E. Romeo, O. Gisserot, Jean-Pierre de Jauréguiberry, J. Bladé
Les tumeurs germinales métastatiques affectent majoritairement les jeunes adultes. Ces tumeurs sont de bon pronostic avec, approximativement, un taux de guérison global de 80 % après trois à quatre cycles de chimiothérapie associant la bléomycine, l’étoposide et le cisplatine. Cependant, un groupe de mauvais pronostic identifié par les critères de L’International Germ Cell Cancer Collaborative Group est au coeur de la réflexion oncologique car mauvais répondeurs au traitement standard initial. Les traitements de rattrapage et des patients en rechutes multiples font l’objet de nombreux essais cliniques qui étudient plusieurs modalités de traitement innovantes comprenant, la chimiothérapie conventionnelle, la chimiothérapie intensive, de nouvelles molécules et des thérapies ciblées. Une meilleure compréhension de la biologie tumorale et de la résistance aux sels de platines pourra guider le praticien dans le choix thérapeutique le mieux adapté
{"title":"Principes de traitement des tumeurs métastatiques","authors":"E. Romeo, O. Gisserot, Jean-Pierre de Jauréguiberry, J. Bladé","doi":"10.17184/eac.6429","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6429","url":null,"abstract":"Les tumeurs germinales métastatiques affectent majoritairement les jeunes adultes. Ces tumeurs sont de bon pronostic\u0000avec, approximativement, un taux de guérison global de 80 % après trois à quatre cycles de chimiothérapie associant la\u0000bléomycine, l’étoposide et le cisplatine. Cependant, un groupe de mauvais pronostic identifié par les critères de\u0000L’International Germ Cell Cancer Collaborative Group est au coeur de la réflexion oncologique car mauvais répondeurs\u0000au traitement standard initial. Les traitements de rattrapage et des patients en rechutes multiples font l’objet de nombreux\u0000essais cliniques qui étudient plusieurs modalités de traitement innovantes comprenant, la chimiothérapie conventionnelle,\u0000la chimiothérapie intensive, de nouvelles molécules et des thérapies ciblées. Une meilleure compréhension de la biologie\u0000tumorale et de la résistance aux sels de platines pourra guider le praticien dans le choix thérapeutique le mieux adapté","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121357591","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’incidence des traumatismes sonores aigus reste élevée en milieu militaire malgré des efforts de prévention. Le but de notre étude était d’évaluer l'utilisation et l’opinion des militaires sur les différents moyens de protection individuelle. Un questionnaire a été proposé aux militaires de différentes unités de l’armée de Terre et 1 315 réponses ont été analysées. Sur le plan des résultats, 99,5 % des militaires interrogés déclaraient porter des protections auditives lors des tirs en stand alors que l’absence de protection concernait 8,9 % des militaires lors des tirs en situation opérationnelle. La première cause d’absence de protection évoquée par les militaires était la difficulté à percevoir l’environnement sonore. C'est pourquoi les bouchons à atténuation non linéaire sont de plus en plus utilisés : ils permettent de garder une communication avec l'extérieur tout en étant protégé contre les bruits impulsionnels, mais pas contre les bruits continus. Un militaire sur six déclarait avoir déjà été victime d’un traumatisme sonore aigu et un sur trois avoir déjà présenté des acouphènes aigus après un tir malgré le port des protections auditives. Ces antécédents de TSA de même que les acouphènes occasionnels après tir étaient corrélés aux difficultés de mise en place des protections auditives qui étaient retrouvées chez plus de 10 % des militaires. C'est pourquoi des protections « moulées sur mesure », adaptées au conduit auditif pourraient être envisagées pour diminuer l’incidence des traumatismes sonores aigus.
{"title":"Prévention des traumatismes sonores aigus à l’unité","authors":"F. Casanova, N. Saroul, J. Nottet","doi":"10.17184/eac.6434","DOIUrl":"https://doi.org/10.17184/eac.6434","url":null,"abstract":"L’incidence des traumatismes sonores aigus reste élevée en milieu militaire malgré des efforts de prévention. Le but de\u0000notre étude était d’évaluer l'utilisation et l’opinion des militaires sur les différents moyens de protection individuelle. Un\u0000questionnaire a été proposé aux militaires de différentes unités de l’armée de Terre et 1 315 réponses ont été analysées.\u0000Sur le plan des résultats, 99,5 % des militaires interrogés déclaraient porter des protections auditives lors des tirs en stand\u0000alors que l’absence de protection concernait 8,9 % des militaires lors des tirs en situation opérationnelle. La première\u0000cause d’absence de protection évoquée par les militaires était la difficulté à percevoir l’environnement sonore. C'est\u0000pourquoi les bouchons à atténuation non linéaire sont de plus en plus utilisés : ils permettent de garder une\u0000communication avec l'extérieur tout en étant protégé contre les bruits impulsionnels, mais pas contre les bruits continus.\u0000Un militaire sur six déclarait avoir déjà été victime d’un traumatisme sonore aigu et un sur trois avoir déjà présenté des\u0000acouphènes aigus après un tir malgré le port des protections auditives. Ces antécédents de TSA de même que les\u0000acouphènes occasionnels après tir étaient corrélés aux difficultés de mise en place des protections auditives qui étaient\u0000retrouvées chez plus de 10 % des militaires. C'est pourquoi des protections « moulées sur mesure », adaptées au conduit\u0000auditif pourraient être envisagées pour diminuer l’incidence des traumatismes sonores aigus.","PeriodicalId":177192,"journal":{"name":"Médecine et Armées Vol. 39 No. 1","volume":"13 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2011-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133298345","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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