{"title":"Compte-rendu du colloque digital SHF-ANEB « Risque ruissellement : diagnostic et solutions », du 30 novembre au 2 décembre 2020☆","authors":"E. Gaume","doi":"10.1051/LHB/2021001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/LHB/2021001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42391217","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Olivier Piotte, Thibaut Montmerle, Catherine Fouchier, Anne Belleudy, Léa Garandeau, B. Janet, C. Jauffret, J. Demargne, Didier Organde
APIC, service d'Avertissement Pluies Intenses à l'échelle des Communes, a été mis en place en 2011 par Météo-France et délivre des avertissements lorsque les précipitations en cours revêtent un caractère exceptionnel sur une commune ou les communes environnantes, par rapport aux données climatologiques de référence. Vigicrues Flash, service d'avertissement sur les crues soudaines, a été ouvert par le ministère en charge de l'environnement en 2017 et délivre des avertissements en cas de prévision hydrologique revêtant un caractère exceptionnel sur un ou plusieurs bassins versants élémentaires, par rapport aux données hydrologiques de référence (quantiles de crues estimés à partir des chroniques de débit simulé avec le même modèle hydrologique). Ces deux services, proposés aux gestionnaires de crise, bénéficient de la même plateforme de prise d'abonnement, d'envoi et de visualisation des avertissements. D'importantes évolutions sont prévues d'ici à début 2021 : (i) l'évolution technique et ergonomique de la plateforme internet commune aux deux services ; (ii) l'ouverture des services aux intercommunalités, aux organismes d'utilité publique impliqués dans la gestion de crise ; (iii) l'ouverture en visualisation pour le grand public ; (iv) le changement du produit de lame d'eau alimentant le service APIC, permettant la couverture d'une plus grande partie du territoire ; (v) l'évolution du modèle hydrologique distribué de Vigicrues Flash et le changement de la lame d'eau l'alimentant, permettant d'étendre la couverture et la robustesse du service.
{"title":"Les évolutions du service d'avertissement sur les pluies intenses et les crues soudaines en France☆","authors":"Olivier Piotte, Thibaut Montmerle, Catherine Fouchier, Anne Belleudy, Léa Garandeau, B. Janet, C. Jauffret, J. Demargne, Didier Organde","doi":"10.1051/LHB/2020055","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/LHB/2020055","url":null,"abstract":"APIC, service d'Avertissement Pluies Intenses à l'échelle des Communes, a été mis en place en 2011 par Météo-France et délivre des avertissements lorsque les précipitations en cours revêtent un caractère exceptionnel sur une commune ou les communes environnantes, par rapport aux données climatologiques de référence. Vigicrues Flash, service d'avertissement sur les crues soudaines, a été ouvert par le ministère en charge de l'environnement en 2017 et délivre des avertissements en cas de prévision hydrologique revêtant un caractère exceptionnel sur un ou plusieurs bassins versants élémentaires, par rapport aux données hydrologiques de référence (quantiles de crues estimés à partir des chroniques de débit simulé avec le même modèle hydrologique). Ces deux services, proposés aux gestionnaires de crise, bénéficient de la même plateforme de prise d'abonnement, d'envoi et de visualisation des avertissements. D'importantes évolutions sont prévues d'ici à début 2021 : (i) l'évolution technique et ergonomique de la plateforme internet commune aux deux services ; (ii) l'ouverture des services aux intercommunalités, aux organismes d'utilité publique impliqués dans la gestion de crise ; (iii) l'ouverture en visualisation pour le grand public ; (iv) le changement du produit de lame d'eau alimentant le service APIC, permettant la couverture d'une plus grande partie du territoire ; (v) l'évolution du modèle hydrologique distribué de Vigicrues Flash et le changement de la lame d'eau l'alimentant, permettant d'étendre la couverture et la robustesse du service.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43652704","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Arnaud Cerbelaud, Axelle Favro, L. Roupioz, G. Blanchet, X. Briottet, Jean-Marc Delvit, P. Breil
De nombreuses données satellites peuvent aujourd'hui être combinées afin de couvrir des surfaces très importantes avec une très haute résolution spatiale (THR) ainsi qu'une haute fréquence de revisite. Le potentiel de ces images pour évaluer et cartographier les dommages engendrés par des pluies extrêmes, en particulier ceux causés par le ruissellement pluvial, a été jusqu'à présent peu étudié. Cette étude propose une méthode pour détecter de la manière la plus exhaustive possible ces dommages à partir de données satellitaires THR et HR acquises au plus près, avant et après, d'un événement de pluie intense. Pour ce faire, nous avons utilisé des images Pléiades (0,7 m) et Sentinel-2 (10 m) acquises au-dessus de la région de l'Aude (France), fortement touchée par des intempéries le 15 octobre 2018. Notre intérêt a porté sur les zones agricoles qui ont fait l'objet de 1119 demandes d'indemnisation en calamités agricoles pour cet événement. Plusieurs indices et filtres spectraux ont été appliqués sur un échantillon d'images Sentinel-2 sélectionnées avant et après l'épisode orageux. Ce travail exploratoire révèle que certains types de dommages agricoles sont bien détectés alors que d'autres, même clairement visibles sur les images Pléiades, sont plus difficiles à distinguer avec les indices et filtres sélectionnés sur les images Sentinel-2. Il démontre également le potentiel de ces méthodes pour discriminer les différents degrés de dégâts relevés sur les parcelles agricoles. Cette étude confirme l'importance de combiner information spectrale, temporelle et contextuelle pour détecter à l'aide de l'imagerie optique les dommages engendrés par des pluies extrêmes, en particulier ceux causés par le ruissellement pluvial. Ces travaux préliminaires ouvrent la voie au développement de nouvelles méthodes de détection, l'utilisation de nouveaux indices ainsi que sur l'intelligence artificielle.
{"title":"Potentiel de l'imagerie optique satellitaire à haute résolution pour détecter les dommages engendrés par des épisodes pluvieux extrêmes☆","authors":"Arnaud Cerbelaud, Axelle Favro, L. Roupioz, G. Blanchet, X. Briottet, Jean-Marc Delvit, P. Breil","doi":"10.1051/lhb/2020059","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2020059","url":null,"abstract":"De nombreuses données satellites peuvent aujourd'hui être combinées afin de couvrir des surfaces très importantes avec une très haute résolution spatiale (THR) ainsi qu'une haute fréquence de revisite. Le potentiel de ces images pour évaluer et cartographier les dommages engendrés par des pluies extrêmes, en particulier ceux causés par le ruissellement pluvial, a été jusqu'à présent peu étudié. Cette étude propose une méthode pour détecter de la manière la plus exhaustive possible ces dommages à partir de données satellitaires THR et HR acquises au plus près, avant et après, d'un événement de pluie intense. Pour ce faire, nous avons utilisé des images Pléiades (0,7 m) et Sentinel-2 (10 m) acquises au-dessus de la région de l'Aude (France), fortement touchée par des intempéries le 15 octobre 2018. Notre intérêt a porté sur les zones agricoles qui ont fait l'objet de 1119 demandes d'indemnisation en calamités agricoles pour cet événement. Plusieurs indices et filtres spectraux ont été appliqués sur un échantillon d'images Sentinel-2 sélectionnées avant et après l'épisode orageux. Ce travail exploratoire révèle que certains types de dommages agricoles sont bien détectés alors que d'autres, même clairement visibles sur les images Pléiades, sont plus difficiles à distinguer avec les indices et filtres sélectionnés sur les images Sentinel-2. Il démontre également le potentiel de ces méthodes pour discriminer les différents degrés de dégâts relevés sur les parcelles agricoles. Cette étude confirme l'importance de combiner information spectrale, temporelle et contextuelle pour détecter à l'aide de l'imagerie optique les dommages engendrés par des pluies extrêmes, en particulier ceux causés par le ruissellement pluvial. Ces travaux préliminaires ouvrent la voie au développement de nouvelles méthodes de détection, l'utilisation de nouveaux indices ainsi que sur l'intelligence artificielle.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49392709","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les ingénieurs romains ont conçu un dispositif original destiné à ralentir l’eau conduite par les aqueducs appelé « puits de rupture de pente ». À partir d’exemples archéologiquement bien documentés, Autun en France et Cordoue en Espagne, l’objectif est d’abord d’examiner les vestiges encore accessibles aujourd’hui sur le terrain. Chacun des sites possède une cascade de puits de rupture de pente, composée de 19 à 22 puits pour l’un et 34 puits pour l’autre, installée dans des contextes topographiques assez similaires, avec des pentes dépassant 20 %. Cependant les types architecturaux différent. En s’appuyant sur des simulations numériques de l’écoulement de l’eau dans ces puits fondée sur trois caractéristiques (le gabarit des puits, leur espacement et la pente du canal entre les puits), il est possible d’élaborer une restitution visuelle de leur fonctionnement, de les comparer et de préciser les choix techniques des ingénieurs de l’Antiquité. Il s’agit d’une approche expérimentale inédite venant ainsi compléter les recherches passées en matière d’ingénierie hydraulique romaine.
{"title":"Conception et fonctionnement des puits de rupture de pente des aqueducs romains : les exemples de Cordoue (Espagne) et Autun (France)","authors":"Laetitia Borau, Christophe Ars, Ángel Ventura Villanueva, Clément Coutelier","doi":"10.1051/lhb/2021004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2021004","url":null,"abstract":"Les ingénieurs romains ont conçu un dispositif original destiné à ralentir l’eau conduite par les aqueducs appelé « puits de rupture de pente ». À partir d’exemples archéologiquement bien documentés, Autun en France et Cordoue en Espagne, l’objectif est d’abord d’examiner les vestiges encore accessibles aujourd’hui sur le terrain. Chacun des sites possède une cascade de puits de rupture de pente, composée de 19 à 22 puits pour l’un et 34 puits pour l’autre, installée dans des contextes topographiques assez similaires, avec des pentes dépassant 20 %. Cependant les types architecturaux différent. En s’appuyant sur des simulations numériques de l’écoulement de l’eau dans ces puits fondée sur trois caractéristiques (le gabarit des puits, leur espacement et la pente du canal entre les puits), il est possible d’élaborer une restitution visuelle de leur fonctionnement, de les comparer et de préciser les choix techniques des ingénieurs de l’Antiquité. Il s’agit d’une approche expérimentale inédite venant ainsi compléter les recherches passées en matière d’ingénierie hydraulique romaine.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42147315","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L'agglomération de Nancy a été touchée par un orage exceptionnel dans la nuit du 21 au 22 mai 2012 ; les cumuls de pluie ont localement dépassé 100 millimètres en 3 h. Cet orage a provoqué des ruissellements et des inondations remarquables, en particulier dans la partie est de l'agglomération, dans le bassin versant du ruisseau de Grémillon, sur les communes de Saint-Marc, Essey-les-Nancy, Pulnoy et Seichamps. Afin de documenter cette inondation urbaine hors norme, d'en conserver le souvenir et d'en tirer les enseignements sur la gestion du ruissellement et des crues soudaines dans les espaces urbanisés, une analyse détaillée post-crue, coordonnée par le GIP GEMCEA a été conduite. La démarche suivie pour cette analyse, les informations collectées ainsi que leur analyse et les principales conclusions de cette étude sont présentées ci-après. Cette étude a permis de révéler que les dommages les plus remarquables dans l'agglomération ont été provoqués par le débordement du cours d'eau de Grémillon, de ses affluents et du collecteur pluvial qui remplace le cours d'eau dans sa partie aval. Les débits unitaires des crues des parties rurales amont du bassin versant sont très significatifs : de l'ordre 4 m3/s/km2, soit l'équivalent de 15 mm/h environ de pluies efficaces. Les résultats de modélisation indiquent que le débit maximum de la crue du ruisseau de Grémillon, pour cette crue remarquable, aurait été assez proche du débit observé, si le bassin versant n'avait pas été urbanisé. Les inondations de 2012 à Nancy rappellent donc que les aménagements urbains doivent prendre en compte les crues naturelles exceptionnelles des petits cours d'eau ou thalweg péri-urbains et permettre l'écoulement des eaux au travers du tissu urbain sans trop de dommages.
{"title":"Enseignements des inondations exceptionnelles des 21 et 22 mai 2012 à Nancy☆","authors":"E. Gaume, O. Payrastre","doi":"10.1051/lhb/2020053","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2020053","url":null,"abstract":"L'agglomération de Nancy a été touchée par un orage exceptionnel dans la nuit du 21 au 22 mai 2012 ; les cumuls de pluie ont localement dépassé 100 millimètres en 3 h. Cet orage a provoqué des ruissellements et des inondations remarquables, en particulier dans la partie est de l'agglomération, dans le bassin versant du ruisseau de Grémillon, sur les communes de Saint-Marc, Essey-les-Nancy, Pulnoy et Seichamps. Afin de documenter cette inondation urbaine hors norme, d'en conserver le souvenir et d'en tirer les enseignements sur la gestion du ruissellement et des crues soudaines dans les espaces urbanisés, une analyse détaillée post-crue, coordonnée par le GIP GEMCEA a été conduite. La démarche suivie pour cette analyse, les informations collectées ainsi que leur analyse et les principales conclusions de cette étude sont présentées ci-après. Cette étude a permis de révéler que les dommages les plus remarquables dans l'agglomération ont été provoqués par le débordement du cours d'eau de Grémillon, de ses affluents et du collecteur pluvial qui remplace le cours d'eau dans sa partie aval. Les débits unitaires des crues des parties rurales amont du bassin versant sont très significatifs : de l'ordre 4 m3/s/km2, soit l'équivalent de 15 mm/h environ de pluies efficaces. Les résultats de modélisation indiquent que le débit maximum de la crue du ruisseau de Grémillon, pour cette crue remarquable, aurait été assez proche du débit observé, si le bassin versant n'avait pas été urbanisé. Les inondations de 2012 à Nancy rappellent donc que les aménagements urbains doivent prendre en compte les crues naturelles exceptionnelles des petits cours d'eau ou thalweg péri-urbains et permettre l'écoulement des eaux au travers du tissu urbain sans trop de dommages.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46971126","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pierre Malang Sadio, Mamadou Lamine Mbaye, S. Diatta, Mouhamadou Bamba Sylla
Cette étude a pour objectifs de mieux comprendre la variabilité hydroclimatique et d'estimer les changements potentiels d'extrêmes pluviométriques dans le bassin-versant du fleuve Casamance. Pour ce faire, des données d'observation hydrométéorologique et des sorties de modèles climatiques régionaux sous les scénarios d'un réchauffement de 1,5 °C et 2 °C ont été utilisées. Les résultats obtenus durant la partie historique montrent des périodes de forte évapotranspiration potentielle (1993–2013), de déficits pluviométriques considérables (années 1970 et 1980). En outre, le bilan hydrique simplifié (pluie – ETP) interannuel durant la saison pluvieuse montre une forte variabilité interannuelle avec des valeurs minimales enregistrées (1981–2000) en haute et moyenne Casamance. La période de hautes eaux est notée durant les mois de juillet, août, septembre et octobre en haute Casamance à la station hydrométrique de Kolda, les basses eaux sont enregistrées aux autres mois de l'année. Quant au futur, l'ensemble du bassin pourrait faire face à une diminution des précipitations et des jours pluvieux qui vont impacter négativement la disponibilité de la ressource en eau. Cependant, les projections montrent une augmentation de l'intensité des pluies et des pluies extrêmement humides (99e centile).Ces extrêmes pluviométriques humides peuvent causer des inondations qui affecteront les populations et leurs activités socio-économiques ; mais aussi elles peuvent participer aussi à la recharge des nappes.
{"title":"Variabilité et changement hydroclimatiques dans le bassin-versant du fleuve Casamance (Sénégal)","authors":"Pierre Malang Sadio, Mamadou Lamine Mbaye, S. Diatta, Mouhamadou Bamba Sylla","doi":"10.1051/lhb/2021002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2021002","url":null,"abstract":"Cette étude a pour objectifs de mieux comprendre la variabilité hydroclimatique et d'estimer les changements potentiels d'extrêmes pluviométriques dans le bassin-versant du fleuve Casamance. Pour ce faire, des données d'observation hydrométéorologique et des sorties de modèles climatiques régionaux sous les scénarios d'un réchauffement de 1,5 °C et 2 °C ont été utilisées. Les résultats obtenus durant la partie historique montrent des périodes de forte évapotranspiration potentielle (1993–2013), de déficits pluviométriques considérables (années 1970 et 1980). En outre, le bilan hydrique simplifié (pluie – ETP) interannuel durant la saison pluvieuse montre une forte variabilité interannuelle avec des valeurs minimales enregistrées (1981–2000) en haute et moyenne Casamance. La période de hautes eaux est notée durant les mois de juillet, août, septembre et octobre en haute Casamance à la station hydrométrique de Kolda, les basses eaux sont enregistrées aux autres mois de l'année. Quant au futur, l'ensemble du bassin pourrait faire face à une diminution des précipitations et des jours pluvieux qui vont impacter négativement la disponibilité de la ressource en eau. Cependant, les projections montrent une augmentation de l'intensité des pluies et des pluies extrêmement humides (99e centile).Ces extrêmes pluviométriques humides peuvent causer des inondations qui affecteront les populations et leurs activités socio-économiques ; mais aussi elles peuvent participer aussi à la recharge des nappes.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47147888","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
À travers ses missions, l'EPTB Seine Grands Lacs facilite l'action publique des collectivités territoriales au sein de son périmètre de reconnaissance. Il a souhaité développer une approche novatrice de diagnostic de la vulnérabilité des territoires aux inondations en intégrant le phénomène de ruissellement. Bref et intense, ce phénomène peut se produire à l'occasion de précipitations orageuses et se situer au-delà des limites géomorphologiques des cours d'eau. Sa localisation varie constamment (mutations de l'occupation du sol) et il a été jusqu'à présent relativement peu appréhendé. Les communautés d'agglomération du Pays de Meaux et de Marne et Gondoire ont été retenues pour servir de sites pilotes. Elles sont accompagnées par l'EPTB au travers d'une convention partenariale et du PAPI de la Seine et de la Marne franciliennes qui porte les diagnostics. C'est un groupement de deux prestataires qui est en charge de les réaliser. Pour pallier les difficultés de constitution et/ou d'accès aux données de ruissellement, ainsi que les imprécisions de la modélisation, la méthode développée se base sur des ateliers de concertation réunissant les acteurs locaux intéressés par les risques. Ils ont interagi à partir des cartes de risques réalisées par la Caisse centrale de réassurance. Tout en les sensibilisant à ce phénomène, cette méthode a permis de confirmer la localisation et de préciser l'ampleur du phénomène grâce aux témoignages des acteurs. Suite à cet état des lieux, une liste d'actions hiérarchisées pour réduire le risque d'inondation par ruissellement est décidée collégialement, en insistant particulièrement sur les objectifs à poursuivre en termes d'occupation du sol et d'aménagement de l'espace.
塞纳河五大湖eptb通过其任务促进地方当局在其认可范围内的公共行动。它希望开发一种创新的方法,通过整合径流现象来诊断领土对洪水的脆弱性。这种短暂而强烈的现象可能发生在雷暴降水的情况下,并且超出了河流的地貌边界。它的位置不断变化(土地覆盖的变化),到目前为止,人们对它的了解相对较少。Meaux、Marne和Gondoire地区的城市社区被选为试点地点。eptb通过伙伴协议和负责诊断的PAPI de la Seine et la Marne franciliennes陪同他们。由两个服务提供商组成的小组负责执行这些任务。为了克服建立和/或获取径流数据的困难以及建模的不准确性,所开发的方法是基于将对风险感兴趣的当地参与者聚集在一起的协调讲习班。他们根据Caisse centrale de reassurance制作的风险图进行互动。在提高他们对这一现象的认识的同时,这种方法使我们能够通过参与者的证词确定这一现象的位置和规模。根据这一评估,学院决定了一份减少径流洪水风险的优先行动清单,特别强调在土地使用和空间规划方面所追求的目标。
{"title":"Les phénomènes de ruissellement dans le diagnostic de vulnérabilité du territoire aux inondations☆","authors":"Janique Valy, F. Gache","doi":"10.1051/lhb/2021007","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2021007","url":null,"abstract":"À travers ses missions, l'EPTB Seine Grands Lacs facilite l'action publique des collectivités territoriales au sein de son périmètre de reconnaissance. Il a souhaité développer une approche novatrice de diagnostic de la vulnérabilité des territoires aux inondations en intégrant le phénomène de ruissellement. Bref et intense, ce phénomène peut se produire à l'occasion de précipitations orageuses et se situer au-delà des limites géomorphologiques des cours d'eau. Sa localisation varie constamment (mutations de l'occupation du sol) et il a été jusqu'à présent relativement peu appréhendé. Les communautés d'agglomération du Pays de Meaux et de Marne et Gondoire ont été retenues pour servir de sites pilotes. Elles sont accompagnées par l'EPTB au travers d'une convention partenariale et du PAPI de la Seine et de la Marne franciliennes qui porte les diagnostics. C'est un groupement de deux prestataires qui est en charge de les réaliser. Pour pallier les difficultés de constitution et/ou d'accès aux données de ruissellement, ainsi que les imprécisions de la modélisation, la méthode développée se base sur des ateliers de concertation réunissant les acteurs locaux intéressés par les risques. Ils ont interagi à partir des cartes de risques réalisées par la Caisse centrale de réassurance. Tout en les sensibilisant à ce phénomène, cette méthode a permis de confirmer la localisation et de préciser l'ampleur du phénomène grâce aux témoignages des acteurs. Suite à cet état des lieux, une liste d'actions hiérarchisées pour réduire le risque d'inondation par ruissellement est décidée collégialement, en insistant particulièrement sur les objectifs à poursuivre en termes d'occupation du sol et d'aménagement de l'espace.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47545577","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Douvinet, Anna Serra-Llobet, John Radke, Matthias Kondolf
Le 9 janvier 2018, à Montecito (Comté de Santa-Barbara, État de Californie, États-Unis), de violentes coulées de débris sont apparues vers 4 h du matin, suite à une intensité pluviométrique remarquable (13 mm en 5 minutes, soit une intensité horaire de 157 mm/h). Ces coulées, constituées de blocs, de boue et de branches d'arbres, ont pu déposer, par endroits, une accumulation solide de plus de 5 m. et les vitesses d'écoulements auraient dépassé 30 km/h (soit plus de 8 m/s). Le bilan humain et matériel est lourd : 21 morts ; 2 personnes disparues ; 167 blessés ; 408 maisons endommagées ; un coût estimé à plus de 167 millions de dollars. Cet événement est en réalité apparu 3 semaines après le passage du pire incendie qu'ait connu la Californie au cours du dernier siècle (Thomas Fire). De tels aléas (i.e. « post-fire debris flows ») résultent d'interactions entre les variables de prédisposition (la nature des sols, les zones brûlées, l'humidité, l'hydrophobie, les pentes) et les forçages climatiques (l'intensité des pluies), et ils ne sont pas nouveaux : la sensibilité des bassins amont de Montecito avait bien été identifiée la veille (avec un risque de crue estimé à 68 %). Des évacuations avaient aussi été ordonnées dès la veille (plus de 10 000 personnes). Ainsi, quelles leçons tirer de cet événement, et quelles sont les pistes d'amélioration envisager pour réduire leurs impacts à l'avenir ?
{"title":"Quels enseignements tirer des coulées de débris post-incendie survenues le 9 janvier 2018 à Montecito (Californie, USA) ?☆","authors":"J. Douvinet, Anna Serra-Llobet, John Radke, Matthias Kondolf","doi":"10.1051/lhb/2020052","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2020052","url":null,"abstract":"Le 9 janvier 2018, à Montecito (Comté de Santa-Barbara, État de Californie, États-Unis), de violentes coulées de débris sont apparues vers 4 h du matin, suite à une intensité pluviométrique remarquable (13 mm en 5 minutes, soit une intensité horaire de 157 mm/h). Ces coulées, constituées de blocs, de boue et de branches d'arbres, ont pu déposer, par endroits, une accumulation solide de plus de 5 m. et les vitesses d'écoulements auraient dépassé 30 km/h (soit plus de 8 m/s). Le bilan humain et matériel est lourd : 21 morts ; 2 personnes disparues ; 167 blessés ; 408 maisons endommagées ; un coût estimé à plus de 167 millions de dollars. Cet événement est en réalité apparu 3 semaines après le passage du pire incendie qu'ait connu la Californie au cours du dernier siècle (Thomas Fire). De tels aléas (i.e. « post-fire debris flows ») résultent d'interactions entre les variables de prédisposition (la nature des sols, les zones brûlées, l'humidité, l'hydrophobie, les pentes) et les forçages climatiques (l'intensité des pluies), et ils ne sont pas nouveaux : la sensibilité des bassins amont de Montecito avait bien été identifiée la veille (avec un risque de crue estimé à 68 %). Des évacuations avaient aussi été ordonnées dès la veille (plus de 10 000 personnes). Ainsi, quelles leçons tirer de cet événement, et quelles sont les pistes d'amélioration envisager pour réduire leurs impacts à l'avenir ?","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49430626","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mohamed Ramadane El Zarroug, I. Daghari, J. R. Kompany, Charles Muanda, N. Shanak
In arid countries like Tunisia, the need to find new sources of water for irrigation has become imminent. Desalination of seawater can be an alternative to irrigation. In this article, we take a look at the leading food companies specializing in desalination for irrigation around the world and the prospects for the solar energy desalination potential for irrigation in Tunisia. We have noticed that several companies invest money to desalinate water for agricultural purposes. However, the cost of a cubic meter of water sometimes remains high to go forward in this new technology.
{"title":"Potential of solar desalination for irrigation in Tunisia","authors":"Mohamed Ramadane El Zarroug, I. Daghari, J. R. Kompany, Charles Muanda, N. Shanak","doi":"10.1051/lhb/2020054","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2020054","url":null,"abstract":"In arid countries like Tunisia, the need to find new sources of water for irrigation has become imminent. Desalination of seawater can be an alternative to irrigation. In this article, we take a look at the leading food companies specializing in desalination for irrigation around the world and the prospects for the solar energy desalination potential for irrigation in Tunisia. We have noticed that several companies invest money to desalinate water for agricultural purposes. However, the cost of a cubic meter of water sometimes remains high to go forward in this new technology.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47621878","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
De par sa configuration, le territoire nîmois est fortement exposé au risque inondation par ruissellement urbain torrentiel, associé à une problématique de cours d'eau temporaires appelés « cadereaux ». Le 10 octobre 2014, il a été touché par un épisode pluvio-orageux dont les caractéristiques sont localement comparables à celles de l'événement historique du 3 octobre 1988 (cumul de l'ordre de 400 mm, intensité supérieure à 100 mm/h). Le retour d'expérience de la gestion de cet épisode torrentiel, présenté de manière chronologique, permet d'illustrer les actions opérationnelles mises en œuvre avant, pendant et après l'événement. Celui-ci représente une illustration du processus de gestion intégrée du risque d'inondation torrentielle de type crue-éclair au niveau d'un territoire engagé dans une démarche PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations). Si les impacts associés à cet évènement ont été finalement limités grâce notamment aux réalisations menées dans le cadre du PAPI, le retour d'expérience qui en a découlé et la capitalisation associée ont été valorisés pour renforcer les actions de prévention du risque inondation sur le territoire nîmois. Celles-ci se poursuivent aujourd'hui sur le plan technique et financier grâce la continuité d'engagement politique sur la thématique de la prévention des inondations depuis 1988 et à la convergence des interventions des acteurs publics dans le cadre des PAPI.
{"title":"La gestion intégrée du risque de ruissellement urbain torrentiel à Nîmes au travers du retour d'expérience du 10 octobre 2014☆","authors":"Guillaume Pla, Luc Marragou, Jean-Luc Nuel","doi":"10.1051/lhb/2020057","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/lhb/2020057","url":null,"abstract":"De par sa configuration, le territoire nîmois est fortement exposé au risque inondation par ruissellement urbain torrentiel, associé à une problématique de cours d'eau temporaires appelés « cadereaux ». Le 10 octobre 2014, il a été touché par un épisode pluvio-orageux dont les caractéristiques sont localement comparables à celles de l'événement historique du 3 octobre 1988 (cumul de l'ordre de 400 mm, intensité supérieure à 100 mm/h). Le retour d'expérience de la gestion de cet épisode torrentiel, présenté de manière chronologique, permet d'illustrer les actions opérationnelles mises en œuvre avant, pendant et après l'événement. Celui-ci représente une illustration du processus de gestion intégrée du risque d'inondation torrentielle de type crue-éclair au niveau d'un territoire engagé dans une démarche PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations). Si les impacts associés à cet évènement ont été finalement limités grâce notamment aux réalisations menées dans le cadre du PAPI, le retour d'expérience qui en a découlé et la capitalisation associée ont été valorisés pour renforcer les actions de prévention du risque inondation sur le territoire nîmois. Celles-ci se poursuivent aujourd'hui sur le plan technique et financier grâce la continuité d'engagement politique sur la thématique de la prévention des inondations depuis 1988 et à la convergence des interventions des acteurs publics dans le cadre des PAPI.","PeriodicalId":50397,"journal":{"name":"Houille Blanche-Revue Internationale De L Eau","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48503800","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}