Pub Date : 2022-11-17DOI: 10.20870/revue-set.2022.40.7221
S. Boinot, Delphine Mézière, A. Alignier
Grâce à l’agroforesterie, les arbres et les haies sont de retour dans les paysages agricoles, où ils rendent de nombreux services. L’agroforesterie fait également la part belle à la végétation herbacée sauvage, souvent perçue comme une contrainte ou négligée par les humains. Omniprésente dès lors que le sol n’est pas travaillé, la végétation herbacée pousse spontanément au pied des ligneux. Des paysages bocagers à l’agroforesterie intra-parcellaire, ces « petites » plantes s’avèrent être un atout de taille pour la transition agroécologique. À travers la présentation de résultats marquants, cet article explique comment profiter de la végétation herbacée sauvage des systèmes agroforestiers, en vue de conserver la biodiversité et de favoriser une production agricole durable.
{"title":"La végétation herbacée sauvage des systèmes agroforestiers : un atout qu’il ne faut pas négliger","authors":"S. Boinot, Delphine Mézière, A. Alignier","doi":"10.20870/revue-set.2022.40.7221","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.40.7221","url":null,"abstract":"Grâce à l’agroforesterie, les arbres et les haies sont de retour dans les paysages agricoles, où ils rendent de nombreux services. L’agroforesterie fait également la part belle à la végétation herbacée sauvage, souvent perçue comme une contrainte ou négligée par les humains. Omniprésente dès lors que le sol n’est pas travaillé, la végétation herbacée pousse spontanément au pied des ligneux. Des paysages bocagers à l’agroforesterie intra-parcellaire, ces « petites » plantes s’avèrent être un atout de taille pour la transition agroécologique. À travers la présentation de résultats marquants, cet article explique comment profiter de la végétation herbacée sauvage des systèmes agroforestiers, en vue de conserver la biodiversité et de favoriser une production agricole durable.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"78 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83860001","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-11-10DOI: 10.20870/revue-set.2022.41.7222
C. Fagot, P. Kraemer, Aliénor Vautier, P. Triplet
Les lagunes arrière-littorales de la plaine maritime picarde sont soit désormais isolées de la mer, soit reliées par un système de vannage qui fonctionne plus ou moins bien. Ceci ne leur permet plus de remplir leurs fonctions écologiques envers des espèces végétales comme la Ruppie maritime ou diverses espèces de limicoles comme l’Avocette. Tel est le cas des lagunes de la partie terrestre de la Réserve naturelle nationale de la Baie de Somme, plus connue sous le nom de Parc ornithologique du Marquenterre. Le nouveau plan de gestion vise à restaurer un fonctionnement approprié pour ces lagunes. Pour cela, des études sont menées, sur la bathymétrie, la qualité de l’eau, la faune benthique ainsi que sur les ouvrages hydrauliques et leurs modalités de gestion. Ce focus a pour but de présenter les principaux résultats de ces suivis et études mais également les premiers axes de réflexion sur la mise en place d’aménagements adéquats aux objectifs de conservation des espèces.
{"title":"Gestion des lagunes de la Réserve naturelle de la Baie de Somme","authors":"C. Fagot, P. Kraemer, Aliénor Vautier, P. Triplet","doi":"10.20870/revue-set.2022.41.7222","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.41.7222","url":null,"abstract":"Les lagunes arrière-littorales de la plaine maritime picarde sont soit désormais isolées de la mer, soit reliées par un système de vannage qui fonctionne plus ou moins bien. Ceci ne leur permet plus de remplir leurs fonctions écologiques envers des espèces végétales comme la Ruppie maritime ou diverses espèces de limicoles comme l’Avocette. Tel est le cas des lagunes de la partie terrestre de la Réserve naturelle nationale de la Baie de Somme, plus connue sous le nom de Parc ornithologique du Marquenterre. Le nouveau plan de gestion vise à restaurer un fonctionnement approprié pour ces lagunes. Pour cela, des études sont menées, sur la bathymétrie, la qualité de l’eau, la faune benthique ainsi que sur les ouvrages hydrauliques et leurs modalités de gestion. Ce focus a pour but de présenter les principaux résultats de ces suivis et études mais également les premiers axes de réflexion sur la mise en place d’aménagements adéquats aux objectifs de conservation des espèces.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"357 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-11-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76325786","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-11-03DOI: 10.20870/revue-set.2022.39.7220
A. Tailleur, Jordan Peyret, Ariane Kaploun, Sabine Arbeille
Le projet Life Artisan a pour objectif de renforcer la mobilisation nationale autour de la thématique des Solutions fondées sur la Nature pour l’adaptation aux changements climatiques (SafN). Il s’adresse à un large éventail d'acteurs locaux, régionaux, nationaux et européens (collectivités, entreprises, associations, gestionnaires d’espaces naturels, etc.). Parmi les participants au premier forum Artisan organisé le 15 mars 2022 à Lille, deux de ces acteurs nous expliquent leur positionnement vis-à-vis de cette thématique et leurs attentes pour le futur. Le premier de ces acteurs accompagne les porteurs de projets de SafN dans les territoires et le second mobilise des outils financiers d’assurance pour sécuriser et amplifier les projets.
Life Artisan项目旨在加强全国对气候变化适应基于自然的解决方案(SafN)主题的动员。它面向广泛的地方、区域、国家和欧洲参与者(地方当局、公司、协会、自然区域管理人员等)。在2022年3月15日在里尔举行的首届工匠论坛的参与者中,其中两位参与者解释了他们在这一主题上的立场和他们对未来的期望。第一个参与者支持该地区的SafN项目负责人,第二个参与者动员金融保险工具来确保和扩大项目。
{"title":"Mise en œuvre de Solutions d’adaptation aux changements climatiques fondées sur la Nature dans les territoires : témoignages d'acteurs","authors":"A. Tailleur, Jordan Peyret, Ariane Kaploun, Sabine Arbeille","doi":"10.20870/revue-set.2022.39.7220","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.39.7220","url":null,"abstract":"Le projet Life Artisan a pour objectif de renforcer la mobilisation nationale autour de la thématique des Solutions fondées sur la Nature pour l’adaptation aux changements climatiques (SafN). Il s’adresse à un large éventail d'acteurs locaux, régionaux, nationaux et européens (collectivités, entreprises, associations, gestionnaires d’espaces naturels, etc.). Parmi les participants au premier forum Artisan organisé le 15 mars 2022 à Lille, deux de ces acteurs nous expliquent leur positionnement vis-à-vis de cette thématique et leurs attentes pour le futur. Le premier de ces acteurs accompagne les porteurs de projets de SafN dans les territoires et le second mobilise des outils financiers d’assurance pour sécuriser et amplifier les projets.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"5 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-11-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85502513","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-11-03DOI: 10.20870/revue-set.2022.39.7177
A. Tailleur, Joanne Schanté, Valentin Framont
Face au contexte de changements climatiques et d’érosion de la biodiversité, les Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) apparaissent comme des réponses à privilégier dans les territoires. Différents facteurs favorables au déploiement de ces solutions ont été mis en avant lors du Forum Life Artisan (« Accroître la résilience des territoires aux changement climatiques par l’Incitation aux solutions d’adaptation fondées sur la nature ») du 15 et 16 mars 2022. Dans cet article, les auteurs présentent les retours d’une étude menée dans le cadre du projet Life Artisan et d’un atelier réunissant les acteurs de l’offre SafN organisé lors du forum.
{"title":"Filières économiques de l’offre de Solutions d’adaptation aux changements climatiques fondées sur la Nature : des perspectives pour améliorer la structuration de l’offre","authors":"A. Tailleur, Joanne Schanté, Valentin Framont","doi":"10.20870/revue-set.2022.39.7177","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.39.7177","url":null,"abstract":"Face au contexte de changements climatiques et d’érosion de la biodiversité, les Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) apparaissent comme des réponses à privilégier dans les territoires. Différents facteurs favorables au déploiement de ces solutions ont été mis en avant lors du Forum Life Artisan (« Accroître la résilience des territoires aux changement climatiques par l’Incitation aux solutions d’adaptation fondées sur la nature ») du 15 et 16 mars 2022. Dans cet article, les auteurs présentent les retours d’une étude menée dans le cadre du projet Life Artisan et d’un atelier réunissant les acteurs de l’offre SafN organisé lors du forum.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"39 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-11-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76474928","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-13DOI: 10.20870/revue-set.2022.40.7147
Sylvaine Simon, A. Alaphilippe, Solène Borne
Comment produire des fruits tout en renforçant le service écosystémique de régulation des bio-agresseurs pour limiter voire supprimer l’utilisation des pesticides ? Une démarche de co-conception agroécologique, associant un ensemble d’acteurs du territoire et de la filière, a été développée dans le cadre du Projet « Z » (Zéro phyto) de l’unité expérimentale recherche intégrée (UERI) INRAE Gotheron pour aborder cette question complexe. L’approche vise à mobiliser, dans le temps et dans l’espace, une diversité d’espèces et variétés fruitières, de plantes associées et d’habitats, pour limiter l’arrivée, l’installation, le développement et la dispersion des bio-agresseurs dans la parcelle, et les dégâts qu’ils occasionnent. Ceci a conduit à repenser la diversité et l’agencement spatial du verger, pour rendre le milieu très défavorable aux bio-agresseurs, et très accueillant pour les auxiliaires, tout en organisant plantes et aménagements de manière fonctionnelle et qui optimise le partage des ressources entre plantes. Un prototype de verger circulaire a été implanté en 2018 à Gotheron. L’enjeu est maintenant de le piloter, de l’évaluer dans la durée de manière multicritère, et de comprendre les processus écologiques se mettant en place. Si ce dispositif exploratoire est encore jeune pour produire des résultats stabilisés, la démarche s’accompagne d’une dynamique multi-acteurs et d’échanges qui alimentent la transition agroécologique.
{"title":"Focus sur le projet « Z », un espace de production de fruits renforçant les régulations biologiques dans un objectif zéro phyto","authors":"Sylvaine Simon, A. Alaphilippe, Solène Borne","doi":"10.20870/revue-set.2022.40.7147","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.40.7147","url":null,"abstract":"Comment produire des fruits tout en renforçant le service écosystémique de régulation des bio-agresseurs pour limiter voire supprimer l’utilisation des pesticides ? Une démarche de co-conception agroécologique, associant un ensemble d’acteurs du territoire et de la filière, a été développée dans le cadre du Projet « Z » (Zéro phyto) de l’unité expérimentale recherche intégrée (UERI) INRAE Gotheron pour aborder cette question complexe. L’approche vise à mobiliser, dans le temps et dans l’espace, une diversité d’espèces et variétés fruitières, de plantes associées et d’habitats, pour limiter l’arrivée, l’installation, le développement et la dispersion des bio-agresseurs dans la parcelle, et les dégâts qu’ils occasionnent. Ceci a conduit à repenser la diversité et l’agencement spatial du verger, pour rendre le milieu très défavorable aux bio-agresseurs, et très accueillant pour les auxiliaires, tout en organisant plantes et aménagements de manière fonctionnelle et qui optimise le partage des ressources entre plantes. Un prototype de verger circulaire a été implanté en 2018 à Gotheron. L’enjeu est maintenant de le piloter, de l’évaluer dans la durée de manière multicritère, et de comprendre les processus écologiques se mettant en place. Si ce dispositif exploratoire est encore jeune pour produire des résultats stabilisés, la démarche s’accompagne d’une dynamique multi-acteurs et d’échanges qui alimentent la transition agroécologique.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"43 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88404065","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-13DOI: 10.20870/revue-set.2022.41.7140
Ségolène Travichon, Paloma Mouillon
Dans le cadre du projet LIFE ADAPTO, le Conservatoire du littoral et la LPO ont collaboré pour imaginer les futurs possibles du marais de Brouage dans le contexte d’élévation du niveau marin et plus particulièrement de la réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron. Des scénarios différents de gestion du trait de côte ont également été testés. La méthodologie appliquée est totalement innovante et a permis de modéliser, sans certitude scientifique, les nouveaux paysages possibles. Un effacement total de digue rendrait les écosystèmes plus résilients avec des pertes d’habitats patrimoniaux alors qu’une digue de retrait impliquerait d’importants dysfonctionnements. De nouveaux modes de gestion de cet espace à vocation environnemental ont également pu être imaginés.
{"title":"Reconnexion durable à la mer : que deviendra la réserve naturelle de Moëze-Oléron et les marais alentours en 2050 ?","authors":"Ségolène Travichon, Paloma Mouillon","doi":"10.20870/revue-set.2022.41.7140","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.41.7140","url":null,"abstract":"Dans le cadre du projet LIFE ADAPTO, le Conservatoire du littoral et la LPO ont collaboré pour imaginer les futurs possibles du marais de Brouage dans le contexte d’élévation du niveau marin et plus particulièrement de la réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron. Des scénarios différents de gestion du trait de côte ont également été testés. La méthodologie appliquée est totalement innovante et a permis de modéliser, sans certitude scientifique, les nouveaux paysages possibles. Un effacement total de digue rendrait les écosystèmes plus résilients avec des pertes d’habitats patrimoniaux alors qu’une digue de retrait impliquerait d’importants dysfonctionnements. De nouveaux modes de gestion de cet espace à vocation environnemental ont également pu être imaginés.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"31 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77801258","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-12DOI: 10.20870/revue-set.2022.39.7190
William Brasier, Céleste Joly
Les renouées du Japon (Fallopia japonica) sont très présentes sur les berges du Rhône, colonisant de plus en plus de milieux sur les abords du fleuve. Depuis 2015, la Compagnie nationale du Rhône (CNR) mène des expérimentations de lutte contre la renouée du Japon sur 15 placettes situées sur la lône restaurée de Cornas afin de mesurer l’effet de trois pratiques de gestion : le confinement par un paillage, des actions mécaniques répétées et la plantation d’espèces autochtones ou compétitrices (Viburnum opulus et Salix purpurea) et/ou possédant un pouvoir allélopathique (Ailanthus altissima, Rhamnus frangula, Sambucus ebulus, Juglans regia). Chaque année, les tiges de renouée sont comptées, mesurées, localisées et photographiées tous les mois entre mars et septembre sur chaque parcelle expérimentale. Au bout de six ans, les résultats montrent que la densité de tiges de renouée a diminué de 65 à 100 % sur l’ensemble des parcelles. En effet, la fauche mensuelle et le paillage par feutre épuisent les rhizomes pendant trois ans laissant le temps aux végétaux plantés de pousser pour générer un ombrage de plus en plus intense sur les parcelles. En parallèle, une végétation indigène et spontanée commence à revenir sur la lône. Par la suite, l’arrêt de la fauche mécanique mensuelle en 2022 permettra de confirmer les méthodes durables sur le long terme.
{"title":"Méthodes de luttes à base de compétition interspécifique, de paillage et d’entretien mécanique régulier contre la renouée du Japon : retour sur six ans de suivi","authors":"William Brasier, Céleste Joly","doi":"10.20870/revue-set.2022.39.7190","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.39.7190","url":null,"abstract":"Les renouées du Japon (Fallopia japonica) sont très présentes sur les berges du Rhône, colonisant de plus en plus de milieux sur les abords du fleuve. Depuis 2015, la Compagnie nationale du Rhône (CNR) mène des expérimentations de lutte contre la renouée du Japon sur 15 placettes situées sur la lône restaurée de Cornas afin de mesurer l’effet de trois pratiques de gestion : le confinement par un paillage, des actions mécaniques répétées et la plantation d’espèces autochtones ou compétitrices (Viburnum opulus et Salix purpurea) et/ou possédant un pouvoir allélopathique (Ailanthus altissima, Rhamnus frangula, Sambucus ebulus, Juglans regia). Chaque année, les tiges de renouée sont comptées, mesurées, localisées et photographiées tous les mois entre mars et septembre sur chaque parcelle expérimentale. Au bout de six ans, les résultats montrent que la densité de tiges de renouée a diminué de 65 à 100 % sur l’ensemble des parcelles. En effet, la fauche mensuelle et le paillage par feutre épuisent les rhizomes pendant trois ans laissant le temps aux végétaux plantés de pousser pour générer un ombrage de plus en plus intense sur les parcelles. En parallèle, une végétation indigène et spontanée commence à revenir sur la lône. Par la suite, l’arrêt de la fauche mécanique mensuelle en 2022 permettra de confirmer les méthodes durables sur le long terme.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"96 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-10-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76409626","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-09-27DOI: 10.20870/revue-set.2022.40.7083
J. Baudry, David Rolland, Mélanie Biet, Rémy Bonneville, Hugues Boussard, Mathilde Defourneaux, Gladys Gonnet, A. Mercier, P. Meurice, Catherine Moret, Jean-Luc Roger, Timothée Scherer
Nous présentons les résultats d’une recherche pour l’action visant à la gestion de la biodiversité dans les bocages. Deux facteurs ont été testés vis-à-vis de leur pertinence pour évaluer la biodiversité : l’un local (note biodiversité Plan de gestion durable des haies, PGDH) et l’autre paysager (grain bocager) contrôlant la biodiversité des réseaux bocagers. La note PGDH se rapporte à la structure des haies (hauteur, densité de boisement, structure de la base). Le grain bocager combine la densité de haies et la géométrie du réseau. Les développements méthodologiques ont été menés en étroite coopération entre chercheurs et gestionnaires sur deux territoires bretons dont une zone atelier. Les méthodes ont ensuite été testées sur quatre autres sites bretons, puis dans le Gers. La biodiversité était représentée par le groupe des coléoptères carabiques en Bretagne et l’avifaune dans le Gers. La combinaison des deux indices permet d’évaluer la façon dont l’interaction entre la structure de la haie et la structure du réseau bocager contrôle la biodiversité. Ces interactions différencient des espaces favorables aux espèces à affinité forestière (les plus menacées dans les bocages) et ceux favorables aux espèces de milieu ouvert. Ces avancées ont été permises (développement et tests) grâce à la coopération intense entre les diverses parties prenantes.
{"title":"Les infrastructures bocagères pour la biodiversité","authors":"J. Baudry, David Rolland, Mélanie Biet, Rémy Bonneville, Hugues Boussard, Mathilde Defourneaux, Gladys Gonnet, A. Mercier, P. Meurice, Catherine Moret, Jean-Luc Roger, Timothée Scherer","doi":"10.20870/revue-set.2022.40.7083","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.40.7083","url":null,"abstract":"Nous présentons les résultats d’une recherche pour l’action visant à la gestion de la biodiversité dans les bocages. Deux facteurs ont été testés vis-à-vis de leur pertinence pour évaluer la biodiversité : l’un local (note biodiversité Plan de gestion durable des haies, PGDH) et l’autre paysager (grain bocager) contrôlant la biodiversité des réseaux bocagers. La note PGDH se rapporte à la structure des haies (hauteur, densité de boisement, structure de la base). Le grain bocager combine la densité de haies et la géométrie du réseau. Les développements méthodologiques ont été menés en étroite coopération entre chercheurs et gestionnaires sur deux territoires bretons dont une zone atelier. Les méthodes ont ensuite été testées sur quatre autres sites bretons, puis dans le Gers. La biodiversité était représentée par le groupe des coléoptères carabiques en Bretagne et l’avifaune dans le Gers. La combinaison des deux indices permet d’évaluer la façon dont l’interaction entre la structure de la haie et la structure du réseau bocager contrôle la biodiversité. Ces interactions différencient des espaces favorables aux espèces à affinité forestière (les plus menacées dans les bocages) et ceux favorables aux espèces de milieu ouvert. Ces avancées ont été permises (développement et tests) grâce à la coopération intense entre les diverses parties prenantes.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"25 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-09-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81126767","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-09-23DOI: 10.20870/revue-set.2022.41.7124
Léa LORRAIN-SOLIGON, F. Robin, P. Rousseau, Marko Jankovic, François Brischoux
La côte Atlantique française a été frappée par la tempête Xynthia en février 2010, ce qui a probablement affecté les espèces côtières. Des relevés de salinité associés à des relevés d’espèces (amphibiens), présentés dans l’étude de Lorrain-Soligon et al. (2021), ont été réalisés sur deux réserves côtières en Charente-Maritime (les réserves naturelles nationales de Moëze-Oléron et du marais d’Yves), afin d’étudier les effets de la submersion et de l’augmentation de la salinité résultante. Ces relevés ont permis de mettre en évidence les caractéristiques topographiques des sites pouvant limiter l’impact des submersions marines sur la faune côtière.
2010年2月,法国大西洋海岸遭受了“辛西娅”风暴的袭击,这可能影响了沿海物种。盐度对账单记录(两栖类物种),提交相关Lorrain-Soligon et al .(2011)的研究中,取得了两个沿海保护区Moëze-Oléron盆地(国家自然保护区和yves marais),以便审查影响淹没和盐度增加共同作用的结果。这些调查揭示了一些地点的地形特征,这些特征可以限制海洋淹没对沿海动物的影响。
{"title":"Des petites différences pour de grands bénéfices : réponses sites-spécifiques des communautés d’amphibiens à la submersion marine sur la côte Atlantique française","authors":"Léa LORRAIN-SOLIGON, F. Robin, P. Rousseau, Marko Jankovic, François Brischoux","doi":"10.20870/revue-set.2022.41.7124","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2022.41.7124","url":null,"abstract":"La côte Atlantique française a été frappée par la tempête Xynthia en février 2010, ce qui a probablement affecté les espèces côtières. Des relevés de salinité associés à des relevés d’espèces (amphibiens), présentés dans l’étude de Lorrain-Soligon et al. (2021), ont été réalisés sur deux réserves côtières en Charente-Maritime (les réserves naturelles nationales de Moëze-Oléron et du marais d’Yves), afin d’étudier les effets de la submersion et de l’augmentation de la salinité résultante. Ces relevés ont permis de mettre en évidence les caractéristiques topographiques des sites pouvant limiter l’impact des submersions marines sur la faune côtière.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"33 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-09-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73232110","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-09-23DOI: 10.20870/revue-set.2022.40.7130
D. Granger, Charles Boutour
Face au constat d’une biodiversité en déclin et notamment dans les espaces agricoles, les quatre partenaires nationaux du programme Agrifaune ont mis en place une étude intitulée « Reconnaissance de l’engagement individuel des agriculteurs dans Agrifaune » (REIAA). En s’appuyant sur un échantillon de cent agriculteurs, elle a permis de recenser quatre-vingt-sept pratiques agricoles favorables à la biodiversité tout en identifiant leur pertinence technico-économique et environnementale. Malgré un manque de données scientifiques sur l’impact de ces pratiques, les expériences de terrain ont conduit les partenaires à éditer un guide technique présentant en détail les neuf pratiques les plus emblématiques, issues de l’enquête, pour concilier agronomie, économie et biodiversité. Convaincu que l’agriculture a un rôle majeur à jouer dans la préservation de la biodiversité du fait de la surface qu’elle occupe sur le territoire national, il semble prioritaire de donner aux agriculteurs des outils efficaces leur permettant un accompagnement technique dans l’adaptation de leurs pratiques agricoles dans ce sens. Toutefois, face à l’urgence climatique et écologique, le changement ne peut pas uniquement reposer sur les agriculteurs. Des leviers efficaces et ambitieux doivent désormais être mobilisés afin d’impliquer toutes les filières agricoles.
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