Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-205100
B. Boucher, A. Oles
2014 MnGa2O4 is an almost normal cubic spinel with a = 8.435 Å. Below 33 °K the magnetic moments of the manganese atoms in the A sites are antiferromagnetically coupled. At 4.2 °K, the measured value of the magnetic moment is 3.60 03BCB. The moments are parallel or antiparallel to the [111] direction. The anisotropy constant K1 = 2014 4 104 ergs/cm3. The Néel temperature (TN = 33 °K) was obtained by neutron diffraction. The susceptibility curve has no maximum for this temperature. This fact may be related to the presence of a small amount of manganese atoms in the B sites, as shown by neutron diffraction. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JANVIER-FÉVRIER 1966> PAGE Introduction. Le gallate de manganèse MnGa204 a été étudié par Lensen et Michel [1]. Ce corps appartient au système cubique, a = 8,435 À, et possède la structure spinelle (07). Les atomes de manganèse se placent préférentiellement dans les sites A. D’autre part, Lensen et Michel indiquent que MiiGa2O 4 est paramagnétique au-dessus de 77 OK. Nous avons voulu déterminer le couplage de type A-A existant entre les moments à basse température. 1. Préparation. Nous avons mélangé le carbonate de manganèse avec l’oxyde de gallium en proportion équimoléculaire. Le mélange broyé a été porté 2 heures à 1 1000 sous argon. Le corps ainsi obtenu a été recuit plusieurs fois dans les mêmes conditions. Le refroidissement était lent. Le produit a été examiné aux rayons X (anticathode de chrome). Aucune impureté n’a été décelée. Nous retrouvons le paramètre donné par Lensen [Il : a = 8,435 Á. Cependant le spectre obtenu avec des neutrons thermiques (X = 1,141 Â), et dont une partie a été reproduite sur la figure 1, a mis en évidence un faible pourcentage (inférieur à 1 % en poids) d’oxyde de gallium non combiné. Les intensités observées ont été corrigées de la contribution due à cette impureté. 2. Détermination de l’inversion et du paramètre de l’oxygène par des mesures de diffraction de neutrons. -MuGa204 est un spinelle presque normal. Le peuplement des sites A s’écrit celui des sites B (Ga2-’lIlVlnll)’ Lorsque le corps a la composition stoechiométrique (un atome de manganèse pour deux atomes de gallium), ,x et y sont égaux. Les amplitudes de diffusion attachées à chacun de ces sites, dans le cas d’une répartition statistique, sont : Les amplitudes de diff usion de ces deux éléments étant de signes opposés, le contraste variera fortement en fonction du degré d’inversion. Ceci nous permet de déterminer avec précision, par la méthode des moindres carrés, l’inversion et les paramètres de position de l’oxygène. Nous avons déterminé par méthode graphique le facteur de Debye B (1). (1) Le facteur d’agitation thermique est pris sous la forme exp (‘~B sin2 0 l~,2). Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-205100
2014 MnGa2O4是一种几乎正常的立方尖晶石,a = 8.435 Å。在33°K以下,A位锰原子的磁矩是反铁磁耦合的。在4.2°K时,磁矩的测量值为3.60 03BCB。力矩与[111]方向平行或反平行。各向异性常数K1 = 2014 4 104 ergs/cm3。用中子衍射法得到了nsamel温度(TN = 33°K)。在这个温度下,磁化率曲线没有最大值。如中子衍射所示,这一事实可能与B位中存在少量锰原子有关。体质杂志27,JANVIER-FÉVRIER 1966>页介绍。Le gallate de mangan MnGa204 a 薪资与薪资之间的关系[1]。Ce corps apparent au system 立方体结构,a = 8,435 À, et pos la structure spinelle(07)。Les atoms de mangan se placent pracfsamentielement dans Les sites A. D 'autre part, Lensen et Michel独立的que miiga2004 est paramagnsamicae -dessus de 77 OK。目前的研究表明,如果A-A型偶联存在于瞬间,则该偶联将被认为是一种典型的模数转换器。1. 准备。Nous avons manci.com/碳酸盐de mangan和氧化镓在比例上的比例。Le msamuange broy a samuest port 2 heres / 1000 sous - argon。法国军团已经获得了一份薪金表,可以在不需要的情况下招募更多的人。再冷冻一次。我们的产品是人造纤维X(铬反阴极)。Aucune unretre n 'a samet / dsamet / dsamet。Nous retrovons le parparlensen [j]: a = 8,435 Á。根据获得的平均中子热中子谱图(X = 1141 Â),在图1中,没有一个人可以得到一个不可靠的百分比(infacrieur / 1 %)不结合的氧化镓。lesintensitesys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys - sys。2. 中子衍射和中子衍射参数的测定。-MuGa204在尖胞前正常。Le people ' pluement des sites A ' s ' (Ga2) - ' li - lll ' (Ga2- ' li - lll ') ', ' lepluement A la composition to echiomsamtrique (unatomede mangan pour deux atoms de gallium), ' ' x '等。扩散振幅附加在不同的位置,不同的位置,不同的位置,不同的位置,不同的位置,不同的位置,不同的位置,不同的位置,不同的位置。Ceci nous perme de danci.917 . cn / cn . cn / cn . cn . cn . cn . cn . cn . cn . cn . cn . cn . cn . cn。Nous avons danci.911cha.com (1). (1) le factor d ' stir thermique est pris sous la forme exp (' ~ bsin2001 ~,2)。这篇文章由EDP科学公司在线发表,可在http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-205100上找到
{"title":"Étude par mesures neutrocristallographiques et magnétiques du spinelle normal antiferromagnétique MnGa2O4","authors":"B. Boucher, A. Oles","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-205100","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-205100","url":null,"abstract":"2014 MnGa2O4 is an almost normal cubic spinel with a = 8.435 Å. Below 33 °K the magnetic moments of the manganese atoms in the A sites are antiferromagnetically coupled. At 4.2 °K, the measured value of the magnetic moment is 3.60 03BCB. The moments are parallel or antiparallel to the [111] direction. The anisotropy constant K1 = 2014 4 104 ergs/cm3. The Néel temperature (TN = 33 °K) was obtained by neutron diffraction. The susceptibility curve has no maximum for this temperature. This fact may be related to the presence of a small amount of manganese atoms in the B sites, as shown by neutron diffraction. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JANVIER-FÉVRIER 1966> PAGE Introduction. Le gallate de manganèse MnGa204 a été étudié par Lensen et Michel [1]. Ce corps appartient au système cubique, a = 8,435 À, et possède la structure spinelle (07). Les atomes de manganèse se placent préférentiellement dans les sites A. D’autre part, Lensen et Michel indiquent que MiiGa2O 4 est paramagnétique au-dessus de 77 OK. Nous avons voulu déterminer le couplage de type A-A existant entre les moments à basse température. 1. Préparation. Nous avons mélangé le carbonate de manganèse avec l’oxyde de gallium en proportion équimoléculaire. Le mélange broyé a été porté 2 heures à 1 1000 sous argon. Le corps ainsi obtenu a été recuit plusieurs fois dans les mêmes conditions. Le refroidissement était lent. Le produit a été examiné aux rayons X (anticathode de chrome). Aucune impureté n’a été décelée. Nous retrouvons le paramètre donné par Lensen [Il : a = 8,435 Á. Cependant le spectre obtenu avec des neutrons thermiques (X = 1,141 Â), et dont une partie a été reproduite sur la figure 1, a mis en évidence un faible pourcentage (inférieur à 1 % en poids) d’oxyde de gallium non combiné. Les intensités observées ont été corrigées de la contribution due à cette impureté. 2. Détermination de l’inversion et du paramètre de l’oxygène par des mesures de diffraction de neutrons. -MuGa204 est un spinelle presque normal. Le peuplement des sites A s’écrit celui des sites B (Ga2-’lIlVlnll)’ Lorsque le corps a la composition stoechiométrique (un atome de manganèse pour deux atomes de gallium), ,x et y sont égaux. Les amplitudes de diffusion attachées à chacun de ces sites, dans le cas d’une répartition statistique, sont : Les amplitudes de diff usion de ces deux éléments étant de signes opposés, le contraste variera fortement en fonction du degré d’inversion. Ceci nous permet de déterminer avec précision, par la méthode des moindres carrés, l’inversion et les paramètres de position de l’oxygène. Nous avons déterminé par méthode graphique le facteur de Debye B (1). (1) Le facteur d’agitation thermique est pris sous la forme exp (‘~B sin2 0 l~,2). Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-205100","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"54 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90646401","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-20200
H. Abou-Leila, N. Perrin, F. Widemann
2014 Using a time-to-amplitude converter, the half-life of the 686 keV level in Re187 is measured to be T1/2 8 10-11 s. Results are discussed. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JA1~IVIER-FÉVRIER 1966, PAGE Introduction. -Le 1137Re est un des quelques noyaux impairs déformés où certains niveaux ont été interprétés comme vibrationnels [1, 2]. Cette interprétation a été donnée dans le cadre du modèle de Bohr et Mottelson [3] pour expliquer des faits expérimentaux dont ne peuvent pas rendre compte les niveaux du modèle de Nilsson [4], moments angulaires et parités ne correspondant qu’à des niveaux de Nilsson très éloignés, probabilités de transition trop faibles, coefficients de découplage identiques à ceux des niveaux de .~ilsson correspondants f 1, 2, 5, 61. Dans 187Re, les uiveaux de 511, 686 et 8g0 keV seraient, suivant différents auteurs [1, 2, 7, 8, 9, 10] des niveaux v-vibrationnels. Cette interprétation n’est cependant pas acceptée par d’autres auteurs [12, 13, 14, 15J pour chacun de ces niveaux. Dans le présent travail, nous noiis sommes attachés à J’étude du niveau de 686 ke~’. Position du problème. --Le niveau de 686 keV a été interprété par Gallagher et coll. [1] comme y-vibrationnel à partir du niveau intrinsèque (9/2) [514] t de 206 keV. Son spin serait de 5 j2 -(K = Q 2). Cette interprétation provenait de la difficulté de trouver un niveau de Nilsson correspondant dans cette région, et de l’intensité élevée de la transition E2 vers le niveau de 206 keV. La multipolarité de cette transition était basée sur une mesure absolue de aK. La mesure de la vie moyenne du niveau faite par Langhoff [10] par fluorescence résonnante donne 8,5 ~ 0,7 X 10-12 s et appuie l’interprétation collective du niveau. Arns et BBYiedenbeck [12J interprètent le niveau de 686 keV comme un 7/2 -, se basant sur la corrélation angulaire de la cascade 552-134 keV, on ils trouvent un coefficient A4 0, Vartapetiaii [13], Shubnyi et coll. [14~, Hauser et coll. [15] mesurent par différentes méthodes la vie moyenne du niveau et trouvent des valeurs de quelques 10-1° s, ce qui * contredit le résultat de Langhoff [10] et conduit à une interprétation comme niveau de Nilsson. Nous avons voulu réduire ces désaccords, en refaisant une mesure de vie moyenne. [Un autre travail en cours a séparé les raies de conversion interne Li, L11, Lui de la transition de 479 keV [16] pour en donner avec précision la multipolarité.] Appareillage. --On a utilisé un circuit convertisseur temps-amplitude de type lent-rapide [17], comprenant deux photomultiplicateurs 56 AVP et des scintillateur plastique (nation 132). Avec ce circuit on obtient des courbes de résolution de coincidences B/y (en sélectionnant les hautes énergies émises dans la transition 60CO 2013~ 60Ni) ayant 4 X 10-1° s de largeurs totale à mi-hauteur et des pentes de l’ordre de 6 X 10-11 s. En sélectionnant les bandes d’énergie des électrons Compton produits dans le scintillateur de 250 à 500 keV dans la voie y? et en ouvrant la vol
{"title":"Mesure de la priode du niveau de 686 keV du 187Re","authors":"H. Abou-Leila, N. Perrin, F. Widemann","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-20200","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-20200","url":null,"abstract":"2014 Using a time-to-amplitude converter, the half-life of the 686 keV level in Re187 is measured to be T1/2 8 10-11 s. Results are discussed. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JA1~IVIER-FÉVRIER 1966, PAGE Introduction. -Le 1137Re est un des quelques noyaux impairs déformés où certains niveaux ont été interprétés comme vibrationnels [1, 2]. Cette interprétation a été donnée dans le cadre du modèle de Bohr et Mottelson [3] pour expliquer des faits expérimentaux dont ne peuvent pas rendre compte les niveaux du modèle de Nilsson [4], moments angulaires et parités ne correspondant qu’à des niveaux de Nilsson très éloignés, probabilités de transition trop faibles, coefficients de découplage identiques à ceux des niveaux de .~ilsson correspondants f 1, 2, 5, 61. Dans 187Re, les uiveaux de 511, 686 et 8g0 keV seraient, suivant différents auteurs [1, 2, 7, 8, 9, 10] des niveaux v-vibrationnels. Cette interprétation n’est cependant pas acceptée par d’autres auteurs [12, 13, 14, 15J pour chacun de ces niveaux. Dans le présent travail, nous noiis sommes attachés à J’étude du niveau de 686 ke~’. Position du problème. --Le niveau de 686 keV a été interprété par Gallagher et coll. [1] comme y-vibrationnel à partir du niveau intrinsèque (9/2) [514] t de 206 keV. Son spin serait de 5 j2 -(K = Q 2). Cette interprétation provenait de la difficulté de trouver un niveau de Nilsson correspondant dans cette région, et de l’intensité élevée de la transition E2 vers le niveau de 206 keV. La multipolarité de cette transition était basée sur une mesure absolue de aK. La mesure de la vie moyenne du niveau faite par Langhoff [10] par fluorescence résonnante donne 8,5 ~ 0,7 X 10-12 s et appuie l’interprétation collective du niveau. Arns et BBYiedenbeck [12J interprètent le niveau de 686 keV comme un 7/2 -, se basant sur la corrélation angulaire de la cascade 552-134 keV, on ils trouvent un coefficient A4 0, Vartapetiaii [13], Shubnyi et coll. [14~, Hauser et coll. [15] mesurent par différentes méthodes la vie moyenne du niveau et trouvent des valeurs de quelques 10-1° s, ce qui * contredit le résultat de Langhoff [10] et conduit à une interprétation comme niveau de Nilsson. Nous avons voulu réduire ces désaccords, en refaisant une mesure de vie moyenne. [Un autre travail en cours a séparé les raies de conversion interne Li, L11, Lui de la transition de 479 keV [16] pour en donner avec précision la multipolarité.] Appareillage. --On a utilisé un circuit convertisseur temps-amplitude de type lent-rapide [17], comprenant deux photomultiplicateurs 56 AVP et des scintillateur plastique (nation 132). Avec ce circuit on obtient des courbes de résolution de coincidences B/y (en sélectionnant les hautes énergies émises dans la transition 60CO 2013~ 60Ni) ayant 4 X 10-1° s de largeurs totale à mi-hauteur et des pentes de l’ordre de 6 X 10-11 s. En sélectionnant les bandes d’énergie des électrons Compton produits dans le scintillateur de 250 à 500 keV dans la voie y? et en ouvrant la vol","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"114 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87641116","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-20500
H. Abou-Leila, J. Tréherne
A l'aide d'un convertisseur temps-amplitude, on a mesure les periodes du premier etat excite des noyaux de 156Dy et 158Dy. T1/2 156Dy = 8,2 ± 0,5 × 10^-10 s. T1/2 158Dy = 1,7 ± 0,1 × 10^-9 s. Discussion des resultats.
{"title":"Priodes des premiers tats excits de 156Dy et 158Dy","authors":"H. Abou-Leila, J. Tréherne","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-20500","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-20500","url":null,"abstract":"A l'aide d'un convertisseur temps-amplitude, on a mesure les periodes du premier etat excite des noyaux de 156Dy et 158Dy. T1/2 156Dy = 8,2 ± 0,5 × 10^-10 s. T1/2 158Dy = 1,7 ± 0,1 × 10^-9 s. Discussion des resultats.","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"52 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79609005","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-209400
R. Quivy
2014 A precise method of gamma-ray absorption coefficient measurement described in a preceding paper was applied to a number of absorbers. Data obtained in an energy range from 140 keV to 660 keV are given for following absorbers : sodium, cobalt, tin, tungsten, mercury and lead. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JANVIER-FEVRIER ‘~ ~6G. PAGE Dans un précédent article [1], nous avons proposé une méthode de détermination précise du coefficient d’absorption gamma. Nous avons appliqué cette méthode à quelques corps relativement peu étudiës. Nos résultats sont consignés au tableau 1 1. Méthode expérimentale. Nos absorbants étaient constitués de plaques métalliques de 50 X 50 X 3 mm de pureté supérieure à 99,99 %. Pour la mesure du coefficient d’absorption du mercure, le métal liquide était contenu dans une enceinte cylindrique à fond mobile, en acier inoxydable ( fig. 1). Le déplacement du fond mobile était commandé par vis micrométrique. Une réserve de mercure maintenait le réservoir cylindrique en charge. Ce dispositif a été utilisé pour éviter des erreurs de mesure d’épaisseur de mercure dues à des eff ets de ménisque ou d’agitation de la surface libre du liquide. Pour la mesure du coefficient d’absorption du sodium, les absorbants ont été préparés par coulée du sodium fondu dans des boîtiers en acier à parois minces, cette opération s’effectuant entièrement sous xylène. Après refroidissement, la face ouverte des boîtiers a été scellée à la paraffine. Ces précautions furent prises pour éliminer au maximum les possibilités d’oxydation du sodium. Après nos séries de mesures, les plaques de sodium furent démoulées sous kérozène et leur poids spécifique mesuré afin de contrôler l’homogénéité des absorbants. Les photons transmis à travers les absorbants étaient détectés par scintillateur NaI(TI) photomultiplicateur dont les impulsions étaient enregistrées par un analyseur multicanaux. Nous avons choisi l’ordonnée du sommet de la raie photoélectrique comme mesure de l’activité comptée pour les raisons exposées sous référence Nous avons été amenés à limiter l’activité des sources utilisées de façon à éviter la déformation de la raie photoélectrique par superpositions d’impulsions [2], surtout pour des absorbants de petite épaisseur. Un temps actif de l’analyseur supérieur à 90 % correspond à des vitesses de comptage ne déformant pas la raie photoélectrique. Enfin, par un réglage adéquat de l’analyseur, la raie photoélectrique a été élargie au Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-209400
{"title":"Coefficients d'absorption gamma","authors":"R. Quivy","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-209400","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-209400","url":null,"abstract":"2014 A precise method of gamma-ray absorption coefficient measurement described in a preceding paper was applied to a number of absorbers. Data obtained in an energy range from 140 keV to 660 keV are given for following absorbers : sodium, cobalt, tin, tungsten, mercury and lead. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JANVIER-FEVRIER ‘~ ~6G. PAGE Dans un précédent article [1], nous avons proposé une méthode de détermination précise du coefficient d’absorption gamma. Nous avons appliqué cette méthode à quelques corps relativement peu étudiës. Nos résultats sont consignés au tableau 1 1. Méthode expérimentale. Nos absorbants étaient constitués de plaques métalliques de 50 X 50 X 3 mm de pureté supérieure à 99,99 %. Pour la mesure du coefficient d’absorption du mercure, le métal liquide était contenu dans une enceinte cylindrique à fond mobile, en acier inoxydable ( fig. 1). Le déplacement du fond mobile était commandé par vis micrométrique. Une réserve de mercure maintenait le réservoir cylindrique en charge. Ce dispositif a été utilisé pour éviter des erreurs de mesure d’épaisseur de mercure dues à des eff ets de ménisque ou d’agitation de la surface libre du liquide. Pour la mesure du coefficient d’absorption du sodium, les absorbants ont été préparés par coulée du sodium fondu dans des boîtiers en acier à parois minces, cette opération s’effectuant entièrement sous xylène. Après refroidissement, la face ouverte des boîtiers a été scellée à la paraffine. Ces précautions furent prises pour éliminer au maximum les possibilités d’oxydation du sodium. Après nos séries de mesures, les plaques de sodium furent démoulées sous kérozène et leur poids spécifique mesuré afin de contrôler l’homogénéité des absorbants. Les photons transmis à travers les absorbants étaient détectés par scintillateur NaI(TI) photomultiplicateur dont les impulsions étaient enregistrées par un analyseur multicanaux. Nous avons choisi l’ordonnée du sommet de la raie photoélectrique comme mesure de l’activité comptée pour les raisons exposées sous référence Nous avons été amenés à limiter l’activité des sources utilisées de façon à éviter la déformation de la raie photoélectrique par superpositions d’impulsions [2], surtout pour des absorbants de petite épaisseur. Un temps actif de l’analyseur supérieur à 90 % correspond à des vitesses de comptage ne déformant pas la raie photoélectrique. Enfin, par un réglage adéquat de l’analyseur, la raie photoélectrique a été élargie au Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-209400","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"85 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75480092","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-207200
Huetz-Aubert, Berroir, Huetz
Deux recipients contenant, l'un le gaz d'etude, l'autre le gaz de reference, sont separes par un ensemble M et subissent des variations harmoniques de volume grâce a deux membranes metalliques, vibrant en phase a une meme frequence imposee mais avec des amplitudes differentes. Pour un rapport convenable de ces dernieres, et a basse frequence, la difference de pression entre les deux compartiments peut etre rendue nulle. Ce reglage est effectue grâce a l'ensemble detecteur M qui comporte une membrane mince dont la fixite est controlee par des procedes interferometriques. La mesure du rapport des amplitudes conduit a la determination du coefficient de compressibilite isentropique χS, donc du rapport γ des chaleurs massiques Lorsque la frequence augmente, l'appareil permet de deceler des echanges anormaux entre la translation et la rotation ou la vibration des molecules, ce qui cree un dephasage entre les pressions des deux recipients et provoque des oscillations de la membrane mince M. On en deduit la mesure des temps de relaxation de rotation ou de vibration.
{"title":"Mesure du rapport des chaleurs massiques d'un gaz. Variation en fonction de la fréquence des évolutions imposées. Mesure d'un temps de relaxation","authors":"Huetz-Aubert, Berroir, Huetz","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-207200","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-207200","url":null,"abstract":"Deux recipients contenant, l'un le gaz d'etude, l'autre le gaz de reference, sont separes par un ensemble M et subissent des variations harmoniques de volume grâce a deux membranes metalliques, vibrant en phase a une meme frequence imposee mais avec des amplitudes differentes. Pour un rapport convenable de ces dernieres, et a basse frequence, la difference de pression entre les deux compartiments peut etre rendue nulle. Ce reglage est effectue grâce a l'ensemble detecteur M qui comporte une membrane mince dont la fixite est controlee par des procedes interferometriques. La mesure du rapport des amplitudes conduit a la determination du coefficient de compressibilite isentropique χS, donc du rapport γ des chaleurs massiques Lorsque la frequence augmente, l'appareil permet de deceler des echanges anormaux entre la translation et la rotation ou la vibration des molecules, ce qui cree un dephasage entre les pressions des deux recipients et provoque des oscillations de la membrane mince M. On en deduit la mesure des temps de relaxation de rotation ou de vibration.","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"2 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73335900","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-20800
J. Miller, C. Schuhl, G. Tamas, C. Tzara
Les photons « monochromatiques », d'energie variable, produits par l'annihilation en vol de positons, sont utilises pour mesurer la section efficace (γ, n) de 12C , 16O, 24Mg et 40Ca. La structure observee est comparee aux previsions theoriques du modele a particules independantes, tenant compte de l'interaction residuelle entre nucleons par la methode « trou-particule ».
{"title":"Mesure des sections efficaces (?, n) de 12C, 16O, 24Mg et 40Ca","authors":"J. Miller, C. Schuhl, G. Tamas, C. Tzara","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-20800","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-20800","url":null,"abstract":"Les photons « monochromatiques », d'energie variable, produits par l'annihilation en vol de positons, sont utilises pour mesurer la section efficace (γ, n) de 12C , 16O, 24Mg et 40Ca. La structure observee est comparee aux previsions theoriques du modele a particules independantes, tenant compte de l'interaction residuelle entre nucleons par la methode « trou-particule ».","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"90 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80430564","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-206100
L. Bosio, A. Defrain, I. Epelboin
Résumé. 2014 Après avoir signalé l’importance du choix des échantillons de faible volume dans l’étude de la germination dans le gallium liquide, on montre que les conditions de la germination homogène sont réalisées vers 2014 123 °C pour certaines gouttelettes provenant de J’émulsion du métal liquide ; la phase solide qui apparaît est alors la forme métastable Ga03B2 et l’on mesure l’enthalpie libre interfaciale entre le liquide et un germe de Ga03B2. Ces échantillons liquides ne cristallisent qu’exceptionnellement en la forme stable Ga03B1, mais on peut aussi obtenir une deuxième phase solide métastable Ga03B3 dont on détermine quelques propriétés physiques. Par leurs paramètres thermodynamiques, les formes Ga03B2 et Ga03B3 sont identifiées respectivement aux formes Ga II et Ga III stables à haute pression. Des considérations sur la règle des degrés d’Ostwald permettent de justifier l’obtention de ces formes métastables à partir des états liquide ou vapeur. Abstract. 2014 After pointing out the importance of the choice of small volume samples in the study of nucleation in liquid gallium, the authors show that homogeneous nucleation con- ditions are obtained at 2014 123 °C for droplets resulting from the emulsion of the liquid metal. The solid phase which then appears is the inetastable form Ga03B2 ; the free interfacial enthalpy between the liquid and a Ga03B2 nucleus is measured. Thèse liquid samples crystal- lise only exceptionally in the stable form Ga03B1 but it is possible to obtain a second solid metastable form Ga03B3 of which some physical characteristics are determined. From their thermo-dynamic parameters, the forms Ga03B2 and Ga03B3 are respectively identified with the forms Ga II and Ga III, stable at high pressure. The production of these metastable forms from liquid or vapour states is proved by the Ostwald degree rule.
在指出了在液态镓中萌发研究中选择小体积样品的重要性后,我们发现液态金属乳化液中的某些液滴在2014年123℃左右达到了均匀萌发的条件;由此产生的固相为亚稳态Ga03B2,测量了液体和Ga03B2胚芽之间的界面自由焓。这些液体样品只在特殊情况下结晶为稳定形式Ga03B1,但也可以获得第二亚稳态固相Ga03B3,其一些物理性质已确定。根据它们的热力学参数,Ga03B2和Ga03B3分别被确定为高压稳定的Ga II和Ga III形式。通过对奥斯特瓦尔德度规则的考虑,可以证明从液体或蒸汽状态获得这些亚稳态形式是合理的。在指出选择小体积样品在液态镓成核研究中的重要性后,作者指出液态金属乳化产生的液滴在2014年123°C时获得了均匀成核条件。然后出现的固体相是不可测度的形式Ga03B2;= =地理= =根据美国人口普查,该镇的土地面积为。论文liquid样本crystal - lise only Ga03B1稳定exceptionally in the form but it is, a second solid metastable说话尽可能Ga03B3 form of which are一些物理特征决定的。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为,其中土地面积为,其中土地面积为。from The production of these metastable forms liquid蒸气压states is by The wilhem Ostwald学位是黄金规则。
{"title":"Changements de phase du gallium la pression atmosphrique","authors":"L. Bosio, A. Defrain, I. Epelboin","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-206100","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-206100","url":null,"abstract":"Résumé. 2014 Après avoir signalé l’importance du choix des échantillons de faible volume dans l’étude de la germination dans le gallium liquide, on montre que les conditions de la germination homogène sont réalisées vers 2014 123 °C pour certaines gouttelettes provenant de J’émulsion du métal liquide ; la phase solide qui apparaît est alors la forme métastable Ga03B2 et l’on mesure l’enthalpie libre interfaciale entre le liquide et un germe de Ga03B2. Ces échantillons liquides ne cristallisent qu’exceptionnellement en la forme stable Ga03B1, mais on peut aussi obtenir une deuxième phase solide métastable Ga03B3 dont on détermine quelques propriétés physiques. Par leurs paramètres thermodynamiques, les formes Ga03B2 et Ga03B3 sont identifiées respectivement aux formes Ga II et Ga III stables à haute pression. Des considérations sur la règle des degrés d’Ostwald permettent de justifier l’obtention de ces formes métastables à partir des états liquide ou vapeur. Abstract. 2014 After pointing out the importance of the choice of small volume samples in the study of nucleation in liquid gallium, the authors show that homogeneous nucleation con- ditions are obtained at 2014 123 °C for droplets resulting from the emulsion of the liquid metal. The solid phase which then appears is the inetastable form Ga03B2 ; the free interfacial enthalpy between the liquid and a Ga03B2 nucleus is measured. Thèse liquid samples crystal- lise only exceptionally in the stable form Ga03B1 but it is possible to obtain a second solid metastable form Ga03B3 of which some physical characteristics are determined. From their thermo-dynamic parameters, the forms Ga03B2 and Ga03B3 are respectively identified with the forms Ga II and Ga III, stable at high pressure. The production of these metastable forms from liquid or vapour states is proved by the Ostwald degree rule.","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"59 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84619644","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1966-01-01DOI: 10.1051/JPHYS:01966002701-204300
M. Veyssie, A. Hadni, P. Strimer
2014 The position of the first four crystalline levels of the fundamental multiplet of Dy3+ in Dy10 Ga6 O24 is determined from the low temperature far-infrared spectrum. LE JOURNAL DE PIIYSIQUE TOME 27, JANVIER-FÉVRIER 1966, PAGE Pour interpréter quantitativement le comportement magnétique des composés de terre rare à basse température, il est nécessaire de connaître la position des niveaux d’énergie issus, sous l’effet du champ cristallin, du multiplet fondamental ; les spectres d’absorption dans l’infrarouge lointain apportent, à ce sujet, de nombreux renseignements. Nous avons étudié, dans ce but, le spectre d’absorption entre 10 et 100 cm-1 du gallate de dysprosium à structure grenat [1J de formule 3 Ga,O,, 5 Dy2O3. Les échantillons, que nous avons utilisés, sont des monocristaux préparés au C. E. N. de Grenoble, dans le Service de Diffraction Neutronique. Ils ont été taillés au Laboratoire de Recherche Physique de la Sorbonne par M-e Lenain, sous forme de lames de 0,6 mm d’épaisseur. Du fait de leur dimension réduite, on a dû réaliser une « mosaïque » qui couvre au total 1 cm2. La figure 1 donne la transmission de l’échantillon en fonction de la longueur d’onde, entre 100 et FIG. 1. 700 microns, pour trois températures différentes. A température ordinaire la transparence croît régulièrement et n’atteint 60 % que pour les plus grandes longueurs d’onde. A la température de l’azote liquide, et surtout à celle de l’hélium liquide, la transparence générale est beaucoup plus grande et des bandes d’absorption apparaissent. A la température de l’hélium liquide, on pointe cinq maximums d’absorption à 17,5 cIn-1 (1), 23,3 cm-’ (2), 50 cm-’ (3), 69 em-1 (4), et 87 em-1 (5). L’intensité des raies (1), (2), (4), (5), augmente lorsque la température diminue, celle de la raie (3) , diminue. Interprétation des résultats. Le niveau fondamental de l’ion libre Dy3+ correspond à un état sHl~/2 ; sous l’effet du potentiel cristallin de très basse symétrie, qui existe dans les grenats au niveau de l’ion terre rare [2], ce multiplet se décompose en huit doublets de Kramers ; et l’on peut estimer, par analogie avec le gallate d’erbium, par exemple [2], que ces sous-niveaux s’étendent sur 4 à 500 cm-1. Les raies (1), (2) et (4) peuvent très vraisemblablement être attribuées à des transitions électroniques issues du doublet fondamental et aboutissant aux sous-niveaux immédiatement supérieurs. L’étude du spectre d’absorption dans le proche infrarouge [3] montre, en effet, de façon indirecte et moins précise, par l’existence de raies « satellites » dont l’intensité décroît avec la température, qu’il y a des niveaux électroniques localisés, approximativement, à 20 et 70 cm-1 au-dessus du fondamental. Rien par contre, dans ces spectres, n’indique de niveau situé à 50 cm-1 et qui correspondrait à la raie (3). On remarque d’ailleurs que l’intensité de cette raie diminue quand la température s’abaisse ; Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi
{"title":"Spectre d'absorption, dans l'infrarouge lointain, du gallate de dysprosium structure grenat","authors":"M. Veyssie, A. Hadni, P. Strimer","doi":"10.1051/JPHYS:01966002701-204300","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01966002701-204300","url":null,"abstract":"2014 The position of the first four crystalline levels of the fundamental multiplet of Dy3+ in Dy10 Ga6 O24 is determined from the low temperature far-infrared spectrum. LE JOURNAL DE PIIYSIQUE TOME 27, JANVIER-FÉVRIER 1966, PAGE Pour interpréter quantitativement le comportement magnétique des composés de terre rare à basse température, il est nécessaire de connaître la position des niveaux d’énergie issus, sous l’effet du champ cristallin, du multiplet fondamental ; les spectres d’absorption dans l’infrarouge lointain apportent, à ce sujet, de nombreux renseignements. Nous avons étudié, dans ce but, le spectre d’absorption entre 10 et 100 cm-1 du gallate de dysprosium à structure grenat [1J de formule 3 Ga,O,, 5 Dy2O3. Les échantillons, que nous avons utilisés, sont des monocristaux préparés au C. E. N. de Grenoble, dans le Service de Diffraction Neutronique. Ils ont été taillés au Laboratoire de Recherche Physique de la Sorbonne par M-e Lenain, sous forme de lames de 0,6 mm d’épaisseur. Du fait de leur dimension réduite, on a dû réaliser une « mosaïque » qui couvre au total 1 cm2. La figure 1 donne la transmission de l’échantillon en fonction de la longueur d’onde, entre 100 et FIG. 1. 700 microns, pour trois températures différentes. A température ordinaire la transparence croît régulièrement et n’atteint 60 % que pour les plus grandes longueurs d’onde. A la température de l’azote liquide, et surtout à celle de l’hélium liquide, la transparence générale est beaucoup plus grande et des bandes d’absorption apparaissent. A la température de l’hélium liquide, on pointe cinq maximums d’absorption à 17,5 cIn-1 (1), 23,3 cm-’ (2), 50 cm-’ (3), 69 em-1 (4), et 87 em-1 (5). L’intensité des raies (1), (2), (4), (5), augmente lorsque la température diminue, celle de la raie (3) , diminue. Interprétation des résultats. Le niveau fondamental de l’ion libre Dy3+ correspond à un état sHl~/2 ; sous l’effet du potentiel cristallin de très basse symétrie, qui existe dans les grenats au niveau de l’ion terre rare [2], ce multiplet se décompose en huit doublets de Kramers ; et l’on peut estimer, par analogie avec le gallate d’erbium, par exemple [2], que ces sous-niveaux s’étendent sur 4 à 500 cm-1. Les raies (1), (2) et (4) peuvent très vraisemblablement être attribuées à des transitions électroniques issues du doublet fondamental et aboutissant aux sous-niveaux immédiatement supérieurs. L’étude du spectre d’absorption dans le proche infrarouge [3] montre, en effet, de façon indirecte et moins précise, par l’existence de raies « satellites » dont l’intensité décroît avec la température, qu’il y a des niveaux électroniques localisés, approximativement, à 20 et 70 cm-1 au-dessus du fondamental. Rien par contre, dans ces spectres, n’indique de niveau situé à 50 cm-1 et qui correspondrait à la raie (3). On remarque d’ailleurs que l’intensité de cette raie diminue quand la température s’abaisse ; Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"27 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1966-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79646253","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1964-05-01DOI: 10.1051/JPHYS:01964002505060001
B. V. Laar
X-ray diffraction data show that CoPt is tetragonal, a = 2.677 A, c = 3.685 A, with, for the sample under investigation, Co 0.92Pt0.08 at (0 0 0) and Co 0.08Pt0.92 at (1/2 1/2 1/2). The magnetic moments point along the c-axis. The Co at (0 0 0) and the Pt at (1/2 1/2 1/2) are coupled ferromagnetically. It is shown that the total magnetic moment is divided between the constituent elements and an estimate is made of the magnitude of the moments localized on Co and Pt.
x射线衍射数据表明,CoPt呈四边形,a = 2.677 a, c = 3.685 a,样品在(0 0 0)处Co 0.92Pt0.08,在(1/2 /2 /2)处Co 0.08Pt0.92。磁矩沿c轴指向。(0 0 0)处的Co和(1/2 /2 /2)处的Pt是铁磁耦合的。结果表明,总磁矩在组成元素之间被划分,并对Co和Pt上的局域磁矩的大小进行了估计。
{"title":"The magnetic structure of CoPt","authors":"B. V. Laar","doi":"10.1051/JPHYS:01964002505060001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01964002505060001","url":null,"abstract":"X-ray diffraction data show that CoPt is tetragonal, a = 2.677 A, c = 3.685 A, with, for the sample under investigation, Co 0.92Pt0.08 at (0 0 0) and Co 0.08Pt0.92 at (1/2 1/2 1/2). The magnetic moments point along the c-axis. The Co at (0 0 0) and the Pt at (1/2 1/2 1/2) are coupled ferromagnetically. It is shown that the total magnetic moment is divided between the constituent elements and an estimate is made of the magnitude of the moments localized on Co and Pt.","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"52 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1964-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74683926","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1964-05-01DOI: 10.1051/JPHYS:01964002505050700
W. Roth
2014 The theory of ferrimagnetism accounts for the magnetic properties of the ferrites by strong antiferromagnetic A-B interactions and weak antiferromagnetic A-A and B-B interactions. It was recently discovered that the A-A interaction in Co3O4 was much stronger than anticipated. To ascertain whether the anomalous strong interaction was uniquely a property of Co+3 in an octahedral environment, the study of the A-A interaction has been extended to CoAl2O4, FeAl2O4 and MnAl2O4. Neutron diffraction and magnetic susceptibility measurements have shown that MnAl2O4, and probably CoAl2O4, develop the same antiferromagnetic structure as Co3O4 at low temperature. FeAl2O4 does not develop long range magnetic order, and the difference is attributed to competing A-B interactions due to inversion. The A-A interaction in the aluminates is an order of magnitude weaker than that observed in Co3O4. It now appears that the anomalous strong interaction in Co3O4 is due to indirect exchange coupling through the octahedral Co+3 complex. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, MAI 1964, Introduction. The magnetic behavior of the ferrimagnetic spinels are in general explained by the theory of Néel [1]. The dominant interaction is negative exchange between ions in the A (tetrahedral) and B (octahedral) sites. The A-A and B-B interactions are negative and weak relative to the A-B interaction. The A-A interaction in Co,O, is unexpectedly large [2]. Co,O, is a normal spinel with Co+ 2 in tetrahedral sites and Co + 3 in B sites [3]. The 3d levels are split into an upper eg doublet and a lower tz, triplet by the octahedral cubic field, and in the ground state the 3d6 electrons of Co + 3 occupy only the levels (in antiparallel pairs) and thus give no net magnetic moment. The moments on the Co + 2 order at 40 OK to form an antiferromagnetic structure in which the spins on the A sites are surrounded by four nearest A neighbors with opposite spins. For z 4 neighbors with spin S = 3/2, and a Néel temperature = 40 OK, the strength of each A-A interaction based on the molecular field approximation [4] is Further information about the A-A interaction in related spinels is needed to determine whether the A-A interaction is larger than has been anticipated, or whether the interaction in Co304 is anomalous and specifically related to the presence of Co ~3 in the octahedral sites. Since the strong A-B coupling usually dominates the magnetic interactions, it would be desirable to study systems in which only diamagnetic ions occupy B sites. This is approximately true for the aluminates of Fe+2 and Co+2. Romeijn [5] prepared CoAl.04 by heating in air, MnAl2O4 by heating in a N2-H2 atmosphere (ratio 2 : 1), and FeAIO by heating in (ratio 2:1:2). All samples were heated at 1200 °C and slowly cooled. From X-ray analysis Romeijn concluded these spinels were normal, i.e., the Al + 3 ions occupied the B sites. However, Greenwald et al. [6] found that CoA’204 and MnA1204 were partially inverse. Their sam
{"title":"Magnetic properties of normal spinels with only a-a interactions","authors":"W. Roth","doi":"10.1051/JPHYS:01964002505050700","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/JPHYS:01964002505050700","url":null,"abstract":"2014 The theory of ferrimagnetism accounts for the magnetic properties of the ferrites by strong antiferromagnetic A-B interactions and weak antiferromagnetic A-A and B-B interactions. It was recently discovered that the A-A interaction in Co3O4 was much stronger than anticipated. To ascertain whether the anomalous strong interaction was uniquely a property of Co+3 in an octahedral environment, the study of the A-A interaction has been extended to CoAl2O4, FeAl2O4 and MnAl2O4. Neutron diffraction and magnetic susceptibility measurements have shown that MnAl2O4, and probably CoAl2O4, develop the same antiferromagnetic structure as Co3O4 at low temperature. FeAl2O4 does not develop long range magnetic order, and the difference is attributed to competing A-B interactions due to inversion. The A-A interaction in the aluminates is an order of magnitude weaker than that observed in Co3O4. It now appears that the anomalous strong interaction in Co3O4 is due to indirect exchange coupling through the octahedral Co+3 complex. LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, MAI 1964, Introduction. The magnetic behavior of the ferrimagnetic spinels are in general explained by the theory of Néel [1]. The dominant interaction is negative exchange between ions in the A (tetrahedral) and B (octahedral) sites. The A-A and B-B interactions are negative and weak relative to the A-B interaction. The A-A interaction in Co,O, is unexpectedly large [2]. Co,O, is a normal spinel with Co+ 2 in tetrahedral sites and Co + 3 in B sites [3]. The 3d levels are split into an upper eg doublet and a lower tz, triplet by the octahedral cubic field, and in the ground state the 3d6 electrons of Co + 3 occupy only the levels (in antiparallel pairs) and thus give no net magnetic moment. The moments on the Co + 2 order at 40 OK to form an antiferromagnetic structure in which the spins on the A sites are surrounded by four nearest A neighbors with opposite spins. For z 4 neighbors with spin S = 3/2, and a Néel temperature = 40 OK, the strength of each A-A interaction based on the molecular field approximation [4] is Further information about the A-A interaction in related spinels is needed to determine whether the A-A interaction is larger than has been anticipated, or whether the interaction in Co304 is anomalous and specifically related to the presence of Co ~3 in the octahedral sites. Since the strong A-B coupling usually dominates the magnetic interactions, it would be desirable to study systems in which only diamagnetic ions occupy B sites. This is approximately true for the aluminates of Fe+2 and Co+2. Romeijn [5] prepared CoAl.04 by heating in air, MnAl2O4 by heating in a N2-H2 atmosphere (ratio 2 : 1), and FeAIO by heating in (ratio 2:1:2). All samples were heated at 1200 °C and slowly cooled. From X-ray analysis Romeijn concluded these spinels were normal, i.e., the Al + 3 ions occupied the B sites. However, Greenwald et al. [6] found that CoA’204 and MnA1204 were partially inverse. Their sam","PeriodicalId":54899,"journal":{"name":"Journal de Physique et le Radium","volume":"27 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1964-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80348955","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}