La levure, organisme modèle de longue date, gardera ce statut à l'ère post-génomique : quatre ans après la fin de son séquençage par un consortium de laboratoires travaillant en réseau, elle devient en effet l'organisme eucaryote le mieux compris.
La levure, organisme modèle de longue date, gardera ce statut à l'ère post-génomique : quatre ans après la fin de son séquençage par un consortium de laboratoires travaillant en réseau, elle devient en effet l'organisme eucaryote le mieux compris.
La définition structurale du gène est devenue de plus en plus floue au fur et à mesure des progrès de la biologie moléculaire, tout comme la relation entre les gènes et les propriétés complexes de l'organisme. On tente désormais de relier ces dernières à l'activité intégrée de l'ensemble des gènes.
Stimulée par les avancées rapides du projet Génome humain, l'explosion des techniques de biologie moléculaire à haut débit et la diffusion des méthodes d'épidémiologie génétique, la pharmacologie s'est appropriée les concepts de la génomique, afin de perfectionner sa recherche de nouvelles molécules et l'efficacité des traitements. Deux nouvelles disciplines sont ainsi apparues : la pharmacogénomique et la pharmacogénétique.
Une société privée, deCode Genetics, va construire et exploiter une base de données rassemblant l'ADN, les renseignements médicaux personnels et les liens généalogiques de tous — ou presque — les Islandais. Mais qu'advient-il du B.A.BA du respect de la vie privée et du consentement des personnes?
Combien de gènes dans le génome humain? On ne le sait pas encore: entre 30 000 et 120 000… la fourchette est large! Les dernières estimations penchent plutôt pour un chiffre bas, qui redéfinirait notre vision de la biologie et de l'évolution: car la complexité de l'organisme humain ne serait plus le résultat d'un nombre très important de gènes, mais d'une plus grande complexité dans l'interaction des gènes entre eux.