Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2020-1-172
Robert Nkumisongo, Matthiesen Kalala Ilunga
Le Droit de la famille en Afrique renferme une particularité qui fait de lui un Droit à part entiers malgré l’apport de l’influence du Droit moderne. L’Afrique a été l’une des terres fertiles d’exportation du Droit et même des juristes oc‐ cidentaux, autant par l’invasion physique que par l’invasion intellectuelle, et il n’est pas in‐ opportun de se demander si, à l’heure actuelle, les systèmes juridiques du «continent noir» sont encore liés par le nombril à ceux des anciennes puissances coloniales. Depuis « l’arrivée des Blancs» en Afrique, le continent noir a été marqué par un phéno‐ mène original de pluralisme juridique où se mêlent Droits authentiquement locaux et Droits importés de gré ou de force, qu’il s’agisse des Droits religieux ou du Droit dit moderne. Dans un tel contexte de constante cohabitation ou de confrontation continue entre coutumes ancestrales et règles occidentales, il ne semble pas superflu de consacrer de nouvelles ré‐ flexions sur l’état et le devenir des Droits négro-africains à travers leurs diverses sources d’influence1. Malgré les normes imposées par les législateurs en Afrique, il se manifeste une certaine résistance des pratiques coutumières qui font que ces normes ne semblent pas s’adapter aux réalités vécues dans les sociétés traditionnelles. Tel est le cas du Droit successoral, qui, à un certain niveau ne s’adapte pas aux prescrits légaux au regard de la conception qui ressort de la particularité du partage héréditaire. Nous citons par exemple la vocation successorale du conjoint survivant qui pose pro‐ blème surtout lorsque celui-ci est la veuve. Notre réflexion présente le rapport de la tradition et la modernité dans les Droits de la famille africains ensuite ressort l’existence d’un système juridique africain en matière suc‐ cessorale et enfin nous retenons le pluralisme juridique comme solution pour la compréhen‐ sion du Droit de la famille en Afrique.
{"title":"Droit de la famille originairement africain : une analyse critique du pluralisme successoral en République Démocratique du Congo","authors":"Robert Nkumisongo, Matthiesen Kalala Ilunga","doi":"10.5771/2363-6262-2020-1-172","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2020-1-172","url":null,"abstract":"Le Droit de la famille en Afrique renferme une particularité qui fait de lui un Droit à part entiers malgré l’apport de l’influence du Droit moderne. L’Afrique a été l’une des terres fertiles d’exportation du Droit et même des juristes oc‐ cidentaux, autant par l’invasion physique que par l’invasion intellectuelle, et il n’est pas in‐ opportun de se demander si, à l’heure actuelle, les systèmes juridiques du «continent noir» sont encore liés par le nombril à ceux des anciennes puissances coloniales. Depuis « l’arrivée des Blancs» en Afrique, le continent noir a été marqué par un phéno‐ mène original de pluralisme juridique où se mêlent Droits authentiquement locaux et Droits importés de gré ou de force, qu’il s’agisse des Droits religieux ou du Droit dit moderne. Dans un tel contexte de constante cohabitation ou de confrontation continue entre coutumes ancestrales et règles occidentales, il ne semble pas superflu de consacrer de nouvelles ré‐ flexions sur l’état et le devenir des Droits négro-africains à travers leurs diverses sources d’influence1. Malgré les normes imposées par les législateurs en Afrique, il se manifeste une certaine résistance des pratiques coutumières qui font que ces normes ne semblent pas s’adapter aux réalités vécues dans les sociétés traditionnelles. Tel est le cas du Droit successoral, qui, à un certain niveau ne s’adapte pas aux prescrits légaux au regard de la conception qui ressort de la particularité du partage héréditaire. Nous citons par exemple la vocation successorale du conjoint survivant qui pose pro‐ blème surtout lorsque celui-ci est la veuve. Notre réflexion présente le rapport de la tradition et la modernité dans les Droits de la famille africains ensuite ressort l’existence d’un système juridique africain en matière suc‐ cessorale et enfin nous retenons le pluralisme juridique comme solution pour la compréhen‐ sion du Droit de la famille en Afrique.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129056461","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2019-1-43
N. Gichuki
This article looks into the role of media and the public in civil proceedings in Kenya. The introductory component will address the concept of rule of law and its relevance to judicial independence and separation of powers. The second section of the article involves a critical analysis of the responsibility of the media as a check on government activities in its capacity as a pillar of society more commonly referred to as the ‘fourth estate.’ The role of the judiciary in a democratic society cannot be overlooked or undermined. For this reason, the article examines justice, society and media against the backdrop of a right to information, non-interference with judicial autonomy and access to justice. Pertinent challenges in the interplay of these three factors are discussed, followed by recommendations which propose effective channels through which the interaction between the public, media and judiciary in Kenya can become more meaningful.
{"title":"Rule Of Law In Africa: The Role Of The Media In Civil Roceedings In Kenya.","authors":"N. Gichuki","doi":"10.5771/2363-6262-2019-1-43","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2019-1-43","url":null,"abstract":"This article looks into the role of media and the public in civil proceedings in Kenya. The introductory component will address the concept of rule of law and its relevance to judicial independence and separation of powers. The second section of the article involves a critical analysis of the responsibility of the media as a check on government activities in its capacity as a pillar of society more commonly referred to as the ‘fourth estate.’ The role of the judiciary in a democratic society cannot be overlooked or undermined. For this reason, the article examines justice, society and media against the backdrop of a right to information, non-interference with judicial autonomy and access to justice. Pertinent challenges in the interplay of these three factors are discussed, followed by recommendations which propose effective channels through which the interaction between the public, media and judiciary in Kenya can become more meaningful.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129176753","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2021-4-566
William Katembo Kassilam
Cet article est focalisé sur les défis du secteur des investissements au regard des mécanismes juridiques pour la promotion des investissements en RDC. L’étude présente l’organisation, le fonctionnement et les missions de l’ANAPI qu’est une institution nationale pour appuyer le gouvernement en ce qui concerne la promotion des investissements. Cette institution est créée et organisée par la Loi n° 004/2002du 21 février 02 portant code des investissements en République Démocratique du Congo qui détermine les modalités de fonctionnement de l’ANAPI et lui assigne la mission de veiller à ce que l’action du gouvernement puisse promouvoir les investissements pour le développement de la nation. Elle est Organisée aux tours de son Conseil d'administration; du Conseil d'agrément; de la Direction Générale; et du Collège des commissaires aux comptes et accompagne les investisseurs et veille au bon usage de l’aide publique disponible pour appuyer les projets d’investissement viables. Au regards des mécanismes de son fonctionnement et des modalités pour l’octroi des fonds publiques aux investisseurs pour appuyer leurs projets d’investissement, cette article démontre la nécessité du renforcement des mécanismes de contrôle et de suivis en amont tout comme en aval pour que l’appui ou les fonds octroyés aux investisseurs puissent être convenablement utilisés et contribuer au développement du pays.
{"title":"L’agence national pour la promotion des investissements et la promotion de l’Etat de droit : cadre juridique et défis actuels","authors":"William Katembo Kassilam","doi":"10.5771/2363-6262-2021-4-566","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2021-4-566","url":null,"abstract":"Cet article est focalisé sur les défis du secteur des investissements au regard des mécanismes juridiques pour la promotion des investissements en RDC. L’étude présente l’organisation, le fonctionnement et les missions de l’ANAPI qu’est une institution nationale pour appuyer le gouvernement en ce qui concerne la promotion des investissements. Cette institution est créée et organisée par la Loi n° 004/2002du 21 février 02 portant code des investissements en République Démocratique du Congo qui détermine les modalités de fonctionnement de l’ANAPI et lui assigne la mission de veiller à ce que l’action du gouvernement puisse promouvoir les investissements pour le développement de la nation. Elle est Organisée aux tours de son Conseil d'administration; du Conseil d'agrément; de la Direction Générale; et du Collège des commissaires aux comptes et accompagne les investisseurs et veille au bon usage de l’aide publique disponible pour appuyer les projets d’investissement viables. Au regards des mécanismes de son fonctionnement et des modalités pour l’octroi des fonds publiques aux investisseurs pour appuyer leurs projets d’investissement, cette article démontre la nécessité du renforcement des mécanismes de contrôle et de suivis en amont tout comme en aval pour que l’appui ou les fonds octroyés aux investisseurs puissent être convenablement utilisés et contribuer au développement du pays.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"136 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116328459","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le non-respect des textes de lois en matière d’investissement par les partenaires chinois en République Démocratique du Congo","authors":"Kazadi Wa Malale Doty, Banza Kikoyo Eric, Yamba Kazadi Gracia, Kalala Ilunga Mulumba Matthias","doi":"10.5771/2363-6262-2023-2-204","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2023-2-204","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"83 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114398348","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2020-1-75
Norbert Lupitshi Wa Numbi, Martial Mumba Kakudji
La présente communication s’articule autour des points suivants : ● Esquisse conceptuelle sur la notion de violence; ● survol épistémologique autour de la notion de « jeunesse » et/ou de « jeune »; ● A la découverte de ce que sont les jeunes (acteurs pluriels); ● Actes et comportements de violence observés à Lubumbashi avant, pendant et après les élections du 30 décembre dernier; ● Synthèse interprétative des faits de violence relevés.
{"title":"Violences des jeunes à Lubumbashi avant, pendant et après les élections de décembre 2018","authors":"Norbert Lupitshi Wa Numbi, Martial Mumba Kakudji","doi":"10.5771/2363-6262-2020-1-75","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2020-1-75","url":null,"abstract":"La présente communication s’articule autour des points suivants : ● Esquisse conceptuelle sur la notion de violence; ● survol épistémologique autour de la notion de « jeunesse » et/ou de « jeune »; ● A la découverte de ce que sont les jeunes (acteurs pluriels); ● Actes et comportements de violence observés à Lubumbashi avant, pendant et après les élections du 30 décembre dernier; ● Synthèse interprétative des faits de violence relevés.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"47 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127224288","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2023-1-38
Asiimwe Jackline
This study analyses the protection of citizens from torture in Uganda. It explains that torture which has a long history in Uganda continues to be used a s an instrument of repression of political dissent citizens by the government. The study further assesses what has been done to combat torture by looking at the institutional and legal framework in place. A conclusion is made that the existing legal framework in place on prohibition of torture is sufficient. However, the study states that there are underlying weaknesses when it comes to implementation. Further, the study answers the question why torture still prevails in Uganda whereas there is sufficient legislation in place. The study suggests a three-tier preventive strategy to protect citizens from torture in Uganda namely; a legal framework that prohibits torture, effective implementation of this legal framework and mechanisms to monitor the legal framework and its implementation.
{"title":"The protection of citizens from torture in Uganda. What is done and what could be done?","authors":"Asiimwe Jackline","doi":"10.5771/2363-6262-2023-1-38","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2023-1-38","url":null,"abstract":"This study analyses the protection of citizens from torture in Uganda. It explains that torture which has a long history in Uganda continues to be used a s an instrument of repression of political dissent citizens by the government. The study further assesses what has been done to combat torture by looking at the institutional and legal framework in place. A conclusion is made that the existing legal framework in place on prohibition of torture is sufficient. However, the study states that there are underlying weaknesses when it comes to implementation. Further, the study answers the question why torture still prevails in Uganda whereas there is sufficient legislation in place. The study suggests a three-tier preventive strategy to protect citizens from torture in Uganda namely; a legal framework that prohibits torture, effective implementation of this legal framework and mechanisms to monitor the legal framework and its implementation.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"30 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127432410","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2022-4-454
Rachidi Mukulu Mayuma
Cette réflexion analyse de manière pratique l’application, mieux, le respect du principe de présomption d’innocence face aux « Kulunas » à Kikwit. Le terme « Kuluna » est régulièrement utilisé en République Démocratique du Congo en général et plus particulièrement dans la ville de Kikwit pour désigner les délinquants ou bandits. Ces derniers sont qualifiés comme tels tant par les autorités administratives que par la presse en l’absence de toute décision judiciaire, encore faut-il préciser qu’aucune disposition légale ne reconnait cette appellation. Depuis les années 2019, 2020, l’armée et la police judicaire ont reçu, de manière spéciale, la mission de traquer les délinquants dans la ville de Kikwit à travers certaines opérations initiées par le Maire de la Ville, à l’instar de « sans négociation » et « Kikonkoto ya ba mbuta » ; cette dernière se traduit littéralement par « la chiquenaude d’un aîné ». Ces opérations consistent à arrêter les « Kulunas », à les présenter publiquement, et ce, sans procès ni jugement définitif alors que la Constitution de la République démocratique du Congo ne prévoit aucune présentation publique des auteurs présumés des infractions, car ceux-ci jouissent jusqu’à preuve du contraire de la présomption d’innocence. Nous estimons que cette pratique constitue une violation flagrante de la constitution, des droits d’autrui et de la procédure pénale congolaise; car pour punir un délinquant, il faut d’abord l’avoir interrogé, avoir enquêté sur les circonstances objectives et subjectives de la commission de l’infraction et avoir établi par un jugement définitif sa culpabilité.
这一反思以一种实际的方式分析了无罪推定原则在基奎特的应用和遵守情况。“Kuluna”一词在刚果民主共和国普遍使用,特别是在基奎特市,用来指罪犯或土匪。在没有任何司法决定的情况下,行政当局和新闻界都将后者称为“后者”,但必须指出的是,没有法律规定承认这一名称。2019、2020年代以来,军方和警方已向司法,特别地,团中追捕罪犯基克镇通过对该市市长发起的一些交易一样毫无谈判»和««Kikonkoto ya ba mbuta»;后者的字面意思是“老人的小玩意”。这些行动包括通过«Kulunas»,公开提出,这既未经审判,法院最终判决虽然刚果民主共和国《宪法》没有规定罪行的肇事者公开介绍,因为他们享受到相反的证据推定无罪。我们认为这是对《宪法》、他人权利和刚果刑事程序的公然侵犯;因为要惩罚罪犯,首先必须审问罪犯,调查犯罪的客观和主观情况,并通过最终判决确定罪犯的罪行。
{"title":"La présentation publique des « Kulunas » aux prises avec le principe de présomption d’innocence. Cas des opérations « sans négociation » et « Kinkokoto ya ba mbuta » dans la ville de Kikwit","authors":"Rachidi Mukulu Mayuma","doi":"10.5771/2363-6262-2022-4-454","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2022-4-454","url":null,"abstract":"Cette réflexion analyse de manière pratique l’application, mieux, le respect du principe de présomption d’innocence face aux « Kulunas » à Kikwit. Le terme « Kuluna » est régulièrement utilisé en République Démocratique du Congo en général et plus particulièrement dans la ville de Kikwit pour désigner les délinquants ou bandits. Ces derniers sont qualifiés comme tels tant par les autorités administratives que par la presse en l’absence de toute décision judiciaire, encore faut-il préciser qu’aucune disposition légale ne reconnait cette appellation. Depuis les années 2019, 2020, l’armée et la police judicaire ont reçu, de manière spéciale, la mission de traquer les délinquants dans la ville de Kikwit à travers certaines opérations initiées par le Maire de la Ville, à l’instar de « sans négociation » et « Kikonkoto ya ba mbuta » ; cette dernière se traduit littéralement par « la chiquenaude d’un aîné ». Ces opérations consistent à arrêter les « Kulunas », à les présenter publiquement, et ce, sans procès ni jugement définitif alors que la Constitution de la République démocratique du Congo ne prévoit aucune présentation publique des auteurs présumés des infractions, car ceux-ci jouissent jusqu’à preuve du contraire de la présomption d’innocence. Nous estimons que cette pratique constitue une violation flagrante de la constitution, des droits d’autrui et de la procédure pénale congolaise; car pour punir un délinquant, il faut d’abord l’avoir interrogé, avoir enquêté sur les circonstances objectives et subjectives de la commission de l’infraction et avoir établi par un jugement définitif sa culpabilité.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124313648","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2022-1-30
Adolphe Kilomba Sumaili, Hanifa T. Massawe
DRC and Tanzania are two neighboring countries with mineral rich deposits that could be the driving force of their economies. Yet, they remain among under developed countries in the world in general and in Africa in particular. Their populations are still languishing under the poverty threshold while their youths are desperate. After increasing a fiscal burden of corporates exploiting its mineral in 2018, the DRC intended to make the mining sector more fruitful than ever before. 3 years following such ambitious reforms, outcomes are yet to be seen. In fact, the mining sector has not increased the public revenue todate. Lack of transparency in the management of the sector should be fingered. Meanwhile, the Congolese government seems willfully negligent to vehemently address this abnormal situation. On the other hand, Tanzania has reportedly performed well in the mining sector thanks to the strong leadership of its late President Dr Joseph John Pombe Magufuli. Despite such efforts some questions still evolve with regard to the importance of the sector towards socio-economic development. In the same line specific question has been asked on how does one enhance contribution of the mining sector to significant increase of GDP for the two countries? To respond to the question, this paper outlines the state of play of legal reforms underwent by the two countries in the mining sector in the last ten years. Thereafter it suggests ways of increasing transparency in the sector and shows what DRC should learn from Tanzania.
{"title":"Tax collection system in the mining sector: Legal framework for an efficient and transparent system","authors":"Adolphe Kilomba Sumaili, Hanifa T. Massawe","doi":"10.5771/2363-6262-2022-1-30","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2022-1-30","url":null,"abstract":"DRC and Tanzania are two neighboring countries with mineral rich deposits that could be the driving force of their economies. Yet, they remain among under developed countries in the world in general and in Africa in particular. Their populations are still languishing under the poverty threshold while their youths are desperate. After increasing a fiscal burden of corporates exploiting its mineral in 2018, the DRC intended to make the mining sector more fruitful than ever before. 3 years following such ambitious reforms, outcomes are yet to be seen. In fact, the mining sector has not increased the public revenue todate. Lack of transparency in the management of the sector should be fingered. Meanwhile, the Congolese government seems willfully negligent to vehemently address this abnormal situation. On the other hand, Tanzania has reportedly performed well in the mining sector thanks to the strong leadership of its late President Dr Joseph John Pombe Magufuli. Despite such efforts some questions still evolve with regard to the importance of the sector towards socio-economic development. In the same line specific question has been asked on how does one enhance contribution of the mining sector to significant increase of GDP for the two countries? To respond to the question, this paper outlines the state of play of legal reforms underwent by the two countries in the mining sector in the last ten years. Thereafter it suggests ways of increasing transparency in the sector and shows what DRC should learn from Tanzania.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123574455","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1900-01-01DOI: 10.5771/2363-6262-2021-2-191
M. Martial
La pandémie Covid-19 a bouleversé le monde entier et inquiété toute la Communauté internationale. L’Etat congolais, comme tant d’autres, avait fermé temporairement les institutions d’enseignement primaire, secondaire, supérieur et universitaire en vue de bien gérer la crise et limiter les possibilités de propagation du virus. Après le déconfinement, la République Démocratique du Congo, en sigle RDC, a ouvert ces institutions, plus particulièrement universitaires, mais tout en restant ferme aux mesures barrières et instructions édictées par l’Organisation mondiale de la santé et le Ministère de la santé. Cette réflexion aborde la question de la mise en œuvre de ces instructions et mesures barrières dans les cités universitaires de l’Université de Lubumbashi, la gestion de la crise sanitaire et les défis à relever.
{"title":"L’Université de Lubumbashi face à la Covid-19 sur les cités universitaires","authors":"M. Martial","doi":"10.5771/2363-6262-2021-2-191","DOIUrl":"https://doi.org/10.5771/2363-6262-2021-2-191","url":null,"abstract":"La pandémie Covid-19 a bouleversé le monde entier et inquiété toute la Communauté internationale. L’Etat congolais, comme tant d’autres, avait fermé temporairement les institutions d’enseignement primaire, secondaire, supérieur et universitaire en vue de bien gérer la crise et limiter les possibilités de propagation du virus. Après le déconfinement, la République Démocratique du Congo, en sigle RDC, a ouvert ces institutions, plus particulièrement universitaires, mais tout en restant ferme aux mesures barrières et instructions édictées par l’Organisation mondiale de la santé et le Ministère de la santé. Cette réflexion aborde la question de la mise en œuvre de ces instructions et mesures barrières dans les cités universitaires de l’Université de Lubumbashi, la gestion de la crise sanitaire et les défis à relever.","PeriodicalId":194676,"journal":{"name":"KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130447436","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}