Charlotte Vanessa Soppo Lobe, M. Nyangono Ndongo, Foumane Maniepi Ngoupiho, Jacqueline Saurelle, Judith Vanessa Mapa, M.G Emanda Ekoudi, Emmanuel Nnanga Nga
Introduction : Kalanchoe crenata est une espèce utilisée traditionnellement au Cameroun pour le traitement des plaies et la bave d’escargot (Achatina fulica) est reconnue comme efficace pour le renouvellement des cellules de la peau. La présente étude avait pour objectif de formuler une crème cicatrisante du mélange de Kalanchoe crenata et Achatina fulica pour la prise en charge des brȗlures de deuxième degré sur les rats de souche Wistar. Méthodologie : Une étude expérimentale a été menée de décembre 2021 à juin 2022. L’induction des brûlures a été faite sur des rats femelles de souches Wistar selon le modèle de Rozaini et al modifié. Le screening phytochimique a été réalisé selon les principes de Harbone, Sofowora et Evans. Les tests au DPPH, FRAP et TAC ont permis d’évaluer l’activité antioxydante. La propriété cicatrisante quant à elle, a été évaluée selon le modèle de Kamdemir et al. Concernant la fabrication de la crème, la phase hydrophile était constituée de glycérol, de mucus d’Achatina fulica, d’eau purifiée, d’eextrait aqueux de Kalanchoe crenata, et de Tween 20, et portée à 70°C au bain-marie ; parallèlement, la phase lipophile était composée de vaseline, d’huile de coco, d’huile de noisette, de laurylsulfate de sodium, et également portée à 70°C. La phase hydrophile a été additionnée à la phase lipophile sous agitation pendant 20 minutes à 60°C. Le mélange a été laissé à refroidir sous agitation plus lente jusqu'à la température ambiante. Les caractères organoleptiques, le pH, le sens de l’émulsion, l’homogénéité et la stabilité ont été évalués. Résultats : Les composés phénoliques, terpénoïdes et les alcaloïdes ont été révélés dans l’extrait de Kalanchoe crenata et le mucus d’Achatina fulica. Les tests antioxydants ont mis en évidence une activité antiradicalaire (SC50 = 1,25 mg/ml), une activité chélatrice (20 µg EAA/g MS), et un TAC à 11µg EAA/g MS. Les plaies traitées par les produits naturels, le jus de Kalanchoe crenata (98,72% à J10), le mucus d’Achatina fulica (99,40% à J10) et leur mélange (99,76% à J10) présentent une évolution de cicatrisation très proche du produit de référence (100% à J10). La crème élaborée à 8,4 %, dénommée KALANC’AF, était une crème H/L, d’odeur d’huile d’olive, couleur verte olive, consistance molle, aspect lisse et brillant, Ph 4,36, présentant des particules visibles, stable à l’étuve et à la centrifugation. Conclusion : A l’issue de l’étude, une crème stable aux propriétés cicatrisantes à partir du jus de Kalanchoe crenata et du mucus d’Achatina fulica a été formulée.
{"title":"Essai de formulation d’une crème cicatrisante à partir d’un mélange d’extrait de Kalanchoe crenata et Achatina fulica pour la prise en charge des brûlures de deuxième degré sur les rats de souche Wistar","authors":"Charlotte Vanessa Soppo Lobe, M. Nyangono Ndongo, Foumane Maniepi Ngoupiho, Jacqueline Saurelle, Judith Vanessa Mapa, M.G Emanda Ekoudi, Emmanuel Nnanga Nga","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.70","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.70","url":null,"abstract":"Introduction : Kalanchoe crenata est une espèce utilisée traditionnellement au Cameroun pour le traitement des plaies et la bave d’escargot (Achatina fulica) est reconnue comme efficace pour le renouvellement des cellules de la peau. La présente étude avait pour objectif de formuler une crème cicatrisante du mélange de Kalanchoe crenata et Achatina fulica pour la prise en charge des brȗlures de deuxième degré sur les rats de souche Wistar. Méthodologie : Une étude expérimentale a été menée de décembre 2021 à juin 2022. L’induction des brûlures a été faite sur des rats femelles de souches Wistar selon le modèle de Rozaini et al modifié. Le screening phytochimique a été réalisé selon les principes de Harbone, Sofowora et Evans. Les tests au DPPH, FRAP et TAC ont permis d’évaluer l’activité antioxydante. La propriété cicatrisante quant à elle, a été évaluée selon le modèle de Kamdemir et al. Concernant la fabrication de la crème, la phase hydrophile était constituée de glycérol, de mucus d’Achatina fulica, d’eau purifiée, d’eextrait aqueux de Kalanchoe crenata, et de Tween 20, et portée à 70°C au bain-marie ; parallèlement, la phase lipophile était composée de vaseline, d’huile de coco, d’huile de noisette, de laurylsulfate de sodium, et également portée à 70°C. La phase hydrophile a été additionnée à la phase lipophile sous agitation pendant 20 minutes à 60°C. Le mélange a été laissé à refroidir sous agitation plus lente jusqu'à la température ambiante. Les caractères organoleptiques, le pH, le sens de l’émulsion, l’homogénéité et la stabilité ont été évalués. Résultats : Les composés phénoliques, terpénoïdes et les alcaloïdes ont été révélés dans l’extrait de Kalanchoe crenata et le mucus d’Achatina fulica. Les tests antioxydants ont mis en évidence une activité antiradicalaire (SC50 = 1,25 mg/ml), une activité chélatrice (20 µg EAA/g MS), et un TAC à 11µg EAA/g MS. Les plaies traitées par les produits naturels, le jus de Kalanchoe crenata (98,72% à J10), le mucus d’Achatina fulica (99,40% à J10) et leur mélange (99,76% à J10) présentent une évolution de cicatrisation très proche du produit de référence (100% à J10). La crème élaborée à 8,4 %, dénommée KALANC’AF, était une crème H/L, d’odeur d’huile d’olive, couleur verte olive, consistance molle, aspect lisse et brillant, Ph 4,36, présentant des particules visibles, stable à l’étuve et à la centrifugation. Conclusion : A l’issue de l’étude, une crème stable aux propriétés cicatrisantes à partir du jus de Kalanchoe crenata et du mucus d’Achatina fulica a été formulée.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"37 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139168120","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Sangho, Aiguérou dit Abdoulaye Guindo, Aboubacar Sangho, Seydou L. Coulibaly, M. Maiga, Dominique P. Arama, O. Sangho
Introduction : La liste nationale des médicaments essentiels (LNME), version de 2019, est un outil privilégié pour la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale (PPN) au Mali. Elle participe à la rationalisation de la prescription. Elle est mise à jour tous les 2 ans. L’objectif était d’évaluer l’utilisation de la LNME par les prestataires avant sa révision. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale, réalisée du 1er février au 31 mars 2023 dans les structures sanitaires. La taille de l’échantillon a été déterminée par la formule de Schwartz qui a permis de sélectionner en fonction de leurs poids les régions de Sikasso, Ségou et le district de Bamako. Les données ont été collectées avec l’application KoboCollect. Les logiciels Excel®-2019 et SPSS®-22.0 ont servi à l’analyse des données. Résultats : Au total 457 agents de santé ont été enquêtés dont 380 prescripteurs et 77 gestionnaires de médicaments dans 61 structures visitées. La LNME était disponible dans 49% des structures. Environ 65% des gestionnaires et 6% des prescripteurs disposaient de la LNME. En somme, 50% des gestionnaires et 3% des prescripteurs l’utilisaient régulièrement pour l’approvisionnement en médicaments et la prescription. Les raisons de la faible utilisation de la LNME étaient diverses. Le délai moyen entre la révision de la LNME 2019 et la réception par les structures était de 1,8 an. Sur une liste de 30 médicaments évalués, la disponibilité moyenne le jour de la visité était de 19,75%. Par ailleurs, 27% des prescripteurs et 87% des gestionnaires inclus avaient respectivement reçu une formation en prescription rationnelle et en gestion logistique. Conclusion : La mise à disposition rapide de la LNME et la disponibilité continue de tous les médicaments y figurant pourrait renforcer son appropriation et son utilisation par les acteurs
{"title":"Evaluation de l’utilisation de la liste nationale des médicaments essentiels au Mali","authors":"F. Sangho, Aiguérou dit Abdoulaye Guindo, Aboubacar Sangho, Seydou L. Coulibaly, M. Maiga, Dominique P. Arama, O. Sangho","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.82","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.82","url":null,"abstract":"Introduction : La liste nationale des médicaments essentiels (LNME), version de 2019, est un outil privilégié pour la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale (PPN) au Mali. Elle participe à la rationalisation de la prescription. Elle est mise à jour tous les 2 ans. L’objectif était d’évaluer l’utilisation de la LNME par les prestataires avant sa révision. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale, réalisée du 1er février au 31 mars 2023 dans les structures sanitaires. La taille de l’échantillon a été déterminée par la formule de Schwartz qui a permis de sélectionner en fonction de leurs poids les régions de Sikasso, Ségou et le district de Bamako. Les données ont été collectées avec l’application KoboCollect. Les logiciels Excel®-2019 et SPSS®-22.0 ont servi à l’analyse des données. Résultats : Au total 457 agents de santé ont été enquêtés dont 380 prescripteurs et 77 gestionnaires de médicaments dans 61 structures visitées. La LNME était disponible dans 49% des structures. Environ 65% des gestionnaires et 6% des prescripteurs disposaient de la LNME. En somme, 50% des gestionnaires et 3% des prescripteurs l’utilisaient régulièrement pour l’approvisionnement en médicaments et la prescription. Les raisons de la faible utilisation de la LNME étaient diverses. Le délai moyen entre la révision de la LNME 2019 et la réception par les structures était de 1,8 an. Sur une liste de 30 médicaments évalués, la disponibilité moyenne le jour de la visité était de 19,75%. Par ailleurs, 27% des prescripteurs et 87% des gestionnaires inclus avaient respectivement reçu une formation en prescription rationnelle et en gestion logistique. Conclusion : La mise à disposition rapide de la LNME et la disponibilité continue de tous les médicaments y figurant pourrait renforcer son appropriation et son utilisation par les acteurs","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"18 5","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139169436","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Introduction : Daniellia oliveri est une plante commune en Afrique et largement utilisée par la population. On la trouve dans les savanes boisées ainsi que dans les forêts sèches. Les propriétés médicinales de Daniellia oliveri sont attribuées à ses différentes parties. Ainsi, les feuilles sont utilisées pour traiter diverses affections telles que l'inflammation, la fièvre et la douleur. Objectif : Notre objectif est la valorisation scientifique de Daniellia oliveri à travers l'évaluation de l'activité anti- inflammatoire de ses feuilles. Méthodologie : Pour ce faire, l'étude phytochimique a été réalisée afin de déterminer les principaux constituants chimiques à potentialité thérapeutique, puis la toxicité aiguë par gavage a été déterminée. Et enfin l'activité anti- inflammatoire a été évaluée par l'étude comparative de l'extrait aqueux de feuilles de Daniellia oliveri et de l'indométacine (INDOCID) sur l'inflammation induite par la carragénine sur la patte arrière droite des rats. Résultats : L'étude phytochimique a révélé la présence de stérols, de polyterpènes, de polyphénols, de tanins catéchiques et galliques, de substances quinoniques, d’alcaloïdes, d’hétérosides cardiotoniques et de flavonoïdes qui pourraient être à l'origine des propriétés anti-inflammatoires de cet extrait. L'étude toxicologique de l'extrait aqueux de feuilles de Daniellia oliveri a permis de montrer que la DL50 par gavage est supérieure à 5000 mg/kg P.C., faisant de cet extrait aqueux, une substance à toxicité faible. L’étude de l'activité anti-inflammatoire de l'extrait aqueux de feuilles de Daniellia oliveri montre que les feuilles de cet arbre présentent une activité anti-inflammatoire. Ces résultats justifient l'utilisation traditionnelle des feuilles de Daniellia oliveri comme anti-inflammatoire.
{"title":"Activité anti-inflammatoire de l'extrait aqueux de Daniellia oliveri (Fabaceae)","authors":"T. Y. Soro, Jean Claude Mian, Sirabana Coulibaly","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.148","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.148","url":null,"abstract":"Introduction : Daniellia oliveri est une plante commune en Afrique et largement utilisée par la population. On la trouve dans les savanes boisées ainsi que dans les forêts sèches. Les propriétés médicinales de Daniellia oliveri sont attribuées à ses différentes parties. Ainsi, les feuilles sont utilisées pour traiter diverses affections telles que l'inflammation, la fièvre et la douleur. Objectif : Notre objectif est la valorisation scientifique de Daniellia oliveri à travers l'évaluation de l'activité anti- inflammatoire de ses feuilles. Méthodologie : Pour ce faire, l'étude phytochimique a été réalisée afin de déterminer les principaux constituants chimiques à potentialité thérapeutique, puis la toxicité aiguë par gavage a été déterminée. Et enfin l'activité anti- inflammatoire a été évaluée par l'étude comparative de l'extrait aqueux de feuilles de Daniellia oliveri et de l'indométacine (INDOCID) sur l'inflammation induite par la carragénine sur la patte arrière droite des rats. Résultats : L'étude phytochimique a révélé la présence de stérols, de polyterpènes, de polyphénols, de tanins catéchiques et galliques, de substances quinoniques, d’alcaloïdes, d’hétérosides cardiotoniques et de flavonoïdes qui pourraient être à l'origine des propriétés anti-inflammatoires de cet extrait. L'étude toxicologique de l'extrait aqueux de feuilles de Daniellia oliveri a permis de montrer que la DL50 par gavage est supérieure à 5000 mg/kg P.C., faisant de cet extrait aqueux, une substance à toxicité faible. L’étude de l'activité anti-inflammatoire de l'extrait aqueux de feuilles de Daniellia oliveri montre que les feuilles de cet arbre présentent une activité anti-inflammatoire. Ces résultats justifient l'utilisation traditionnelle des feuilles de Daniellia oliveri comme anti-inflammatoire.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"240 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139170304","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Traore, Hermine Zimé-Diawara, Josias B. G. Yaméogo, C. Sombié, R. Semdé
Introduction : Le propylène glycol a été utilisé dans des travaux d’essai de transposition d’échelle pour la formulation et la production de crèmes à base de beurre de karité. L’utilisation du glycérol plus accessible en remplacement du propylène glycol pourrait contribuer à minimiser les coûts de production d’où l’intérêt de notre étude. Méthodologie : Des crèmes et des laits contenant le glycérol ont été formulés, préparés à petite échelle et à l’échelle semi-industrielle et soumis à un contrôle de qualité. La formulation s’est faite à partir de la formulation de base contenant le propylène glycol. Les résultats des analyses des crèmes contenant le glycérol ont été comparés aux données préexistantes sur les crèmes contenant le propylène glycol. Résultats : Les crèmes, contenant le glycérol et celles contenant le propylène glycol étaient identiques sur le plan macroscopique. Les crèmes contenant le glycérol, à l’inverse de celles contenant le propylène glycol présentaient majoritairement une mono dispersion des gouttelettes et une viscosité plus élevée à J1 (90 03,5 mPas pour les crèmes contenant le glycérol et 62 99,0 mPas pour celles contenant le propylène glycol à 0,3 rpm et pour une taille de lot de 2000 g). Les crèmes contenant le glycérol étaient stables à la centrifugation contrairement à celles contenant le propylène glycol (après 3000 tours pendant 10 minutes). Le coût des matières premières entrant dans la production des crèmes contenant le glycérol et pour une taille de lot de 2000 g était de 19 150 fcfa ; à l’inverse ce coût était de 35 419 fcfa pour les crèmes contenant le propylène glycol. Conclusion : Le glycérol peut donc être utilisé en remplacement du propylène glycol dans la formulation et la préparation des crèmes et des laits à base de beurre de karité.
{"title":"Optimisation de formulation pour la production semi-industrielle de crèmes et de laits à base de beurre de karité au Burkina Faso","authors":"F. Traore, Hermine Zimé-Diawara, Josias B. G. Yaméogo, C. Sombié, R. Semdé","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.87","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.87","url":null,"abstract":"Introduction : Le propylène glycol a été utilisé dans des travaux d’essai de transposition d’échelle pour la formulation et la production de crèmes à base de beurre de karité. L’utilisation du glycérol plus accessible en remplacement du propylène glycol pourrait contribuer à minimiser les coûts de production d’où l’intérêt de notre étude. Méthodologie : Des crèmes et des laits contenant le glycérol ont été formulés, préparés à petite échelle et à l’échelle semi-industrielle et soumis à un contrôle de qualité. La formulation s’est faite à partir de la formulation de base contenant le propylène glycol. Les résultats des analyses des crèmes contenant le glycérol ont été comparés aux données préexistantes sur les crèmes contenant le propylène glycol. Résultats : Les crèmes, contenant le glycérol et celles contenant le propylène glycol étaient identiques sur le plan macroscopique. Les crèmes contenant le glycérol, à l’inverse de celles contenant le propylène glycol présentaient majoritairement une mono dispersion des gouttelettes et une viscosité plus élevée à J1 (90 03,5 mPas pour les crèmes contenant le glycérol et 62 99,0 mPas pour celles contenant le propylène glycol à 0,3 rpm et pour une taille de lot de 2000 g). Les crèmes contenant le glycérol étaient stables à la centrifugation contrairement à celles contenant le propylène glycol (après 3000 tours pendant 10 minutes). Le coût des matières premières entrant dans la production des crèmes contenant le glycérol et pour une taille de lot de 2000 g était de 19 150 fcfa ; à l’inverse ce coût était de 35 419 fcfa pour les crèmes contenant le propylène glycol. Conclusion : Le glycérol peut donc être utilisé en remplacement du propylène glycol dans la formulation et la préparation des crèmes et des laits à base de beurre de karité.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"77 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139170558","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. A. Ahouansou, G. A. Oussou, Sedami Medegan Faglan, Victorien T Dougnon, F. Gbaguidi
Les échecs thérapeutiques dus à l’antibiorésistance bactérienne pose un problème majeur de santé publique. Parmi les solutions qui s’offrent, les plantes médicinales constituent une bonne alternative. Ainsi, nous avons expérimenté au cours de cette étude le potentiel inhibiteur de l’huile essentielle d’Ocimum gratissimum sur diverses souches multi- résistantes d’entérobactéries productrices de BLSE à partir de prélèvements de milieux biologiques tels qu’urines, plaies et pus. L’huile essentielle de ladite plante obtenue par entrainement à la vapeur d’eau avec un rendement de 0,26% a été analysée par la méthode chromatographique CPG / MS suivie de la détermination des paramètres physico-chimiques. Les principaux composés de l’huile étaient le p-cymène (52,0%) et le carvacrol (22,88%). La recherche des gènes de résistance a été réalisée grâce aux méthodes de biologie moléculaire. La sensibilité des souches aux extraits a été évaluée par la méthode de diffusion des disques sur gélose. Le test antibactérien effectué sur un total de 30 souches productrices de BLSE isolées a révélé l’efficacité inhibitrice de l’huile essentielle d’Ocimum gratissimum dans la prise en charge de diverses infections.
{"title":"Potentiel antibactérien de l’huile essentielle d’Ocimum gratissimum sur des entérobactéries isolées de diverses infections.","authors":"C. A. Ahouansou, G. A. Oussou, Sedami Medegan Faglan, Victorien T Dougnon, F. Gbaguidi","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.150","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.150","url":null,"abstract":"Les échecs thérapeutiques dus à l’antibiorésistance bactérienne pose un problème majeur de santé publique. Parmi les solutions qui s’offrent, les plantes médicinales constituent une bonne alternative. Ainsi, nous avons expérimenté au cours de cette étude le potentiel inhibiteur de l’huile essentielle d’Ocimum gratissimum sur diverses souches multi- résistantes d’entérobactéries productrices de BLSE à partir de prélèvements de milieux biologiques tels qu’urines, plaies et pus. L’huile essentielle de ladite plante obtenue par entrainement à la vapeur d’eau avec un rendement de 0,26% a été analysée par la méthode chromatographique CPG / MS suivie de la détermination des paramètres physico-chimiques. Les principaux composés de l’huile étaient le p-cymène (52,0%) et le carvacrol (22,88%). La recherche des gènes de résistance a été réalisée grâce aux méthodes de biologie moléculaire. La sensibilité des souches aux extraits a été évaluée par la méthode de diffusion des disques sur gélose. Le test antibactérien effectué sur un total de 30 souches productrices de BLSE isolées a révélé l’efficacité inhibitrice de l’huile essentielle d’Ocimum gratissimum dans la prise en charge de diverses infections.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"235 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139170307","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Fall, M. Diop, Mouhamed Dieng, Saër Diallo, O. Thioune
Introduction. L’étude entre dans le cadre de valorisation des ressources de la pharmacopée africaine. Elle visait le recensement de plantes utilisées dans de la région de Thiès, centre du Sénégal, pour traiter le diabète et l'hypertension artérielle. Matériel et méthodes. Soixante-quinze (75) tradipraticiens, 78,66% d’hommes et 21,34% de femmes également répartis dans les trois départements de la région ont été interrogés sur un questionnaire et les données analysées quantitativement. Résultats. Sur 49 plantes recensées, 36,73% servaient au traitement du diabète, 26,53% à l’HTA et 36,73% pour les deux pathologies. Les plus citées furent : Sclerocarya birrea (18,05%), Combretum micrantum (16,9%), Rauwolfia vomitoria (9,98%), Catharantus roseus (7,32%), Balanites aegyptiaca (7,14%), Lonchocarpus sepium (7,35%) et Combretum glutinosum (6,62%). Les plus fréquemment prescrites étaient les mêmes : Sclerocarya birrea (15,46%), Combretum micrantum (14,9%), Rauwolfia vomitoria (8,39%), Balanites aegyptiaca (7,14%, Catharantus roseus (6%), Lonchocarpus sepium (5,84%) et Combretum glutinosum (5,84%). L’exploitation des feuilles (48,67%), racines (26,22%), fruits (15,44%), écorces (13,33%), graines (10,88%), fleurs (5,92%), bulbes (5,33%) et plantes entières (4,08%) permettait la préparation de décoctés (58,39%), d’infusés (44,28%), de poudres (18,53%), d’huiles (10,74%) essentiellement. Discussion. La position géographique de la région de Thiès, au centre du Sénégal, a permis d’enrôler des interlocuteurs de diverses ethnies pour une plus grande diversité de remèdes. Bien que nettement minoritaires, les tradipraticiennes avaient un important taux de fréquentation. Une convergence des pratiques est à noter en ce qui concerne les ressources utilisées et les préparations. La standardisation des procédures de prélèvement, de transformations et des doses administrées restent des écueils pour l’exploitation rationnelle de la Pharmacopée traditionnelle.
{"title":"Traitement du diabète et de l’hypertension artérielle par des tradipraticiens au Sénégal : ressources et formes d’administration","authors":"A. Fall, M. Diop, Mouhamed Dieng, Saër Diallo, O. Thioune","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.95","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.95","url":null,"abstract":"Introduction. L’étude entre dans le cadre de valorisation des ressources de la pharmacopée africaine. Elle visait le recensement de plantes utilisées dans de la région de Thiès, centre du Sénégal, pour traiter le diabète et l'hypertension artérielle. Matériel et méthodes. Soixante-quinze (75) tradipraticiens, 78,66% d’hommes et 21,34% de femmes également répartis dans les trois départements de la région ont été interrogés sur un questionnaire et les données analysées quantitativement. Résultats. Sur 49 plantes recensées, 36,73% servaient au traitement du diabète, 26,53% à l’HTA et 36,73% pour les deux pathologies. Les plus citées furent : Sclerocarya birrea (18,05%), Combretum micrantum (16,9%), Rauwolfia vomitoria (9,98%), Catharantus roseus (7,32%), Balanites aegyptiaca (7,14%), Lonchocarpus sepium (7,35%) et Combretum glutinosum (6,62%). Les plus fréquemment prescrites étaient les mêmes : Sclerocarya birrea (15,46%), Combretum micrantum (14,9%), Rauwolfia vomitoria (8,39%), Balanites aegyptiaca (7,14%, Catharantus roseus (6%), Lonchocarpus sepium (5,84%) et Combretum glutinosum (5,84%). L’exploitation des feuilles (48,67%), racines (26,22%), fruits (15,44%), écorces (13,33%), graines (10,88%), fleurs (5,92%), bulbes (5,33%) et plantes entières (4,08%) permettait la préparation de décoctés (58,39%), d’infusés (44,28%), de poudres (18,53%), d’huiles (10,74%) essentiellement. Discussion. La position géographique de la région de Thiès, au centre du Sénégal, a permis d’enrôler des interlocuteurs de diverses ethnies pour une plus grande diversité de remèdes. Bien que nettement minoritaires, les tradipraticiennes avaient un important taux de fréquentation. Une convergence des pratiques est à noter en ce qui concerne les ressources utilisées et les préparations. La standardisation des procédures de prélèvement, de transformations et des doses administrées restent des écueils pour l’exploitation rationnelle de la Pharmacopée traditionnelle.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"4 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139167983","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Vanessa, M. Nko’o, Foumane Maniepi Ngoupiho Jacqueline Saurelle, Benga Mekoulou Félicité, N. M. Nyangono, Minyem Ngombi Aude Perine, Emanda Ekoudi Martin, Toukam Michel, Nnanga Nga, Ze Minkande Jacqueline
Introduction : Vernonia conferta est une espèce utilisée par les populations camerounaises dans la prise en charge des plaies. L’objectif de ce travail était de déterminer la composition chimique et d’évaluer les propriétés antimicrobiennes de cette plante. Méthodologie : Nous avons mené une étude expérimentale. Le matériel végétal était constitué d’écorces de tronc de V. conferta récoltées dans la région du Centre, département de la Mefou et Afamba, localité de Nkolafamba, L’identification du spécimen a été effectuée à l’Herbier National du Cameroun sous le n° 10046. Le matériel a été nettoyé, séché durant 14 jours à l’abri du soleil, puis pulvérisé dans un broyeur mécanique. L’extraction a été faite par double macération de 72h dans 11 L de MeOH de la poudre d’écorces de V. conferta. Le mélange a été filtré sur du papier filtre Whatman N°3, le filtrat concentré à l’évaporateur rotatif Heidolph® (Hei-VAP ML/G3). L’extrait sec a été conservé à température ambiante à l’abri du soleil. Le criblage phytochimique qualitatif a été réalisé en utilisant les protocoles standards d’Harbonne de 1998. Pour l’isolement et la caractérisation des molécules, l’extrait brut a été dissout dans du MeOH et fixé sur une quantité équivalente de silice (de granulométrie 60 – 200μm / 60A) puis séché à température ambiante. Le mélange a été ensuite séparé sur une colonne chromatographique ouverte éluée au système de solvants n-hexane/AcOEt à des polarités croissantes. La composition qualitative des fractions recueillies a été déterminée à l’aide de la CCM. L’élucidation des structures des composés isolés a été faite grâce aux méthodes de RMN 1H et 13C. L’évaluation de l’activité antimicrobienne a été réalisée par la détermination des CMI et CMB. Pour les CMI, les tests ont été faits en triplicate dans les microplaques stériles de 96 puits. Cinq dilutions d’ordre 2 ont été réalisées (de 50 μg /mL à 1,56 μg/mL). L’incubation a été faite pendant 24 h à 37 °C (bactéries) et à 28 °C (fungi). La croissance des microorganismes a été observée grâce à un indicateur coloré l’iodonitrotétrazolium qui virait au rose en présence de bactéries viables. La CMI est la plus faible concentration à laquelle l’extrait a empêché la croissance visible des bactéries et fungi. L’activité de l’extrait a été classé en : i) très forte, CMI ≤ 5 μg/mL ; ii) forte, 5 μg/mL ≤ CMI ≤ 50 μg/mL ; iii) modérée, 50 μg/mL ≤ CMI ≤ 325 μg/mL et iv) faible, CMI> 325 μg/mL Concernant les CMB, L’ensemencement a été effectué à partir des puits de CMI, sur les géloses Muller Hinton e et Sabouraud et l’incubation s’est faite à 37 °C pendant 24 h (bactéries) et 28 °C (champignons). La CMB/CMF est la plus petite concentration à laquelle l’extrait a empêché la croissance visible des microorganisemes après repiquage. L’effet de l’extrait a été déterminé par le rapport CMB ou CMF/CMI : ˂ 1, «bactéricide/fongicide absolu», ≤ 4, «bactéricide/fongicide», > 4, «bactériostatique /fongistatique». Résultats : le rendemen
{"title":"Composition chimique et activité antimicrobienne sur des souches responsables d’infections cutanées de l’extrait méthanoïque d’écorces de Vernonia conferta (Asteraceae)","authors":"S. Vanessa, M. Nko’o, Foumane Maniepi Ngoupiho Jacqueline Saurelle, Benga Mekoulou Félicité, N. M. Nyangono, Minyem Ngombi Aude Perine, Emanda Ekoudi Martin, Toukam Michel, Nnanga Nga, Ze Minkande Jacqueline","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.111","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.111","url":null,"abstract":"Introduction : Vernonia conferta est une espèce utilisée par les populations camerounaises dans la prise en charge des plaies. L’objectif de ce travail était de déterminer la composition chimique et d’évaluer les propriétés antimicrobiennes de cette plante. Méthodologie : Nous avons mené une étude expérimentale. Le matériel végétal était constitué d’écorces de tronc de V. conferta récoltées dans la région du Centre, département de la Mefou et Afamba, localité de Nkolafamba, L’identification du spécimen a été effectuée à l’Herbier National du Cameroun sous le n° 10046. Le matériel a été nettoyé, séché durant 14 jours à l’abri du soleil, puis pulvérisé dans un broyeur mécanique. L’extraction a été faite par double macération de 72h dans 11 L de MeOH de la poudre d’écorces de V. conferta. Le mélange a été filtré sur du papier filtre Whatman N°3, le filtrat concentré à l’évaporateur rotatif Heidolph® (Hei-VAP ML/G3). L’extrait sec a été conservé à température ambiante à l’abri du soleil. Le criblage phytochimique qualitatif a été réalisé en utilisant les protocoles standards d’Harbonne de 1998. Pour l’isolement et la caractérisation des molécules, l’extrait brut a été dissout dans du MeOH et fixé sur une quantité équivalente de silice (de granulométrie 60 – 200μm / 60A) puis séché à température ambiante. Le mélange a été ensuite séparé sur une colonne chromatographique ouverte éluée au système de solvants n-hexane/AcOEt à des polarités croissantes. La composition qualitative des fractions recueillies a été déterminée à l’aide de la CCM. L’élucidation des structures des composés isolés a été faite grâce aux méthodes de RMN 1H et 13C. L’évaluation de l’activité antimicrobienne a été réalisée par la détermination des CMI et CMB. Pour les CMI, les tests ont été faits en triplicate dans les microplaques stériles de 96 puits. Cinq dilutions d’ordre 2 ont été réalisées (de 50 μg /mL à 1,56 μg/mL). L’incubation a été faite pendant 24 h à 37 °C (bactéries) et à 28 °C (fungi). La croissance des microorganismes a été observée grâce à un indicateur coloré l’iodonitrotétrazolium qui virait au rose en présence de bactéries viables. La CMI est la plus faible concentration à laquelle l’extrait a empêché la croissance visible des bactéries et fungi. L’activité de l’extrait a été classé en : i) très forte, CMI ≤ 5 μg/mL ; ii) forte, 5 μg/mL ≤ CMI ≤ 50 μg/mL ; iii) modérée, 50 μg/mL ≤ CMI ≤ 325 μg/mL et iv) faible, CMI> 325 μg/mL Concernant les CMB, L’ensemencement a été effectué à partir des puits de CMI, sur les géloses Muller Hinton e et Sabouraud et l’incubation s’est faite à 37 °C pendant 24 h (bactéries) et 28 °C (champignons). La CMB/CMF est la plus petite concentration à laquelle l’extrait a empêché la croissance visible des microorganisemes après repiquage. L’effet de l’extrait a été déterminé par le rapport CMB ou CMF/CMI : ˂ 1, «bactéricide/fongicide absolu», ≤ 4, «bactéricide/fongicide», > 4, «bactériostatique /fongistatique». Résultats : le rendemen","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"21 22","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139168464","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Traoré, Geoffroy Wendpanga Gasbeogo, Hermine Zimé-Diawara, R. Semdé
Introduction : Les plaies constituent un problème de santé publique, particulièrement les plaies chroniques. Leur prise en charge représente un coût considérable du fait qu’elle exige une longue période de traitement et est coûteuse. Les populations à faible ou moyen revenu se tournent vers la phytothérapie en raison de son coût relativement abordable. Cette étude avait pour but d’approfondir et pérenniser les connaissances sur les plantes utilisées dans la prise en charge des plaies au Burkina Faso. Matériels et méthodes : L’enquête s’est déroulée au Burkina Faso de Mars à Mai 2023. L’entretien était la technique d’enquête utilisée. Les personnes interrogées étaient les tradipraticiens de santé (TPS) ayant une expérience dans l’utilisation des plantes dans le traitement des plaies. Résultats : Au total 112 TPS ont été enquêtés. Ils avaient un âge moyen de 58,71 ans. Les principales sources de savoir étaient la transmission familiale, l’initiation par un autre TPS et le don de la nature. Les plaies traitées étaient principalement causées par les accidents, les brûlures et les infections. Pour la prise en charge, 72 plantes appartenant à 29 familles ont été citées. Les plantes majoritaires étaient Lannea microcarpa Engl. Et K. Krause (Anacardiaceae), Khaya senegalensis (Desr) A. Juss. (Meliaceae), Tamarindus indica L. (Fabaceae), de Ximenia americana L. (Ximeniaceae) Conclusion : L’enquête ethnobotanique a permis d’identifier 72 espèces de plantes appartenant à 29 familles. Les plantes les plus citées feront l’objet d’une évaluation in vitro de leur activité cicatrisante.
{"title":"Etude ethnobotanique et ethnopharmacologique des plantes à activité cicatrisante au Burkina Faso","authors":"S. Traoré, Geoffroy Wendpanga Gasbeogo, Hermine Zimé-Diawara, R. Semdé","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.94","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.94","url":null,"abstract":"Introduction : Les plaies constituent un problème de santé publique, particulièrement les plaies chroniques. Leur prise en charge représente un coût considérable du fait qu’elle exige une longue période de traitement et est coûteuse. Les populations à faible ou moyen revenu se tournent vers la phytothérapie en raison de son coût relativement abordable. Cette étude avait pour but d’approfondir et pérenniser les connaissances sur les plantes utilisées dans la prise en charge des plaies au Burkina Faso. Matériels et méthodes : L’enquête s’est déroulée au Burkina Faso de Mars à Mai 2023. L’entretien était la technique d’enquête utilisée. Les personnes interrogées étaient les tradipraticiens de santé (TPS) ayant une expérience dans l’utilisation des plantes dans le traitement des plaies. Résultats : Au total 112 TPS ont été enquêtés. Ils avaient un âge moyen de 58,71 ans. Les principales sources de savoir étaient la transmission familiale, l’initiation par un autre TPS et le don de la nature. Les plaies traitées étaient principalement causées par les accidents, les brûlures et les infections. Pour la prise en charge, 72 plantes appartenant à 29 familles ont été citées. Les plantes majoritaires étaient Lannea microcarpa Engl. Et K. Krause (Anacardiaceae), Khaya senegalensis (Desr) A. Juss. (Meliaceae), Tamarindus indica L. (Fabaceae), de Ximenia americana L. (Ximeniaceae) Conclusion : L’enquête ethnobotanique a permis d’identifier 72 espèces de plantes appartenant à 29 familles. Les plantes les plus citées feront l’objet d’une évaluation in vitro de leur activité cicatrisante.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"95 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139169214","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Archer, K. Ofori-Kwakye, Raphael Johnson, Isaac Yaw Attah, Emmanuel Adakudugu, Frederick William Akuffo Owusu, Esther Oppong Eshun, D. Kumadoh, Akwasi Sodzi
Abstract: The focus of most pharmaceutical research in recent times has been the use of natural products like gums as pharmaceutical excipients because they are safer, economical and readily available. This study aimed to investigate the applicability of gum extracted from the exudates from the stem bark of Pentadesma butyracea as a binder in conventional release tablets using acacia gum as a reference polymer. The purified Pentadesma butyracea gum (PBG) was precipitated from the crude gum mucilage using 96% ethanol. Conventional-release paracetamol tablets were formulated using seven (7) different concentrations of the PBG mucilage (0.5 – 6 %w/w) as a binder via wet granulation (PB1 – PB7). The same approach was used for the reference conventional release paracetamol tablets (AC1- AC7). The drug-excipients and excipients-gum compatibility studies were evaluated using the FTIR. The formulated tablets were evaluated using both pharmacopoeia and non-pharmacopoeia tests. Appropriate mathematical models were used to determine the similarity (f2) and the difference (f1) factors of the dissolution profiles of the test and reference formulations. Granules for batches PB1, AC1, PB2, AC2 and AC3 had fair flow properties, whereas the rest had good flow properties. The FTIR studies showed no interactions between the drug and excipients. All formulations passed the pharmacopoeia and non- pharmacopoeia tests except for formulations PB1, PB2, PB3 and AC1 which failed the friability test, PB1 and AC1 which failed the hardness test, and AC7 which also failed the disintegration test. An increase in gum concentration led to a corresponding increase in the mechanical properties of the tablets. A comparative study showed no significant difference in the hardness and tensile strength of the test and reference tablets. All formulations except PB6 were similar to their reference formulations since f1 > 50 and f2 < 15. In conclusion, the PBG exhibited a good binding property comparable to acacia gum.
{"title":"Investigation of the binding properties of purified Pentadesma butyracea gum: Anatural alternative to a synthetic polymer","authors":"M. Archer, K. Ofori-Kwakye, Raphael Johnson, Isaac Yaw Attah, Emmanuel Adakudugu, Frederick William Akuffo Owusu, Esther Oppong Eshun, D. Kumadoh, Akwasi Sodzi","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.72","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.72","url":null,"abstract":"Abstract: The focus of most pharmaceutical research in recent times has been the use of natural products like gums as pharmaceutical excipients because they are safer, economical and readily available. This study aimed to investigate the applicability of gum extracted from the exudates from the stem bark of Pentadesma butyracea as a binder in conventional release tablets using acacia gum as a reference polymer. The purified Pentadesma butyracea gum (PBG) was precipitated from the crude gum mucilage using 96% ethanol. Conventional-release paracetamol tablets were formulated using seven (7) different concentrations of the PBG mucilage (0.5 – 6 %w/w) as a binder via wet granulation (PB1 – PB7). The same approach was used for the reference conventional release paracetamol tablets (AC1- AC7). The drug-excipients and excipients-gum compatibility studies were evaluated using the FTIR. The formulated tablets were evaluated using both pharmacopoeia and non-pharmacopoeia tests. Appropriate mathematical models were used to determine the similarity (f2) and the difference (f1) factors of the dissolution profiles of the test and reference formulations. Granules for batches PB1, AC1, PB2, AC2 and AC3 had fair flow properties, whereas the rest had good flow properties. The FTIR studies showed no interactions between the drug and excipients. All formulations passed the pharmacopoeia and non- pharmacopoeia tests except for formulations PB1, PB2, PB3 and AC1 which failed the friability test, PB1 and AC1 which failed the hardness test, and AC7 which also failed the disintegration test. An increase in gum concentration led to a corresponding increase in the mechanical properties of the tablets. A comparative study showed no significant difference in the hardness and tensile strength of the test and reference tablets. All formulations except PB6 were similar to their reference formulations since f1 > 50 and f2 < 15. In conclusion, the PBG exhibited a good binding property comparable to acacia gum.","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"62 6","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139169333","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cette présentation se focalise sur les principes de synthèse des vecteurs nanoparticulaires suivie de leur application en pharmacie et en cosmétologie. La nanotechnologie est une technologie multidisciplinaire pour la manipulation des objets (atomes et molécules) de taille inférieure à 100 nanomètres. Les nanoparticules peuvent être synthétisées par la méthode de top down (du haut en bas) dessous) et bottom up (du bas en haut). Dans cette présentation nous nous intéresserons aux méthodes de bottom up utilisant soit des polymères préformés ou formés in situ pendant la synthèse. Les méthodes de synthèse sont l’émulsification/évaporation de solvant, l’émulsification/déplacement de solvant, la polymérisation interfaciale, l’utilisation de polymères naturels, des fluides supercritiques et la production en milieu non aqueux (e.g. PRINT). Ces techniques permettent d’obtenir diverses classes de nanoparticules organiques (exemple des liposomes) ou inorganiques (exemple des particules d’argent ou d’or). La nanotechnologie améliore les propriétés physicochimiques (stabilité, solubilité et dissolution), biopharmaceutiques (pharmacocinétiques/libération contrôlée), thérapeutiques et toxicologiques des principes actifs utilises. L’application de la nanotechnologie en pharmacie a déjà abouti depuis 1995 a l’enregistrement de plus de 70 nouveaux produits approuvés par la US FDA (Food and Drug Administration) dont la plupart sont utilisés dans le traitement amélioré du cancer et des maladies infectieuses. En phytomedicine, la nanotechnologie améliore non seulement la production agricole/vétérinaire et la synthèse verte sans solvants organiques nocifs, mais elle permet aussi de concrétiser le concept émergent d’économie circulaire (par exemple l’utilisation des écorces de noix de coco pour faire du charbon actif de grande utilité en pharmacie, la purification de l’eau et des minéraux précieux). Ces méthodes aident aussi à optimiser l’incorporation des huiles essentielles (naturellement hydrophobes) dans les milieux aqueux dans toute formulation galénique ou cosmétique. L'application de la nanotechnologie en cosmétique est aussi en demande croissante et utilise notamment les nanoémulsions pour une meilleure pénétration transcutanée et les lipides solides pour leurs effets occlusifs. En conclusion, la nanotechnologie offre d’énormes potentiels pour l’émergence de la pharmacie industrielle en Afrique si les grands challenges ou défis des étapes clés du procédé de l’industrialisation (R&D, formulation, production, contrôle de qualité, emballage, régulation) peuvent être maitrisés
{"title":"Systèmes nanoparticulaires : Applications phytopharmaceutiques et cosmétiques","authors":"Bi-Botti Celestin Youan","doi":"10.57220/jatpb.v2i3.116","DOIUrl":"https://doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.116","url":null,"abstract":"Cette présentation se focalise sur les principes de synthèse des vecteurs nanoparticulaires suivie de leur application en pharmacie et en cosmétologie. La nanotechnologie est une technologie multidisciplinaire pour la manipulation des objets (atomes et molécules) de taille inférieure à 100 nanomètres. Les nanoparticules peuvent être synthétisées par la méthode de top down (du haut en bas) dessous) et bottom up (du bas en haut). Dans cette présentation nous nous intéresserons aux méthodes de bottom up utilisant soit des polymères préformés ou formés in situ pendant la synthèse. Les méthodes de synthèse sont l’émulsification/évaporation de solvant, l’émulsification/déplacement de solvant, la polymérisation interfaciale, l’utilisation de polymères naturels, des fluides supercritiques et la production en milieu non aqueux (e.g. PRINT). Ces techniques permettent d’obtenir diverses classes de nanoparticules organiques (exemple des liposomes) ou inorganiques (exemple des particules d’argent ou d’or). La nanotechnologie améliore les propriétés physicochimiques (stabilité, solubilité et dissolution), biopharmaceutiques (pharmacocinétiques/libération contrôlée), thérapeutiques et toxicologiques des principes actifs utilises. L’application de la nanotechnologie en pharmacie a déjà abouti depuis 1995 a l’enregistrement de plus de 70 nouveaux produits approuvés par la US FDA (Food and Drug Administration) dont la plupart sont utilisés dans le traitement amélioré du cancer et des maladies infectieuses. En phytomedicine, la nanotechnologie améliore non seulement la production agricole/vétérinaire et la synthèse verte sans solvants organiques nocifs, mais elle permet aussi de concrétiser le concept émergent d’économie circulaire (par exemple l’utilisation des écorces de noix de coco pour faire du charbon actif de grande utilité en pharmacie, la purification de l’eau et des minéraux précieux). Ces méthodes aident aussi à optimiser l’incorporation des huiles essentielles (naturellement hydrophobes) dans les milieux aqueux dans toute formulation galénique ou cosmétique. L'application de la nanotechnologie en cosmétique est aussi en demande croissante et utilise notamment les nanoémulsions pour une meilleure pénétration transcutanée et les lipides solides pour leurs effets occlusifs. En conclusion, la nanotechnologie offre d’énormes potentiels pour l’émergence de la pharmacie industrielle en Afrique si les grands challenges ou défis des étapes clés du procédé de l’industrialisation (R&D, formulation, production, contrôle de qualité, emballage, régulation) peuvent être maitrisés","PeriodicalId":506388,"journal":{"name":"Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB)","volume":"101 2","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139170902","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}