Annales des Ponts et Chaussées最新文献

La question de la qualité de l'air urbain fait l'objet d'une attention de plus en plus soutenue de la part des populations et des pouvoirs publics. De nombreux modèles sont utilisés pour décrire les émissions, le transport et la chimie des substances polluantes ; et ils sont de plus en plus mobilisés desormais à des fins de prévision.

De Même que les scientifiques mais pour des raisons différentes, les médias modélisent la réalité, en ce sens qu'ils opèrent des simplifications pour rendre compte des phénomènes complexes. À travers l'exemple du traitement de « El Ninopar la presse nationale, au cours des années 1997 et 1998, cet article examine les convergences et divergences entre les modélisations des journalistes et celles des climatologues.

Depuis les travaux pionniers du Club de Rome dans les années 70 jusqu'aux outils actuels développés par les experts du changement climatique et de ses effets, la modélisation en matière de prospective environnementale planétaire est devenue de plus en plus « intégrée . Les modèles les plus récents rendent possible la conjonction d'hypothèses diverses (climatologiques, économiques, écologiques…) et décrivent l'évolution temporelle des systèmes climatiques et économiques dans leurs interactions. Ils structurent largement les négociations internationales actuelles sur ces questions.

L'idée de modéliser l'atmosphère pour prévoir son évolution remonte à près d'une centaine d'années. Mais c'est à partir des années 70 que cette idée s'est vraiment concrétisée par des modèles numériques opérationnels dans beaucoup de services météorologiques développés, où ils sont devenus un outil essentiel de la prévision du temps. Depuis lors, la météorologie (avec maintenant sa composante « simulation du climat futur ) a toujours été une application grosse consommatrice de ressources « calcul numériqueet l'une des vitrines des constructeurs de super-calculateurs. Les applications météologiques nécessitent souvent une forte synergie entre la modélisation de l'atmosphère d'une part, son observation d'autre part ; d'où l'importance de la partie de la modélisation appelée « assimilation de données .

En quelques années, l'évaluation intégrée a acquis une position dominante dans le champ de la prospective et de l'aide à la décision en matière d'environnement. Mais le succès même des modèles qui répondent à ce besoin nouveau a son revers : exclusion d'autres pratiques plus participation ou plus qualitatives (scénarios), difficultés de mise en discussion ou de mise en contexte des modèles eux-mêmes. Malgré ou à cause de leur importance actuelle, les modèles d'évaluation intégrée sont ici examinés au filtre d'une critique constructive.

À l'inverse de la modélisation classique dite impérative, qui consiste à obtenir une maquette numérique d'un objet dont on a à priori une représentation mentale déjà précise, la modélisation déclarative autorise la description d'un objet par ses propriétés, morphologiques, structurelles, d'usage, etc. Ce type de modélisation, encore appelée simulation inverse, est en plein essor, notamment dans le domaine de l'architecture.

Le recours à la modélisation, tant à des fins de compréhension que pour des applications opérationnelles, s'agissant de divers apspects du cycle de l'eau, est en constant essor depuis les annees 1970. Cet article s'attache à faire le point sur quatre types de recours à des modèles particuliers et fort différents : les modèles pluie/debit, les modèles de polution par ruissellement, un modèle de qualité des eaux de la seine, et enfin l'usage conjugé de plusieurs modèles pour évaluer les effets d'une crue sur un écosystème lacustre.