C. Robin, Loan Huynh, Tony Prud'homme, C. Margottin, L. Clergeau
Le Noma est une affection grave, touchant essentiellement les enfants des pays en voie de developpement. Les facteurs favorisants de cette pathologie, inherents a ces pays, sont nombreux et vont conduire a une situation clinique de delabrement facial rapide qu’il conviendra de stopper rapidement pour en minimiser les sequelles. Le traitement de ces dernieres sera essentiellement chirurgical et fera appel a des techniques variables en fonction du cas clinique.
{"title":"Le Noma : un drame négligé","authors":"C. Robin, Loan Huynh, Tony Prud'homme, C. Margottin, L. Clergeau","doi":"10.1051/AOS/2015102","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2015102","url":null,"abstract":"Le Noma est une affection grave, touchant essentiellement les enfants des pays en voie de developpement. Les facteurs favorisants de cette pathologie, inherents a ces pays, sont nombreux et vont conduire a une situation clinique de delabrement facial rapide qu’il conviendra de stopper rapidement pour en minimiser les sequelles. Le traitement de ces dernieres sera essentiellement chirurgical et fera appel a des techniques variables en fonction du cas clinique.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"10-17"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57837085","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
D. Kamal, A. Oufkir, A. Bezzari, M. Maâroufi, M. Alami
La tuberculose primaire de la glande parotide est une entite clinique rare. Le diagnostic est difficile, puisqu’il n’existe aucun signe clinique, radiologique ou biologique specifique de cette affection. Seules les donnees bacteriologiques et anatomopathologiques permettent d’affirmer le diagnostic. La prise en charge therapeutique repose sur la prescription d’un traitement antituberculeux au long cours, avec une evolution generalement favorable. L’objectif de ce travail est de rapporter un nouveau cas de tuberculose primaire de la glande parotide chez une jeune femme, et d’insister sur les difficultes diagnostiques de cette affection.
{"title":"Tuberculose primaire de la glande parotide : à propos d’un cas","authors":"D. Kamal, A. Oufkir, A. Bezzari, M. Maâroufi, M. Alami","doi":"10.1051/AOS/2015103","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2015103","url":null,"abstract":"La tuberculose primaire de la glande parotide est une entite clinique rare. Le diagnostic est difficile, puisqu’il n’existe aucun signe clinique, radiologique ou biologique specifique de cette affection. Seules les donnees bacteriologiques et anatomopathologiques permettent d’affirmer le diagnostic. La prise en charge therapeutique repose sur la prescription d’un traitement antituberculeux au long cours, avec une evolution generalement favorable. L’objectif de ce travail est de rapporter un nouveau cas de tuberculose primaire de la glande parotide chez une jeune femme, et d’insister sur les difficultes diagnostiques de cette affection.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"103 1","pages":"18-20"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57837095","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Hamama, S. Khayati, A. Arrob, L. Khalfi, A. Abouchadi, M. Elkhatib
Objectif : L’adenome pleomorphe est la variete la plus frequente des tumeurs benignes des glandes salivaires accessoires. Le but de ce travail est une analyse epidemiologique, clinique et therapeutique de cette tumeur. Materiel et methodes : On rapporte a travers une etude retrospective descriptive 7 cas d’adenomes pleomorphes des glandes salivaires accessoires sur une periode de 7 ans (2006 a 2012). Resultats : Il s’agissait de 1 homme et 6 femmes ayant un âge moyen de 36,85 ans. Dans trois cas, le siege de ces adenomes etait le palais osseux, dans deux cas au niveau du voile, dans deux cas aux levres. Le delai moyen de diagnostic etait de 3 ans et 10 mois. La tumefaction a ete la manifestation clinique observee dans tous les cas. La TDM a ete realisee dans tous les cas, associee a l’IRM dans 2 cas. Le traitement etait chirurgical dans tous les cas. L’histologie a confirme le diagnostic d’adenome pleomorphe. Il etait benin dans tous les cas. La recidive n’a pas ete observee sur un recul de 3 ans et 6 mois. Conclusion : Les adenomes pleomorphes des glandes salivaires accessoires ont une evolution lente. Ils doivent etre evoques devant toute formation tumorale indolore de la muqueuse buccale, developpee sous une muqueuse saine. Une exerese tumorale avec une marge de 5 mm de tissu sain est le traitement adequat. Les risques de recidive et de transformation maligne imposent une surveillance prolongee.
{"title":"Adénome pléomorphe des glandes salivaires accessoires","authors":"J. Hamama, S. Khayati, A. Arrob, L. Khalfi, A. Abouchadi, M. Elkhatib","doi":"10.1051/AOS/2015107","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2015107","url":null,"abstract":"Objectif : L’adenome pleomorphe est la variete la plus frequente des tumeurs benignes des glandes salivaires accessoires. Le but de ce travail est une analyse epidemiologique, clinique et therapeutique de cette tumeur. Materiel et methodes : On rapporte a travers une etude retrospective descriptive 7 cas d’adenomes pleomorphes des glandes salivaires accessoires sur une periode de 7 ans (2006 a 2012). Resultats : Il s’agissait de 1 homme et 6 femmes ayant un âge moyen de 36,85 ans. Dans trois cas, le siege de ces adenomes etait le palais osseux, dans deux cas au niveau du voile, dans deux cas aux levres. Le delai moyen de diagnostic etait de 3 ans et 10 mois. La tumefaction a ete la manifestation clinique observee dans tous les cas. La TDM a ete realisee dans tous les cas, associee a l’IRM dans 2 cas. Le traitement etait chirurgical dans tous les cas. L’histologie a confirme le diagnostic d’adenome pleomorphe. Il etait benin dans tous les cas. La recidive n’a pas ete observee sur un recul de 3 ans et 6 mois. Conclusion : Les adenomes pleomorphes des glandes salivaires accessoires ont une evolution lente. Ils doivent etre evoques devant toute formation tumorale indolore de la muqueuse buccale, developpee sous une muqueuse saine. Une exerese tumorale avec une marge de 5 mm de tissu sain est le traitement adequat. Les risques de recidive et de transformation maligne imposent une surveillance prolongee.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"4-9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836800","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
En chirurgie buccale, les interventions sont tres frequemment associees a un processus inflammatoire postoperatoire plus ou moins intense et invalidant, incluant douleur, oedeme et trismus. Le controle de ce processus passe principalement par la prescription de molecules anti-inflammatoires, parmi elles les anti-inflammatoires steroidiens ou corticoides. Les corticoides sont des substances qui permettent a la fois d’attenuer les consequences fonctionnelles, esthetiques et douloureuses pour le moins fâcheuses de la chirurgie, mais ils peuvent presenter de nombreux effets deleteres, surtout lors de l’utilisation a long terme, limitant leur utilisation. Plusieurs etudes recentes ont montre la securite et l’efficacite de l’utilisation a court terme des glucocorticoides en chirurgie buccale, notamment dans certaines situations cliniques telles que les dents incluses, les extractions multiples, les vestibuloplasties, les resections d’os, et d’autres cas similaires. Ces etudes ont egalement permis de mieux comprendre leur mode d’action et de proposer une attitude coherente pour leur prescription en chirurgie buccale.
{"title":"Utilisation péri-opératoire des corticoïdes en chirurgie buccale","authors":"L. Benjelloun, Bassima Chami, W. E. Wady","doi":"10.1051/AOS/2015108","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2015108","url":null,"abstract":"En chirurgie buccale, les interventions sont tres frequemment associees a un processus inflammatoire postoperatoire plus ou moins intense et invalidant, incluant douleur, oedeme et trismus. Le controle de ce processus passe principalement par la prescription de molecules anti-inflammatoires, parmi elles les anti-inflammatoires steroidiens ou corticoides. Les corticoides sont des substances qui permettent a la fois d’attenuer les consequences fonctionnelles, esthetiques et douloureuses pour le moins fâcheuses de la chirurgie, mais ils peuvent presenter de nombreux effets deleteres, surtout lors de l’utilisation a long terme, limitant leur utilisation. Plusieurs etudes recentes ont montre la securite et l’efficacite de l’utilisation a court terme des glucocorticoides en chirurgie buccale, notamment dans certaines situations cliniques telles que les dents incluses, les extractions multiples, les vestibuloplasties, les resections d’os, et d’autres cas similaires. Ces etudes ont egalement permis de mieux comprendre leur mode d’action et de proposer une attitude coherente pour leur prescription en chirurgie buccale.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"30-36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836809","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. E. ouali, Loubna El Figuigui, Ismaili Zouhair, A. Yamani
Dans la gestion de l’edentement anterieur, l’esthetique est l’un des parametres essentiels. Il depend de l’etendue de l’edentement, de la valeur de la crete alveolaire du maxillaire superieur ainsi que de la qualite du guide anterieur. Mais la recherche de l’esthetique dento-labiale a surtout une dimension humaine qui depasse le cadre des techniques operatoires. Le praticien fait donc face a un double defi : – recopier la nature pour creer l’illusion du naturel en denture artificielle, tout en respectant les differents parametres biologiques (le guide anterieur, la sante parodontale...); – repondre a la demande immediate du patient qui obeit au canon socio-culturel occidental de dents jeunes, claires, petites et bien rangees. Face a ce defi, la prise en compte d’une chronologie raisonnee de realisation du plan de traitement s’avere judicieuse pour faciliter les etapes therapeutiques et diminuer la temporisation. Nous allons exposer, a travers un cas clinique, les differentes etapes (parodontales et prothetiques) de la gestion d’une rehabilitation prothetique anterieure.
{"title":"Le défi thérapeutique dans la région antérieure maxillaire : à propos d’un cas","authors":"R. E. ouali, Loubna El Figuigui, Ismaili Zouhair, A. Yamani","doi":"10.1051/AOS/2014405","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2014405","url":null,"abstract":"Dans la gestion de l’edentement anterieur, l’esthetique est l’un des parametres essentiels. Il depend de l’etendue de l’edentement, de la valeur de la crete alveolaire du maxillaire superieur ainsi que de la qualite du guide anterieur. Mais la recherche de l’esthetique dento-labiale a surtout une dimension humaine qui depasse le cadre des techniques operatoires. Le praticien fait donc face a un double defi : – recopier la nature pour creer l’illusion du naturel en denture artificielle, tout en respectant les differents parametres biologiques (le guide anterieur, la sante parodontale...); – repondre a la demande immediate du patient qui obeit au canon socio-culturel occidental de dents jeunes, claires, petites et bien rangees. Face a ce defi, la prise en compte d’une chronologie raisonnee de realisation du plan de traitement s’avere judicieuse pour faciliter les etapes therapeutiques et diminuer la temporisation. Nous allons exposer, a travers un cas clinique, les differentes etapes (parodontales et prothetiques) de la gestion d’une rehabilitation prothetique anterieure.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"24-30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2014-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836760","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les auteurs presentent la prise en charge d’un patient atteint d’une polykystose maxillo- mandibulaire. Compte tenu des antecedents familiaux et du diagnostic histologique qui met en evidence des keratokystes multiples, on evoque chez ce patient une forme du syndrome de Gorlin-Goltz.
{"title":"Le syndrome de Gorlin-Goltz : rapport d’un cas","authors":"Mónica Umana, T. Piral","doi":"10.1051/AOS/2014404","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2014404","url":null,"abstract":"Les auteurs presentent la prise en charge d’un patient atteint d’une polykystose maxillo- mandibulaire. Compte tenu des antecedents familiaux et du diagnostic histologique qui met en evidence des keratokystes multiples, on evoque chez ce patient une forme du syndrome de Gorlin-Goltz.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"18-22"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2014-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836750","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les douleurs dentaires sont parmi les causes les plus fréquentes de recours à l’imagerie. L’examen clinique, préalable indispensable à tout examen complémentaire, recherche par l’interrogatoire les caractéristiques de la douleur : sa date d’apparition, son mode d’installation, brutal ou progressif, son siège di us ou localisé, son ancienneté, son type... Guidé par cet interrogatoire précis, l’examen clinique endobuccal permet souvent de trouver l’étiologie de la douleur ; le cliché radiologique, panoramique le plus souvent, ne fait alors que con rmer le diagnostic. Parfois, cependant, il n’est pas trouvé de façon formelle d’explication à la douleur ; c’est alors que le recours à l’imagerie sectionnelle prend tout son intérêt. Depuis l’arrivée du scanner X dans les années 1970, puis des méthodes numériques, au premier rang desquelles la tomographie volumique numérisée à faisceau conique (CBCT), l’approche diagnostique des douleurs dentaires a été totalement bouleversée. En particulier, nous voudrions illustrer par quelques exemples radiocliniques l’importance irremplaçable de la CBCT en petit champ à haute résolution spatiale (0,125 mm voire 0,08 mm) dans l’exploration des douleurs dentaires chroniques des régions prémolo-molaires maxillaires, situation qui pose les problèmes diagnostiques les plus complexes. Ces patients, souvent « poly-explorés », sou rent depuis des semaines, parfois des mois. Les méthodes standards, rétro-alvéolaires ou « tomographies épaisses » (panoramique dentaire), sont souvent inefcaces car elles intègrent dans le volume exploré des structures anatomiques masquant la pathologie : la radio-opacité osseuse du maxillaire comme la radioclarté du sinus maxillaire se superposant aux régions apicales des dents antrales sont autant d’obstacles à la mise en évidence de lésions, de petite taille mais aussi parfois volumineuses (granulome apical, kyste, micro-fractures radiculaires...).
{"title":"Douleurs dentaires et imagerie","authors":"T. Nguyen, R. Cavézian, G. Pasquet","doi":"10.1051/AOS/2014403","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2014403","url":null,"abstract":"Les douleurs dentaires sont parmi les causes les plus fréquentes de recours à l’imagerie. L’examen clinique, préalable indispensable à tout examen complémentaire, recherche par l’interrogatoire les caractéristiques de la douleur : sa date d’apparition, son mode d’installation, brutal ou progressif, son siège di us ou localisé, son ancienneté, son type... Guidé par cet interrogatoire précis, l’examen clinique endobuccal permet souvent de trouver l’étiologie de la douleur ; le cliché radiologique, panoramique le plus souvent, ne fait alors que con rmer le diagnostic. Parfois, cependant, il n’est pas trouvé de façon formelle d’explication à la douleur ; c’est alors que le recours à l’imagerie sectionnelle prend tout son intérêt. Depuis l’arrivée du scanner X dans les années 1970, puis des méthodes numériques, au premier rang desquelles la tomographie volumique numérisée à faisceau conique (CBCT), l’approche diagnostique des douleurs dentaires a été totalement bouleversée. En particulier, nous voudrions illustrer par quelques exemples radiocliniques l’importance irremplaçable de la CBCT en petit champ à haute résolution spatiale (0,125 mm voire 0,08 mm) dans l’exploration des douleurs dentaires chroniques des régions prémolo-molaires maxillaires, situation qui pose les problèmes diagnostiques les plus complexes. Ces patients, souvent « poly-explorés », sou rent depuis des semaines, parfois des mois. Les méthodes standards, rétro-alvéolaires ou « tomographies épaisses » (panoramique dentaire), sont souvent inefcaces car elles intègrent dans le volume exploré des structures anatomiques masquant la pathologie : la radio-opacité osseuse du maxillaire comme la radioclarté du sinus maxillaire se superposant aux régions apicales des dents antrales sont autant d’obstacles à la mise en évidence de lésions, de petite taille mais aussi parfois volumineuses (granulome apical, kyste, micro-fractures radiculaires...).","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"14-16"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2014-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836740","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le psoriasis est une dermatose erythemato- squameuse chronique auto-immune frequente d’etiologie inconnue. Elle est associee a une reponse inflammatoire forte impliquee, comme pour les parodontites, dans de nombreuses comorbidites. L’objectif de notre travail est, par une analyse bibliographique realisee sur Medline, d’etudier les associations existant entre le psoriasis et les parodontites. Nous avons identifie 5 etudes cliniques portant sur le lien entre le psoriasis et la parodontite (3 etudes cas-temoins, une etude retrospective controlee et une etude prospective de cohorte). Quatre etudes trouvent un lien entre psoriasis et parodontite, avec un risque pouvant etre 3 fois superieur d’avoir une parodontite severe chez les patients atteints de psoriasis, et une etude clinique castemoins ne trouve pas d’association. La grande variabilite des protocoles (critere d’inclusion des patients atteints de parodontites et de psoriasis) et de l’analyse statistique (manque d’informations pour les facteurs confondants) limite ces resultats.
{"title":"Existe-t-il une association entre le psoriasis et les parodontites ? Une revue de la littérature","authors":"Ons Zouiten, M. Gosset","doi":"10.1051/AOS/2014406","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2014406","url":null,"abstract":"Le psoriasis est une dermatose erythemato- squameuse chronique auto-immune frequente d’etiologie inconnue. Elle est associee a une reponse inflammatoire forte impliquee, comme pour les parodontites, dans de nombreuses comorbidites. L’objectif de notre travail est, par une analyse bibliographique realisee sur Medline, d’etudier les associations existant entre le psoriasis et les parodontites. Nous avons identifie 5 etudes cliniques portant sur le lien entre le psoriasis et la parodontite (3 etudes cas-temoins, une etude retrospective controlee et une etude prospective de cohorte). Quatre etudes trouvent un lien entre psoriasis et parodontite, avec un risque pouvant etre 3 fois superieur d’avoir une parodontite severe chez les patients atteints de psoriasis, et une etude clinique castemoins ne trouve pas d’association. La grande variabilite des protocoles (critere d’inclusion des patients atteints de parodontites et de psoriasis) et de l’analyse statistique (manque d’informations pour les facteurs confondants) limite ces resultats.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"32-36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2014-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836769","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Introduite en 1987 et publiee en 1989, la technique de la stimulation endostee permet de prendre en compte la nature de l’os dans deux cas specifiques : - pour l’os de type I, peu vascularise, differentes etudes montrent un pourcentage d’echecs allant de 12 a 58 %. La stimulation endostee permet de traiter ces cas avec un pourcentage d’echecs ne depassant pas 5 %; - pour l’os de type IV, pauvre en trabecules osseuses, les etudes montrent des pourcentages d’echecs allant de 22 a 44 %. La stimulation endostee permet de traiter ces cas avec un pourcentage d’echecs ne depassant pas 4,5 %. Des travaux histologiques et des publications permettent de valider cette technique en apportant une reponse fondamentales aux resultats cliniques.
{"title":"La stimulation endostée en implantologie. Bilan après 20 ans","authors":"M. Bert","doi":"10.1051/AOS/2014407","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2014407","url":null,"abstract":"Introduite en 1987 et publiee en 1989, la technique de la stimulation endostee permet de prendre en compte la nature de l’os dans deux cas specifiques : - pour l’os de type I, peu vascularise, differentes etudes montrent un pourcentage d’echecs allant de 12 a 58 %. La stimulation endostee permet de traiter ces cas avec un pourcentage d’echecs ne depassant pas 5 %; - pour l’os de type IV, pauvre en trabecules osseuses, les etudes montrent des pourcentages d’echecs allant de 22 a 44 %. La stimulation endostee permet de traiter ces cas avec un pourcentage d’echecs ne depassant pas 4,5 %. Des travaux histologiques et des publications permettent de valider cette technique en apportant une reponse fondamentales aux resultats cliniques.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"38-46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2014-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836777","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les lesions osteolytiques des mâchoires sont frequentes et se manifestent souvent par une clarte radiologique. Elles peuvent alors correspondre a des kystes (odontogenes inflammatoires, dysembryonnaires dentaires ou dysembryonnaires osseux) ou a des tumeurs benignes ou malignes, d’origine dentaire ou non. Seuls l’interrogatoire, un examen clinique bien conduit et l’experience du praticien permettent de s‘orienter vers l’une ou l’autre de ces possibilites diagnostiques et d’opter ainsi pour une prise en charge therapeutique optimale.
{"title":"Conduite à tenir devant une image radioclaire des mâchoires","authors":"B. Ruhin-Poncet, N. Martin-Duverneuil","doi":"10.1051/AOS/2014402","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/AOS/2014402","url":null,"abstract":"Les lesions osteolytiques des mâchoires sont frequentes et se manifestent souvent par une clarte radiologique. Elles peuvent alors correspondre a des kystes (odontogenes inflammatoires, dysembryonnaires dentaires ou dysembryonnaires osseux) ou a des tumeurs benignes ou malignes, d’origine dentaire ou non. Seuls l’interrogatoire, un examen clinique bien conduit et l’experience du praticien permettent de s‘orienter vers l’une ou l’autre de ces possibilites diagnostiques et d’opter ainsi pour une prise en charge therapeutique optimale.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":"1 1","pages":"4-12"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2014-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1051/AOS/2014402","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"57836658","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}