M. Barré, J. Morin, A. Valois, H. Lehot, J.-E. Blatteau, Jean-Jacques Morand
L’oxygénothérapie hyperbare outre ses indications urgentes et reconnues telles que l’intoxication au monoxyde de carbone, les accidents de décompression et les embolies gazeuses, est utilisée aussi comme traitement adjuvant dans les infections nécrosantes des tissus mous, les retards à la cicatrisation. Les modalités de cette thérapeutique en dermatologie seront détaillées et illustrées dans cette mise au point.
{"title":"Mise au point sur l’utilisation de l’oxygénothérapie hyperbare en dermatologie","authors":"M. Barré, J. Morin, A. Valois, H. Lehot, J.-E. Blatteau, Jean-Jacques Morand","doi":"10.17184/eac.8054","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8054","url":null,"abstract":"L’oxygénothérapie hyperbare outre ses indications urgentes et reconnues telles que l’intoxication au monoxyde de carbone, les accidents de décompression et les embolies gazeuses, est utilisée aussi comme traitement adjuvant dans les infections nécrosantes des tissus mous, les retards à la cicatrisation. Les modalités de cette thérapeutique en dermatologie seront détaillées et illustrées dans cette mise au point.","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"38 8","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139171055","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Micot, A. Valois, F. Delon, G. Texier, Jean-Jacques Morand
Les pathologies pilaires liées au rasage sont des motifs fréquents de consultation en médecine générale. Dans les armées, celles-ci posent la problématique de l’exemption de rasage. L’objectif de notre étude est d’évaluer les pratiques professionnelles concernant ces pathologies afin de proposer des algorithmes de prise en charge. Une évaluation des pratiques professionnelles a été menée à partir de la diffusion d’un questionnaire à l’ensemble des médecins des forces françaises. Ce dernier comprenait une partie sociodémographique et quatre cas cliniques (irritation, folliculite, rosacée et pili incarnati). 181 médecins des forces ont répondu au questionnaire. Plus de la moitié (52,5%) a rapporté la réalisation d’au moins une exemption de rasage par mois. Le nombre d’exemptions réalisées était statistiquement associé au fait de travailler dans l’armée de terre sans que cela n’est modifié les réponses aux cas cliniques. Parmi les variables sociodémographiques, le grade était le seul facteur associé statistiquement au score global des cas cliniques et le sexe féminin avait un meilleur score concernant l’exemption de rasage. Cette étude nous a permis d’objectiver les problématiques auxquelles sont confrontés les médecins des forces en pratique courante et d’apporter des aides et algorithmes de prise en charge à adapter selon les situations. Une prévention primaire de ces pathologies serait intéressante, notamment durant les formations militaires initiales en agissant directement chez les incorporés ou, indirectement en sensibilisant les équipes encadrantes.
{"title":"Evaluation des pratiques professionnelles concernant l’exemption de rasage dans les armées françaises","authors":"M. Micot, A. Valois, F. Delon, G. Texier, Jean-Jacques Morand","doi":"10.17184/eac.8049","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8049","url":null,"abstract":"Les pathologies pilaires liées au rasage sont des motifs fréquents de consultation en médecine générale. Dans les armées, celles-ci posent la problématique de l’exemption de rasage. L’objectif de notre étude est d’évaluer les pratiques professionnelles concernant ces pathologies afin de proposer des algorithmes de prise en charge. Une évaluation des pratiques professionnelles a été menée à partir de la diffusion d’un questionnaire à l’ensemble des médecins des forces françaises. Ce dernier comprenait une partie sociodémographique et quatre cas cliniques (irritation, folliculite, rosacée et pili incarnati). 181 médecins des forces ont répondu au questionnaire. Plus de la moitié (52,5%) a rapporté la réalisation d’au moins une exemption de rasage par mois. Le nombre d’exemptions réalisées était statistiquement associé au fait de travailler dans l’armée de terre sans que cela n’est modifié les réponses aux cas cliniques. Parmi les variables sociodémographiques, le grade était le seul facteur associé statistiquement au score global des cas cliniques et le sexe féminin avait un meilleur score concernant l’exemption de rasage. Cette étude nous a permis d’objectiver les problématiques auxquelles sont confrontés les médecins des forces en pratique courante et d’apporter des aides et algorithmes de prise en charge à adapter selon les situations. Une prévention primaire de ces pathologies serait intéressante, notamment durant les formations militaires initiales en agissant directement chez les incorporés ou, indirectement en sensibilisant les équipes encadrantes.","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"36 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139168191","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Valois, A. Fougerousse, T. Boyé, P. Schoenlaub, L. Chene, T. Lefevbre, S. Abed, Jean-Jacques Morand
Les dermatoses inflammatoires chroniques sont des maladies fréquentes qui peuvent avoir un retentissement important sur la qualité de vie et sur l’aptitude au travail notamment en milieu militaire. Leur physiopathologie est actuellement mieux connue permettant une véritable révolution thérapeutique. Nous développerons dans cette présentation le psoriasis, l’urticaire chronique, la dermatite atopique, l’eczéma de contact et l’hidradénite suppurée.
{"title":"Dermatoses inflammatoires chroniques","authors":"A. Valois, A. Fougerousse, T. Boyé, P. Schoenlaub, L. Chene, T. Lefevbre, S. Abed, Jean-Jacques Morand","doi":"10.17184/eac.8053","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8053","url":null,"abstract":"Les dermatoses inflammatoires chroniques sont des maladies fréquentes qui peuvent avoir un retentissement important sur la qualité de vie et sur l’aptitude au travail notamment en milieu militaire. Leur physiopathologie est actuellement mieux connue permettant une véritable révolution thérapeutique. Nous développerons dans cette présentation le psoriasis, l’urticaire chronique, la dermatite atopique, l’eczéma de contact et l’hidradénite suppurée.","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"12 6","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139168270","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. CHEOUX DAMAS, A. Jaffrennou, H. Cencig, N. Vidal, R. Blaizot, P.-A. Blanc, L. Aigle
{"title":"Leishmaniose Naiffi","authors":"S. CHEOUX DAMAS, A. Jaffrennou, H. Cencig, N. Vidal, R. Blaizot, P.-A. Blanc, L. Aigle","doi":"10.17184/eac.8100","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8100","url":null,"abstract":"<jats:p />","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"7 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139168331","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Montagnon, L. Rouffilange, A. Nguyen, X. Berry, J. Dezile
Un jeune légionnaire consulte pour des pieds malodorants, prurigineux avec une sensation de brûlure à la marche. L’examen clinique met en évidence une kératolyse ponctuée plantaire. Cette pathologie est fréquente dans les armées, notamment lors d’hyperhidrose endogène ou exogène . Le traitement de cette pathologie est double, lutter contre la macération, traiter la colonisation bactérienne.
{"title":"Ponctuations nauséabondes : Quel est votre diagnostic ?","authors":"R. Montagnon, L. Rouffilange, A. Nguyen, X. Berry, J. Dezile","doi":"10.17184/eac.8050","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8050","url":null,"abstract":"Un jeune légionnaire consulte pour des pieds malodorants, prurigineux avec une sensation de brûlure à la marche. L’examen clinique met en évidence une kératolyse ponctuée plantaire. Cette pathologie est fréquente dans les armées, notamment lors d’hyperhidrose endogène ou exogène . Le traitement de cette pathologie est double, lutter contre la macération, traiter la colonisation bactérienne.","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"4 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139169094","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Rollet, Y. Rebours, R. Souplet, Yann-Laurent Violin, L. Aigle
{"title":"Stress et examen… en cible : Quel est votre diagnostic ?","authors":"C. Rollet, Y. Rebours, R. Souplet, Yann-Laurent Violin, L. Aigle","doi":"10.17184/eac.8108","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8108","url":null,"abstract":"<jats:p />","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"96 5","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139169297","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Chene, T. Lefevbre, A. Valois, Jean-Jacques Morand
La démarche diagnostique face à des manifestations cutanéo-muqueuses survenant chez un militaire de retour d’opérations extérieures ou chez l’autochtone en milieu tropical est différente. La prévalence des affections tropicales rencontrées n’est pas la même. Même si le médecin militaire est confronté le plus souvent à une pathologie dermatologique cosmopolite non systématiquement infectieuse, il faut savoir reconnaître les maladies tropicales même exceptionnelles (arbovirose, poxvirose, trypanosomiase, mycose exotique, lèpre …) en raison des risques de mortalité pour le malade ou de contagiosité pour l’entourage. On les abordera selon leur principal cadre syndromique : exanthème fébrile, prurit (incluant le syndrome de dermatose rampante), lésions ni fébriles ni prurigineuses (comportant les ulcérations ou placards à agents fongiques ou mycobactériens, les infections sexuellement transmissibles, les envenimations…).
{"title":"Dermatologie tropicale au retour d’opération extérieure ou en mission au profit des populations","authors":"L. Chene, T. Lefevbre, A. Valois, Jean-Jacques Morand","doi":"10.17184/eac.8046","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8046","url":null,"abstract":"La démarche diagnostique face à des manifestations cutanéo-muqueuses survenant chez un militaire de retour d’opérations extérieures ou chez l’autochtone en milieu tropical est différente. La prévalence des affections tropicales rencontrées n’est pas la même. Même si le médecin militaire est confronté le plus souvent à une pathologie dermatologique cosmopolite non systématiquement infectieuse, il faut savoir reconnaître les maladies tropicales même exceptionnelles (arbovirose, poxvirose, trypanosomiase, mycose exotique, lèpre …) en raison des risques de mortalité pour le malade ou de contagiosité pour l’entourage. On les abordera selon leur principal cadre syndromique : exanthème fébrile, prurit (incluant le syndrome de dermatose rampante), lésions ni fébriles ni prurigineuses (comportant les ulcérations ou placards à agents fongiques ou mycobactériens, les infections sexuellement transmissibles, les envenimations…).","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"266 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139170272","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Chene, T. Lefevbre, A. Valois, Jean-Jacques Morand
{"title":"Fiches synthétiques de dermatologie courante","authors":"L. Chene, T. Lefevbre, A. Valois, Jean-Jacques Morand","doi":"10.17184/eac.8175","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8175","url":null,"abstract":"<jats:p />","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"44 25","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139171019","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Dragon, Jean-Jacques Morand, D. Vinciguerra, J. Luzet, S. Pons
Fréquentes en soins primaires, les morsures animales peuvent engager le pronostic vital, fonctionnel ou esthétique, et sont à haut risque d’infection. À partir d’une étude rétrospective descriptive des morsures animales admises à l’Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, de janvier 2015 à juin 2017 via le Service d'accueil des urgences, et d’une évaluation des connaissances et pratiques auprès des internes, un protocole de prise en charge est proposé. Sur 229 patients, 140 étaient mordus par un chien, 66 par un chat, 8 par un rongeur. La plaie siégeait aux membres supérieurs (59 %), aux membres inférieurs (27 %) et à l’extrémité céphalique (12 %). Le taux de surinfection était de 18 %. La plaie était irriguée sous pression dans 27 % des cas, suturée dans 16 % des cas. Une antibiothérapie a été instaurée chez 79 % des patients. Seize patients ont été hospitalisés. Comparés à la littérature, nos résultats correspondent à ceux observés pour une population citadine, adulte, de France métropolitaine. Le traitement est guidé par l’anamnèse, l’examen clinique et la microbiologie. Le lavage de la plaie par irrigation sous pression, l’antibiothérapie et la prophylaxie antitétanique doivent être systématiques.
{"title":"Morsures animales aux Urgences de l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte-Anne","authors":"P. Dragon, Jean-Jacques Morand, D. Vinciguerra, J. Luzet, S. Pons","doi":"10.17184/eac.8056","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8056","url":null,"abstract":"Fréquentes en soins primaires, les morsures animales peuvent engager le pronostic vital, fonctionnel ou esthétique, et sont à haut risque d’infection. À partir d’une étude rétrospective descriptive des morsures animales admises à l’Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, de janvier 2015 à juin 2017 via le Service d'accueil des urgences, et d’une évaluation des connaissances et pratiques auprès des internes, un protocole de prise en charge est proposé. Sur 229 patients, 140 étaient mordus par un chien, 66 par un chat, 8 par un rongeur. La plaie siégeait aux membres supérieurs (59 %), aux membres inférieurs (27 %) et à l’extrémité céphalique (12 %). Le taux de surinfection était de 18 %. La plaie était irriguée sous pression dans 27 % des cas, suturée dans 16 % des cas. Une antibiothérapie a été instaurée chez 79 % des patients. Seize patients ont été hospitalisés. Comparés à la littérature, nos résultats correspondent à ceux observés pour une population citadine, adulte, de France métropolitaine. Le traitement est guidé par l’anamnèse, l’examen clinique et la microbiologie. Le lavage de la plaie par irrigation sous pression, l’antibiothérapie et la prophylaxie antitétanique doivent être systématiques.","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"31 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139168275","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jean-Jacques Morand, L. Chene, T. Lefevbre, S. Abed, T. Boyé, A. Valois
Les médecins militaires en opération extérieure et/ou en poste isolé sont fréquemment confrontés à des pathologies à tropisme cutanéo-muqueux et, même si désormais les formations proposées durant leur cursus universitaire et militaire leur assurent un bagage minimum, la téléexpertise leur permet de soumettre des dossiers cliniques à distance et parfois en temps réel à des spécialistes. L’intérêt mais aussi les limites de la télé-expertise en dermatologie sont analysés. La qualité du message (analyse sémiologique correcte, anamnèse complète, définition de l’image jointe) et l’expérience de terrain des experts déterminent la pertinence de la réponse. L’importance de la rétro-information est aussi fondamentale pour améliorer l’expertise. Mais la difficulté relève de la fréquente impossibilité d’affirmer un diagnostic étiologique faute d’exploration complémentaire suffisante sur place ou de suivi du malade autorisant un recul évolutif, permettant l’évaluation d’une thérapeutique d’épreuve. La formation à la télémédecine des médecins et infirmiers du Service de santé des armées et une meilleure formalisation des messages peuvent contribuer à l'efficience de ce mode de communication.
{"title":"Télé-expertise en opération extérieure","authors":"Jean-Jacques Morand, L. Chene, T. Lefevbre, S. Abed, T. Boyé, A. Valois","doi":"10.17184/eac.8047","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.8047","url":null,"abstract":"Les médecins militaires en opération extérieure et/ou en poste isolé sont fréquemment confrontés à des pathologies à tropisme cutanéo-muqueux et, même si désormais les formations proposées durant leur cursus universitaire et militaire leur assurent un bagage minimum, la téléexpertise leur permet de soumettre des dossiers cliniques à distance et parfois en temps réel à des spécialistes. L’intérêt mais aussi les limites de la télé-expertise en dermatologie sont analysés. La qualité du message (analyse sémiologique correcte, anamnèse complète, définition de l’image jointe) et l’expérience de terrain des experts déterminent la pertinence de la réponse. L’importance de la rétro-information est aussi fondamentale pour améliorer l’expertise. Mais la difficulté relève de la fréquente impossibilité d’affirmer un diagnostic étiologique faute d’exploration complémentaire suffisante sur place ou de suivi du malade autorisant un recul évolutif, permettant l’évaluation d’une thérapeutique d’épreuve. La formation à la télémédecine des médecins et infirmiers du Service de santé des armées et une meilleure formalisation des messages peuvent contribuer à l'efficience de ce mode de communication.","PeriodicalId":509179,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol.49 No.4","volume":"8 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139167920","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}