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Le système d'archivage, élément essentiel du PACS, doit posséder une grande capacité de stockage et être très rapide. Il doit en outre répondre aux standards de l'informatique et du médical. Les moyens, logiciels et matériels le constituant étant très évolutifs, sa modularité permettra son extension progressive et sa flexibilité sera assurée par des migrations successives. Le recours au film radiologique devant être évité, l'ergonomie générale du système conduit à la mise en oeuvre de différents types de médias caractérisés par leurs temps d'accès, le standard physique et logique d'enregistrement et un taux de pertes acceptable. La hiérarchisation du choix parmi les médias actuels du marché s'avère être un passage obligé et crucial compte tenu des volumes générés et des moyens économiques résultants. La productivité annuelle du service d'imagerie ou de l'établissement sera donc répartie sur ces différents supports en fonction des contraintes d'accès, du niveau d'exigence des utilisateurs et de la répartition géographique souhaitée. Le terabyte devient l'unité de mesure de base. L'aspect sécuritaire doit également être envisagé, tant du point de vue médico-légal que du point de vue des recommandations de la CNIL. La durée de conservation des images, l'éventuelle faculté de modification a posteriori des données déterminent également la nature du média retenu.

Objectifs

Présenter l'offre industrielle et les solutions retenues par les différents constructeurs. Technologies en présence: Différentes solutions technologiques existent. Leur prolifération entraîne une certaine confusion. Certains systèmes utilisent la technologie des plaques photostimulables, d'autres des caméras à CCD et les plus récents sont des détecteurs plans matriciels au silicium amorphe, utilisant comme convertisseur soit un écran luminescent soit du sélénium amorphe. Fin 1998, neuf sociétés avaient reçu l'approbation FDA pour une ou plusieurs applications médicales.

Applications actuelles

Pour les statifs osseux et pulmonaires, l'accent est mis sur les capteurs plans matriciels grand champ. L'offre sur les statifs pulmonaires est imminente ou déjà existante. Celle relative aux applications osseuses est en général un peu moins avancée, bien que des statifs soient déjà commercialisés depuis plus d'un an. En mammographie, les détecteurs numériques petit champ localisé à CCD, associés à des dispositifs de ponction, sont très matures. En revanche, l'approche grand champ est beaucoup plus complexe et diversifiée (on ne compte pas moins que cinq technologies différentes). Quant aux capteurs fluoroscopiques, un constructeur propose déjà une solution.

Conclusion

Chaque approche a ses avantages et ses inconvénients et il se passera probablement plusieurs années avant que l'utilisation clinique détermine quels sont les systèmes les plus adaptés en fonction des applications considérées.

L'aube de l'utilisation sur site clinique des capteurs plans, en imagerie statique, se lève. Le stade de la faisabilité est passé; les expériences actuelles, intégrées dans des procédures d'évaluation et d'optimisation, restent toutefois souvent limitées à des utilisations dédiées.

Nombre de sites de radiologie connaissent encore mal les bénéfices de la numérisation obtenue jusqu'à présent par l'étape du lecteur de plaques phospholuminescentes: possibilité de travail, de stockage et de diffusion de l'image sous forme numérique, limitation de l'utilisation des surfaces sensibles. Il n'en reste pas moins qu'en pratique, l'utilisation de ces lecteurs peut être assimilée à celle d'une développeuse. Les capteurs court-circuitent cette étape et offrent un accès direct à l'image sous forme numérique. En pratique ceci signifie l'absence de transport de cassettes, un accès plus rapide au diagnostic, une meilleure disponibilité du technicien pour assurer la surveillance de son patient et une diminution de la durée d'immobilisation de ce dernier. Par ailleurs, la sensibilité de ces détecteurs devrait permettre de diminuer les doses d'exposition aux rayons X.

De tels bénéfices devraient être plus particulièrement attractifs pour les centres qui envisagent de ne plus diffuser l'image sur film, qu'il s'agisse de très grosses structures ou, à l'opposé, de structures légères et isolées, utilisées en téléinterprétation ou qui pourraient se passer de l'édition immédiate de l'image.