Pub Date : 2017-09-01DOI: 10.4074/S0336150017013011
Fabienne Henryot
L’analyse des recits hagiographiques modernes met en evidence, chez les franciscains particulierement, un imaginaire du livre dans lequel celui-ci devient l’oracle cense faciliter les decisions importantes. Cet article se propose de replacer cet ensemble de textes hagiographiques modernes dans le contexte du XVIIe siecle, et de reconstituer leur filiation, et en particulier leur enracinement dans le XIIIe siecle, horizon fondateur du franciscanisme, et dans les premieres Vies de saint Francois ou des episodes semblables sont rapportes. Il examine ensuite le sens allegorique, symbolique et theologique de telles pratiques que les contemporains jugent superstitieuses, au point que les hagiographies du XVIIIe siecle finiront par eliminer ces episodes pour rationaliser la spiritualite censee servir de modele dans ces livres edifiants.
{"title":"Quand Dieu parle dans le livre : pratiques de la bibliomancie chrétienne","authors":"Fabienne Henryot","doi":"10.4074/S0336150017013011","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017013011","url":null,"abstract":"L’analyse des recits hagiographiques modernes met en evidence, chez les franciscains particulierement, un imaginaire du livre dans lequel celui-ci devient l’oracle cense faciliter les decisions importantes. Cet article se propose de replacer cet ensemble de textes hagiographiques modernes dans le contexte du XVIIe siecle, et de reconstituer leur filiation, et en particulier leur enracinement dans le XIIIe siecle, horizon fondateur du franciscanisme, et dans les premieres Vies de saint Francois ou des episodes semblables sont rapportes. Il examine ensuite le sens allegorique, symbolique et theologique de telles pratiques que les contemporains jugent superstitieuses, au point que les hagiographies du XVIIIe siecle finiront par eliminer ces episodes pour rationaliser la spiritualite censee servir de modele dans ces livres edifiants.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"107 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130394338","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-09-01DOI: 10.4074/S0336150017013096
Bruno Raoul
Apres avoir degage quelques exemples de reperes territoriaux et d’indices spatiaux identifies dans le discours mediatique, l’article s’attache a expliquer en quoi, en se referant a de la matiere et a des formes spatiales autant qu’a une histoire et une memoire propres a une communaute (d’habitants), le territoire engage un « imaginaire socio-spatial » porteur d’un sens federateur, il participe d’un tiers symbolisant. Toutefois, considerant que c’est notamment par le mot et le discours que le territoire assume une telle fonction sociale, l’article explique alors en quoi ce dernier, au-dela de prendre appui sur un mot fondateur (son nom), se ressource a un « fonds discursif » pour etre visible/lisible, identifie, legitime. L’auteur avance a ce sujet l’hypothese de l’existence d’un « discours territorial » qui s’enchâsse dans le « discours social » global.
{"title":"Le territoire comme objet communicationnel : entre « tiers symbolisant » et « discours social ». Une mise en perspective médiatique","authors":"Bruno Raoul","doi":"10.4074/S0336150017013096","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017013096","url":null,"abstract":"Apres avoir degage quelques exemples de reperes territoriaux et d’indices spatiaux identifies dans le discours mediatique, l’article s’attache a expliquer en quoi, en se referant a de la matiere et a des formes spatiales autant qu’a une histoire et une memoire propres a une communaute (d’habitants), le territoire engage un « imaginaire socio-spatial » porteur d’un sens federateur, il participe d’un tiers symbolisant. Toutefois, considerant que c’est notamment par le mot et le discours que le territoire assume une telle fonction sociale, l’article explique alors en quoi ce dernier, au-dela de prendre appui sur un mot fondateur (son nom), se ressource a un « fonds discursif » pour etre visible/lisible, identifie, legitime. L’auteur avance a ce sujet l’hypothese de l’existence d’un « discours territorial » qui s’enchâsse dans le « discours social » global.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"39 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132654646","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cree en 2012 par l’entreprise anglaise King, Candy Crush est un jeu multi-support qui se joue sur telephone, sur tablette, et sur ordinateur via l’interface Facebook. Veritable phenomene de mode, il est l’un des jeux les plus rentables sur le marche du jeu mobile. C’est un casual game, un jeu sans fin fonde sur un equilibre entre une complexite toute relative et une evidente accessibilite. L’ambivalence du casual game est grande : il suscite peu d’etudes universitaires et l’on peine a lui donner une definition structurante. L’appropriation et le succes de Candy Crush reposent sur l’effet d’habitude, entre routine et evenement. Mais quelles en sont les definissables ou plus clairement, quel(s) determinant(s) de sa structure operent pour maintenir ce lien entre les differents changements qui en assurent la continuite ? Dans quelle mesure la construction sonore du jeu assure sa stabilite ?
{"title":"Les configurations sonores dans Candy Crush : lacunes, tâtonnements et ponctuation","authors":"Cécile McLaughlin, Marie-Pierre Pinto, Didier Tsala-Effa","doi":"10.4074/s0336150017013060","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/s0336150017013060","url":null,"abstract":"Cree en 2012 par l’entreprise anglaise King, Candy Crush est un jeu multi-support qui se joue sur telephone, sur tablette, et sur ordinateur via l’interface Facebook. Veritable phenomene de mode, il est l’un des jeux les plus rentables sur le marche du jeu mobile. C’est un casual game, un jeu sans fin fonde sur un equilibre entre une complexite toute relative et une evidente accessibilite. L’ambivalence du casual game est grande : il suscite peu d’etudes universitaires et l’on peine a lui donner une definition structurante. L’appropriation et le succes de Candy Crush reposent sur l’effet d’habitude, entre routine et evenement. Mais quelles en sont les definissables ou plus clairement, quel(s) determinant(s) de sa structure operent pour maintenir ce lien entre les differents changements qui en assurent la continuite ? Dans quelle mesure la construction sonore du jeu assure sa stabilite ?","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"54 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124926280","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-09-01DOI: 10.4074/S0336150017013023
G. Chandès
{"title":"Introduction. Ce que le son nous fait","authors":"G. Chandès","doi":"10.4074/S0336150017013023","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017013023","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116538808","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-09-01DOI: 10.4074/S0336150017013072
F. Bobrie
Les interactions marchandes supposent des discours dialogiques entre les operateurs des mises en marches et les operateurs des pratiques de consommation. Par principe ces discours sont multimodaux. Ce papier conduit une enquete centree sur l’importance particuliere des perceptions sonores dans la realisation effective des echanges marchands. Une premiere partie propose une definition semiotique de la perception des objets sonores, s’appuyant sur les travaux de J.-F. Bordron. Une seconde partie etudie l’importance des objets sonores dans les discours marchands. Elle aboutit en conclusion a donner un cadre possible de programmation d’actions de design sonore dans les differents domaines du marche.
{"title":"Sonifier le marché. Perspectives sémiotiques pour un design sonore marchand","authors":"F. Bobrie","doi":"10.4074/S0336150017013072","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017013072","url":null,"abstract":"Les interactions marchandes supposent des discours dialogiques entre les operateurs des mises en marches et les operateurs des pratiques de consommation. Par principe ces discours sont multimodaux. Ce papier conduit une enquete centree sur l’importance particuliere des perceptions sonores dans la realisation effective des echanges marchands. Une premiere partie propose une definition semiotique de la perception des objets sonores, s’appuyant sur les travaux de J.-F. Bordron. Une seconde partie etudie l’importance des objets sonores dans les discours marchands. Elle aboutit en conclusion a donner un cadre possible de programmation d’actions de design sonore dans les differents domaines du marche.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126367240","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-09-01DOI: 10.4074/S0336150017013059
C. Chevet
Alors que le consortium Voice annonce notre entree dans le monde de l’Hypervoice, dans lequel la voix serait integree aux medias comme le texte et les images le sont actuellement, cet article propose d’explorer les enjeux communicationnels lies a cet outil tantot biologique, tantot synthetique. Il s’agit de revenir sur l’evolution progressive de la place de la voix dans notre environnement sonore et de comprendre son passage du domaine public au domaine prive grâce a l’integration de technologies interactives personnalisees. Nous adoptons pour cela une approche semiologique de la construction d’une voix de synthese et explorons les differents imaginaires entourant celle que l’on presente deja comme l’interface ultime.
{"title":"La voix de synthèse : de la communication de masse à l’interaction homme-machine. Dialogue avec le monde","authors":"C. Chevet","doi":"10.4074/S0336150017013059","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017013059","url":null,"abstract":"Alors que le consortium Voice annonce notre entree dans le monde de l’Hypervoice, dans lequel la voix serait integree aux medias comme le texte et les images le sont actuellement, cet article propose d’explorer les enjeux communicationnels lies a cet outil tantot biologique, tantot synthetique. Il s’agit de revenir sur l’evolution progressive de la place de la voix dans notre environnement sonore et de comprendre son passage du domaine public au domaine prive grâce a l’integration de technologies interactives personnalisees. Nous adoptons pour cela une approche semiologique de la construction d’une voix de synthese et explorons les differents imaginaires entourant celle que l’on presente deja comme l’interface ultime.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"90 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115061727","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-06-01DOI: 10.4074/S0336150017012017
Marie-France Chambat-Houillon
Cet article vise a reveler la complexite d’un canular televisuel mene par Remi Gaillard, un trublion de l’Internet, contre TF1 a travers l’examen de sa structure et de son discours de demystification. Outre sa double nature mediatique, l’originalite de ce canular reside dans sa portee corrective qui consiste a denoncer l’entreprise de falsification menee par TF1 dans ses emissions. Ce discredit de TF1 provoque par le canular participe d’une conquete de legitimite : son auteur, issu du monde de l’Internet, veut donner une lecon de sincerite a la television et faire vaciller les hierarchies mediatiques en place : tel est son enjeu intermedial. Toutefois, cette activite canularesque contient de nombreuses ambiguites qui fragilisent en retour le bien-fonde de ce projet.
{"title":"Enquête sur les ambiguïtés d’un canular médiatique","authors":"Marie-France Chambat-Houillon","doi":"10.4074/S0336150017012017","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017012017","url":null,"abstract":"Cet article vise a reveler la complexite d’un canular televisuel mene par Remi Gaillard, un trublion de l’Internet, contre TF1 a travers l’examen de sa structure et de son discours de demystification. Outre sa double nature mediatique, l’originalite de ce canular reside dans sa portee corrective qui consiste a denoncer l’entreprise de falsification menee par TF1 dans ses emissions. Ce discredit de TF1 provoque par le canular participe d’une conquete de legitimite : son auteur, issu du monde de l’Internet, veut donner une lecon de sincerite a la television et faire vaciller les hierarchies mediatiques en place : tel est son enjeu intermedial. Toutefois, cette activite canularesque contient de nombreuses ambiguites qui fragilisent en retour le bien-fonde de ce projet.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"125 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131784457","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-06-01DOI: 10.4074/S0336150017012066
Isabelle Huré
L’article etudie les rapports que la plate-forme de petitionnement en ligne change.org entretient avec l’autorite. Il apparait que differentes formes d’autorite cohabitent au sein de ce dispositif numerique : l’autorite traditionnelle des destinataires des petitions, l’autorite fondee sur la popularite et la visibilite potentiellement acquises par les petitions et l’autorite du dispositif lui-meme par rapport a ses usagers. Les deux dernieres formes d’autorite ont la particularite d’etre dependantes des interactions entre l’usager et la plate-forme. En effet, alors que cette derniere impose ou propose des actions aux petitionnaires, ceux-ci ont la liberte de s’y conformer ou non. Il s’agit donc de formes d’autorite processuelles et co-construites entre un dispositif et les pratiques de ses usagers.
{"title":"Change.org, autorités et processus d’autorisation","authors":"Isabelle Huré","doi":"10.4074/S0336150017012066","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017012066","url":null,"abstract":"L’article etudie les rapports que la plate-forme de petitionnement en ligne change.org entretient avec l’autorite. Il apparait que differentes formes d’autorite cohabitent au sein de ce dispositif numerique : l’autorite traditionnelle des destinataires des petitions, l’autorite fondee sur la popularite et la visibilite potentiellement acquises par les petitions et l’autorite du dispositif lui-meme par rapport a ses usagers. Les deux dernieres formes d’autorite ont la particularite d’etre dependantes des interactions entre l’usager et la plate-forme. En effet, alors que cette derniere impose ou propose des actions aux petitionnaires, ceux-ci ont la liberte de s’y conformer ou non. Il s’agit donc de formes d’autorite processuelles et co-construites entre un dispositif et les pratiques de ses usagers.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"25 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115700191","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-06-01DOI: 10.4074/S0336150017012042
Antoine Bonino
{"title":"L’autorité sans l'auteur : l’économie documentaire du web selon Google","authors":"Antoine Bonino","doi":"10.4074/S0336150017012042","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017012042","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"66 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125035597","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2017-06-01DOI: 10.4074/S0336150017012091
L. Bigot
Des « Decodeurs » du Monde au « Desintox » de Liberation, de « L’œil du 20 heures » de France 2 au « Vrai du Faux » de France Info, toutes les evocations actuelles du fact-checking – en France comme ailleurs dans le monde – sont fondees sur l’observation de pratiques journalistiques relativement recentes, qui consistent a verifier la veracite de propos tenus par des responsables politiques ou d’autres personnalites publiques. Mais il ne s’agit la que de l’avatar « moderne » du fact-checking, ne outre-Atlantique avec les PolitiFact.com et FactCheck.org, pour ne citer qu’eux. En France (comme aux Etats-Unis d’ailleurs), les medias n’envisagent plus vraiment de mettre en œuvre le fact-checking des origines, ne a la creation de Time en 1923, et fonde sur la verification exhaustive et systematique des contenus journalistiques avant parution. Cette reinvention du fact-checking semble devoir s’expliquer par des raisons a la fois historiques, editoriales et economiques.
吸引全世界的«Decodeurs»«Desintox时至20日解放»,«的眼睛在«»de France 2真的假的»de France Info事实核查,目前所有evocations号—法国和世界其他地方一样—是按照第相对最近的新闻实践,即通过观察检查了veracite政客的言论或其他公共personnalites。但这只是事实核查的“现代”化身,而不是大西洋彼岸的PolitiFact.com和FactCheck.org。在法国(顺便说一下,就像在美国一样),媒体并没有真正考虑对其起源进行事实核查,而是在1923年《时代》杂志成立时,建立在对新闻内容进行全面和系统的核查基础上。这种事实核查的重新发明似乎有历史、编辑和经济方面的原因。
{"title":"Le fact-checking ou la réinvention d’une pratique de vérification","authors":"L. Bigot","doi":"10.4074/S0336150017012091","DOIUrl":"https://doi.org/10.4074/S0336150017012091","url":null,"abstract":"Des « Decodeurs » du Monde au « Desintox » de Liberation, de « L’œil du 20 heures » de France 2 au « Vrai du Faux » de France Info, toutes les evocations actuelles du fact-checking – en France comme ailleurs dans le monde – sont fondees sur l’observation de pratiques journalistiques relativement recentes, qui consistent a verifier la veracite de propos tenus par des responsables politiques ou d’autres personnalites publiques. Mais il ne s’agit la que de l’avatar « moderne » du fact-checking, ne outre-Atlantique avec les PolitiFact.com et FactCheck.org, pour ne citer qu’eux. En France (comme aux Etats-Unis d’ailleurs), les medias n’envisagent plus vraiment de mettre en œuvre le fact-checking des origines, ne a la creation de Time en 1923, et fonde sur la verification exhaustive et systematique des contenus journalistiques avant parution. Cette reinvention du fact-checking semble devoir s’expliquer par des raisons a la fois historiques, editoriales et economiques.","PeriodicalId":394098,"journal":{"name":"Communication & langages","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127682132","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}