{"title":"Le Marcheur de la gare. Une architecture des corps , Pauline Detavernier, Genève, MétisPresses, 2023, 154 p","authors":"Arnaud Passalacqua","doi":"10.3917/flux1.134.0070","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/flux1.134.0070","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36007,"journal":{"name":"Flux","volume":" 48","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-01-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139624211","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
De plus en plus de modèles, peu importe leur échelle (bâtiment, espace public, quartier, ville) sont mobilisés dans l’aménagement et sont considérés comme des outils favorisant la durabilité des projets et la collaboration des acteurs. Souvent enrichis d’informations sémantiques, ils portent des appellations différentes et sont techniquement très hétérogènes. Dans cet article, nous explorons la littérature scientifique qui se développe fortement autour du concept de city information model (CIM) et la confrontons à un retour d’expérience réalisé sur une démarche CIM déployée sur une zone d’aménagement concertée (ZAC). Notre enquête est réalisée en collaboration avec les acteurs du projet et dans les premières phases de la ZAC, afin de travailler avec les aménageurs sur les utilisations possibles du CIM du projet à l’échelle urbaine. Les entretiens se concentrent sur les aspects techniques et de gouvernance de ces modèles ainsi que sur les échanges entre acteurs. La confrontation des deux approches souligne un décalage entre les discours sur les CIM et leur concrétisation dans un projet rassemblant un grand nombre d’intervenants. Nous mettons ainsi en évidence la complexité de la définition d’un CIM, la nécessité de préciser les usages visés et la difficulté de mise en œuvre opérationnelle de la collaboration. Des pistes de recherches sont proposées pour consolider les connaissances théoriques et pratiques des maquettes numériques urbaines, telles que la collecte de données empiriques et la prise en compte des besoins des acteurs impliqués.
{"title":"Le City Information Modelling (CIM) au service d’un projet urbain : retour d’expérience sur la première phase de mise en œuvre du CIM d’un quartier","authors":"Adeline Deprêtre, Alexandre Mielniczek, Florence Jacquinod","doi":"10.3917/flux1.133.0057","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/flux1.133.0057","url":null,"abstract":"De plus en plus de modèles, peu importe leur échelle (bâtiment, espace public, quartier, ville) sont mobilisés dans l’aménagement et sont considérés comme des outils favorisant la durabilité des projets et la collaboration des acteurs. Souvent enrichis d’informations sémantiques, ils portent des appellations différentes et sont techniquement très hétérogènes. Dans cet article, nous explorons la littérature scientifique qui se développe fortement autour du concept de city information model (CIM) et la confrontons à un retour d’expérience réalisé sur une démarche CIM déployée sur une zone d’aménagement concertée (ZAC). Notre enquête est réalisée en collaboration avec les acteurs du projet et dans les premières phases de la ZAC, afin de travailler avec les aménageurs sur les utilisations possibles du CIM du projet à l’échelle urbaine. Les entretiens se concentrent sur les aspects techniques et de gouvernance de ces modèles ainsi que sur les échanges entre acteurs. La confrontation des deux approches souligne un décalage entre les discours sur les CIM et leur concrétisation dans un projet rassemblant un grand nombre d’intervenants. Nous mettons ainsi en évidence la complexité de la définition d’un CIM, la nécessité de préciser les usages visés et la difficulté de mise en œuvre opérationnelle de la collaboration. Des pistes de recherches sont proposées pour consolider les connaissances théoriques et pratiques des maquettes numériques urbaines, telles que la collecte de données empiriques et la prise en compte des besoins des acteurs impliqués.","PeriodicalId":36007,"journal":{"name":"Flux","volume":"55 4","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135218071","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Si les relations entre ville et numérique font l’objet de nombreux travaux, peu de recherches s’intéressent à ce que font les dispositifs numériques aux acteurs qui pilotent la mise en œuvre opérationnelle de l’aménagement urbain, c’est-à-dire les aménageurs, dont une partie des pratiques s’inscrit dans le champ de l’ingénierie urbaine. Or les aménageurs ont recours à une multiplicité de dispositifs issus du développement des technologies numériques. L’article en propose une typologie dressée au prisme des pratiques des aménageurs et questionne leur portée à partir de matériaux recueillis dans le cadre d’une enquête menée auprès de 17 aménageurs publics en Île-de-France et dans de grandes métropoles régionales françaises en 2022. En mobilisant les méthodes de l’analyse de l’action collective organisée appliquée à l’usage des outils de gestion et du numérique, nous avons cherché à connaître les dispositifs mobilisés, leurs modes de conception, d’utilisation et de mobilisation par les professionnels dans leurs activités concrètes d’aménageurs. Nous montrons que ces dispositifs n’ont pas d’effet uniforme sur les pratiques de l’aménagement, dans la mesure où ils sont largement transformés par les aménageurs et par les usages qu’ils en font. Alors que les effets concrets sur les projets eux-mêmes semblent finalement réduits, les dispositifs bousculent parfois les organisations. Ils donnent également à voir les tensions et les ambivalences de la position d’aménageur dans les systèmes d’action, entre enjeux de coordination, mais aussi de pouvoir et de contrôle : le numérique constitue en cela un révélateur des évolutions contemporaines des métiers de l’aménagement urbain.
{"title":"Les pratiques des aménageurs à l’aune des dispositifs numériques. Enjeux de coordination et de contrôle des processus de production urbaine","authors":"Flavie Ferchaud, Joël Idt, Antoine Pauchon","doi":"10.3917/flux1.133.0040","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/flux1.133.0040","url":null,"abstract":"Si les relations entre ville et numérique font l’objet de nombreux travaux, peu de recherches s’intéressent à ce que font les dispositifs numériques aux acteurs qui pilotent la mise en œuvre opérationnelle de l’aménagement urbain, c’est-à-dire les aménageurs, dont une partie des pratiques s’inscrit dans le champ de l’ingénierie urbaine. Or les aménageurs ont recours à une multiplicité de dispositifs issus du développement des technologies numériques. L’article en propose une typologie dressée au prisme des pratiques des aménageurs et questionne leur portée à partir de matériaux recueillis dans le cadre d’une enquête menée auprès de 17 aménageurs publics en Île-de-France et dans de grandes métropoles régionales françaises en 2022. En mobilisant les méthodes de l’analyse de l’action collective organisée appliquée à l’usage des outils de gestion et du numérique, nous avons cherché à connaître les dispositifs mobilisés, leurs modes de conception, d’utilisation et de mobilisation par les professionnels dans leurs activités concrètes d’aménageurs. Nous montrons que ces dispositifs n’ont pas d’effet uniforme sur les pratiques de l’aménagement, dans la mesure où ils sont largement transformés par les aménageurs et par les usages qu’ils en font. Alors que les effets concrets sur les projets eux-mêmes semblent finalement réduits, les dispositifs bousculent parfois les organisations. Ils donnent également à voir les tensions et les ambivalences de la position d’aménageur dans les systèmes d’action, entre enjeux de coordination, mais aussi de pouvoir et de contrôle : le numérique constitue en cela un révélateur des évolutions contemporaines des métiers de l’aménagement urbain.","PeriodicalId":36007,"journal":{"name":"Flux","volume":"36 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135218074","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’article analyse les développements de l’intelligence artificielle dans le domaine des sciences de l’ingénieur et les relations avec les pratiques plus traditionnelles de modélisation, autour du cas de la recherche à l’École nationale des ponts et chaussées. Une analyse bibliométrique montre que les développements pour cette sphère se font, après 2015, plus particulièrement autour des méthodes d’apprentissage et à un rythme comparable à celui observé dans l’ensemble de la recherche française. Une enquête qualitative auprès de scientifiques de l’École, au début de cette phase de croissance, met en avant des formes d’hybridation entre les méthodes d’apprentissage machine et les modalités traditionnelles de modélisation.
本文以ecole nationale des ponts et chaussees的研究为例,分析了人工智能在工程科学领域的发展以及与更传统的建模实践的关系。文献计量分析表明,这一领域的发展是在2015年后发生的,特别是围绕学习方法,其速度与整个法国研究中观察到的速度相当。在这个成长阶段的开始,一项对学校科学家的定性调查强调了机器学习方法和传统建模方法之间的杂交形式。
{"title":"L’émergence de l’intelligence artificielle dans les sciences de l’ingénieur pour le territoire : de la mise en cause de la modélisation à l’hybridation des méthodes. Le cas de l’École nationale des ponts et chaussées","authors":"Marion Maisonobe, Gilles Jeannot","doi":"10.3917/flux1.133.0024","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/flux1.133.0024","url":null,"abstract":"L’article analyse les développements de l’intelligence artificielle dans le domaine des sciences de l’ingénieur et les relations avec les pratiques plus traditionnelles de modélisation, autour du cas de la recherche à l’École nationale des ponts et chaussées. Une analyse bibliométrique montre que les développements pour cette sphère se font, après 2015, plus particulièrement autour des méthodes d’apprentissage et à un rythme comparable à celui observé dans l’ensemble de la recherche française. Une enquête qualitative auprès de scientifiques de l’École, au début de cette phase de croissance, met en avant des formes d’hybridation entre les méthodes d’apprentissage machine et les modalités traditionnelles de modélisation.","PeriodicalId":36007,"journal":{"name":"Flux","volume":"24 4","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135218084","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La ville dite intelligente a été étudiée à l’aune de ses discours, des grandes firmes qui la portaient et des politiques effectivement menées dans les collectivités. Si les start-up sont régulièrement citées comme des actrices centrales du développement économique de la ville numérique, elles ont pourtant peu été étudiées à cet égard. À distance des imaginaires, quelle est la contribution réelle des start-up à la ville intelligente ? Comment se saisissent-elles des opportunités économiques et techniques liées à la circulation des données urbaines ? Cet article étudie les caractéristiques de ces start-up , leurs discours sur la ville intelligente et l’offre réelle qu’elles proposent. Il s’appuie principalement sur la constitution d’une base de données de start-up en France et des entretiens. D’abord, le paysage diversifié de la ville numérique est présenté, révélant des start-up semblables à celles opérant dans les autres domaines. Ensuite, la logique modélisatrice qui sous-tend leur offre pour les collectivités territoriales, destinée à optimiser la gestion urbaine, voire à la prédire , est étudiée. Néanmoins, cette logique rencontre certaines limites car les données restent toujours insuffisantes. Leur offre porte alors plutôt sur la diffusion d’instruments (capteurs, données et modélisations) avec la promesse de rendre la ville modélisable, et donc intelligente – un horizon qui semble toujours reculer à mesure que se multiplient et se complexifient ces instruments.
{"title":"Optimiser grâce aux algorithmes et aux données urbaines ? Promesses, caractéristiques et offre réelle des start-up pour la ville intelligente","authors":"Myrtille Picaud","doi":"10.3917/flux1.133.0009","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/flux1.133.0009","url":null,"abstract":"La ville dite intelligente a été étudiée à l’aune de ses discours, des grandes firmes qui la portaient et des politiques effectivement menées dans les collectivités. Si les start-up sont régulièrement citées comme des actrices centrales du développement économique de la ville numérique, elles ont pourtant peu été étudiées à cet égard. À distance des imaginaires, quelle est la contribution réelle des start-up à la ville intelligente ? Comment se saisissent-elles des opportunités économiques et techniques liées à la circulation des données urbaines ? Cet article étudie les caractéristiques de ces start-up , leurs discours sur la ville intelligente et l’offre réelle qu’elles proposent. Il s’appuie principalement sur la constitution d’une base de données de start-up en France et des entretiens. D’abord, le paysage diversifié de la ville numérique est présenté, révélant des start-up semblables à celles opérant dans les autres domaines. Ensuite, la logique modélisatrice qui sous-tend leur offre pour les collectivités territoriales, destinée à optimiser la gestion urbaine, voire à la prédire , est étudiée. Néanmoins, cette logique rencontre certaines limites car les données restent toujours insuffisantes. Leur offre porte alors plutôt sur la diffusion d’instruments (capteurs, données et modélisations) avec la promesse de rendre la ville modélisable, et donc intelligente – un horizon qui semble toujours reculer à mesure que se multiplient et se complexifient ces instruments.","PeriodicalId":36007,"journal":{"name":"Flux","volume":"9 5","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135218463","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sous le feu numérique. Spatialité et énergies des data centers , Fanny Lopez et Cécile Diguet, Genève, MétisPresses, 2023, 142 p.","authors":"Paola Piras","doi":"10.3917/flux1.133.0079","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/flux1.133.0079","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36007,"journal":{"name":"Flux","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135219328","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}