{"title":"La musique est beaucoup plus riche que la parole","authors":"Vladimir Cosma, F. Sojcher, D. Vezyroglou","doi":"10.3917/sr.048.0219","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0219","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"43 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124651299","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Éthique et politique de la restitution des biens culturels à l’Afrique : les enjeux d’une polémique","authors":"Maureen Murphy, Bertrand Tillier","doi":"10.3917/sr.048.0257","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0257","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"51 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127292808","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’enseignement de la bande dessinee s’est fortement developpe ces dernieres decennies, en particulier via la creation d’ecoles specialisees. La bande dessinee a pourtant fait l’objet d’enseignements des les annees 1970, a l’image des cours proposes par l’atelier d’illustration de l’Ecole des arts decoratifs de Strasbourg, fonde en 1972 par Claude Lapointe, et dont plusieurs anciens eleves sont devenus des auteurs de bande dessinee reconnus. L’analyse de l’histoire de l’atelier, du cursus et des principaux professeurs – tels que Joseph Behe – est revelatrice de l’evolution du statut de la bande dessinee au sein d’une ecole d’art, ainsi que de la relativite des frontieres entre bande dessinee et illustration en tant que pratique professionnelle.
在过去的几十年里,漫画教学有了很大的发展,特别是通过建立专门的学校。然而,自20世纪70年代以来,连载漫画一直是教学的主题,就像克劳德·拉普安特(Claude Lapointe)于1972年创立的斯特拉斯堡装饰艺术学院(ecole des arts decoratifs de Strasbourg)插画工作室开设的课程一样,该学院的许多校友都成为了著名的连载作家。历史的分析,主要教授的课程和研讨会等—约瑟夫Behe—地位是revelatrice climatechange dessinee地带内的艺术学院,以及与dessinee波段之间的疆界和插图作为专业实践。
{"title":"Enseigner la bande dessinée : le cas de l’atelier d’illustration de l’École des arts décoratifs de Strasbourg","authors":"Benjamin Caraco","doi":"10.3917/SR.047.0237","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/SR.047.0237","url":null,"abstract":"L’enseignement de la bande dessinee s’est fortement developpe ces dernieres decennies, en particulier via la creation d’ecoles specialisees. La bande dessinee a pourtant fait l’objet d’enseignements des les annees 1970, a l’image des cours proposes par l’atelier d’illustration de l’Ecole des arts decoratifs de Strasbourg, fonde en 1972 par Claude Lapointe, et dont plusieurs anciens eleves sont devenus des auteurs de bande dessinee reconnus. L’analyse de l’histoire de l’atelier, du cursus et des principaux professeurs – tels que Joseph Behe – est revelatrice de l’evolution du statut de la bande dessinee au sein d’une ecole d’art, ainsi que de la relativite des frontieres entre bande dessinee et illustration en tant que pratique professionnelle.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127504671","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dans la Bulgarie communiste des annees 1970, une Maison de l’humour et de la satire est fondee a Gabrovo, sous l’autorite du pouvoir central et des autorites locales. L’article analyse les ambitions locales, regionales, nationales et internationales assignees a cette institution culturelle et touristique, dans le cadre de la planification sovietique. Les auteurs presentent l’histoire et la teneur des fonds et collections de ce lieu total qui a survecu a la chute du communisme et qui existe encore aujourd’hui. Ils en montrent les ambiguites et les arrangements ideologiques, autour d’un objet materiel et immateriel – le comique – et de questions aussi complexes que sensibles : comment et pourquoi patrimonialiser, conserver et exposer le rire dans un regime totalitaire, puis a l’heure de la democratie ?
{"title":"Exposer le comique à l’époque communiste : la Maison de l’humour et de la satire de Gabrovo (Bulgarie)","authors":"Zinaïda Polimenova, Bertrand Tillier","doi":"10.3917/sr.047.0137","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.047.0137","url":null,"abstract":"Dans la Bulgarie communiste des annees 1970, une Maison de l’humour et de la satire est fondee a Gabrovo, sous l’autorite du pouvoir central et des autorites locales. L’article analyse les ambitions locales, regionales, nationales et internationales assignees a cette institution culturelle et touristique, dans le cadre de la planification sovietique. Les auteurs presentent l’histoire et la teneur des fonds et collections de ce lieu total qui a survecu a la chute du communisme et qui existe encore aujourd’hui. Ils en montrent les ambiguites et les arrangements ideologiques, autour d’un objet materiel et immateriel – le comique – et de questions aussi complexes que sensibles : comment et pourquoi patrimonialiser, conserver et exposer le rire dans un regime totalitaire, puis a l’heure de la democratie ?","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"76 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128790975","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dire d’une bande dessinee qu’elle est dessinee releve manifestement de la lapalissade, mais ce n’est cependant peut-etre qu’une apparence. Car a souligner que tout est dessine dans une bande dessinee, n’est-ce pas mettre en exergue l’une des caracteristiques essentielles de la bande dessinee, a savoir le dessin justement ? N’est-ce pas mettre en evidence ce qui, a force d’etre une evidence, est litteralement oublie ? Or, le dessin est l’un des mal-aimes de l’histoire de l’art : l’Occident n’a-t-il pas toujours valorise la peinture comme art le plus noble ? Le dessin ne releverait-il pas ainsi de l’enseignement, de la repetition, de l’apprentissage academique ou de l’amont, de l’esquisse, de la projection rapide le plus souvent, de l’idee brute, a peine degrossie avant son aboutissement dans la peinture ? Ainsi, le dessin ne serait-il pas veritablement noble et donc premier, privilegie, mais seulement second, roturier en quelque sorte (...).
{"title":"Traits d’humour, ou l’ironie du trait chez André Franquin, Marion Montaigne et Christophe Blain","authors":"Pascal Robert","doi":"10.3917/SR.047.0197","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/SR.047.0197","url":null,"abstract":"Dire d’une bande dessinee qu’elle est dessinee releve manifestement de la lapalissade, mais ce n’est cependant peut-etre qu’une apparence. Car a souligner que tout est dessine dans une bande dessinee, n’est-ce pas mettre en exergue l’une des caracteristiques essentielles de la bande dessinee, a savoir le dessin justement ? N’est-ce pas mettre en evidence ce qui, a force d’etre une evidence, est litteralement oublie ? Or, le dessin est l’un des mal-aimes de l’histoire de l’art : l’Occident n’a-t-il pas toujours valorise la peinture comme art le plus noble ? Le dessin ne releverait-il pas ainsi de l’enseignement, de la repetition, de l’apprentissage academique ou de l’amont, de l’esquisse, de la projection rapide le plus souvent, de l’idee brute, a peine degrossie avant son aboutissement dans la peinture ? Ainsi, le dessin ne serait-il pas veritablement noble et donc premier, privilegie, mais seulement second, roturier en quelque sorte (...).","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"34 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128706150","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dans sa serie de sculptures Long live the Dead Queen, l’artiste Mary Sibande represente les femmes de sa famille, travailleuses domestiques qui, comme de nombreuses femmes noires sud-africaines, ont servi des familles blanches. Si le corps des statues, moule sur celui de l’artiste, semble realiste, leurs costumes deploient les reves de puissance qui ont permis aux ancetres de Sibande de resister a l’oppression. Proposant une lecture politique de cette œuvre dans un contexte postcolonial, l’article se saisit du concept de subalternite, tel que, d’Antonio Gramsci a Gayatri Spivak, il fut elabore dans la theorie critique pour saisir les « traces de resistance » (Gramsci), les « voix etouffees » (Spivak) ou les capacites d’action de groupes maintenus dans la subordination et sur lesquels pese une presomption de passivite sociale.
{"title":"Les subalternes peuvent rêver : Mary Sibande et la résistance des domestiques sud-africaines","authors":"Caroline Ibos","doi":"10.3917/sr.048.0239","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0239","url":null,"abstract":"Dans sa serie de sculptures Long live the Dead Queen, l’artiste Mary Sibande represente les femmes de sa famille, travailleuses domestiques qui, comme de nombreuses femmes noires sud-africaines, ont servi des familles blanches. Si le corps des statues, moule sur celui de l’artiste, semble realiste, leurs costumes deploient les reves de puissance qui ont permis aux ancetres de Sibande de resister a l’oppression. Proposant une lecture politique de cette œuvre dans un contexte postcolonial, l’article se saisit du concept de subalternite, tel que, d’Antonio Gramsci a Gayatri Spivak, il fut elabore dans la theorie critique pour saisir les « traces de resistance » (Gramsci), les « voix etouffees » (Spivak) ou les capacites d’action de groupes maintenus dans la subordination et sur lesquels pese une presomption de passivite sociale.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"64 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129214154","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article propose d’interroger la place du canal de Suez dans l’ecriture de l’histoire de l’Egypte contemporaine et ses representations. Le canal tient, dans l’histoire de l’Egypte, une place particuliere : il est a la fois considere comme le moment fondateur d’une nouvelle Egypte et, en meme temps, il s’inscrit dans l’histoire longue du pays, avec les echanges depuis l’Antiquite entre la mer Rouge et la mer Mediterranee. L’histoire du canal est indissociable de celle de l’Egypte, mettant en scene des discours et des imaginaires divers selon les periodes. Le recit de son histoire, raconte au travers des ecrits, des realisations artistiques ou architecturales, alimente, jusqu’a s’y confondre, le recit national de l’Egypte.
{"title":"Quand Suez raconte l’Égypte","authors":"Caroline Piquet","doi":"10.3917/sr.048.0019","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0019","url":null,"abstract":"Cet article propose d’interroger la place du canal de Suez dans l’ecriture de l’histoire de l’Egypte contemporaine et ses representations. Le canal tient, dans l’histoire de l’Egypte, une place particuliere : il est a la fois considere comme le moment fondateur d’une nouvelle Egypte et, en meme temps, il s’inscrit dans l’histoire longue du pays, avec les echanges depuis l’Antiquite entre la mer Rouge et la mer Mediterranee. L’histoire du canal est indissociable de celle de l’Egypte, mettant en scene des discours et des imaginaires divers selon les periodes. Le recit de son histoire, raconte au travers des ecrits, des realisations artistiques ou architecturales, alimente, jusqu’a s’y confondre, le recit national de l’Egypte.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"45 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127339450","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Tentatives de réinvention d’une géographie sacrée de l’isthme lors de la création du canal de Suez (1855-1870)","authors":"D. Lançon","doi":"10.3917/sr.048.0127","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0127","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"304 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121736780","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Caricature politique, livres de nus et films de pastorale catholique : il est des itineraires pour le moins deconcertants. Celui d’Amedee Vignola est de ceux-la. Au tournant des xixe et xxe siecles, Vignola resume toutes les contradictions d’une societe en pleine mutation. Dans une France profondement divisee, a la veille du nouveau siecle, il se range du cote des antirepublicains et antidreyfusards, en fournissant aux feuilles satiriques des illustrations parfois violentes. Mais deja, au moment de la promulgation de la loi sur la separation de l’Eglise et de l’Etat, il s’est tourne vers la production d’ouvrages de nu, grand succes de ce debut de siecle. Finalement, et contre toute attente, il se lance en 1907 a corps perdu dans l’œuvre de La Bonne Presse, devenant l’un des producteurs de films de pastorale catholique les plus prolifiques. Son parcours, a priori deconcertant, se revele en realite celui d’un homme qui n’aura d’autres guides que ses convictions spirituelles.
{"title":"Presse engagée, presse du nu et La Bonne Presse","authors":"Manon Lecaplain","doi":"10.3917/SR.047.0157","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/SR.047.0157","url":null,"abstract":"Caricature politique, livres de nus et films de pastorale catholique : il est des itineraires pour le moins deconcertants. Celui d’Amedee Vignola est de ceux-la. Au tournant des xixe et xxe siecles, Vignola resume toutes les contradictions d’une societe en pleine mutation. Dans une France profondement divisee, a la veille du nouveau siecle, il se range du cote des antirepublicains et antidreyfusards, en fournissant aux feuilles satiriques des illustrations parfois violentes. Mais deja, au moment de la promulgation de la loi sur la separation de l’Eglise et de l’Etat, il s’est tourne vers la production d’ouvrages de nu, grand succes de ce debut de siecle. Finalement, et contre toute attente, il se lance en 1907 a corps perdu dans l’œuvre de La Bonne Presse, devenant l’un des producteurs de films de pastorale catholique les plus prolifiques. Son parcours, a priori deconcertant, se revele en realite celui d’un homme qui n’aura d’autres guides que ses convictions spirituelles.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"174 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133074228","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}