Chinchin Wang, Gregory P. Butler, McKenna R. J. Szczepanowski, Marisol T. Betancourt, K. C. Roberts
Introduction La pratique régulière d’activité physique est associée à un grand nombre d’avantages pour la santé chez les jeunes. Bien que des études antérieures aient fait ressortir des différences dans la pratique de l’activité physique chez les jeunes selon l’identité de genre et l’orientation sexuelle, ces facteurs ont été peu étudiés chez les adolescents canadiens. Méthodologie Les données de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019 ont été utilisées pour évaluer la prévalence de la participation à des sports organisés, le temps passé à pratiquer des sports organisés, l’activité physique totale et l’utilisation du transport actif pour se rendre à l’école en fonction de l’identité de genre (cisgenre ou non cisgenre) chez les adolescents de 12 à 17 ans et de l’attirance sexuelle (hétérosexuelle ou non hétérosexuelle) chez les adolescents de 15 à 17 ans. Résultats Aucune différence n’a été constatée entre les adolescents canadiens cisgenres et non cisgenres sur le plan du nombre moyen de minutes d’activité physique totale par semaine. Le nombre hebdomadaire moyen de minutes passées à pratiquer des sports organisés était nettement plus faible chez les adolescents non cisgenres (qui représentent 0,5 % de la population) que chez les adolescents cisgenres. Certaines données indiquent que les adolescents non cisgenres étaient plus nombreux que les autres adolescents à utiliser le transport actif pour se rendre à l’école, mais leur puissance statistique est insuffisante pour faire ressortir des différences significatives. Les adolescents canadiens ayant déclaré tout type d’attirance non hétérosexuelle (et qui représentent 21,2 % de la population, incluant les jeunes avec une attirance principalement hétérosexuelle) étaient moins nombreux que les adolescents ayant déclaré une attirance exclusivement hétérosexuelle à faire de l’activité physique régulièrement et à participer à des sports organisés. Les écarts étaient plus marqués chez les garçons que chez les filles. Les garçons ayant déclaré une attirance non hétérosexuelle étaient plus nombreux que ceux ayant déclaré une attirance hétérosexuelle à utiliser le transport actif pour se rendre à l’école. Conclusion Les adolescents non cisgenres et les adolescents ayant déclaré une attirance non hétérosexuelle participaient moins que les autres adolescents à des sports organisés, mais ils semblent être plus nombreux à utiliser le transport actif. L’atténuation des barrières à la pratique de sports organisés pourrait accroître l’activité physique dans ces groupes.
{"title":"Activité physique, participation à des sports organisés et utilisation du transport actif pour se rendre à l’école chez les adolescents canadiens par identité de genre et par orientation sexuelle","authors":"Chinchin Wang, Gregory P. Butler, McKenna R. J. Szczepanowski, Marisol T. Betancourt, K. C. Roberts","doi":"10.24095/hpcdp.44.2.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.2.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000La pratique régulière d’activité physique est associée à un grand nombre d’avantages pour la santé chez les jeunes. Bien que des études antérieures aient fait ressortir des différences dans la pratique de l’activité physique chez les jeunes selon l’identité de genre et l’orientation sexuelle, ces facteurs ont été peu étudiés chez les adolescents canadiens.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000Les données de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019 ont été utilisées pour évaluer la prévalence de la participation à des sports organisés, le temps passé à pratiquer des sports organisés, l’activité physique totale et l’utilisation du transport actif pour se rendre à l’école en fonction de l’identité de genre (cisgenre ou non cisgenre) chez les adolescents de 12 à 17 ans et de l’attirance sexuelle (hétérosexuelle ou non hétérosexuelle) chez les adolescents de 15 à 17 ans.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000Aucune différence n’a été constatée entre les adolescents canadiens cisgenres et non cisgenres sur le plan du nombre moyen de minutes d’activité physique totale par semaine. Le nombre hebdomadaire moyen de minutes passées à pratiquer des sports organisés était nettement plus faible chez les adolescents non cisgenres (qui représentent 0,5 % de la population) que chez les adolescents cisgenres. Certaines données indiquent que les adolescents non cisgenres étaient plus nombreux que les autres adolescents à utiliser le transport actif pour se rendre à l’école, mais leur puissance statistique est insuffisante pour faire ressortir des différences significatives. Les adolescents canadiens ayant déclaré tout type d’attirance non hétérosexuelle (et qui représentent 21,2 % de la population, incluant les jeunes avec une attirance principalement hétérosexuelle) étaient moins nombreux que les adolescents ayant déclaré une attirance exclusivement hétérosexuelle à faire de l’activité physique régulièrement et à participer à des sports organisés. Les écarts étaient plus marqués chez les garçons que chez les filles. Les garçons ayant déclaré une attirance non hétérosexuelle étaient plus nombreux que ceux ayant déclaré une attirance hétérosexuelle à utiliser le transport actif pour se rendre à l’école.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000Les adolescents non cisgenres et les adolescents ayant déclaré une attirance non hétérosexuelle participaient moins que les autres adolescents à des sports organisés, mais ils semblent être plus nombreux à utiliser le transport actif. L’atténuation des barrières à la pratique de sports organisés pourrait accroître l’activité physique dans ces groupes.\u0000","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"22 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139889584","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sandy Rao, G. Dimitropoulos, Jeanne V. A. Williams, Vandad Sharifi, Mina S. Fahim, Amlish Munir, Andrew G. M. Bulloch, S. Patten
Introduction Parmi les répercussions généralisées de la pandémie de COVID-19, l’aggravation marquée des symptômes d’anxiété et de dépression est devenue une préoccupation urgente. Dans cette étude, les auteurs ont analysé la prévalence des symptômes d’anxiété et de dépression au Canada de septembre à décembre 2020, en évaluant les influences démographiques et socio-économiques ainsi que le rôle potentiel des diagnostics de COVID-19 et des expériences négatives liées à la maladie. Méthodologie Les données ont été tirées de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale réalisée par Statistique Canada, qui a utilisé un plan d’échantillonnage à deux degrés pour recueillir les réponses de 14 689 adultes dans les dix provinces et les trois capitales territoriales, en excluant moins de 2 % de la population. Ces données ont été recueillies au moyen de questionnaires électroniques auto-administrés ou d’entrevues téléphoniques. Nous avons utilsé des techniques d’analyse comme les fréquences, les tableaux croisés et la régression logistique pour évaluer la prévalence des symptômes d’anxiété et de dépression, les caractéristiques sociodémographiques des Canadiens présentant des symptômes accrus d’anxiété et de dépression et l’association de ces symptômes avec les diagnostics de COVID-19 et les expériences négatives vécues pendant la pandémie. Résultats L’étude a révélé que 14,62 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 13,72 % à 15,51 %) des répondants présentaient des symptômes de dépression et que 12,89 % (IC à 95 % : 12,04 % à 13,74 %) ont fait état de symptômes d’anxiété. Aucune différence nette n’a été observée quant à la prévalence des symptômes entre les personnes infectées par la COVID-19 ou les proches d’une personne infectée et les personnes n’ayant pas vécu ces situations. Toutefois, il y avait de fortes associations entre les facteurs de risque classiques de symptômes de dépression et d’anxiété et les expériences négatives vécues pendant la pandémie, comme des problèmes de santé physique, la solitude et des difficultés dans les relations personnelles au sein du ménage. Conclusion L’étude fournit un aperçu du lien entre COVID-19 et santé mentale au sein de la population canadienne en révélant une prévalence accrue des symptômes d’anxiété et de dépression associés aux épreuves liées à la COVID-19 et aux déterminants courants de ces symptômes avant la pandémie. D’après nos résultats, la santé mentale en période de pandémie a été principalement façonnée par les déterminants classiques des symptômes de dépression et d’anxiété ainsi que par les expériences négatives vécues au cours de la pandémie.
{"title":"Associations entre les expériences négatives liées à la COVID-19 et les symptômes d’anxiété et de dépression : étude fondée sur un échantillon national canadien représentatif","authors":"Sandy Rao, G. Dimitropoulos, Jeanne V. A. Williams, Vandad Sharifi, Mina S. Fahim, Amlish Munir, Andrew G. M. Bulloch, S. Patten","doi":"10.24095/hpcdp.44.2.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.2.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000Parmi les répercussions généralisées de la pandémie de COVID-19, l’aggravation marquée des symptômes d’anxiété et de dépression est devenue une préoccupation urgente. Dans cette étude, les auteurs ont analysé la prévalence des symptômes d’anxiété et de dépression au Canada de septembre à décembre 2020, en évaluant les influences démographiques et socio-économiques ainsi que le rôle potentiel des diagnostics de COVID-19 et des expériences négatives liées à la maladie.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000Les données ont été tirées de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale réalisée par Statistique Canada, qui a utilisé un plan d’échantillonnage à deux degrés pour recueillir les réponses de 14 689 adultes dans les dix provinces et les trois capitales territoriales, en excluant moins de 2 % de la population. Ces données ont été recueillies au moyen de questionnaires électroniques auto-administrés ou d’entrevues téléphoniques. Nous avons utilsé des techniques d’analyse comme les fréquences, les tableaux croisés et la régression logistique pour évaluer la prévalence des symptômes d’anxiété et de dépression, les caractéristiques sociodémographiques des Canadiens présentant des symptômes accrus d’anxiété et de dépression et l’association de ces symptômes avec les diagnostics de COVID-19 et les expériences négatives vécues pendant la pandémie.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000L’étude a révélé que 14,62 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 13,72 % à 15,51 %) des répondants présentaient des symptômes de dépression et que 12,89 % (IC à 95 % : 12,04 % à 13,74 %) ont fait état de symptômes d’anxiété. Aucune différence nette n’a été observée quant à la prévalence des symptômes entre les personnes infectées par la COVID-19 ou les proches d’une personne infectée et les personnes n’ayant pas vécu ces situations. Toutefois, il y avait de fortes associations entre les facteurs de risque classiques de symptômes de dépression et d’anxiété et les expériences négatives vécues pendant la pandémie, comme des problèmes de santé physique, la solitude et des difficultés dans les relations personnelles au sein du ménage. \u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000L’étude fournit un aperçu du lien entre COVID-19 et santé mentale au sein de la population canadienne en révélant une prévalence accrue des symptômes d’anxiété et de dépression associés aux épreuves liées à la COVID-19 et aux déterminants courants de ces symptômes avant la pandémie. D’après nos résultats, la santé mentale en période de pandémie a été principalement façonnée par les déterminants classiques des symptômes de dépression et d’anxiété ainsi que par les expériences négatives vécues au cours de la pandémie.\u0000","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"13 2","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139874158","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-11-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.10/11.06f
{"title":"In Memoriam – Hommage au Dr Ivan Barry Pless, O.C., B.A., M.D., D. Sc. (avec distinction), FRCP(C), FRCPCH (avec distinction), MACSS","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.10/11.06f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.10/11.06f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"1182 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139295017","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-11-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.10/11.07f
{"title":"Appel à contributions : Renforcer les données probantes pour éclairer les politiques et les pratiques : expériences naturelles sur les environnements bâtis, les comportements en matière de santé et les maladies chroniques","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.10/11.07f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.10/11.07f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"247 1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139304742","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-11-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.10/11.05f
Jyotpal Singh, R. Carleton, J. P. Neary
Introduction Alors qu’on sait que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) peut entraîner une augmentation du tonus sympathique, ses effets sur le cycle cardiaque ont été peu étudiés. Méthodologie Nous avons réalisé une revue de la littérature en interrogeant les bases de données PubMed, MEDLINE et Web of Science. Les articles traitant des modifications de nature échocardiographique en lien avec le TSPT ou des symptômes connexes et traitant des associations entre les deux ont été synthétisés pour cette revue de la littérature. Nous avons également inclus les données d’une étude de cas dans laquelle les intervalles de temps et les paramètres de contractilité du cycle cardiaque ont été évalués par séismocardiographie chez un participant âgé de 33 ans qui portait un capteur cardiaque non invasif et qui a été exposé à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychologique. Les intervalles évalués étaient le temps de systole, le temps de contraction isovolumique (TCIV) et le temps de relaxation isovolumique (TRIV). Nous avons calculé les indices de performance systolique (TCIV/systole), diastolique (TRIV/systole) et myocardique [(TCIV+TRIV)/systole]. Résultats La revue de la littérature a permis de recenser 55 articles, dont 14 portant sur l’évaluation de la fonction cardiaque par échocardiographie chez des patients présentant des symptômes de TSPT. La dysfonction cardiaque variait selon les études, avec la présence d’atteintes diastoliques et systoliques chez des patients ayant un TSPT. L’étude de cas montre que le stress lié au travail augmente les indices de performance cardiaque, ce qui évoque un stress ventriculaire accru et vient confirmer les résultats dont on dispose dans la littérature. Conclusion D’après les résultats de notre revue de la littérature, l’évaluation de la fonction cardiaque chez les patients atteints de TSPT devrait faire l’objet d’une approche contrôlée. Quant à l’étude de cas, les résultats laissent penser que les épisodes de stress aigu peuvent altérer la fonction cardiaque et que le stress prolongé lié au travail pourrait induire des changements dans la fonction cardiaque. Il est possible d’utiliser la surveillance cardiaque de façon prospective pour déceler les changements provoqués par une exposition à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychologique, cette exposition pouvant conduire au développement de symptômes de TSPT.
引言 尽管众所周知创伤后应激障碍(PTSD)会导致交感神经张力增加,但其对心动周期的影响却鲜有研究。 方法 我们通过搜索 PubMed、MEDLINE 和 Web of Science 数据库进行了文献综述。本文献综述汇总了与创伤后应激障碍或相关症状有关的超声心动图变化以及两者之间关联的文章。我们还纳入了一项病例研究的数据,该研究通过地震心动图评估了一名佩戴无创心脏传感器的 33 岁受试者的心动周期时间间隔和收缩力参数,该受试者曾暴露于潜在的心理创伤事件中。评估的时间间隔包括收缩时间、等容收缩时间(IVCT)和等容舒张时间(IVRT)。我们计算了收缩压(IVCT/收缩压)、舒张压(IVRT/收缩压)和心肌性能指数[(IVCT+IVRT)/收缩压]。 结果 文献综述共发现 55 篇文章,其中 14 篇涉及通过超声心动图评估创伤后应激障碍症状患者的心脏功能。不同研究中的心脏功能障碍各不相同,创伤后应激障碍患者既有舒张功能障碍,也有收缩功能障碍。本病例研究表明,与工作有关的压力会增加心脏功能指数,这表明心室压力增加,并证实了文献中的结果。 结论 根据我们的文献综述结果,创伤后应激障碍患者的心脏功能评估应采用有控制的方法。就本病例研究而言,结果表明急性应激事件可改变心脏功能,而长期的工作应激可诱发心脏功能的变化。心脏监测可用于前瞻性地检测因暴露于潜在的心理创伤事件而引起的变化,这些事件可能会导致创伤后应激障碍症状的出现。
{"title":"Fonction cardiaque et trouble de stress post-traumatique : revue de la littérature et étude de cas","authors":"Jyotpal Singh, R. Carleton, J. P. Neary","doi":"10.24095/hpcdp.43.10/11.05f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.10/11.05f","url":null,"abstract":"Introduction Alors qu’on sait que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) peut entraîner une augmentation du tonus sympathique, ses effets sur le cycle cardiaque ont été peu étudiés. Méthodologie Nous avons réalisé une revue de la littérature en interrogeant les bases de données PubMed, MEDLINE et Web of Science. Les articles traitant des modifications de nature échocardiographique en lien avec le TSPT ou des symptômes connexes et traitant des associations entre les deux ont été synthétisés pour cette revue de la littérature. Nous avons également inclus les données d’une étude de cas dans laquelle les intervalles de temps et les paramètres de contractilité du cycle cardiaque ont été évalués par séismocardiographie chez un participant âgé de 33 ans qui portait un capteur cardiaque non invasif et qui a été exposé à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychologique. Les intervalles évalués étaient le temps de systole, le temps de contraction isovolumique (TCIV) et le temps de relaxation isovolumique (TRIV). Nous avons calculé les indices de performance systolique (TCIV/systole), diastolique (TRIV/systole) et myocardique [(TCIV+TRIV)/systole]. Résultats La revue de la littérature a permis de recenser 55 articles, dont 14 portant sur l’évaluation de la fonction cardiaque par échocardiographie chez des patients présentant des symptômes de TSPT. La dysfonction cardiaque variait selon les études, avec la présence d’atteintes diastoliques et systoliques chez des patients ayant un TSPT. L’étude de cas montre que le stress lié au travail augmente les indices de performance cardiaque, ce qui évoque un stress ventriculaire accru et vient confirmer les résultats dont on dispose dans la littérature. Conclusion D’après les résultats de notre revue de la littérature, l’évaluation de la fonction cardiaque chez les patients atteints de TSPT devrait faire l’objet d’une approche contrôlée. Quant à l’étude de cas, les résultats laissent penser que les épisodes de stress aigu peuvent altérer la fonction cardiaque et que le stress prolongé lié au travail pourrait induire des changements dans la fonction cardiaque. Il est possible d’utiliser la surveillance cardiaque de façon prospective pour déceler les changements provoqués par une exposition à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychologique, cette exposition pouvant conduire au développement de symptômes de TSPT.","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"29 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139305424","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-11-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.10/11.04f
Andrea M. D’Alessandro-Lowe, Kimberly Ritchie, Andrea Brown, Bethany Easterbrook, Yuanxin Xue, Mina Pichtikova, Max Altman, Isaac Beech, Heather Millman, Fatima Foster, Kelly Hassall, Yarden Levy, David L. Streiner, Fardous Hosseiny, Sara Rodrigues, Alexandra Heber, Charlene O’Connor, Hugo Schielke, Ann Malain, Randi E. McCabe, Ruth A. Lanius, Margaret C. McKinnon
Introduction Les thérapeutes respiratoires ont été confrontés à des situations moralement difficiles tout au long de la pandémie de COVID-19, en particulier le fait d’avoir peu de ressources pour effectuer leur travail ou encore la participation à des appels vidéo avec les familles de patients mourants. La détresse morale est associée à une foule de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives (dépression, anxiété, symptômes du trouble de stress post-traumatique [TSPT], déficience fonctionnelle, etc.) et au fait d’envisager de quitter son poste. L’objectif de cette étude était de comprendre l’effet de la détresse morale et de ses conséquences psychologiques et fonctionnelles sur le fait que des thérapeutes respiratoires canadiens aient envisagé de quitter leur poste clinique pendant la pandémie de COVID-19. Méthodologie Des thérapeutes respiratoires canadiens (N = 213) ont répondu à un sondage en ligne entre février et juin 2021. Des caractéristiques inividuelles de base (âge, sexe/genre, etc.) ont été recueillies, ainsi que des mesures psychométriques validées de la détresse morale, de la dépression, de l’anxiété, du stress, du TSPT, de la dissociation, de la déficience fonctionnelle, de la résilience et des expériences négatives vécues durant l’enfance. Résultats Un thérapeute respiratoire sur quatre a déclaré envisager de quitter son poste. Ceux qui envisageaient de le faire ont fait état de niveaux élevés de détresse morale et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives comparativement aux thérapeutes respiratoires qui n’envisageaient pas de quitter leur poste. Plus de la moitié (54,5 %) de ceux qui envisageaient de quitter leur poste ont obtenu un score supérieur au seuil indiquant un diagnostic potentiel de TSPT. Le fait d’avoir déjà envisagé de quitter un poste auparavant et le fait d’avoir effectivement quitté un poste antérieur augmentaient significativement la probabilité d’envisager de quitter son poste, tout comme la détresse morale liée au système et les symptômes de TSPT, mais la contribution de ces derniers facteurs était faible. Conclusion Les thérapeutes respiratoires canadiens qui envisageaient de quitter leur poste ont signalé des niveaux élevés de détresse et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives. Il semble néanmoins peu probable que ces facteurs individuels soient les principaux facteurs pour lesquels ils envisageaient de quitter leur poste, car les effets en étaient faibles. D’autres recherches sont nécessaires pour cerner les facteurs organisationnels plus vastes susceptibles d’inciter les thérapeutes respiratoires canadiens à vouloir quitter leur poste.
{"title":"Détresse morale et conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives chez les thérapeutes respiratoires canadiens ayant envisagé de quitter leur poste clinique pendant la pandémie de COVID-19","authors":"Andrea M. D’Alessandro-Lowe, Kimberly Ritchie, Andrea Brown, Bethany Easterbrook, Yuanxin Xue, Mina Pichtikova, Max Altman, Isaac Beech, Heather Millman, Fatima Foster, Kelly Hassall, Yarden Levy, David L. Streiner, Fardous Hosseiny, Sara Rodrigues, Alexandra Heber, Charlene O’Connor, Hugo Schielke, Ann Malain, Randi E. McCabe, Ruth A. Lanius, Margaret C. McKinnon","doi":"10.24095/hpcdp.43.10/11.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.10/11.04f","url":null,"abstract":"Introduction Les thérapeutes respiratoires ont été confrontés à des situations moralement difficiles tout au long de la pandémie de COVID-19, en particulier le fait d’avoir peu de ressources pour effectuer leur travail ou encore la participation à des appels vidéo avec les familles de patients mourants. La détresse morale est associée à une foule de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives (dépression, anxiété, symptômes du trouble de stress post-traumatique [TSPT], déficience fonctionnelle, etc.) et au fait d’envisager de quitter son poste. L’objectif de cette étude était de comprendre l’effet de la détresse morale et de ses conséquences psychologiques et fonctionnelles sur le fait que des thérapeutes respiratoires canadiens aient envisagé de quitter leur poste clinique pendant la pandémie de COVID-19. Méthodologie Des thérapeutes respiratoires canadiens (N = 213) ont répondu à un sondage en ligne entre février et juin 2021. Des caractéristiques inividuelles de base (âge, sexe/genre, etc.) ont été recueillies, ainsi que des mesures psychométriques validées de la détresse morale, de la dépression, de l’anxiété, du stress, du TSPT, de la dissociation, de la déficience fonctionnelle, de la résilience et des expériences négatives vécues durant l’enfance. Résultats Un thérapeute respiratoire sur quatre a déclaré envisager de quitter son poste. Ceux qui envisageaient de le faire ont fait état de niveaux élevés de détresse morale et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives comparativement aux thérapeutes respiratoires qui n’envisageaient pas de quitter leur poste. Plus de la moitié (54,5 %) de ceux qui envisageaient de quitter leur poste ont obtenu un score supérieur au seuil indiquant un diagnostic potentiel de TSPT. Le fait d’avoir déjà envisagé de quitter un poste auparavant et le fait d’avoir effectivement quitté un poste antérieur augmentaient significativement la probabilité d’envisager de quitter son poste, tout comme la détresse morale liée au système et les symptômes de TSPT, mais la contribution de ces derniers facteurs était faible. Conclusion Les thérapeutes respiratoires canadiens qui envisageaient de quitter leur poste ont signalé des niveaux élevés de détresse et de conséquences psychologiques et fonctionnelles négatives. Il semble néanmoins peu probable que ces facteurs individuels soient les principaux facteurs pour lesquels ils envisageaient de quitter leur poste, car les effets en étaient faibles. D’autres recherches sont nécessaires pour cerner les facteurs organisationnels plus vastes susceptibles d’inciter les thérapeutes respiratoires canadiens à vouloir quitter leur poste.","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"62 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139298509","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-11-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.10/11.03f
Bridget Barry, Rosemary Ricciardelli, Heidi Cramm
Introduction Les pompiers d’aéroport ont la responsabilité de fournir des services d’intervention d’urgence en cas d’incidents aéronautiques sur une piste d’atterrissage ou à proximité d’un aéroport, que ce soit en cas d’écrasement d’avion, d’incident faisant un grand nombre de victimes, d’atterrissage d’urgence ou de nombreux autres problèmes survenant sur les terrains de l’aéroport. Bien qu’il existe des données sur les facteurs de stress professionnels des pompiers et du personnel de la sécurité publique en général, il y a un manque de connaissances concernant les expériences des pompiers d’aéroport, en particulier en ce qui concerne leurs facteurs de stress organisationnels, le soutien par leurs pairs et leur attitude à l’égard des soins de santé mentale. Méthodologie En 2019, nous avons dirigé deux groupes de discussion regroupant dix pompiers professionnels travaillant dans un aéroport du Canada atlantique. Les discussions ont été enregistrées et les enregistrements transcrits puis codés par analyse thématique à l’aide d’une méthode narrative, itérative et inductive. Résultats Les pompiers d’aéroport sont confrontés à des défis spécifiques et les facteurs de stress opérationnels sont occultés par les facteurs de stress organisationnels. De plus, le soutien par les pairs est un aspect intégral de la gestion des facteurs de stress organisationnels et des incidents critiques. On a constaté que les pompiers avaient une attitude positive à l’égard des soins de santé mentale en général, mais plusieurs obstacles subsistent, en particulier la stigmatisation, la crainte d’être mis en congé et la crainte d’une violation de la confidentialité. Conclusion Des options de traitement spécialisées sont nécessaires pour le personnel de la sécurité publique et les pompiers d’aéroport qui interviennent en cas d’incidents graves en dehors de leurs fonctions habituelles.
{"title":"« Nous sommes uniques » : facteurs de stress organisationnels, soutien par les pairs et attitudes à l’égard des soins de santé mentale chez les pompiers d’aéroport","authors":"Bridget Barry, Rosemary Ricciardelli, Heidi Cramm","doi":"10.24095/hpcdp.43.10/11.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.10/11.03f","url":null,"abstract":"Introduction Les pompiers d’aéroport ont la responsabilité de fournir des services d’intervention d’urgence en cas d’incidents aéronautiques sur une piste d’atterrissage ou à proximité d’un aéroport, que ce soit en cas d’écrasement d’avion, d’incident faisant un grand nombre de victimes, d’atterrissage d’urgence ou de nombreux autres problèmes survenant sur les terrains de l’aéroport. Bien qu’il existe des données sur les facteurs de stress professionnels des pompiers et du personnel de la sécurité publique en général, il y a un manque de connaissances concernant les expériences des pompiers d’aéroport, en particulier en ce qui concerne leurs facteurs de stress organisationnels, le soutien par leurs pairs et leur attitude à l’égard des soins de santé mentale. Méthodologie En 2019, nous avons dirigé deux groupes de discussion regroupant dix pompiers professionnels travaillant dans un aéroport du Canada atlantique. Les discussions ont été enregistrées et les enregistrements transcrits puis codés par analyse thématique à l’aide d’une méthode narrative, itérative et inductive. Résultats Les pompiers d’aéroport sont confrontés à des défis spécifiques et les facteurs de stress opérationnels sont occultés par les facteurs de stress organisationnels. De plus, le soutien par les pairs est un aspect intégral de la gestion des facteurs de stress organisationnels et des incidents critiques. On a constaté que les pompiers avaient une attitude positive à l’égard des soins de santé mentale en général, mais plusieurs obstacles subsistent, en particulier la stigmatisation, la crainte d’être mis en congé et la crainte d’une violation de la confidentialité. Conclusion Des options de traitement spécialisées sont nécessaires pour le personnel de la sécurité publique et les pompiers d’aéroport qui interviennent en cas d’incidents graves en dehors de leurs fonctions habituelles.","PeriodicalId":503737,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"36 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139305755","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-11-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.10/11.09f
Valerie Testa, Alexandra Heber, Dianne Groll, Kimberly Ritchie, Linna Tam-Seto, Ashlee Mulligan, Emily Sullo, Amber Schick, Elizabeth Bose, Yasaman Jabbari, Jillian Lopes, R. Carleton
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