{"title":"Idées & faits porteurs d’avenir","authors":"","doi":"10.3917/futur.456.0101","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0101","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"36 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875481","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’évolution des valeurs","authors":"Hugues de Jouvenel","doi":"10.3917/futur.456.0003","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"59 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
In March 2023, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) published its latest data on arms transfers in the period 2018-22. The figures and analyses in the report are useful for measuring fluctuations in volume by comparison with the previous period (2013-17), as well as for observing major trends by geographical zone. This ‘Signposts’ feature outlines the main lessons to be learned.
{"title":"Les transferts internationaux d’armement","authors":"Matthieu Anquez","doi":"10.3917/futur.456.0074","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0074","url":null,"abstract":"In March 2023, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) published its latest data on arms transfers in the period 2018-22. The figures and analyses in the report are useful for measuring fluctuations in volume by comparison with the previous period (2013-17), as well as for observing major trends by geographical zone. This ‘Signposts’ feature outlines the main lessons to be learned.","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"51 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875484","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le conflit social autour de la réforme des retraites a donné lieu à de nombreux débats et commentaires sur le rapport des Français au travail. Cette actualité s’inscrit dans le prolongement d’une série de secousses venant percuter le monde du travail. De multiples textes réformant le droit du travail et les rapports sociaux dans l’entreprise ont été adoptés ces dernières années : lois Rebsamen en 2015, El Khomri en 2016, ordonnances dites Macron en 2017, loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel en 2018, loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) de 2019, réforme de l’assurance chômage de 2022. Parallèlement, plusieurs crises ont mis à l’épreuve les entreprises et les travailleurs : « gilets jaunes » en 2018, conflit sur les retraites en 2019 puis 2022-2023, Covid-19 en 2020-2021, conflit ukrainien, crise énergétique et du pouvoir d’achat depuis 2022. Ces actualités s’additionnent à des transformations du travail moins visibles mais également profondes : procédurisation, numérisation, individualisation des objectifs et des évaluations. Aujourd’hui, l’on se réinterroge sur la place du travail dans nos vies ; en témoignent les Assises du travail lancées fin 2022 par le ministère Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion dans le cadre du Conseil national de la refondation, qui visent à « accompagner ces évolutions et les attentes [des Français] ». Et depuis plusieurs mois, une série d’études et de rapports se succèdent pour alimenter ce débat. Cet article propose de faire le point sur le sujet à partir de diverses enquêtes récentes, et en s’interrogeant sur les conséquences possibles, dans les années à venir, de ces évolutions du rapport au travail des Français sur le monde de l’entreprise.
{"title":"Le rapport des Français au travail","authors":"Jennifer Clerté, Marc Malenfer","doi":"10.3917/futur.456.0005","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0005","url":null,"abstract":"Le conflit social autour de la réforme des retraites a donné lieu à de nombreux débats et commentaires sur le rapport des Français au travail. Cette actualité s’inscrit dans le prolongement d’une série de secousses venant percuter le monde du travail. De multiples textes réformant le droit du travail et les rapports sociaux dans l’entreprise ont été adoptés ces dernières années : lois Rebsamen en 2015, El Khomri en 2016, ordonnances dites Macron en 2017, loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel en 2018, loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) de 2019, réforme de l’assurance chômage de 2022. Parallèlement, plusieurs crises ont mis à l’épreuve les entreprises et les travailleurs : « gilets jaunes » en 2018, conflit sur les retraites en 2019 puis 2022-2023, Covid-19 en 2020-2021, conflit ukrainien, crise énergétique et du pouvoir d’achat depuis 2022. Ces actualités s’additionnent à des transformations du travail moins visibles mais également profondes : procédurisation, numérisation, individualisation des objectifs et des évaluations. Aujourd’hui, l’on se réinterroge sur la place du travail dans nos vies ; en témoignent les Assises du travail lancées fin 2022 par le ministère Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion dans le cadre du Conseil national de la refondation, qui visent à « accompagner ces évolutions et les attentes [des Français] ». Et depuis plusieurs mois, une série d’études et de rapports se succèdent pour alimenter ce débat. Cet article propose de faire le point sur le sujet à partir de diverses enquêtes récentes, et en s’interrogeant sur les conséquences possibles, dans les années à venir, de ces évolutions du rapport au travail des Français sur le monde de l’entreprise.","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"284 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875480","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Depuis plus de 40 ans, l’ European Values Study (EVS) réalise des enquêtes très approfondies, à intervalles réguliers (9-10 ans), dans plus d’une trentaine de pays européens afin d’étudier l’évolution de leurs systèmes de valeurs. La revue Futuribles y fait écho à chaque nouvelle vague, comme nous le rappelions en 2021, lorsque Pierre Bréchon dévoilait les premiers enseignements de la dernière vague (réalisée en 2017) 1 . À l’occasion de la parution de l’ouvrage présentant les tendances et résultats de la vague 2017 2 , Pierre Bréchon approfondit la réflexion, et souligne en particulier les évolutions observées en matière d’individualisation (volonté d’autonomie) et d’individualisme (recherche de son strict intérêt personnel) dans les différents domaines de la vie. Ainsi la tendance à l’individualisation se poursuit, notamment dans la sphère familiale et les comportements politiques, tandis que l’individualisme tend à régresser (altruisme et solidarité se renforçant). Mais ces évolutions sont très spécifiques à l’Europe du Nord, de l’Ouest, voire du Sud ; alors que l’Europe de l’Est et la Russie affichent au contraire une moindre individualisation et un individualisme nettement plus marqué. Pierre Bréchon détaille ici les caractéristiques des évolutions selon les générations, la religiosité, les vagues d’enquêtes et les aires géographiques étudiées. Et il propose une typologie croisée de l’individualisme et de l’individualisation, qu’il recoupe ensuite avec diverses variables sociales, démographiques, politiques, donnant ainsi de nouvelles clefs de lecture et compréhension de ces deux dimensions. Si la baisse de l’individualisme dans une grande partie de l’Europe porte à l’optimisme en matière de cohésion sociale, les forts clivages culturels persistant entre Est et Ouest relativisent considérablement la perspective d’une réelle convergence des valeurs au sein du continent européen entendu au sens large — de l’Atlantique à la Russie. S.D.
{"title":"L’évolution des valeurs en Europe","authors":"Pierre Bréchon","doi":"10.3917/futur.456.0043","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0043","url":null,"abstract":"Depuis plus de 40 ans, l’ European Values Study (EVS) réalise des enquêtes très approfondies, à intervalles réguliers (9-10 ans), dans plus d’une trentaine de pays européens afin d’étudier l’évolution de leurs systèmes de valeurs. La revue Futuribles y fait écho à chaque nouvelle vague, comme nous le rappelions en 2021, lorsque Pierre Bréchon dévoilait les premiers enseignements de la dernière vague (réalisée en 2017) 1 . À l’occasion de la parution de l’ouvrage présentant les tendances et résultats de la vague 2017 2 , Pierre Bréchon approfondit la réflexion, et souligne en particulier les évolutions observées en matière d’individualisation (volonté d’autonomie) et d’individualisme (recherche de son strict intérêt personnel) dans les différents domaines de la vie. Ainsi la tendance à l’individualisation se poursuit, notamment dans la sphère familiale et les comportements politiques, tandis que l’individualisme tend à régresser (altruisme et solidarité se renforçant). Mais ces évolutions sont très spécifiques à l’Europe du Nord, de l’Ouest, voire du Sud ; alors que l’Europe de l’Est et la Russie affichent au contraire une moindre individualisation et un individualisme nettement plus marqué. Pierre Bréchon détaille ici les caractéristiques des évolutions selon les générations, la religiosité, les vagues d’enquêtes et les aires géographiques étudiées. Et il propose une typologie croisée de l’individualisme et de l’individualisation, qu’il recoupe ensuite avec diverses variables sociales, démographiques, politiques, donnant ainsi de nouvelles clefs de lecture et compréhension de ces deux dimensions. Si la baisse de l’individualisme dans une grande partie de l’Europe porte à l’optimisme en matière de cohésion sociale, les forts clivages culturels persistant entre Est et Ouest relativisent considérablement la perspective d’une réelle convergence des valeurs au sein du continent européen entendu au sens large — de l’Atlantique à la Russie. S.D.","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"284 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875488","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-08-21DOI: 10.3917/futur.456.0115a01
Clémentine Lienard
{"title":"G rosser Pierre, L’Autre Guerre froide ? La confrontation États-Unis / Chine , Paris : CNRS (Centre national de la recherche scientifique) Éditions, mars 2023, 392 p.","authors":"Clémentine Lienard","doi":"10.3917/futur.456.0115a01","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0115a01","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875684","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ce mois de septembre 2023 marque, au Japon, le centenaire de la pire catastrophe naturelle qu’ait connue le pays : les séismes du Kantō. Archipel volcanique, le Japon se situe dans une zone où se rencontrent quatre plaques tectoniques, dont le mouvement est à l’origine de séismes pouvant être particulièrement violents et entraîner des tsunamis . Habitué à faire face à des séismes d’intensité variable (Iwate en 2008, Tōhoku en 2011 qui provoqua le tsunami à l’origine de l’accident nucléaire de Fukushima, Kumamoto en 2016…), le pays s’y est adapté ; en revanche, il n’est peut-être pas suffisamment préparé à un « Big One », c’est-à-dire une catastrophe colossale exceptionnelle, à probabilité très faible mais aux conséquences monumentales pouvant aller jusqu’à l’effondrement total du pays. Dans cet article, Jean-François Heimburger souligne pourquoi et dans quelle mesure le Japon n’est pas à l’abri de la survenue d’un tel mégaséisme, précisant les enjeux et vulnérabilités associés. Il rappelle quelques antécédents de moindre ampleur permettant d’envisager l’impact que pourrait avoir une telle catastrophe et d’évaluer une part des dommages qui en découleraient. Enfin, ne cédant pas à la résignation ou au sentiment de fatalité qu’éprouvent de nombreux habitants de l’archipel, il liste une série de mesures de prévention à mettre en œuvre pour être en capacité d’y faire face et améliorer la résilience : en matière de construction, d’habitat, d’infrastructures…, mais aussi s’agissant de l’information et de la planification des réponses (évacuation, protection des populations…) en cas de risque imminent ou dans les minutes suivant le début de la catastrophe. Le pire n’est jamais certain, mais le propre de la prospective est aussi de s’y préparer ; cet article y contribue. S.D.
{"title":"Les catastrophes colossales au Japon","authors":"Jean-François Heimburger","doi":"10.3917/futur.456.0079","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0079","url":null,"abstract":"Ce mois de septembre 2023 marque, au Japon, le centenaire de la pire catastrophe naturelle qu’ait connue le pays : les séismes du Kantō. Archipel volcanique, le Japon se situe dans une zone où se rencontrent quatre plaques tectoniques, dont le mouvement est à l’origine de séismes pouvant être particulièrement violents et entraîner des tsunamis . Habitué à faire face à des séismes d’intensité variable (Iwate en 2008, Tōhoku en 2011 qui provoqua le tsunami à l’origine de l’accident nucléaire de Fukushima, Kumamoto en 2016…), le pays s’y est adapté ; en revanche, il n’est peut-être pas suffisamment préparé à un « Big One », c’est-à-dire une catastrophe colossale exceptionnelle, à probabilité très faible mais aux conséquences monumentales pouvant aller jusqu’à l’effondrement total du pays. Dans cet article, Jean-François Heimburger souligne pourquoi et dans quelle mesure le Japon n’est pas à l’abri de la survenue d’un tel mégaséisme, précisant les enjeux et vulnérabilités associés. Il rappelle quelques antécédents de moindre ampleur permettant d’envisager l’impact que pourrait avoir une telle catastrophe et d’évaluer une part des dommages qui en découleraient. Enfin, ne cédant pas à la résignation ou au sentiment de fatalité qu’éprouvent de nombreux habitants de l’archipel, il liste une série de mesures de prévention à mettre en œuvre pour être en capacité d’y faire face et améliorer la résilience : en matière de construction, d’habitat, d’infrastructures…, mais aussi s’agissant de l’information et de la planification des réponses (évacuation, protection des populations…) en cas de risque imminent ou dans les minutes suivant le début de la catastrophe. Le pire n’est jamais certain, mais le propre de la prospective est aussi de s’y préparer ; cet article y contribue. S.D.","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"64 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875685","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
En dépit d’une politique contestable et contestée dans bien des domaines (à commencer par l’économie), le président Recep Tayyip Erdoğan a été réélu à la tête de la Turquie, fin mai 2023, pour un troisième mandat. Bien des dirigeants européens souhaitaient sans doute un changement, nourrissant l’espoir de voir se détendre les relations entre Ankara et l’Union européenne, voire l’Alliance atlantique. Mais le peuple turc en a décidé autrement ; il va donc falloir s’en accommoder. Dans ce contexte, Jean-François Drevet fait ici le point sur la nature et l’état actuel des relations entre la Turquie — pays pivot entre l’Europe, l’Asie, la Russie et le Moyen-Orient —, l’Union européenne et les États-Unis — de nouveau incontournables pour la défense européenne au travers de l’OTAN. Il revient tout d’abord sur les postures d’Ankara en matière économique et sur son jeu diplomatique, en particulier avec Moscou. Il pointe ensuite les évolutions qui se font jour dans la façon dont Washington et Bruxelles appréhendent la Turquie sur la scène internationale, soulignant que celle-ci n’est « plus aussi indispensable » qu’on le croit. Il précise enfin les éléments qui pourraient conduire à une nouvelle grammaire dans les relations entre Ankara, Bruxelles et Washington, favorisant une forme d’apaisement ; mais pour ce faire, les Occidentaux devront convaincre Recep Erdoğan de « renoncer au néo-ottomanisme » qui l’anime et sans doute afficher une plus grande fermeté à son égard. S.D.
{"title":"La Turquie et l’Union européenne","authors":"Jean-François Drevet","doi":"10.3917/futur.456.0093","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0093","url":null,"abstract":"En dépit d’une politique contestable et contestée dans bien des domaines (à commencer par l’économie), le président Recep Tayyip Erdoğan a été réélu à la tête de la Turquie, fin mai 2023, pour un troisième mandat. Bien des dirigeants européens souhaitaient sans doute un changement, nourrissant l’espoir de voir se détendre les relations entre Ankara et l’Union européenne, voire l’Alliance atlantique. Mais le peuple turc en a décidé autrement ; il va donc falloir s’en accommoder. Dans ce contexte, Jean-François Drevet fait ici le point sur la nature et l’état actuel des relations entre la Turquie — pays pivot entre l’Europe, l’Asie, la Russie et le Moyen-Orient —, l’Union européenne et les États-Unis — de nouveau incontournables pour la défense européenne au travers de l’OTAN. Il revient tout d’abord sur les postures d’Ankara en matière économique et sur son jeu diplomatique, en particulier avec Moscou. Il pointe ensuite les évolutions qui se font jour dans la façon dont Washington et Bruxelles appréhendent la Turquie sur la scène internationale, soulignant que celle-ci n’est « plus aussi indispensable » qu’on le croit. Il précise enfin les éléments qui pourraient conduire à une nouvelle grammaire dans les relations entre Ankara, Bruxelles et Washington, favorisant une forme d’apaisement ; mais pour ce faire, les Occidentaux devront convaincre Recep Erdoğan de « renoncer au néo-ottomanisme » qui l’anime et sans doute afficher une plus grande fermeté à son égard. S.D.","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875686","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Qu’il s’agisse des « printemps arabes », de la crise dite des « gilets jaunes », des manifestations suscitées en France par la réforme des retraites , a fortiori des mouvements sociaux violents intervenus cet été en France, les services en charge de l’ordre public remettent en cause les réseaux sociaux qui seraient instrumentalisés par les manifestants au service de leurs actions. En même temps, sans les mêmes réseaux, d’autres actions comme #MeToo ou #BlackLives Matter, nombre de mouvements en faveur de l’écologie et contre les violences commises à l’encontre des femmes n’auraient sans doute pas bénéficié du même écho. Mais que sont ces réseaux sociaux qu’utilisent aujourd’hui près de cinq milliards de personnes dans le monde pour exprimer leurs points de vue et leurs passions, communiquer entre eux, alors qu’ils s’ignoraient auparavant ? Les plates-formes, comme toutes les nouvelles technologies, sont devenues des espaces pouvant conduire au meilleur comme au pire des usages. Caroline Faillet, qui suit cette question depuis bientôt 20 ans, nous en explique les vertus et les défauts, et présente leurs perspectives. H.J.
{"title":"Les réseaux sociaux, 20 ans plus tard","authors":"Caroline Faillet","doi":"10.3917/futur.456.0061","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/futur.456.0061","url":null,"abstract":"Qu’il s’agisse des « printemps arabes », de la crise dite des « gilets jaunes », des manifestations suscitées en France par la réforme des retraites , a fortiori des mouvements sociaux violents intervenus cet été en France, les services en charge de l’ordre public remettent en cause les réseaux sociaux qui seraient instrumentalisés par les manifestants au service de leurs actions. En même temps, sans les mêmes réseaux, d’autres actions comme #MeToo ou #BlackLives Matter, nombre de mouvements en faveur de l’écologie et contre les violences commises à l’encontre des femmes n’auraient sans doute pas bénéficié du même écho. Mais que sont ces réseaux sociaux qu’utilisent aujourd’hui près de cinq milliards de personnes dans le monde pour exprimer leurs points de vue et leurs passions, communiquer entre eux, alors qu’ils s’ignoraient auparavant ? Les plates-formes, comme toutes les nouvelles technologies, sont devenues des espaces pouvant conduire au meilleur comme au pire des usages. Caroline Faillet, qui suit cette question depuis bientôt 20 ans, nous en explique les vertus et les défauts, et présente leurs perspectives. H.J.","PeriodicalId":35246,"journal":{"name":"Futuribles: Analyse et Prospective","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135875486","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}