro, F. Hobléa, L. Lebreton, P. Michel","doi":"10.3406/edyte.2018.1408","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1408","url":null,"abstract":"La grotte Tempiette, située sur le versant sud du Granier, en Chartreuse, correspond à une petite galerie horizontale longue de 7 m, au bout de laquelle s’ouvre un puits aux parois verticales, d’environ 3 m de diamètre et profond de 32 m. Cette grotte a fonctionné comme un piège naturel où sont tombés accidentellement de nombreux animaux, constituant ainsi un véritable ossuaire. Actuellement, 15 274 vestiges osseux ont été analysés. Les bouquetins (36 individus) et les chamois (16 individus) sont les plus abondants. Ont également été identifiés trois ours bruns, deux fouines, quatre belettes, trois hermines, un lièvre variable, plusieurs écureuils, un aigle royal, ainsi que de nombreux rongeurs et chauves-souris. Les bouquetins et les chamois semblent avoir été attirés dans la grotte par la présence de sel qui se formait au fond de la galerie, juste à l’aplomb du puits. Ce site a été fréquenté principalement pendant la bonne saison. Parmi tous les ossements recueillis dans la grotte Tempiette, aucun ne présente de traces résultant d’une activité anthropique ou de Carnivores. Sur le plan taphonomique, il s’agit d’un site qui a fonctionné strictement comme un aven-piège. Cependant près de la moitié des os longs sont brisés. Ils présentent des cassures en spirale, avec parfois des impacts de percussion (points d’écrasement, enfoncements, encoches) ou des stries. Ces stigmates rappellent beaucoup ceux que l’on peut observer sur des os animaux provenant de sites archéologiques en relation avec une exploitation des carcasses. La grotte Tempiette constitue un site paléontologique avec une importante accumulation d’ossements d’Ongulés de montagne. Il s’est formé dans des conditions environnementales comparables à celles des sites archéologiques proches. Il constitue un excellent référentiel taphonomique d’accumulation naturelle, en contexte de karst de montagne, qui permettra de mieux comprendre les accumulations osseuses dans les sites archéologiques alpins.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126793019","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’Homme dans les Alpes, de la pierre au métal. Introduction des actes","authors":"Pierre Bintz, C. Griggo, L. Martin, Régis Picavet","doi":"10.3406/edyte.2018.1403","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1403","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"31 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134366023","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Griggo, Sébastien Bernard-Guelle, T. Tillet, A. Argant
La grotte de Prélétang, localisée dans le massif des Coulmes, dans le Vercors, à 1 225 m d’altitude, s’ouvre dans les calcaires urgoniens. Des fouilles, effectuées au niveau du porche et du seuil de la cavité, entre 1994 et 1999, par une équipe dirigée par T. Tillet, ont permis de mettre au jour une couche moustérienne. Ce niveau, daté de 46 200 ± 1 500 BP (OXA-10260, Ly-1382), a en partie été remaniée par des phénomènes de ruissellements, de charriages à sec et d’effondrements karstiques, surtout au niveau du seuil de la grotte. La faune recueillie dans cette couche moustérienne est peu abondante et très fragmentée. La marmotte et l’ours des cavernes y sont bien représentés mais leur présence est certainement naturelle. En revanche, les Néandertaliens ont dû introduire dans le site les différentes espèces d’Ongulés identifiées : cerf, chevreuil, sanglier, bouquetin et aurochs, comme l’attestent quelques os qui présentent des traces liées à une activité de boucherie ou des traces de combustion. L’industrie lithique, composée d’environ 300 pièces, est dominée par les produits Levallois et les outils à bords convergents. Les racloirs simples sont également abondants. La rareté des nucléus et des produits corticaux indiquent que le débitage a eu lieu à l’extérieur du site, probablement sur les gites de matières premières, distants de 7 km et à plus de 20 km. Le gisement moustérien de Prélétang a été le siège d’un ou de plusieurs campements de courtes durées en relation avec une exploitation cynégétique du plateau des Coulmes.
preletang洞穴位于Vercors的Coulmes地块，海拔1225米，位于鄂冈石灰岩中。1994年至1999年间，由T. Tillet领导的一个小组对洞穴的门廊和入口进行了挖掘，发现了一层蚊子。该水平的年代为46 200±1 500 BP (OXA-10260, Ly-1382)，部分由于径流、干车和岩溶坍塌现象而改变，特别是在洞穴的阈值。在这个mousterenne地层中收集的动物群数量很少，而且非常分散。土拨鼠和洞穴熊在这里有很好的代表，但它们的存在肯定是自然的。然而，尼安德特人不得不将不同种类的有蹄类动物引入该遗址:鹿、鹿、野猪、野山羊和野牛，一些骨头显示出与屠宰活动或燃烧有关的痕迹。岩石工业由大约300个部件组成，以勒瓦卢瓦产品和汇聚边缘工具为主。简单的刮刀也很丰富。核和皮质产物的稀少表明，切割发生在场外，可能是在7公里外和20多公里外的原料小屋。preletang的mousteren矿床是一个或多个与库尔梅高原狩猎开发有关的短期营地的所在地。
{"title":"La grotte de Prélétang (Presles, Isère) : un camp de chasse moustérien de moyenne montagne","authors":"C. Griggo, Sébastien Bernard-Guelle, T. Tillet, A. Argant","doi":"10.3406/edyte.2018.1419","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1419","url":null,"abstract":"La grotte de Prélétang, localisée dans le massif des Coulmes, dans le Vercors, à 1 225 m d’altitude, s’ouvre dans les calcaires urgoniens. Des fouilles, effectuées au niveau du porche et du seuil de la cavité, entre 1994 et 1999, par une équipe dirigée par T. Tillet, ont permis de mettre au jour une couche moustérienne. Ce niveau, daté de 46 200 ± 1 500 BP (OXA-10260, Ly-1382), a en partie été remaniée par des phénomènes de ruissellements, de charriages à sec et d’effondrements karstiques, surtout au niveau du seuil de la grotte. La faune recueillie dans cette couche moustérienne est peu abondante et très fragmentée. La marmotte et l’ours des cavernes y sont bien représentés mais leur présence est certainement naturelle. En revanche, les Néandertaliens ont dû introduire dans le site les différentes espèces d’Ongulés identifiées : cerf, chevreuil, sanglier, bouquetin et aurochs, comme l’attestent quelques os qui présentent des traces liées à une activité de boucherie ou des traces de combustion. L’industrie lithique, composée d’environ 300 pièces, est dominée par les produits Levallois et les outils à bords convergents. Les racloirs simples sont également abondants. La rareté des nucléus et des produits corticaux indiquent que le débitage a eu lieu à l’extérieur du site, probablement sur les gites de matières premières, distants de 7 km et à plus de 20 km. Le gisement moustérien de Prélétang a été le siège d’un ou de plusieurs campements de courtes durées en relation avec une exploitation cynégétique du plateau des Coulmes.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122792665","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
The Mesolithic “ station” of Alp 2 is a block-shelter of glacial origin located at 1 720 masl in the “ Haut de Chartreuse” national reserve. Threatened to be destroyed by marmot’s burrows, the site has been subject to archaeological attention and excavated between 1998 and 2000 under the direction of P. Bintz. The short stratigraphic sequence revealed several well-conserved Mesolithic levels which delivered plenty of faunal remains as well as lithic artefacts. Some 17,584 lithic artefacts have been identified, including 182 cores, 255 arrowheads and 653 blades and bladelets. Raw material identification indicates an equal share, in terms of quantity, of local and exogenous flint. Based on typotechnological analysis, most of these artefacts can be attributed to the First Mesolithic with a débitage of bladelets obtained by direct percussion with a soft stone precursor. Although more discreet, the remaining items belong to the Second Mesolithic, while few of them share some affinities with the Early Neolithic. Faunal remains are rich and generally well-preserved with a total of 1583 osseous fragments, among which 752 have been well identified. Among the twelve distinctive taxa identified, the chamois and the ibex are the most represented. Forest species, such as deer and wild boar are much rarer. This wildlife association is in complete adequacy with the geographical and the topographic situation of the site. With few bones showing anthropic traces, such as butchery marks and breaks on fresh bone, there is no doubt for the anthropological origin of this bone’s accumulation.
Alp 2的中石器时代“站”是一个冰川起源的块状避难所，位于“Haut de Chartreuse”国家保护区的1720 masl。由于受到土拨鼠洞穴的威胁，该遗址受到了考古学的关注，并在1998年至2000年期间在P. Bintz的指导下进行了挖掘。短层序揭示了几个保存完好的中石器时代水平，其中提供了大量的动物遗骸和石器时代的人工制品。目前已鉴定出17584件石器文物，包括182个岩心、255个箭头和653个刀片和小片。原料鉴定表明，就数量而言，本地和外源燧石的份额相等。根据排版技术分析，这些人工制品中的大多数可归因于第一中石器时代，它们是通过用软石前体直接敲击而获得的膀胱。虽然比较谨慎，但剩下的物品属于第二中石器时代，而很少有与新石器时代早期有一些相似之处。动物化石丰富，总体上保存完好，共有1583块骨碎片，其中752块已得到很好的鉴定。在已确定的12个有特色的分类群中，以岩羚羊和野山羊最具代表性。森林物种，如鹿和野猪，则更为罕见。这个野生动物协会完全符合该地点的地理和地形情况。由于几乎没有骨头显示出人类活动的痕迹，如屠宰痕迹和新鲜骨头上的断裂，毫无疑问，这些骨头的积累来自人类学。
{"title":"Le site de Alp 2 (St Bernard-du-Touvet, Chartreuse, Isère) : un campement de chasse d’altitude du Premier Mésolithique","authors":"Jocelyn Robbe, Christophe Griggo, Pierre Bintz","doi":"10.3406/edyte.2018.1422","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1422","url":null,"abstract":"The Mesolithic “ station” of Alp 2 is a block-shelter of glacial origin located at 1 720 masl in the “ Haut de Chartreuse” national reserve. Threatened to be destroyed by marmot’s burrows, the site has been subject to archaeological attention and excavated between 1998 and 2000 under the direction of P. Bintz. The short stratigraphic sequence revealed several well-conserved Mesolithic levels which delivered plenty of faunal remains as well as lithic artefacts. Some 17,584 lithic artefacts have been identified, including 182 cores, 255 arrowheads and 653 blades and bladelets. Raw material identification indicates an equal share, in terms of quantity, of local and exogenous flint. Based on typotechnological analysis, most of these artefacts can be attributed to the First Mesolithic with a débitage of bladelets obtained by direct percussion with a soft stone precursor. Although more discreet, the remaining items belong to the Second Mesolithic, while few of them share some affinities with the Early Neolithic. Faunal remains are rich and generally well-preserved with a total of 1583 osseous fragments, among which 752 have been well identified. Among the twelve distinctive taxa identified, the chamois and the ibex are the most represented. Forest species, such as deer and wild boar are much rarer. This wildlife association is in complete adequacy with the geographical and the topographic situation of the site. With few bones showing anthropic traces, such as butchery marks and breaks on fresh bone, there is no doubt for the anthropological origin of this bone’s accumulation.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115981412","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
The archeological knowledge of the lake Le Bourget has long been limited to the lot of objects dredged with little regard for the context on the Late Bronze Age lakeside settlements during the second half of the 19th century. Underwater surveys over the past two decades have resulted in a review of the observations of precursors of underwater archeology and allow to clarify the area and the conservation status of the sites. On several of them, and contrary to what was conventionally accepted, thick sedimentary sequences are present. Stratigraphic excavations and tree-ring dating are used to define several phases of occupation from -1068 to -805, interspersed by more or less important transgressive pulsations for which sedimentological and palynological studies provide clarification. Data were obtained on the forms of habitat, which are not stereotyped unlike the lakeshore settlements of the Swiss Plateau. For two sites, indications were obtained on the internal evolution. A model of the lake shores occupation begin to be documented, with a possibility of functional specialization of the sites. Various studies (carpology, parasitology, organic geochemistry…) give early indications on the land-use modalities and its evolution. At least, the abandonment of lacustrine shores no longer appears to be linked mechanically to climatic pejoration, but rather to the conjunction of unfavorable factors.
{"title":"Sur les rives du lac du Bourget à la fin de l’âge du Bronze","authors":"Y. Billaud","doi":"10.3406/edyte.2018.1433","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1433","url":null,"abstract":"The archeological knowledge of the lake Le Bourget has long been limited to the lot of objects dredged with little regard for the \u0000 context on the Late Bronze Age lakeside settlements during the second half of the 19th century. Underwater surveys over the past two decades have resulted in a review of the observations of precursors of underwater archeology and allow to clarify the area and the conservation status of the sites. On several of them, and contrary to what was conventionally accepted, thick sedimentary \u0000 sequences are present. Stratigraphic excavations and tree-ring dating are used to define several phases of occupation from -1068 to -805, interspersed by more or less important transgressive pulsations for which sedimentological and palynological studies provide clarification. \u0000 Data were obtained on the forms of habitat, which are not stereotyped unlike the lakeshore settlements of the Swiss Plateau. For two sites, indications were obtained on the internal evolution. A model of the lake shores occupation begin to be documented, with a possibility of functional specialization of the sites. Various studies (carpology, parasitology, organic geochemistry…) give early indications on the land-use modalities and its evolution. At least, the abandonment of lacustrine shores no longer appears to be linked mechanically to climatic pejoration, but rather to the conjunction of unfavorable factors.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"1881 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129982318","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Tzortzis, F. Mocci, K. Walsh, C. Defrasne, B. Talon, V. Dumas, Thibault Lachenal, Carine Cenzon-Salvayre
L’Abri Faravel, découvert en 2010 à 2 133 m d’altitude dans le Parc National des Écrins (Freissinières, Hautes-Alpes, France), est un site d’altitude ayant fait l’objet de plusieurs campagnes de fouille programmée entre 2011 et 2015. Cet abri-sous-roche a connu plusieurs phases d’occupation sur une longue durée, depuis le Mésolithique jusqu’à l’époque contemporaine. Le mobilier archéologique collecté lors de ces fouilles se compose d’une série lithique assez importante dans un tel contexte (plus de 3 000 objets enregistrés dont un lot important de pièces diagnostiques attribuables au Premier Mésolithique) mais aussi, en moindre quantité, de céramique non tournée de l’âge du Fer, d’un objet de parure antique et d’éléments de ferronnerie antiques et médiévaux. La présence de peintures rupestres, comportant notamment la figuration de quadrupèdes la plus haute d’Europe à ce jour, souligne l’originalité de cet abri. La technique et le thème (un cerf blessé affronté à un autre animal) des peintures schématiques réalisées à l’ocre sur le plafond de l’abri et sur la paroi du fond, mais également les associations présentes, invitent à les attribuer au Néolithique. L’étude de ce site s’inscrit dans le cadre des recherches pluridisciplinaires menées depuis plusieurs années, sous la direction de F. Mocci et K. Walsh, dans les hauts massifs de l’Argentiérois, au coeur du Parc National des Écrins. Ces dernières ont notamment mis en évidence la fréquentation par l’Homme de ces reliefs alpins, au-delà de 2 000 m d’altitude, dès le Mésolithique. Nous présentons dans cet article un état des connaissances relatives à cet abri que nous replaçons dans le contexte plus large des données archéologiques et environnementales établi dans ce secteur des Alpes méridionales françaises.
{"title":"L’occupation préhistorique et protohistorique de la montagne et de l’abri Faravel dans le parc national des Écrins (Hautes-Alpes, France)","authors":"S. Tzortzis, F. Mocci, K. Walsh, C. Defrasne, B. Talon, V. Dumas, Thibault Lachenal, Carine Cenzon-Salvayre","doi":"10.3406/edyte.2018.1416","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1416","url":null,"abstract":"L’Abri Faravel, découvert en 2010 à 2 133 m d’altitude dans le Parc National des Écrins (Freissinières, Hautes-Alpes, France), est un site d’altitude ayant fait l’objet de plusieurs campagnes de fouille programmée entre 2011 et 2015. Cet abri-sous-roche a connu plusieurs phases d’occupation sur une longue durée, depuis le Mésolithique jusqu’à l’époque contemporaine. Le mobilier archéologique collecté lors de ces fouilles se compose d’une série lithique assez importante dans un tel contexte (plus de 3 000 objets enregistrés dont un lot important de pièces diagnostiques attribuables au Premier Mésolithique) mais aussi, en moindre quantité, de céramique non tournée de l’âge du Fer, d’un objet de parure antique et d’éléments de ferronnerie antiques et médiévaux. La présence de peintures rupestres, comportant notamment la figuration de quadrupèdes la plus haute d’Europe à ce jour, souligne l’originalité de cet abri. La technique et le thème (un cerf blessé affronté à un autre animal) des peintures schématiques réalisées à l’ocre sur le plafond de l’abri et sur la paroi du fond, mais également les associations présentes, invitent à les attribuer au Néolithique. L’étude de ce site s’inscrit dans le cadre des recherches pluridisciplinaires menées depuis plusieurs années, sous la direction de F. Mocci et K. Walsh, dans les hauts massifs de l’Argentiérois, au coeur du Parc National des Écrins. Ces dernières ont notamment mis en évidence la fréquentation par l’Homme de ces reliefs alpins, au-delà de 2 000 m d’altitude, dès le Mésolithique. Nous présentons dans cet article un état des connaissances relatives à cet abri que nous replaçons dans le contexte plus large des données archéologiques et environnementales établi dans ce secteur des Alpes méridionales françaises.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"245 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122529184","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ce travail, qui se fonde sur un corpus de sépultures découvertes majoritairement au XIXe s. en Ubaye et Guillestrois, ambitionne, au travers des indices sur le genre, la richesse et autres aspects funéraires, de dépasser le cadre de la simple description chronologique des pratiques funéraires. Cette approche prospective, certes assise sur un corpus de qualité inégale, s’appuie sur ces points d’achoppements à ce jour non traités dans cette zone, pour tenter de mesurer le degré d’implication de cet espace intra alpin, a priori à l’écart, aux grandes manifestations européennes contemporaines. La montagne des Alpes du sud était-elle vraiment un espace fermé ? Bien sûr, les hypothèses que nous proposons ici sur le sens des parures, les réflexions sur le genre des inhumés et surtout la place des femmes qui semblent être mise en avant au deuxième âge du Fer, restent très dépendantes de la nature des donnée archéologiques disponibles. Par cette approche nous souhaitons avant tout initier des pistes de travail pour exploiter une voie tout à fait nouvelle.
{"title":"Spécificité des pratiques funéraires de la vallée de l’Ubaye et du Guillestrois durant l’âge du Fer. Réflexion sur le genre et les parures dans le domaine funéraire","authors":"Delphine Isoardi, F. Mocci","doi":"10.3406/edyte.2018.1435","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1435","url":null,"abstract":"Ce travail, qui se fonde sur un corpus de sépultures découvertes majoritairement au XIXe s. en Ubaye et Guillestrois, ambitionne, au travers des indices sur le genre, la richesse et autres aspects funéraires, de dépasser le cadre de la simple description chronologique des pratiques funéraires. Cette approche prospective, certes assise sur un corpus de qualité inégale, s’appuie sur ces points d’achoppements à ce jour non traités dans cette zone, pour tenter de mesurer le degré d’implication de cet espace intra alpin, a priori à l’écart, aux grandes manifestations européennes contemporaines. La montagne des Alpes du sud était-elle vraiment un espace fermé ? Bien sûr, les hypothèses que nous proposons ici sur le sens des parures, les réflexions sur le genre des inhumés et surtout la place des femmes qui semblent être mise en avant au deuxième âge du Fer, restent très dépendantes de la nature des donnée archéologiques disponibles. Par cette approche nous souhaitons avant tout initier des pistes de travail pour exploiter une voie tout à fait nouvelle.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"87 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116433443","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Argant, C. Griggo, Erik Ersmark, M. Philippe, Pierre Bintz, Régis Picavet, Barnabé Fourgous, T. Tillet, J. Argant
Le Programme OURSALP existe depuis 2002 avec comme objectifs de constituer un inventaire des ours fossiles ou subfossiles, de constituer un cadre chronologique rigoureux de datations 14C-AMS sur vestiges d’ours, de préciser les paléoenvironnements et les exigences écologiques des différentes espèces, de rechercher les interactions homme -ours, enfin d’instaurer une collaboration étroite entre spéléologues et scientifiques. Le bilan actuel montre que l’ours des cavernes (Ursus spelaeus) est présent au moins depuis 45 000 ans BP et sans doute bien avant. Il s’éteint en Chartreuse à la fin du Tardiglaciaire, au cours de la période froide du Dryas ancien, plus tard apparemment que dans le reste de l’arc alpin. Le Massif de Chartreuse a donc joué le rôle d’un refuge. L’homme préhistorique n’est pas la cause de l’extinction d’Ursus spelaeus, les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant. L’ours brun du Scialet de la Décroissance à Corrençon-en-Vercors (Isère), gisait au fond d’un puits de 30 m. Ce squelette complet, à quelques perturbations près, permet une étude détaillée d’un même individu : sexe, taille, taphonomie, datation 14 C-AMS, ADN-mt ancien, c’est assez rare pour être souligné. L’ours brun, Ursus arctos, traverse la fin du Tardiglaciaire et l’amélioration climatique holocène. Il est plus carnivore que l’ours des cavernes et mieux adapté à la chaleur. Sa disparition du Jura et des Alpes françaises aux temps historiques est évidemment liée à l’action humaine, pression de chasse liée au développement des armes à feu et disparition des biotopes favorables. Le site de la Grande Rivoire apporte l’indication de l’apprivoisement d’un ours brun ayant vécu au contact des Castelnoviens, il y a 7700 ans, muni d’un mors selon la technique des montreurs d’ours.
OURSALP方案2002年以来同作为目标,成为化石的熊或subfossiles清查,建立一个严格的时间框架上14C-AMS测定残余的熊,明古生物界不同物种和生态要求,探索-ours人机交互,最终建立一个洞穴探险和科学之间的密切协作。目前的记录表明，洞穴熊(Ursus spelaeus)至少存在了45000年，可能更早。它在晚期冰川期结束时以黄绿色的形式消失，在古德里亚的寒冷时期，显然比在阿尔卑斯弧线的其他地方要晚。因此，查特鲁兹山脉起到了避难所的作用。史前人类并不是熊的灭绝原因，气候条件起了决定性作用。correncon -en- vercors (isere)的Scialet de la decression的棕熊躺在一个30米深的井底。这个完整的骨骼，除了一些干扰，允许对同一个体进行详细的研究:性别、大小、taphonography、14 C-AMS年代测定、古老的dna -mt，这是非常罕见的，值得强调。棕熊(Ursus arctos)正经历着冰川期的结束和全新世气候的改善。它比洞穴熊更食肉，更适应高温。在历史时期，它从汝拉和法国阿尔卑斯山脉的消失显然与人类活动、枪支发展带来的狩猎压力以及有利生物群落的消失有关。格兰德里瓦尔(Grande Rivoire)遗址表明，7700年前，一只生活在卡斯泰诺人(Castelnoviens)接触下的棕熊被驯服了，根据熊展人的技术，棕熊的咬口也被驯服了。
{"title":"Bilan du programme OURSALP. Exemple de l’ours fossile du scialet de la décroissance à Corrençon-en-Vercors (Isère, France)","authors":"A. Argant, C. Griggo, Erik Ersmark, M. Philippe, Pierre Bintz, Régis Picavet, Barnabé Fourgous, T. Tillet, J. Argant","doi":"10.3406/edyte.2018.1407","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1407","url":null,"abstract":"Le Programme OURSALP existe depuis 2002 avec comme objectifs de constituer un inventaire des ours fossiles ou subfossiles, de constituer un cadre chronologique rigoureux de datations 14C-AMS sur vestiges d’ours, de préciser les paléoenvironnements et les exigences écologiques des différentes espèces, de rechercher les interactions homme -ours, enfin d’instaurer une collaboration étroite entre spéléologues et scientifiques. Le bilan actuel montre que l’ours des cavernes (Ursus spelaeus) est présent au moins depuis 45 000 ans BP et sans doute bien avant. Il s’éteint en Chartreuse à la fin du Tardiglaciaire, au cours de la période froide du Dryas ancien, plus tard apparemment que dans le reste de l’arc alpin. Le Massif de Chartreuse a donc joué le rôle d’un refuge. L’homme préhistorique n’est pas la cause de l’extinction d’Ursus spelaeus, les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant. L’ours brun du Scialet de la Décroissance à Corrençon-en-Vercors (Isère), gisait au fond d’un puits de 30 m. Ce squelette complet, à quelques perturbations près, permet une étude détaillée d’un même individu : sexe, taille, taphonomie, datation 14 C-AMS, ADN-mt ancien, c’est assez rare pour être souligné. L’ours brun, Ursus arctos, traverse la fin du Tardiglaciaire et l’amélioration climatique holocène. Il est plus carnivore que l’ours des cavernes et mieux adapté à la chaleur. Sa disparition du Jura et des Alpes françaises aux temps historiques est évidemment liée à l’action humaine, pression de chasse liée au développement des armes à feu et disparition des biotopes favorables. Le site de la Grande Rivoire apporte l’indication de l’apprivoisement d’un ours brun ayant vécu au contact des Castelnoviens, il y a 7700 ans, muni d’un mors selon la technique des montreurs d’ours.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"78 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126048856","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Plus de 3750 restes osseux et dentaires ont été mis au jour au cours des cinq campagnes de fouille du site du Pas de l’Échelle à Rovon (Isère). L’étude de cette faune fournit une occasion rare d’observer l’évolution sur le très long terme de la consommation carnée d’un site d’altitude du Mésolithique à l’Antiquité et de mettre en évidence des activités d’élevage saisonnier dès la Protohistoire et jusqu’à la fin de l’occupation du site.
在Rovon (isere)的Pas de l ' escala遗址的五次挖掘活动中，发现了3750多具骨骼和牙齿遗骸。对这些动物群的研究提供了一个难得的机会，可以观察中石器时代到古代高地地区肉类消费的长期演变，并突出从史前到遗址占领结束的季节性饲养活动。
{"title":"De la chasse à l’estive. La faune du Pas de l’Échelle à Rovon (Isère)","authors":"T. Argant","doi":"10.3406/edyte.2018.1415","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1415","url":null,"abstract":"Plus de 3750 restes osseux et dentaires ont été mis au jour au cours des cinq campagnes de fouille du site du Pas de l’Échelle à Rovon (Isère). L’étude de cette faune fournit une occasion rare d’observer l’évolution sur le très long terme de la consommation carnée d’un site d’altitude du Mésolithique à l’Antiquité et de mettre en évidence des activités d’élevage saisonnier dès la Protohistoire et jusqu’à la fin de l’occupation du site.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125877200","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
En préalable à la réalisation du dernier tronçon du contournement routier de La Mure (Isère), un site d’habitat daté de la transition du Néolithique final à l’âge du Bronze ancien a été fouillé sur le plateau matheysin. Un ensemble de 27 structures définit le plan d’un bâtiment à architecture de bois, qui se développe au centre d’un petit replat déterminé par une poche limoneuse héritée d’une moraine würmienne. D’une surface d’environ 35 m ² , il présente un plan quadrangulaire, légèrement trapézoïdal. Ce bâtiment fait suite à plusieurs occupations plus anciennes, avec des indices de fréquentation dès le Mésolithique.
{"title":"Nouveaux indices d’occupations humaines anciennes sous le contournement routier de La Mure (Isère)","authors":"T. Argant, S. Lemaître, Hatem Djerbi","doi":"10.3406/edyte.2018.1427","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/edyte.2018.1427","url":null,"abstract":"En préalable à la réalisation du dernier tronçon du contournement routier de La Mure (Isère), un site d’habitat daté de la transition du Néolithique final à l’âge du Bronze ancien a été fouillé sur le plateau matheysin. Un ensemble de 27 structures définit le plan d’un bâtiment à architecture de bois, qui se développe au centre d’un petit replat déterminé par une poche limoneuse héritée d’une moraine würmienne. D’une surface d’environ 35 m ² , il présente un plan quadrangulaire, légèrement trapézoïdal. Ce bâtiment fait \u0000 suite à plusieurs occupations plus anciennes, avec des indices de fréquentation dès le Mésolithique.","PeriodicalId":305144,"journal":{"name":"Collection EDYTEM. Cahiers de géographie","volume":"19 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126002655","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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