Pub Date : 2020-06-22DOI: 10.5771/2363-6262-2020-2-362
Renia Binaki Bamangana
A la suite la crise politique due à la non tenue des élections à l’échéance constitutionnelle, l’Eglise catholique, par le Comité Laïc de Coordination (CLC), s’est impliquée pour en exiger l’organisation. Ce qui devrait passer par l’application intégrale de l’Accord politique global et inclusif du centre interdiocésain de Kinshasa. L’organisation des manifestations pacifiques tendait à cette fin de faire plier le régime, accusé de confisquer le pouvoir et de l’exercer en dehors des règles constitutionnelles. Cette réflexion, après avoir montré le fondement de l’intervention de l’Eglise, a indiqué qu’au lieu de faciliter la jouissance de ce droit, les autorités congolaises se sont illustrées par la répression dans le sang de toutes ces manifestations. La disproportion de leur agir a suscité l’indignation et la réprobation internationales des Etats, des organisations internationales et des responsables des églises catholiques des autres Etats dont le Vatican. Les déclarations enregistrées et les actions menées, à cette fin, ont constitué, selon cette étude, une forme mondialisée de lutte contre l’autoritarisme du régime congolais. Cette solidarité internationalisation a impacté positivement le cours des événements et permis au peuple congolais de gagner cette lutte pour la démocratie et l’Etat de droit dans notre pays.
{"title":"LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE EN FAVEUR DE L’EGLISE CATHOLIQUE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO","authors":"Renia Binaki Bamangana","doi":"10.5771/2363-6262-2020-2-362","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2020-2-362","url":null,"abstract":"A la suite la crise politique due à la non tenue des élections à l’échéance constitutionnelle, l’Eglise catholique, par le Comité Laïc de Coordination (CLC), s’est impliquée pour en exiger l’organisation. Ce qui devrait passer par l’application intégrale de l’Accord politique global et inclusif du centre interdiocésain de Kinshasa. L’organisation des manifestations pacifiques tendait à cette fin de faire plier le régime, accusé de confisquer le pouvoir et de l’exercer en dehors des règles constitutionnelles. Cette réflexion, après avoir montré le fondement de l’intervention de l’Eglise, a indiqué qu’au lieu de faciliter la jouissance de ce droit, les autorités congolaises se sont illustrées par la répression dans le sang de toutes ces manifestations. La disproportion de leur agir a suscité l’indignation et la réprobation internationales des Etats, des organisations internationales et des responsables des églises catholiques des autres Etats dont le Vatican. Les déclarations enregistrées et les actions menées, à cette fin, ont constitué, selon cette étude, une forme mondialisée de lutte contre l’autoritarisme du régime congolais. Cette solidarité internationalisation a impacté positivement le cours des événements et permis au peuple congolais de gagner cette lutte pour la démocratie et l’Etat de droit dans notre pays.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126596271","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-06-22DOI: 10.5771/2363-6262-2020-2-350
Genèse Bibi Ekomene
Cette étude fait une analyse autour des questions basées sur la contribution des microcrédits dans l’autonomisation de la femme, les difficultés que celles-ci rencontrent pendant l’exercice de leurs activités et si l’hypothèse d’accès au microcrédit par les femmes peut promouvoir leur entrepreneuriat. L’auteure fait d’abord un état de lieux de l’entrepreneuriat féminin en RDC qui pour sa part les activités des femmes demeurent encore et surtout dans l’informel, ensuite examine l’état de la protection juridique de ces activités et les avantages d’accès au crédit et ses limites et enfin met en exergue les défis auxquels ces femmes sont confrontées et propose quelques pistes de solutions en vue d’une promotion effective de l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation de la femme en RDC.
{"title":"LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT FEMININ PAR LE MICROCREDIT EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO","authors":"Genèse Bibi Ekomene","doi":"10.5771/2363-6262-2020-2-350","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2020-2-350","url":null,"abstract":"Cette étude fait une analyse autour des questions basées sur la contribution des microcrédits dans l’autonomisation de la femme, les difficultés que celles-ci rencontrent pendant l’exercice de leurs activités et si l’hypothèse d’accès au microcrédit par les femmes peut promouvoir leur entrepreneuriat. L’auteure fait d’abord un état de lieux de l’entrepreneuriat féminin en RDC qui pour sa part les activités des femmes demeurent encore et surtout dans l’informel, ensuite examine l’état de la protection juridique de ces activités et les avantages d’accès au crédit et ses limites et enfin met en exergue les défis auxquels ces femmes sont confrontées et propose quelques pistes de solutions en vue d’une promotion effective de l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation de la femme en RDC.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"79 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115309804","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-06-21DOI: 10.5771/2363-6262-2020-1-144
Claude Mwanza Wa Kalombo, Martial Mumba Kakudji
La sécurité peut se définir comme un état d’esprit confiant et tranquille qui résulte du senti‐ ment, bien ou mal fondé, que l’on est à l’abri de tout danger. Elle peut aussi être considérée comme une situation objective, reposant sur des conditions matérielles, économiques, poli‐ tiques, qui entraine l’absence de danger pour les personnes ou de menaces pour les biens et qui détermine la confiance. Pour P.F. Brubière, la sécurtié est l'état (c'est-à-dire situation ou état de situations) cor‐ respondant à l'absence de péril ou à la très grande improbabilité de péril. L'expression être en sécurité, dit-il, ce n'est pas avoir le péril à redouter ou n'avoir qu'un péril très faible à craindre. Autrement-dit, même si tout est réglementé sur les cités universitaires, une situa‐ tion d’insécurité peut toujours avoir lieu. Et donc, il serait aberrant de ne plus l’imaginer1. Actuellement, le monde vit une situation d’insécurité de tout genre. Dans la ville de Lu‐ bumbashi, il ne se passe pas deux jours sans que sa population n’assiste ou n’apprenne par la voie des ondes que dans tel ou tel autre quartier les actes d’insécurité y ont été perpétrés. Etant donné que la société subit différentes formes de violences, les milieux universitaires en République Démocratique du Congo et particulièrement celui de l’Université de Lubum‐ bashi n’en sont pas épargnés, il en est de même pour les milieux scolaires, du travail, et autres. La violence est une action brutale, physique ou morale envers quelqu’un. Elle consiste à agir sur quelqu’un ou à le forcer contre sa volonté en utilisant la force physique ou psy‐ chique. En cas d’espèce, les milieux universitaires sont de lieux en principe où doivent régner le calme mais de fois, ils s’affichent comme de milieux d’insécurité surtout quand les étu‐ diants s’engagent à faire des réclamations relatives à leurs besoins. Ils recourent à l’usage de moyens non appropriés sous prétexte qu’ils revendiquent leurs droits aux fins de satis‐ faire leurs besoins. Il s’agit aussi d’un endroit qui réunit les personnes provenant de diffé‐ rentes familles, religions, cultures, etc. Au choc de plusieurs familles, cultures et religions, s’enchevêtrent autant de comportements et mentalités à gérer sur les cités universitaires.
{"title":"De la sécurité dans les milieux universitaires : cas du campus de l’université de Lubumbashi","authors":"Claude Mwanza Wa Kalombo, Martial Mumba Kakudji","doi":"10.5771/2363-6262-2020-1-144","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2020-1-144","url":null,"abstract":"La sécurité peut se définir comme un état d’esprit confiant et tranquille qui résulte du senti‐ ment, bien ou mal fondé, que l’on est à l’abri de tout danger. Elle peut aussi être considérée comme une situation objective, reposant sur des conditions matérielles, économiques, poli‐ tiques, qui entraine l’absence de danger pour les personnes ou de menaces pour les biens et qui détermine la confiance. Pour P.F. Brubière, la sécurtié est l'état (c'est-à-dire situation ou état de situations) cor‐ respondant à l'absence de péril ou à la très grande improbabilité de péril. L'expression être en sécurité, dit-il, ce n'est pas avoir le péril à redouter ou n'avoir qu'un péril très faible à craindre. Autrement-dit, même si tout est réglementé sur les cités universitaires, une situa‐ tion d’insécurité peut toujours avoir lieu. Et donc, il serait aberrant de ne plus l’imaginer1. Actuellement, le monde vit une situation d’insécurité de tout genre. Dans la ville de Lu‐ bumbashi, il ne se passe pas deux jours sans que sa population n’assiste ou n’apprenne par la voie des ondes que dans tel ou tel autre quartier les actes d’insécurité y ont été perpétrés. Etant donné que la société subit différentes formes de violences, les milieux universitaires en République Démocratique du Congo et particulièrement celui de l’Université de Lubum‐ bashi n’en sont pas épargnés, il en est de même pour les milieux scolaires, du travail, et autres. La violence est une action brutale, physique ou morale envers quelqu’un. Elle consiste à agir sur quelqu’un ou à le forcer contre sa volonté en utilisant la force physique ou psy‐ chique. En cas d’espèce, les milieux universitaires sont de lieux en principe où doivent régner le calme mais de fois, ils s’affichent comme de milieux d’insécurité surtout quand les étu‐ diants s’engagent à faire des réclamations relatives à leurs besoins. Ils recourent à l’usage de moyens non appropriés sous prétexte qu’ils revendiquent leurs droits aux fins de satis‐ faire leurs besoins. Il s’agit aussi d’un endroit qui réunit les personnes provenant de diffé‐ rentes familles, religions, cultures, etc. Au choc de plusieurs familles, cultures et religions, s’enchevêtrent autant de comportements et mentalités à gérer sur les cités universitaires.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"95 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-06-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130960374","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-11-25DOI: 10.5771/2363-6262-2019-3-349
Jean-Marc P. Mutonwa Kalombe
Si le débat autour de l’affirmation de l’existence du droit international africain semble dé‐ sormais appartenir au passé1, c’est autour de sa consolidation qu’entend se concentrer la présente réflexion. Et ce, nonobstant certaines considérations doctrinales fort négativistes qui, comme celle de Blaise TCHIKAYA, « le droit international et donc le droit universel sont insécables et régionalement indivisibles. Au mieux, si un droit international africain codifié devrait exister, il ne le sera qu’au sens de Haya de la Torre19 2». Or, on le sait, le droit international ne peut être limité au seul aspect conventionnel. Pourtant, renchérit-il, Les particularismes historiques et sociologiques des pays africains deviendraient tout autant des sources d’inspirations normatives en adéquation avec l’ordre universel. La spécificité du fait international africain s'affirmerait davantage, sans qu’il soit nécessaire de prôner l’existence d’un droit international africain. L’objectif d’universalité invalidant ipso jure une telle existence3 En effet, fondé sur ce qu’il est convenu d’appeler le régionalisme africain, le droit inter‐ national africain répond ainsi d’un système juridique de plus en plus spécifique non seule‐ ment s’agissant de ses sources et de ses sujets et/ou acteurs, mais aussi et surtout en ce qui est de ses domaines d’intervention tout comme de ses finalités. De celles-ci, celle touchant à la protection des droits de l’homme semble la plus marquante en ce que ceux-ci font de plus en plus l’objet d’une activité législative au niveau tant continental que régional. Aussi, certains mécanismes normatifs sont-ils en voie de consolidation dans le cadre du droit de l’Union Africaine alors que des mécanismes institutionnels sont aussi posés dans la visée justement de rendre opérationnelle la protection des droits concernés au travers cer‐ taines structures juridictionnelles et /ou quasi juridictionnelles. Tel se dessine le rôle attendu de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) appelé à se muer, depuis l’avènement du Protocole de Malabo, en la future Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme (CAJDH).
虽然关于肯定非洲国际法存在的辩论现在似乎已成为过去1,但本审议的重点是巩固非洲国际法。尽管有一些非常消极的教义考虑,如布莱斯·奇卡亚(Blaise TCHIKAYA)所说,“国际法和普遍法在区域上是不可分割和不可分割的。”在最好的情况下,如果有一项成文的非洲国际法,它将只在Haya de la Torre19的意义上存在。我们都知道,国际法不能仅仅局限于公约方面。然而,他补充说,非洲国家的历史和社会学特点也将成为符合普遍秩序的规范灵感的来源。非洲国际事实的特殊性将得到更大的肯定,而没有必要主张非洲国际法的存在。普遍性目标在法律上无效,这样一个existence3。事实上,基于这个所谓的非洲区域主义,因此有权inter - african national‐符合特定法律制度日益不仅‐撒谎关于其来源和臣民和/或演员,而且最重要的是,这是其重点领域一样的目的。其中,保护人权似乎是最引人注目的,因为人权正日益成为大陆和区域一级立法活动的主题。也是,有些规范性机制是否在法律的框架内正在建设非洲联盟而带来的体制机制也在所指的正是向伦理委员会通过有关保护儿童权利的业务‐星空和/或准司法管辖结构。这就是非洲人权和人民权利法院(非洲人权和人民权利法院)的预期作用,自《马拉博议定书》生效以来,非洲人权和人民权利法院将转变为未来的非洲司法和人权法院(非洲人权和人民权利法院)。
{"title":"Les Mécanismes de protection des droits de l’homme en droit international africain autres que la Cour africaine des droits de l’homme et peuples","authors":"Jean-Marc P. Mutonwa Kalombe","doi":"10.5771/2363-6262-2019-3-349","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2019-3-349","url":null,"abstract":"Si le débat autour de l’affirmation de l’existence du droit international africain semble dé‐ sormais appartenir au passé1, c’est autour de sa consolidation qu’entend se concentrer la présente réflexion. Et ce, nonobstant certaines considérations doctrinales fort négativistes qui, comme celle de Blaise TCHIKAYA, « le droit international et donc le droit universel sont insécables et régionalement indivisibles. Au mieux, si un droit international africain codifié devrait exister, il ne le sera qu’au sens de Haya de la Torre19 2». Or, on le sait, le droit international ne peut être limité au seul aspect conventionnel. Pourtant, renchérit-il, Les particularismes historiques et sociologiques des pays africains deviendraient tout autant des sources d’inspirations normatives en adéquation avec l’ordre universel. La spécificité du fait international africain s'affirmerait davantage, sans qu’il soit nécessaire de prôner l’existence d’un droit international africain. L’objectif d’universalité invalidant ipso jure une telle existence3 En effet, fondé sur ce qu’il est convenu d’appeler le régionalisme africain, le droit inter‐ national africain répond ainsi d’un système juridique de plus en plus spécifique non seule‐ ment s’agissant de ses sources et de ses sujets et/ou acteurs, mais aussi et surtout en ce qui est de ses domaines d’intervention tout comme de ses finalités. De celles-ci, celle touchant à la protection des droits de l’homme semble la plus marquante en ce que ceux-ci font de plus en plus l’objet d’une activité législative au niveau tant continental que régional. Aussi, certains mécanismes normatifs sont-ils en voie de consolidation dans le cadre du droit de l’Union Africaine alors que des mécanismes institutionnels sont aussi posés dans la visée justement de rendre opérationnelle la protection des droits concernés au travers cer‐ taines structures juridictionnelles et /ou quasi juridictionnelles. Tel se dessine le rôle attendu de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) appelé à se muer, depuis l’avènement du Protocole de Malabo, en la future Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme (CAJDH).","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"89 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115658369","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2019-1-105
A. Saba
The judiciary is constitutionally vested with power to dispense justice to the citizens without fear, favor, ill-will or affection. This sacred function can only be effectively discharge if the judiciary exercises independence without any iota of interference from any person, body or organ. If that is the case it calls for the judiciary to defend its independence whenever interference is done or is likely to be done to it. This role, at any rate, is not intended to be discharged by individual judges. The appropriate organ to discharge this function is the Judicial Service Commission (JSC) which is mandated to ensure self-regulation of the judiciary. Judiciary is therefore expected to be at the frontline to always defend and promote the independence of the judiciary. This article, therefore, seeks to unveil whether or not the JSC of Tanzania is capable of protecting independence of our judiciary to enable the judges to perform their duty without reprisals or intimidations from any quarter. The author is of the view that a lot has to be done in terms of structure and mandates to realize rebirth of vibrant and independent JSC.
{"title":"The Constitutional Role of Judicial Service Commission in Protecting Independence of the Judiciary","authors":"A. Saba","doi":"10.5771/2363-6262-2019-1-105","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2019-1-105","url":null,"abstract":"The judiciary is constitutionally vested with power to dispense justice to the citizens without fear, favor, ill-will or affection. This sacred function can only be effectively discharge if the judiciary exercises independence without any iota of interference from any person, body or organ. If that is the case it calls for the judiciary to defend its independence whenever interference is done or is likely to be done to it. This role, at any rate, is not intended to be discharged by individual judges. The appropriate organ to discharge this function is the Judicial Service Commission (JSC) which is mandated to ensure self-regulation of the judiciary. Judiciary is therefore expected to be at the frontline to always defend and promote the independence of the judiciary. This article, therefore, seeks to unveil whether or not the JSC of Tanzania is capable of protecting independence of our judiciary to enable the judges to perform their duty without reprisals or intimidations from any quarter. The author is of the view that a lot has to be done in terms of structure and mandates to realize rebirth of vibrant and independent JSC.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"34 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114981353","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2021-2-247
M. Martial, Mfuamba Mulumba Isidore
Après une longue période de confinement et d’état d’urgence sanitaire en République Démocratique du Congo, il a été instauré un couvre-feu devant servir à éviter la propagation de la deuxième vague de Covid-19. Observant les mesures d’exécution de ce couvre-feu et la pratique dans la ville de Lubumbashi, on a tendance de conclure que ce dernier n’a pas servi seulement à lutter contre la propagation du Coronavirus. Mais aussi, c’est un moyen nécessaire pour le renforcement de la sécurité et contrôle dans le pays d’une part et il est aussi une porte ouverte aux violations des droits de l’homme par les services de sécurit, d’autre part. Cette réflexion analyse l’impact du couvre-feu dans la ville de Lubumbashi en trois axes : le plan sanitaire; le plan sécuritaire et le plan des droits de l’homme.
{"title":"Le couvre-feu et la lutte contre la propagation de la Covid-19 dans la ville de Lubumbashi","authors":"M. Martial, Mfuamba Mulumba Isidore","doi":"10.5771/2363-6262-2021-2-247","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2021-2-247","url":null,"abstract":"Après une longue période de confinement et d’état d’urgence sanitaire en République Démocratique du Congo, il a été instauré un couvre-feu devant servir à éviter la propagation de la deuxième vague de Covid-19. Observant les mesures d’exécution de ce couvre-feu et la pratique dans la ville de Lubumbashi, on a tendance de conclure que ce dernier n’a pas servi seulement à lutter contre la propagation du Coronavirus. Mais aussi, c’est un moyen nécessaire pour le renforcement de la sécurité et contrôle dans le pays d’une part et il est aussi une porte ouverte aux violations des droits de l’homme par les services de sécurit, d’autre part. Cette réflexion analyse l’impact du couvre-feu dans la ville de Lubumbashi en trois axes : le plan sanitaire; le plan sécuritaire et le plan des droits de l’homme.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"117052505","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2021-2-226
Mwenze Minza Martin, Kalama Kaseba Odon
« Les changements climatiques sont l'un des défis déterminants du XXIe siècle. Il s'agit d'un problème mondial et s'y attaquer nécessitera une action à l'échelle mondiale. Les gouvernements du monde entier se sont engagés à collaborer afin de limiter le réchauffe‐ ment de la planète, reconnaissant que les risques liés au climat augmentent avec l'ampleur du réchauffement et les changements associés au climat. L'Entente de Paris en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui est entrée en vigueur le 4 novembre 2016, a établi un objectif de maintenir l'augmentation de la température mondiale entre 1,5 °C et 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, de même qu'un engagement à participer dans la planification de l'adaptation ainsi que sa mise en œuvre. Une action collective en vue de l'objectif de la température mondiale est mise en œuvre. Cependant, il est reconnu que cet objectif servira seulement à réduire, et non à éliminer les risques et les impacts des changements climatiques. Les gouvernements et les citoyens doivent comprendre la façon dont les changements climatiques peuvent les toucher, afin de planifier et de se préparer pour les défis que les changements climatiques apporteront »1. Comprendre les changements climatiques et leurs conséquences s'inspire des sciences physiques, biologiques et sociales. Les recherches en cours dans ces domaines mènent vers un ensemble constamment grandissant de documents scientifiques publiés concernant les changements climatiques. Evaluer cette base de connaissances grandissante et commu‐ niquer la façon dont la compréhension des changements climatiques a évolué est difficile, surtout parce qu'il y a un vaste public pour cette information. Les impacts du changement climatique sont une préoccupation pour les personnes, les collectivités, les entreprises et les gouvernements, que ce soit à l'échelle locale et régionale ou à l'échelle nationale et internationale. La République Démocratique du Congo (RDC) figure, depuis juin 1992, parmi les plus de 185 pays qui font parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). C'est à ce titre qu'elle a entrepris depuis lors, une série d'activités
{"title":"Le réchauffement climatique à l’ère de la covid-19 dans la Province du Haut-Katanga","authors":"Mwenze Minza Martin, Kalama Kaseba Odon","doi":"10.5771/2363-6262-2021-2-226","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2021-2-226","url":null,"abstract":"« Les changements climatiques sont l'un des défis déterminants du XXIe siècle. Il s'agit d'un problème mondial et s'y attaquer nécessitera une action à l'échelle mondiale. Les gouvernements du monde entier se sont engagés à collaborer afin de limiter le réchauffe‐ ment de la planète, reconnaissant que les risques liés au climat augmentent avec l'ampleur du réchauffement et les changements associés au climat. L'Entente de Paris en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui est entrée en vigueur le 4 novembre 2016, a établi un objectif de maintenir l'augmentation de la température mondiale entre 1,5 °C et 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels, de même qu'un engagement à participer dans la planification de l'adaptation ainsi que sa mise en œuvre. Une action collective en vue de l'objectif de la température mondiale est mise en œuvre. Cependant, il est reconnu que cet objectif servira seulement à réduire, et non à éliminer les risques et les impacts des changements climatiques. Les gouvernements et les citoyens doivent comprendre la façon dont les changements climatiques peuvent les toucher, afin de planifier et de se préparer pour les défis que les changements climatiques apporteront »1. Comprendre les changements climatiques et leurs conséquences s'inspire des sciences physiques, biologiques et sociales. Les recherches en cours dans ces domaines mènent vers un ensemble constamment grandissant de documents scientifiques publiés concernant les changements climatiques. Evaluer cette base de connaissances grandissante et commu‐ niquer la façon dont la compréhension des changements climatiques a évolué est difficile, surtout parce qu'il y a un vaste public pour cette information. Les impacts du changement climatique sont une préoccupation pour les personnes, les collectivités, les entreprises et les gouvernements, que ce soit à l'échelle locale et régionale ou à l'échelle nationale et internationale. La République Démocratique du Congo (RDC) figure, depuis juin 1992, parmi les plus de 185 pays qui font parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). C'est à ce titre qu'elle a entrepris depuis lors, une série d'activités","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"148 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123439444","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2019-4-439
S. Bello
Que peut l’Etat sans les finances publiques? rien! C’est dire que les finances publiques sont au cœur de l’Etat et la raison d’être de l’Etat. Mais si elles occupent cette place centrale, c’est parce qu’elles permettent à l’Etat de se mouvoir et d’assumer les obligations qui sont les siennes à l’endroit de la communauté nationale et celle internationale. Les finances publiques ne sont rien d’autre que l’argent du peuple dont les gouvernants ont à charge la gestion. Ceci implique et impose la rigueur et la transparence dans leur gestion. L’on ne saurait donc parler de finances publiques sans parler de gestion, de système de contrôle et d’évaluation de l’exécution effective et efficace des différentes missions en matière budgétaire. Le cas de la république du Bénin nous permet de prospecter sur ce terrain.
{"title":"Le Systeme de Controle de la Gestion des Finances Publiques au Benin","authors":"S. Bello","doi":"10.5771/2363-6262-2019-4-439","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2019-4-439","url":null,"abstract":"Que peut l’Etat sans les finances publiques? rien! C’est dire que les finances publiques sont au cœur de l’Etat et la raison d’être de l’Etat. Mais si elles occupent cette place centrale, c’est parce qu’elles permettent à l’Etat de se mouvoir et d’assumer les obligations qui sont les siennes à l’endroit de la communauté nationale et celle internationale. Les finances publiques ne sont rien d’autre que l’argent du peuple dont les gouvernants ont à charge la gestion. Ceci implique et impose la rigueur et la transparence dans leur gestion. L’on ne saurait donc parler de finances publiques sans parler de gestion, de système de contrôle et d’évaluation de l’exécution effective et efficace des différentes missions en matière budgétaire. Le cas de la république du Bénin nous permet de prospecter sur ce terrain.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116121607","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2021-1-54
Clément Shamashanga Minga
Cette étude analyse la collaboration des pouvoirs publics dans le contexte de lutte contre la pandémie de coronavirus en République démocratique du Congo (RDC). Elle révèle que, sous la période de la lutte contre la pandémie de coronavirus, les relations entre le Président de la République et le Parlement, d’une part, et entre le Parlement et le pouvoir judiciaire, d’autre part, ont été marquées par des tensions et méfiances. Si les tensions dans les rapports entre le Président de la République et le Parlement sont consécutives à la crise qui a secoué la coalition FCC-CACH ainsi qu’à la volonté de chaque camp d’exercer un contrôle sur la CENI et la Cour constitutionnelle, celles entre le Parlement et le pouvoir judiciaire sont dues à la volonté du dernier pouvoir de s’émanciper de la tutelle des politiques afin de jouer son rôle de garant de des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens ainsi qu’à la perception qu’ont les parlementaires de leurs immunités et de l’autonomie de leurs chambres parlementaires. L’étude démontre également que l’absence d’une collaboration harmonieuse entre les pouvoirs publics, notamment le Président de la République et le Parlement a provoqué une crise politique qui a conduit le Président de la République à mettre fin à la coalition FCC-CACH, ainsi que l’aggravation de la crise engendrée par la pandémie de coronavirus dans tous les secteurs de la vie nationale. Cette absence de collaboration des pouvoirs publics a mis et met en danger l’avenir de l’Etat de droit et de la démocratie en RDC et empêche ces pouvoirs de faire ensemble face à la crise provoquée par le coronavirus qui plonge la population de la misère.
{"title":"La collaboration des pouvoirs publics dans le contexte de lutte contre la pandémie de covid-19 en République Démocratique du Congo","authors":"Clément Shamashanga Minga","doi":"10.5771/2363-6262-2021-1-54","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2021-1-54","url":null,"abstract":"Cette étude analyse la collaboration des pouvoirs publics dans le contexte de lutte contre la pandémie de coronavirus en République démocratique du Congo (RDC). Elle révèle que, sous la période de la lutte contre la pandémie de coronavirus, les relations entre le Président de la République et le Parlement, d’une part, et entre le Parlement et le pouvoir judiciaire, d’autre part, ont été marquées par des tensions et méfiances. Si les tensions dans les rapports entre le Président de la République et le Parlement sont consécutives à la crise qui a secoué la coalition FCC-CACH ainsi qu’à la volonté de chaque camp d’exercer un contrôle sur la CENI et la Cour constitutionnelle, celles entre le Parlement et le pouvoir judiciaire sont dues à la volonté du dernier pouvoir de s’émanciper de la tutelle des politiques afin de jouer son rôle de garant de des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens ainsi qu’à la perception qu’ont les parlementaires de leurs immunités et de l’autonomie de leurs chambres parlementaires. L’étude démontre également que l’absence d’une collaboration harmonieuse entre les pouvoirs publics, notamment le Président de la République et le Parlement a provoqué une crise politique qui a conduit le Président de la République à mettre fin à la coalition FCC-CACH, ainsi que l’aggravation de la crise engendrée par la pandémie de coronavirus dans tous les secteurs de la vie nationale. Cette absence de collaboration des pouvoirs publics a mis et met en danger l’avenir de l’Etat de droit et de la démocratie en RDC et empêche ces pouvoirs de faire ensemble face à la crise provoquée par le coronavirus qui plonge la population de la misère.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"9 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126810570","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}