Le rapport de Surell de 1841 ne s'est pas traduit mécaniquement dans le première loi dite RTM de 1860. À travers l'exemple du département de la Drôme, on voit comment, sur le terrain, les acteurs locaux évoluent par rapport à la question du reboisement, sur fond de crues répétitives.
L'utilité de la forêt, de son entretien, de sa régénération n'est pas une question nouvelle, en France, au XIXe siècle. Mais c'est peut-être parce que les forestiers français ont longtemps négligé la particularité de la montagne, que le mérite revient paradoxalement à un ingénieur des Ponts et Chaussées d'avoir alors pris à bras-le-corps ce problème spécifique.
La nécessité d'intervenir sur les phénomènes d'érosion pour une meilleure gestion de la forêt afin d'éviter les inondations et la détérioration des terrains de montagne s'est précisée en Europe dans la seconde moitié du xixe siècle. La mise en œuvre d'une telle gestion s'est faite en Suisse sous l'influence de la Société Forestière. L'auteur nous montre plus particulièrement le rôle d'une administration qui s'affirme dans un état fédéral en cours de création.
Les inondations à répétition à partir de 1840 accréditent l'idée du danger du déboisement et ancrent dans les esprits provençaux l'idée neuve de l'importance de la forêt. L'auteur montre comment peu à peu s'impose l'idée de la restauration des terrains de montagne pour protéger les plaines. Ce fut un combat mené par les notables provençaux pour mettre en valeur et développer leur région.
Davantage peut-être que les autres articles rassemblés dans ce dossier, le cas d'amsterdam illustre l'importance de l'histoire et le poids des politiques nationales dans les processus de métropolisation des grandes villes. Après plusieurs dizaines d'années de louvoiements, il semble qu'amsterdam soit en train de faire ses choix : plutôt « ville compacte å que « ville province å, plutôt « ville entrepreneuriale å que « ville providence å.
À l'inverse du cas espagnol, la ville d'Athènes n'a pas de véritable concurrent national en matière d'extension urbaine et d'évolution démographique. D'où la difficulté de gérer une capitale disproportionnée, dont les ressortissants, aux dires de l'auteur, restent prioritairement attachés à leur province d'origine.
La loi de 1990 qui autorisait la constitution d'administrations métropolitaines en italie n'a pas été appliquée à ce jour. L'administration locale de la zone métropolitaine romaine reste ainsi structurée en trois niveaux dont les fonctions évoluent cependant progressivement, notamment à travers des coopérations inter-institutionnelles.
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