Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.19182/bft2022.353.a36993
Ali Béné, Jean-Louis Devineau, A. Fournier
Borassus akeassii Bayton, Ouédr. et Guinko est une espèce à usage multiple, cultivée par diverses sociétés dans le sud-ouest du Burkina Faso. Ces rôneraies sont aujourd’hui affectées dans leur structure par de profonds changements sociologiques et économiques. Cet article traite de la répartition des parcs à B. akeassii et de leurs principales caractéristiques sociétales et environnementales dans cette région. Un recensement des rôneraies le long de parcours sur les voies de circulation a été effectué ainsi que des enquêtes auprès des habitants. Plus de 240 parcs agroforestiers à B. akeassii ont ainsi été recensés et cartographiés dans les deux régions administratives des Cascades et des Hauts-Bassins. Les rôneraies les plus grandes et les plus fortement exploitées se rencontrent dans les terroirs de la société karaboro, notamment dans le département de Banfora. Dans toute la région d’étude, la culture du rônier est pratiquée surtout dans les espaces réservés aux cultures pluviales, y compris les alentours des habitations. La répartition des populations de rôniers est gouvernée par de nombreux facteurs, mais les plus déterminants sont l’histoire des sociétés rurales ainsi que l’intensité et la diversité de leurs usages de l’espèce.
{"title":"Distribution et traits caractéristiques des populations du palmier rônier Borassus akeassii dans le sud-ouest du Burkina Faso","authors":"Ali Béné, Jean-Louis Devineau, A. Fournier","doi":"10.19182/bft2022.353.a36993","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.353.a36993","url":null,"abstract":"Borassus akeassii Bayton, Ouédr. et Guinko est une espèce à usage multiple, cultivée par diverses sociétés dans le sud-ouest du Burkina Faso. Ces rôneraies sont aujourd’hui affectées dans leur structure par de profonds changements sociologiques et économiques. Cet article traite de la répartition des parcs à B. akeassii et de leurs principales caractéristiques sociétales et environnementales dans cette région. Un recensement des rôneraies le long de parcours sur les voies de circulation a été effectué ainsi que des enquêtes auprès des habitants. Plus de 240 parcs agroforestiers à B. akeassii ont ainsi été recensés et cartographiés dans les deux régions administratives des Cascades et des Hauts-Bassins. Les rôneraies les plus grandes et les plus fortement exploitées se rencontrent dans les terroirs de la société karaboro, notamment dans le département de Banfora. Dans toute la région d’étude, la culture du rônier est pratiquée surtout dans les espaces réservés aux cultures pluviales, y compris les alentours des habitations. La répartition des populations de rôniers est gouvernée par de nombreux facteurs, mais les plus déterminants sont l’histoire des sociétés rurales ainsi que l’intensité et la diversité de leurs usages de l’espèce. \u0000 ","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"76 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72837602","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.19182/bft2022.353.a37000
J. Gérard, Jean-François Trébuchon
Version française et anglaise - Extrait de l’Atlas des bois tropicaux – Caractéristiques technologiques et utilisationsJ. Gérard (coord), D. Guibal (au.), J.-C. Cerre (au.), S. Paradis (au.), et 40 auteurs, 2016.Éditions Quæ, 1000 p. https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux
法文和英文版本-从热带木材地图集提取-技术特性和用途j。gerard (coord)， D. Guibal (au)， j.c。Cerre (au)， S. Paradis (au)，和40位作者，2016。版本Quæ， 1000页https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux
{"title":"Descriptif technique du bois d'essence tropicale – Kotibé – Nesogordonia spp.","authors":"J. Gérard, Jean-François Trébuchon","doi":"10.19182/bft2022.353.a37000","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.353.a37000","url":null,"abstract":"Version française et anglaise - Extrait de l’Atlas des bois tropicaux – Caractéristiques technologiques et utilisationsJ. Gérard (coord), D. Guibal (au.), J.-C. Cerre (au.), S. Paradis (au.), et 40 auteurs, 2016.Éditions Quæ, 1000 p. \u0000 \u0000https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"26 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83293905","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.19182/bft2022.353.a36994
Alain Lotchio, A. Dicko, A. Natta
Les graines de Lophira lanceolata sont utilisées au Bénin pour la production d’huile végétale, la fabrication du savon et aussi pour l’alimentation. Cette étude vise à élucider l’influence de la provenance, du stockage et des traits morphologiques (longueur, diamètre, masse) des graines de L. lanceolata sur leur germination, afin de pouvoir mieux maîtriser la reproduction par graine de cette espèce. Les fruits matures de L. lanceolata ont été collectés dans les phytodistricts du Borgou-Nord (zone soudanienne) et du Borgou-Sud (zone soudano-guinéenne), au Bénin. Les traits morphologiques (la longueur et le diamètre) ont été mesurés sur les fruits (avant le décorticage) et aussi sur les graines (après le décorticage). Les fruits et des graines (décortiquées) ont été pesés avant d’être ensemencés. Un modèle linéaire généralisé (GLM) avec la famille quasi-poisson a été développé afin d’évaluer l’influence des traits morphologiques sur la durée de germination des graines. Ensuite, le test non paramétrique de Kruskal-Wallis a été appliqué pour estimer l’effet de la durée de conservation des graines (7, 14 et 21 jours) sur le nombre de jours nécessaire à leur germination. Enfin, l’effet de la provenance des graines sur leur temps de germination a été déterminé grâce à un GLM avec la famille négative binomiale et le test de Kruskal-Wallis. Les résultats ont montré que les graines dont la taille est la plus forte mettent plus de jours à germer. Le temps de conservation des graines influe également sur leur durée de germination, plus les graines sont conservées longtemps avant le semis, plus elles mettent de temps à germer. Cependant, aucune différence significative n’a été observée entre les taux de germination en fonction des différentes durées de conservation des graines. La durée de germination moyenne des graines n’est également pas significativement influencée par la provenance des graines, 10,8 jours pour le phytodistrict du Borgou-Nord et 10,3 jours pour le phytodistrict du Borgou-Sud. Par contre, le taux moyen de germination est significativement affecté par la provenance des graines, 70 % pour les graines du Borgou-Sud comparé à 32 % pour celles du Borgou-Nord. Les résultats issus de ce travail peuvent fournir des indications en vue d’une meilleure sélection des graines pour réaliser des pépinières dans les programmes de reboisement dans les savanes soudano-guinéenne et soudanienne du Bénin.
{"title":"Impact de la provenance, de la morphologie et du stockage des graines de Lophira lanceolata sur leur germination au Bénin","authors":"Alain Lotchio, A. Dicko, A. Natta","doi":"10.19182/bft2022.353.a36994","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.353.a36994","url":null,"abstract":"Les graines de Lophira lanceolata sont utilisées au Bénin pour la production d’huile végétale, la fabrication du savon et aussi pour l’alimentation. Cette étude vise à élucider l’influence de la provenance, du stockage et des traits morphologiques (longueur, diamètre, masse) des graines de L. lanceolata sur leur germination, afin de pouvoir mieux maîtriser la reproduction par graine de cette espèce. Les fruits matures de L. lanceolata ont été collectés dans les phytodistricts du Borgou-Nord (zone soudanienne) et du Borgou-Sud (zone soudano-guinéenne), au Bénin. Les traits morphologiques (la longueur et le diamètre) ont été mesurés sur les fruits (avant le décorticage) et aussi sur les graines (après le décorticage). Les fruits et des graines (décortiquées) ont été pesés avant d’être ensemencés. Un modèle linéaire généralisé (GLM) avec la famille quasi-poisson a été développé afin d’évaluer l’influence des traits morphologiques sur la durée de germination des graines. Ensuite, le test non paramétrique de Kruskal-Wallis a été appliqué pour estimer l’effet de la durée de conservation des graines (7, 14 et 21 jours) sur le nombre de jours nécessaire à leur germination. Enfin, l’effet de la provenance des graines sur leur temps de germination a été déterminé grâce à un GLM avec la famille négative binomiale et le test de Kruskal-Wallis. Les résultats ont montré que les graines dont la taille est la plus forte mettent plus de jours à germer. Le temps de conservation des graines influe également sur leur durée de germination, plus les graines sont conservées longtemps avant le semis, plus elles mettent de temps à germer. Cependant, aucune différence significative n’a été observée entre les taux de germination en fonction des différentes durées de conservation des graines. La durée de germination moyenne des graines n’est également pas significativement influencée par la provenance des graines, 10,8 jours pour le phytodistrict du Borgou-Nord et 10,3 jours pour le phytodistrict du Borgou-Sud. Par contre, le taux moyen de germination est significativement affecté par la provenance des graines, 70 % pour les graines du Borgou-Sud comparé à 32 % pour celles du Borgou-Nord. Les résultats issus de ce travail peuvent fournir des indications en vue d’une meilleure sélection des graines pour réaliser des pépinières dans les programmes de reboisement dans les savanes soudano-guinéenne et soudanienne du Bénin.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"7 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79882139","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36373
Azizou EL-HADJ ISSA, Rodrigue Castro Gbedomon, D.S.J.C. Gbemavo, G. A. Mensah, V. K. Salako, B. Sinsin
L’étude a exploré les bénéfices socio-économiques et les liens de dépendance ou de ressources entre la Réserve de biosphère transfrontalière W du Bénin (RBTWB) et ses populations riveraines sur la période de 2000 à 2017. L’approche méthodologique inclut une enquête d’opinion et de revenus auprès de 340 ménages riverains de la RBTWB. Les analyses statistiques incluent des régressions logistiques et une analyse de la covariance pour évaluer les liens entre les riverains et la RBTWB, et leurs variations dans le temps et dans l’espace, puis des régressions linéaires généralisées pour évaluer la contribution monétaire et non monétaire de la RBTWB aux revenus des ménages riverains. Les résultats ont révélé des liens de dépendance des ménages riverains vis-à-vis de la RBTWB, notamment pour les terres agricoles et de parcours (pâturages). Ces liens ont varié significativement en fonction de la position géographique (commune, distance) et sont restés parfois forts pour les ménages très éloignés de la RBTWB. La contribution de la RBTWB aux revenus annuels (de mai de l’année n – 1 à avril de l’année n) et aux cash-flows des ménages a décru avec le temps et n’était que de 3,02 % pour la campagne agricole 2016-2017. Par ailleurs, les résultats mettent en évidence le foncier (terres agricoles) et la transhumance (terres de parcours) comme étant les problématiques communes aux riverains quelle que soit leur position géographique. Dans ce contexte de régression des liens et de faibles incitations économiques, les riverains de la RBTWB peuvent dans le meilleur des cas être démotivés à contrer les menaces internes et externes à la conservation, et dans le pire devenir la menace à la conservation.
{"title":"Avantages et bénéfices socio-économiques tirés par les ménages riverains de la Réserve de biosphère transfrontalière W du Bénin (RBTWB)","authors":"Azizou EL-HADJ ISSA, Rodrigue Castro Gbedomon, D.S.J.C. Gbemavo, G. A. Mensah, V. K. Salako, B. Sinsin","doi":"10.19182/bft2022.352.a36373","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36373","url":null,"abstract":"L’étude a exploré les bénéfices socio-économiques et les liens de dépendance ou de ressources entre la Réserve de biosphère transfrontalière W du Bénin (RBTWB) et ses populations riveraines sur la période de 2000 à 2017. L’approche méthodologique inclut une enquête d’opinion et de revenus auprès de 340 ménages riverains de la RBTWB. Les analyses statistiques incluent des régressions logistiques et une analyse de la covariance pour évaluer les liens entre les riverains et la RBTWB, et leurs variations dans le temps et dans l’espace, puis des régressions linéaires généralisées pour évaluer la contribution monétaire et non monétaire de la RBTWB aux revenus des ménages riverains. Les résultats ont révélé des liens de dépendance des ménages riverains vis-à-vis de la RBTWB, notamment pour les terres agricoles et de parcours (pâturages). Ces liens ont varié significativement en fonction de la position géographique (commune, distance) et sont restés parfois forts pour les ménages très éloignés de la RBTWB. La contribution de la RBTWB aux revenus annuels (de mai de l’année n – 1 à avril de l’année n) et aux cash-flows des ménages a décru avec le temps et n’était que de 3,02 % pour la campagne agricole 2016-2017. Par ailleurs, les résultats mettent en évidence le foncier (terres agricoles) et la transhumance (terres de parcours) comme étant les problématiques communes aux riverains quelle que soit leur position géographique. Dans ce contexte de régression des liens et de faibles incitations économiques, les riverains de la RBTWB peuvent dans le meilleur des cas être démotivés à contrer les menaces internes et externes à la conservation, et dans le pire devenir la menace à la conservation.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"60 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85994846","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36810
Désiré Katembo Kasekete, Christien Kakule Kimbuluma, Nils Bourland, T. Drouet, J. Makana, Kamabu Vasombolwa, Jean-Pierre Mate
Si les plantations forestières font l’objet d’un intérêt croissant en Afrique centrale, leur sous-bois reste encore peu étudié. Afin d’évaluer le potentiel des plantations d’espèces exotiques à participer à la restauration du couvert végétal sur les terres anthropisées du Kivu (République démocratique du Congo), la diversité floristique du sous-bois a été caractérisée et comparée dans une sélection de plantations monospécifiques d’Eucalyptus saligna et de Grevillea robusta sur deux sites (Sake et Kirumba) aux conditions altitudinales et pédoclimatiques différentes. La variation de la composition floristique des relevés a ensuite été analysée suivant certains paramètres écologiques. Enfin, les espèces indicatrices des conditions altitudinales et pédoclimatiques de chaque site ont été identifiées. Les données récoltées en 2018 et en 2020 dans 12 plantations par la méthode de l’aire minimale ont révélé une forte hétérogénéité dans la composition floristique des sous-bois. Bien que dominés par des herbacés, ces sous-bois hébergeaient aussi certaines espèces ligneuses et lianescentes. La richesse spécifique ne différait pas significativement entre les sites ni entre les espèces d’arbres plantées. Cette richesse variait d’un relevé à l’autre suivant la latitude, le pH du sol et les concentrations en aluminium et magnésium biodisponibles. Treize espèces indicatrices des conditions altitudinales et pédoclimatiques des sites ont été repérées dont neuf pour Sake et quatre pour Kirumba. La répétition des inventaires avait accru l’effort d’échantillonnage même si l’aire minimale n’avait pas significativement changé sur deux ans. Cette étude a mis en relief la contribution des plantations d’espèces exotiques à la reconstitution du couvert végétal sur les sites potentiellement dégradés du Kivu et suggère des mesures de gestion adaptées aux propriétés physico-chimiques des sols. L’utilisation des espèces indicatrices des conditions pédoclimatiques des sites comme prédicteurs de productivité mérite d’être testée dans les plantations étudiées afin de vérifier si leur présence pourrait servir d’outil de sélection des stations à reboiser.
{"title":"Plantations monospécifiques d'espèces exotiques, déserts biologiques ou îlots de diversité floristique ? Exemple de situations biotiques et abiotiques contrastées au Nord-Kivu en République démocratique du Congo","authors":"Désiré Katembo Kasekete, Christien Kakule Kimbuluma, Nils Bourland, T. Drouet, J. Makana, Kamabu Vasombolwa, Jean-Pierre Mate","doi":"10.19182/bft2022.352.a36810","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36810","url":null,"abstract":"Si les plantations forestières font l’objet d’un intérêt croissant en Afrique centrale, leur sous-bois reste encore peu étudié. Afin d’évaluer le potentiel des plantations d’espèces exotiques à participer à la restauration du couvert végétal sur les terres anthropisées du Kivu (République démocratique du Congo), la diversité floristique du sous-bois a été caractérisée et comparée dans une sélection de plantations monospécifiques d’Eucalyptus saligna et de Grevillea robusta sur deux sites (Sake et Kirumba) aux conditions altitudinales et pédoclimatiques différentes. La variation de la composition floristique des relevés a ensuite été analysée suivant certains paramètres écologiques. Enfin, les espèces indicatrices des conditions altitudinales et pédoclimatiques de chaque site ont été identifiées. Les données récoltées en 2018 et en 2020 dans 12 plantations par la méthode de l’aire minimale ont révélé une forte hétérogénéité dans la composition floristique des sous-bois. Bien que dominés par des herbacés, ces sous-bois hébergeaient aussi certaines espèces ligneuses et lianescentes. La richesse spécifique ne différait pas significativement entre les sites ni entre les espèces d’arbres plantées. Cette richesse variait d’un relevé à l’autre suivant la latitude, le pH du sol et les concentrations en aluminium et magnésium biodisponibles. Treize espèces indicatrices des conditions altitudinales et pédoclimatiques des sites ont été repérées dont neuf pour Sake et quatre pour Kirumba. La répétition des inventaires avait accru l’effort d’échantillonnage même si l’aire minimale n’avait pas significativement changé sur deux ans. Cette étude a mis en relief la contribution des plantations d’espèces exotiques à la reconstitution du couvert végétal sur les sites potentiellement dégradés du Kivu et suggère des mesures de gestion adaptées aux propriétés physico-chimiques des sols. L’utilisation des espèces indicatrices des conditions pédoclimatiques des sites comme prédicteurs de productivité mérite d’être testée dans les plantations étudiées afin de vérifier si leur présence pourrait servir d’outil de sélection des stations à reboiser.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"34 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87977926","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36946
Jean-Christophe Gérard, Jean-François Trébuchon
Version française et anglaise - Extrait de l’Atlas des bois tropicaux – Caractéristiques technologiques et utilisationsJ. Gérard (coord), D. Guibal (au.), J.-C. Cerre (au.), S. Paradis (au.), et 40 auteurs, 2016.Éditions Quæ, 1000 p. https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux
法文和英文版本-从热带木材地图集提取-技术特性和用途j。gerard (coord)， D. Guibal (au)， j.c。Cerre (au)， S. Paradis (au)，和40位作者，2016。版本Quæ， 1000页https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux
{"title":"Descriptif technique du bois d'essence tropicale – Niangon – Heritiera densiflora Kosterm. (Syn. Tarrietia densiflora) Heritiera utilis Kosterm. (Syn. Tarrietia utilis)","authors":"Jean-Christophe Gérard, Jean-François Trébuchon","doi":"10.19182/bft2022.352.a36946","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36946","url":null,"abstract":"Version française et anglaise - Extrait de l’Atlas des bois tropicaux – Caractéristiques technologiques et utilisationsJ. Gérard (coord), D. Guibal (au.), J.-C. Cerre (au.), S. Paradis (au.), et 40 auteurs, 2016.Éditions Quæ, 1000 p. \u0000 \u0000https://www.quae.com/produit/1408/9782759225521/atlas-des-bois-tropicaux","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"67 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81181094","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36860
Aurore Rimlinger
Dans les écosystèmes forestiers tropicaux, les humains utilisent de longue date les espèces végétales utiles, sources de nourriture, de fibre, de combustible ou de médication. Parmi ces produits forestiers non ligneux, certains d'entre eux ont progressivement été mis en culture, posant des questions tant sur les impacts évolutifs des interactions entre plantes et hommes que sur la durabilité des modes de gestion actuels de ces ressources. C'est le cas pour le safoutier (Dacryodes edulis, Burseraceae), un arbre fruitier emblématique d'Afrique centrale. Dans cette thèse, la dynamique de la diversité cultivée du safoutier est abordée via une approche interdisciplinaire alliant génétique des populations et ethnoécologie, afin de comprendre d’une part l’histoire évolutive de l’espèce sur le temps long, d’autre part les effets des changements contemporains de ses modes de culture. L’approche génétique centrée sur l'histoire évolutive du safoutier a permis d’identifier différents groupes génétiques sur son aire de distribution. Les patrons de distribution de l’ADN chloroplastique semblent résulter des événements de glaciation du Quaternaire plutôt que de la mise en culture de l'espèce. L’accent mis sur les savoirs des cultivateurs dans l’approche ethnoécologique met en lumière la nomenclature fine qu’ils mobilisent, et les préférences différentes qu’ils ont en fonction des usages du fruit : une bascule s'opère en faveur du critère de la taille du fruit chez ceux destinant leur production au marché urbain. Enfin, le croisement des deux approches a permis de mettre en valeur les effets des réseaux informels d'échanges de semences sur la distribution de la diversité génétique. Les semences utilisées pour planter des arbres en ville proviennent ainsi en majorité d'échanges sur de longues distances. En conséquence, des niveaux de diversité identiques, voire supérieurs, sont présents dans les aires urbaines par rapport au milieu rural. Ensemble, ces résultats permettent de conclure qu'il existe une grande diversité de connaissances, de pratiques et d'usages autour du safoutier, qui n'engendrent pas, à ce stade, d'effets néfastes sur sa diversité intra-spécifique. Le safoutier se présente comme un modèle stratégique pour étudier l'effet des pratiques humaines sur la diversité génétique en Afrique centrale, de nombreuses questions de recherche demeurant quant à l'origine de sa mise en culture et de sa diffusion.
{"title":"Histoire évolutive de l’arbre fruitier Dacryodes edulis : implications pour sa conservation et sa gestion durable","authors":"Aurore Rimlinger","doi":"10.19182/bft2022.352.a36860","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36860","url":null,"abstract":"Dans les écosystèmes forestiers tropicaux, les humains utilisent de longue date les espèces végétales utiles, sources de nourriture, de fibre, de combustible ou de médication. Parmi ces produits forestiers non ligneux, certains d'entre eux ont progressivement été mis en culture, posant des questions tant sur les impacts évolutifs des interactions entre plantes et hommes que sur la durabilité des modes de gestion actuels de ces ressources. C'est le cas pour le safoutier (Dacryodes edulis, Burseraceae), un arbre fruitier emblématique d'Afrique centrale. \u0000Dans cette thèse, la dynamique de la diversité cultivée du safoutier est abordée via une approche interdisciplinaire alliant génétique des populations et ethnoécologie, afin de comprendre d’une part l’histoire évolutive de l’espèce sur le temps long, d’autre part les effets des changements contemporains de ses modes de culture. L’approche génétique centrée sur l'histoire évolutive du safoutier a permis d’identifier différents groupes génétiques sur son aire de distribution. Les patrons de distribution de l’ADN chloroplastique semblent résulter des événements de glaciation du Quaternaire plutôt que de la mise en culture de l'espèce. L’accent mis sur les savoirs des cultivateurs dans l’approche ethnoécologique met en lumière la nomenclature fine qu’ils mobilisent, et les préférences différentes qu’ils ont en fonction des usages du fruit : une bascule s'opère en faveur du critère de la taille du fruit chez ceux destinant leur production au marché urbain. Enfin, le croisement des deux approches a permis de mettre en valeur les effets des réseaux informels d'échanges de semences sur la distribution de la diversité génétique. Les semences utilisées pour planter des arbres en ville proviennent ainsi en majorité d'échanges sur de longues distances. En conséquence, des niveaux de diversité identiques, voire supérieurs, sont présents dans les aires urbaines par rapport au milieu rural. \u0000Ensemble, ces résultats permettent de conclure qu'il existe une grande diversité de connaissances, de pratiques et d'usages autour du safoutier, qui n'engendrent pas, à ce stade, d'effets néfastes sur sa diversité intra-spécifique. Le safoutier se présente comme un modèle stratégique pour étudier l'effet des pratiques humaines sur la diversité génétique en Afrique centrale, de nombreuses questions de recherche demeurant quant à l'origine de sa mise en culture et de sa diffusion.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"55 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90599630","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36935
Brama Ouattara, L. Sanou, J. Koala, M. Hien
L’étude s’intéresse aux perceptions de la dégradation des ressources naturelles et examine les facteurs qui influencent la volonté des populations locales à intégrer les bonnes pratiques qui atténuent l’utilisation des feux, de la pâture et des pesticides. Nous avons analysé les stratégies locales qui pourraient restaurer les ressources naturelles et permettre une gestion durable. Les données ont été collectées auprès de 300 ménages ruraux dans trente villages riverains du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Les résultats montrent selon l’échelle catégorielle de type Likert que les populations locales sont conscientes de la dégradation des ressources naturelles et en connaissent les principales causes : variabilité climatique, érosion des sols, feux, dégradation de la qualité du sol, pâture incontrôlée, coupe de bois, utilisation de pesticides et tenure foncière. L’âge, le genre, le statut de résidence, la source de revenu, la taille de l'exploitation et la tenure foncière sont explicatives de la volonté des communautés riveraines à inverser la tendance à la dégradation du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun. En outre, les populations suggèrent la plantation d’espèces désirées et adaptées aux conditions de site, la mise en place des ouvrages antiérosifs qui améliorent la fertilité des sols et l’aide au rétablissement du couvert végétal. Elles promettent l’utilisation de pesticides homologués et à faible dose, l’interdiction de pâture dans les aires protégées, la protection et la conservation des arbres dans les champs. Au terme de cette étude, il ressort que les déterminants à prendre en compte pour une gestion durable des ressources naturelles et l’inversion de la tendance à la dégradation sont la gestion des feux, la pâture modérée, l‘utilisation modérée des pesticides et la réduction des défriches. Dans la formulation des stratégies de lutte contre la dégradation des ressources naturelles à mettre en place, il sera impérieux à l’avenir de tenir compte des caractéristiques socio-économiques.
{"title":"Perceptions locales de la dégradation des ressources naturelles du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso","authors":"Brama Ouattara, L. Sanou, J. Koala, M. Hien","doi":"10.19182/bft2022.352.a36935","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36935","url":null,"abstract":"L’étude s’intéresse aux perceptions de la dégradation des ressources naturelles et examine les facteurs qui influencent la volonté des populations locales à intégrer les bonnes pratiques qui atténuent l’utilisation des feux, de la pâture et des pesticides. Nous avons analysé les stratégies locales qui pourraient restaurer les ressources naturelles et permettre une gestion durable. Les données ont été collectées auprès de 300 ménages ruraux dans trente villages riverains du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Les résultats montrent selon l’échelle catégorielle de type Likert que les populations locales sont conscientes de la dégradation des ressources naturelles et en connaissent les principales causes : variabilité climatique, érosion des sols, feux, dégradation de la qualité du sol, pâture incontrôlée, coupe de bois, utilisation de pesticides et tenure foncière. L’âge, le genre, le statut de résidence, la source de revenu, la taille de l'exploitation et la tenure foncière sont explicatives de la volonté des communautés riveraines à inverser la tendance à la dégradation du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun. En outre, les populations suggèrent la plantation d’espèces désirées et adaptées aux conditions de site, la mise en place des ouvrages antiérosifs qui améliorent la fertilité des sols et l’aide au rétablissement du couvert végétal. Elles promettent l’utilisation de pesticides homologués et à faible dose, l’interdiction de pâture dans les aires protégées, la protection et la conservation des arbres dans les champs. Au terme de cette étude, il ressort que les déterminants à prendre en compte pour une gestion durable des ressources naturelles et l’inversion de la tendance à la dégradation sont la gestion des feux, la pâture modérée, l‘utilisation modérée des pesticides et la réduction des défriches. Dans la formulation des stratégies de lutte contre la dégradation des ressources naturelles à mettre en place, il sera impérieux à l’avenir de tenir compte des caractéristiques socio-économiques.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76169149","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36937
E. Nicolini, J. Beauchêne, V. Bonnal, Tom Hattermann
Chlordecone (CLD), used to control the Cosmopolites sordidus banana weevil and released from polluted banana plantations, continues to contaminate ecosystems in the French Caribbean. Edible plants have been actively studied for risk prevention, but trees have not, even though they could play a significant role in future remediation strategies. CLD contents were analysed in 24 pioneer trees belonging to 13 species found in abandoned banana plantations in Guadeloupe, at three contaminated sites on Nitisols (Site 1) and Andosols (Sites 2 and 3). Wood samples were taken from each tree in the basal part of the trunk and the soil at its foot and their CLD content was measured by the analytical laboratory for the Drôme département (26) in Valence, France. Mean CLD contents in the top 30-centimetre soil layer from sites 1, 2 and 3 were 2,543 ± 702, 5,251 ± 1,102 and 875 ± 865 µg/kg dry soil respectively. Of the trees, 96% were contaminated. The CLD content in trees growing on Nitisols (3,406 ± 1,658 µg/kg dry wood) was at least 5 times higher than in trees growing on Andosols (299 ± 314 and 226 ± 378 µg/kg), but no clear relationships were found with soil CLD contents. Calculations of available CLD dissolved in the soil liquid phase using equations and soil datasets in the literature showed higher available CLD contents in Nitisols than in Andosols and a linear relationship between CLD available in soil and concentrations of CLD in wood, regardless of the type of soil. Trees growing on Nitisols are the plants most highly contaminated by CLD of all the plants in which this compound has been studied so far. With a plant-to-soil bioconcentration ratio around 150 l/kg, the consistent CLD uptake efficiency of the trees needs to be taken into account in further research for CLD remediation.
{"title":"Chlordecone in basal trunk wood of native trees growing in abandoned banana plantations in Guadeloupe, France","authors":"E. Nicolini, J. Beauchêne, V. Bonnal, Tom Hattermann","doi":"10.19182/bft2022.352.a36937","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36937","url":null,"abstract":"Chlordecone (CLD), used to control the Cosmopolites sordidus banana weevil and released from polluted banana plantations, continues to contaminate ecosystems in the French Caribbean. Edible plants have been actively studied for risk prevention, but trees have not, even though they could play a significant role in future remediation strategies. CLD contents were analysed in 24 pioneer trees belonging to 13 species found in abandoned banana plantations in Guadeloupe, at three contaminated sites on Nitisols (Site 1) and Andosols (Sites 2 and 3). Wood samples were taken from each tree in the basal part of the trunk and the soil at its foot and their CLD content was measured by the analytical laboratory for the Drôme département (26) in Valence, France. Mean CLD contents in the top 30-centimetre soil layer from sites 1, 2 and 3 were 2,543 ± 702, 5,251 ± 1,102 and 875 ± 865 µg/kg dry soil respectively. Of the trees, 96% were contaminated. The CLD content in trees growing on Nitisols (3,406 ± 1,658 µg/kg dry wood) was at least 5 times higher than in trees growing on Andosols (299 ± 314 and 226 ± 378 µg/kg), but no clear relationships were found with soil CLD contents. Calculations of available CLD dissolved in the soil liquid phase using equations and soil datasets in the literature showed higher available CLD contents in Nitisols than in Andosols and a linear relationship between CLD available in soil and concentrations of CLD in wood, regardless of the type of soil. Trees growing on Nitisols are the plants most highly contaminated by CLD of all the plants in which this compound has been studied so far. With a plant-to-soil bioconcentration ratio around 150 l/kg, the consistent CLD uptake efficiency of the trees needs to be taken into account in further research for CLD remediation.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"45 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81723434","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-05-01DOI: 10.19182/bft2022.352.a36936
J. Beauchêne, Nadine Amusant, J. Cigna, Soepe Koese, B. Thibaut
A Xylarium, like the one in Kourou in French Guiana, is a unique collection of wood specimens assembled over many years that represents high interspecific diversity. In addition to the standard use of such collections for systematic anatomy, a technological database can be created using supplementary specimens taken from the same tree as the reference specimens. Physical, mechanical and durability tests were performed on wood planks measuring 10 × 60 × 100 mm3 (L is the longest direction, width and thickness are not always perfectly radial or tangential, just transverse) representing 445 woody species belonging to 63 families found in French Guiana. Wood densities ranged from 250 to 1,300 kg/m3, with an average of 786 kg/m3. The other properties also covered a wide range of values, as did the longitudinal modulus of elasticity (ranging from 0.6 to 37 GPa), as samples from lianas and palm stipes from very stiff woods were also tested. The correlations between the different parameters measured on the 445 species tested allowed us to identify some relationships between wood properties, e.g.: (i) light colored woods are less prone to shrinkage, but more prone to rot (the opposite is true for red woods); (ii) woods with a low damping coefficient are generally darker, redder, denser, and more resistant to rot. This database cannot be used to characterize a particular species as only one specimen is available for each species, but it can be used to study the relationships between properties and easily measured descriptors related to wood structure (e.g. density, modulus) or wood chemistry (e.g. color, durability). Finally, this database provides the foundation for future bigger databases including many more specimens of each species that will be useful to search for particular properties in certain families or genera, for example, high natural durability despite rather low wood density, or low damping along with a high specific modulus.
{"title":"Using specimens from the CIRAD Kourou wood collection to build a database of properties","authors":"J. Beauchêne, Nadine Amusant, J. Cigna, Soepe Koese, B. Thibaut","doi":"10.19182/bft2022.352.a36936","DOIUrl":"https://doi.org/10.19182/bft2022.352.a36936","url":null,"abstract":"A Xylarium, like the one in Kourou in French Guiana, is a unique collection of wood specimens assembled over many years that represents high interspecific diversity. In addition to the standard use of such collections for systematic anatomy, a technological database can be created using supplementary specimens taken from the same tree as the reference specimens. Physical, mechanical and durability tests were performed on wood planks measuring 10 × 60 × 100 mm3 (L is the longest direction, width and thickness are not always perfectly radial or tangential, just transverse) representing 445 woody species belonging to 63 families found in French Guiana. Wood densities ranged from 250 to 1,300 kg/m3, with an average of 786 kg/m3. The other properties also covered a wide range of values, as did the longitudinal modulus of elasticity (ranging from 0.6 to 37 GPa), as samples from lianas and palm stipes from very stiff woods were also tested. The correlations between the different parameters measured on the 445 species tested allowed us to identify some relationships between wood properties, e.g.: (i) light colored woods are less prone to shrinkage, but more prone to rot (the opposite is true for red woods); (ii) woods with a low damping coefficient are generally darker, redder, denser, and more resistant to rot. This database cannot be used to characterize a particular species as only one specimen is available for each species, but it can be used to study the relationships between properties and easily measured descriptors related to wood structure (e.g. density, modulus) or wood chemistry (e.g. color, durability). Finally, this database provides the foundation for future bigger databases including many more specimens of each species that will be useful to search for particular properties in certain families or genera, for example, high natural durability despite rather low wood density, or low damping along with a high specific modulus.","PeriodicalId":55346,"journal":{"name":"Bois et Forets Des Tropiques","volume":"61 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2022-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79486919","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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