J’ai choisi d’evoquer aujourd’hui un champ d’etude particulier : celui des rapports de la litterature et du jazz, en m’appuyant sur un ouvrage inedit presente dans le cadre de mon habilitation. Dans cet ouvrage, qui porte sur un ensemble d’œuvres de fiction inspirees par le jazz, j’ai notamment cherche a faire valoir la dimension vivante, cinetique des ecritures influencees par cette musique. Pour vous presenter cette etude, je la situerai tout d’abord dans le cadre des recherches musico-litteraires en degageant sa specificite, puis je presenterai ses principaux aboutissements en insistant sur deux aspects theoriques et methodologiques qui me paraissent importants : je montrerai notamment quel liens cette etude entretient avec la problematique des transpositions intersemiotiques et j’expliquerai qu’elle m’a conduite a proposer et a definir la notion de « musique-fiction ». 1. Les rapports de la litterature et du jazz dans le champ d’etudes musico-litteraire :L’ensemble de mes travaux de recherche se rattache a la problematique des rapports de la litterature et de la musique. Ces travaux m’ont amenee a aborder successivement differents champs musicaux - la musique classique, la musique contemporaine et le jazz - et differents champs litteraires : tandis que ma these de Doctorat, qui etait consacree a l’etude du « roman de la formation musicale », portait sur des œuvres d’auteurs francais (comme George Sand ou Romain Rolland, par exemple) et d’auteurs de langue allemande (de
{"title":"Littérature et jazz","authors":"Aude Locatelli","doi":"10.58282/colloques.1285","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1285","url":null,"abstract":"J’ai choisi d’evoquer aujourd’hui un champ d’etude particulier : celui des rapports de la litterature et du jazz, en m’appuyant sur un ouvrage inedit presente dans le cadre de mon habilitation. Dans cet ouvrage, qui porte sur un ensemble d’œuvres de fiction inspirees par le jazz, j’ai notamment cherche a faire valoir la dimension vivante, cinetique des ecritures influencees par cette musique. Pour vous presenter cette etude, je la situerai tout d’abord dans le cadre des recherches musico-litteraires en degageant sa specificite, puis je presenterai ses principaux aboutissements en insistant sur deux aspects theoriques et methodologiques qui me paraissent importants : je montrerai notamment quel liens cette etude entretient avec la problematique des transpositions intersemiotiques et j’expliquerai qu’elle m’a conduite a proposer et a definir la notion de « musique-fiction ». 1. Les rapports de la litterature et du jazz dans le champ d’etudes musico-litteraire :L’ensemble de mes travaux de recherche se rattache a la problematique des rapports de la litterature et de la musique. Ces travaux m’ont amenee a aborder successivement differents champs musicaux - la musique classique, la musique contemporaine et le jazz - et differents champs litteraires : tandis que ma these de Doctorat, qui etait consacree a l’etude du « roman de la formation musicale », portait sur des œuvres d’auteurs francais (comme George Sand ou Romain Rolland, par exemple) et d’auteurs de langue allemande (de","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130521125","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Une Encyclopedie pour le XXIe siecle, dir. J. J. Nattiez, Actes Sud, 2003-2007, 5 volumes.A titre de prealable, nous remarquerons que le nom de Jean-Jacques Nattiez s’impose sur une telle question d’abord en raison du caractere imposant de cette Encyclopedie, faite de cinq volumes entre 1200 et 1500 pages chacun, ensuite de l’interrogation theorique qui, depuis les Fondements d’une semiologie de la musique, sert de fil conducteur a la trajectoire de Jean-Jacques Nattiez. Sans doute faudrait-il d’ailleurs s’interroger sur ce qui interesse Nattiez par rapport au sujet de cette journee. Est-ce veritablement le domaine musico-litteraire ou plutot la relation entre la musique et la langue, laquelle, on en conviendra, n’est pas la relation entre la musique et la litterature ? Les cinq volumes de l’Encyclopedie de par leurs titres memes ne semblent pas donner une reelle consistance a une entree privilegiee par le langage qui etait celle des Fondements d’une semiologie de la musique. Ils donnent meme un curieux eclairage, jettent une singuliere ombre portee, sur l’interrogation des Fondements d’une semiologie de la musique. Ne sommes-nous pas confrontes a une musicologie beaucoup plus musicologique qu’il n’y parait ? Bref, qu’est-ce qu’interroge Jean-Jacques Nattiez et ce des les Fondements d’une semiologie de la musique ? Interroge-t-il le domaine musico-litteraire ou plutot la nature de la musique via le detour des sciences du langage et le detour de la question du langage ? Interr
《21世纪百科全书》,主编。J. J. Nattiez, Actes Sud, 2003-2007, 5卷。编了-我们教室,叫jean - jacques Nattiez需要这样一个问题,首先是因为脾气强加这种Encyclopedie作五卷1200至1500页,每一个查询,然后1.2 semiologie奠定起音乐,成为贯穿了jean - jacques Nattiez路径。毫无疑问,我们应该问问自己,这一天的主题有什么有趣的地方。它真的是音乐文学领域,还是音乐和语言之间的关系,而我们都同意,这不是音乐和文学之间的关系?《百科全书》的五卷,就其标题而言,似乎并没有给一个以音乐符号学基础语言为特权的条目提供真正的一致性。他们连一个好奇的照明,使痉挛阴影的规模上,搜索音乐semiologie奠定基础。我们面对的音乐学不是比它看起来更音乐学吗?简而言之,让-雅克·纳蒂兹对音乐符号学的基础提出了什么问题?他是在质疑音乐文学领域,还是通过语言科学和语言问题来质疑音乐的本质?、
{"title":"L’apport de Musiques, Une Encyclopédie pour le XXIe siècle à l’étude du domaine musico-littéraire","authors":"Bruno Moyan","doi":"10.58282/colloques.1290","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1290","url":null,"abstract":"Une Encyclopedie pour le XXIe siecle, dir. J. J. Nattiez, Actes Sud, 2003-2007, 5 volumes.A titre de prealable, nous remarquerons que le nom de Jean-Jacques Nattiez s’impose sur une telle question d’abord en raison du caractere imposant de cette Encyclopedie, faite de cinq volumes entre 1200 et 1500 pages chacun, ensuite de l’interrogation theorique qui, depuis les Fondements d’une semiologie de la musique, sert de fil conducteur a la trajectoire de Jean-Jacques Nattiez. Sans doute faudrait-il d’ailleurs s’interroger sur ce qui interesse Nattiez par rapport au sujet de cette journee. Est-ce veritablement le domaine musico-litteraire ou plutot la relation entre la musique et la langue, laquelle, on en conviendra, n’est pas la relation entre la musique et la litterature ? Les cinq volumes de l’Encyclopedie de par leurs titres memes ne semblent pas donner une reelle consistance a une entree privilegiee par le langage qui etait celle des Fondements d’une semiologie de la musique. Ils donnent meme un curieux eclairage, jettent une singuliere ombre portee, sur l’interrogation des Fondements d’une semiologie de la musique. Ne sommes-nous pas confrontes a une musicologie beaucoup plus musicologique qu’il n’y parait ? Bref, qu’est-ce qu’interroge Jean-Jacques Nattiez et ce des les Fondements d’une semiologie de la musique ? Interroge-t-il le domaine musico-litteraire ou plutot la nature de la musique via le detour des sciences du langage et le detour de la question du langage ? Interr","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116757894","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Comme le voulait la consigne de cette deuxieme journee d’etudes portant sur la methodologie, l’idee de cet article est de faire le point sur un aspect de la recherche actuelle concernant les rapports entre musique et litterature. A la bibliographie non exhaustive ci-jointe se greffe donc un compte rendu selectif de trois ouvrages anglo-saxons qui me permettent de prolonger la reflexion entamee dans mon travail de these intitule Us et abus des metaphores musicales dans le discours critique sur la litterature en France et en Angleterre entre 1890 et 1940. Cette orientation de recherche concerne l’« imaginaire de la musique » dans le discours theorique et critique sur la litterature. Cependant, la notion d’imaginaire de la musique ne designe pas les representations de la musique chez les ecrivains et les critiques symbolistes et post-symbolistes, ni l’expression dans les essais critiques, de Remy de Gourmont jusqu’a E.M. Forster, d’une fascination pour l’art musical. Elle renvoie a l’imaginaire de la notion de musique et de son champ metaphorique, c’est-a-dire a l’ensemble des valeurs et des significations portees par la notion de musique en tant qu’elle est utilisee dans le discours critique comme metaphore du fait litteraire1. Cette approche conduit a examiner la notion de musique comme element de construction du sens dans le discours theorique sur la litterature, depuis le XIXe siecle jusqu’a nos jours.Mon intervention sera centree sur le compte rendu cible de trois essais r
{"title":"L’influence de la notion de musique dans le discours critique symboliste et post-symboliste sur la littérature : compte rendu de trois études anglo-saxonnes récentes","authors":"Edith Vanel","doi":"10.58282/colloques.1282","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1282","url":null,"abstract":"Comme le voulait la consigne de cette deuxieme journee d’etudes portant sur la methodologie, l’idee de cet article est de faire le point sur un aspect de la recherche actuelle concernant les rapports entre musique et litterature. A la bibliographie non exhaustive ci-jointe se greffe donc un compte rendu selectif de trois ouvrages anglo-saxons qui me permettent de prolonger la reflexion entamee dans mon travail de these intitule Us et abus des metaphores musicales dans le discours critique sur la litterature en France et en Angleterre entre 1890 et 1940. Cette orientation de recherche concerne l’« imaginaire de la musique » dans le discours theorique et critique sur la litterature. Cependant, la notion d’imaginaire de la musique ne designe pas les representations de la musique chez les ecrivains et les critiques symbolistes et post-symbolistes, ni l’expression dans les essais critiques, de Remy de Gourmont jusqu’a E.M. Forster, d’une fascination pour l’art musical. Elle renvoie a l’imaginaire de la notion de musique et de son champ metaphorique, c’est-a-dire a l’ensemble des valeurs et des significations portees par la notion de musique en tant qu’elle est utilisee dans le discours critique comme metaphore du fait litteraire1. Cette approche conduit a examiner la notion de musique comme element de construction du sens dans le discours theorique sur la litterature, depuis le XIXe siecle jusqu’a nos jours.Mon intervention sera centree sur le compte rendu cible de trois essais r","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115677820","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La prosodie poetico-musicale, qui constitue un objet assez complexe, a ete jusqu’ici insuffisamment etudiee. Dans les ecrits musico-litteraires, sa place se resume souvent a quelques notations ponctuelles intervenant ici ou la dans des comptes rendus journalistiques, voire dans des ecrits musicologiques, notamment dans des monographies de compositeurs. Le point de vue y est generalement normatif (sans aller jusqu’a etre prescriptif comme dans les traites) : il repose sur la notion de « faute » de prosodie en cas d’accentuation musicale d’une syllabe atone, en particulier d’un e caduc (phoneme generalement considere comme etant au centre des problemes prosodiques), critere qui permet de distinguer bonne et mauvaise prosodie. Or, une telle perspective semble inadequate, puisqu’elle repose sur une normativite dogmatique tres contestable impliquant que le chant doive necessairement calquer la parole naturelle, d’ailleurs souvent identifiee de facon problematique a « la langue ». Par exemple, Gaston Carraud vante dans Pelleas et Melisande « une declamation d’une fluidite, d’un naturel uniques, […] veritablement modelee sur la simplicite d’accent de notre douce langue1 ». Et le probleme du jugement de valeur devient criant lorsque, passant de la critique journalistique, on passe a des etudes de type scientifique. Ainsi, dans la lignee d’un Saint-Saens condamnant la prosodie vulgaire du « cafe-concert » ou de l’operette, Jean-Louis Jam et Gerard Loubinoux portent, a propos des apoco
诗歌音乐韵律是一个相当复杂的课题,到目前为止还没有得到充分的研究。在音乐文学作品中,它的位置通常被总结为在新闻报道中出现的一些点符号,甚至在音乐学作品中,特别是在作曲家的专著中。(没有规范角度对此热挤压一样走到屋子规定性的汇票)概念:它是以音乐韵律的«»错在加剧的第一个音节停滞不前,尤其是e失效(phoneme热挤压认为韵律作为高校的核心),此外,使得韵律区分善与恶。然而,这种观点似乎是不充分的,因为它是基于一个非常有争议的教条规范,这意味着歌曲必须模仿自然的语言,而且经常以一种有问题的方式被识别为“语言”。例如,加斯顿·卡罗(Gaston Carraud)在《佩利亚斯与梅利森德》(Pelleas et Melisande)一书中夸口说:“这是一种独特的流动性和自然的宣泄,[……]真正模仿了我们柔和语言的简单口音。”当我们从新闻批评转向科学研究时,价值判断的问题就变得明显起来。因此,让-路易·贾姆(Jean-Louis Jam)和杰拉德·鲁比努(Gerard Loubinoux)在圣桑斯(saint saens)谴责“cafe-concert”或轻歌剧的庸俗韵味时,对阿波科(apoco)进行了评论
{"title":"Prosodie et poésie. Place des études sur la prosodie poético-musicale dans la recherche musico-littéraire (bilan et perspectives)","authors":"Michel Gribenski","doi":"10.58282/colloques.1254","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1254","url":null,"abstract":"La prosodie poetico-musicale, qui constitue un objet assez complexe, a ete jusqu’ici insuffisamment etudiee. Dans les ecrits musico-litteraires, sa place se resume souvent a quelques notations ponctuelles intervenant ici ou la dans des comptes rendus journalistiques, voire dans des ecrits musicologiques, notamment dans des monographies de compositeurs. Le point de vue y est generalement normatif (sans aller jusqu’a etre prescriptif comme dans les traites) : il repose sur la notion de « faute » de prosodie en cas d’accentuation musicale d’une syllabe atone, en particulier d’un e caduc (phoneme generalement considere comme etant au centre des problemes prosodiques), critere qui permet de distinguer bonne et mauvaise prosodie. Or, une telle perspective semble inadequate, puisqu’elle repose sur une normativite dogmatique tres contestable impliquant que le chant doive necessairement calquer la parole naturelle, d’ailleurs souvent identifiee de facon problematique a « la langue ». Par exemple, Gaston Carraud vante dans Pelleas et Melisande « une declamation d’une fluidite, d’un naturel uniques, […] veritablement modelee sur la simplicite d’accent de notre douce langue1 ». Et le probleme du jugement de valeur devient criant lorsque, passant de la critique journalistique, on passe a des etudes de type scientifique. Ainsi, dans la lignee d’un Saint-Saens condamnant la prosodie vulgaire du « cafe-concert » ou de l’operette, Jean-Louis Jam et Gerard Loubinoux portent, a propos des apoco","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"87 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129364911","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
« Langage et musique » : la question n’est pas neuve, et l’on peut en restituer la genealogie a travers les declinaisons des formulations qui la presupposent, toutes dotees d’implications differentes et supposant des modifications constantes de point de vue (« parole et musique », « mise en musique du texte », « musique et litterature », « prima la parola… »). Cependant, telle qu’elle est posee ici, du fait de l’emploi du terme de « langage », cette question comporte des resonances semiotiques. Au-dela meme, elle semble s’inscrire dans le champ de la semiotique structurale : sa forme duelle construit en effet de maniere sous-jacente un systeme oppositif impliquant que les deux termes rapproches ici, le langage et la musique, soient definis l’un par rapport a l’autre, l’un contre l’autre. L’actualite de la question me parait donc resider dans la necessite epistemologique d’affranchir ce champ problematique de la binarite qu’il affiche, en l’integrant a une perspective plus large : celle d’une semiotique comparee des arts, laquelle presuppose la prise en compte de l’instance subjective necessairement impliquee dans l’experience artistique.I. langage et musique : le legs structural1. « langage et musique » : semiotique et perception Que cette question, largement etudiee dans les annees 1970-19801 puisse encore etre a l’honneur aujourd’hui, dans des journees d’etude consacrees a la relation entre litterature et musique, dans un champ donc deplace par rapport a la semiotique, peu
«»:音乐和语言问题并不新鲜,而且可以恢复genealogie跨越了所有的配方declinaisons presupposent、dotees含义不同角度和不断变化的假设(«»、«语音和音乐方面的音乐文本的音乐和文学»、«»、«prima . parola ...»)。然而,就目前的情况来看,由于“语言”这个术语的使用,这个问题包含了符号学上的共鸣。除此之外,它似乎属于结构符号学的范畴:它的二元形式实际上以一种潜在的方式构建了一个对立的系统,这意味着在这里接近的两个术语,语言和音乐,是相互关联的,相互对立的。海关最新问题所以我认为留在epistemologique需要消除这种压力范围l’integrant binarite海报,在一个更广泛的观点:即一个semiotique沉降、艺术论坛考虑主观之浓度测量周期内impliquee artistique.I体验。语言和音乐:结构遗产。“语言和音乐”:符号学和感知这个问题,在1970- 1981年被广泛研究,今天仍然是一个荣誉,在致力于文学和音乐之间的关系的研究日,在一个领域,因此取代了符号学,很少
{"title":"Langage et musique : approches sémiotiques","authors":"M. Vallespir","doi":"10.58282/colloques.1274","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1274","url":null,"abstract":"« Langage et musique » : la question n’est pas neuve, et l’on peut en restituer la genealogie a travers les declinaisons des formulations qui la presupposent, toutes dotees d’implications differentes et supposant des modifications constantes de point de vue (« parole et musique », « mise en musique du texte », « musique et litterature », « prima la parola… »). Cependant, telle qu’elle est posee ici, du fait de l’emploi du terme de « langage », cette question comporte des resonances semiotiques. Au-dela meme, elle semble s’inscrire dans le champ de la semiotique structurale : sa forme duelle construit en effet de maniere sous-jacente un systeme oppositif impliquant que les deux termes rapproches ici, le langage et la musique, soient definis l’un par rapport a l’autre, l’un contre l’autre. L’actualite de la question me parait donc resider dans la necessite epistemologique d’affranchir ce champ problematique de la binarite qu’il affiche, en l’integrant a une perspective plus large : celle d’une semiotique comparee des arts, laquelle presuppose la prise en compte de l’instance subjective necessairement impliquee dans l’experience artistique.I. langage et musique : le legs structural1. « langage et musique » : semiotique et perception Que cette question, largement etudiee dans les annees 1970-19801 puisse encore etre a l’honneur aujourd’hui, dans des journees d’etude consacrees a la relation entre litterature et musique, dans un champ donc deplace par rapport a la semiotique, peu","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"31 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115212787","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ce qui est important, c’est que personne ne sait ce qu’est la contemporaneite.En d’autres termes, on ne sait pas ou on va, mais on y va.Gertrude Stein, Lectures en AmeriqueEn ce debut de XXIe siecle, il n’est pas rare que les theoriciens en esthetique, les critiques d’art ou les artistes eux-memes aient souvent recours aux references spatiales (paysage, carte, parcours, decoupage, partage, territoire, bornage ou encore frontiere), « afin de qualifier leurs pratiques respectives autant que leurs domaines d’investigation ».1 Mais en quoi et pourquoi cette reference au spatial a-t-elle pris une importance aussi singuliere aujourd’hui pour aborder nombre de productions artistiques ? Les propos de Gilles Deleuze, reflechissant au desir de philosophie qui animait les auditeurs de l’Universite de Vincennes, au milieu des annees soixante-dix, peuvent apporter un element de reponse : Les auditeurs […] attendent de la philosophie, par exemple, quelque chose qui leur servira personnellement ou viendra recouper leurs autres activites. La philosophie les concernera, non pas en fonction d’un degre qu’ils possederaient dans ce type de savoir, meme si c’est un degre zero d’initiation, mais en fonction directe de leur souci, c’est-a-dire des autres matieres ou materiaux dont ils ont deja une certaine possession. C’est donc pour eux-memes que les auditeurs viennent chercher quelque chose dans un enseignement. L’enseignement de la philosophie, ainsi, s’oriente directement sur la question de sa
{"title":"Eléments pour une approche de l’Archipel lyrique contemporain","authors":"David Marron","doi":"10.58282/colloques.1246","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1246","url":null,"abstract":"Ce qui est important, c’est que personne ne sait ce qu’est la contemporaneite.En d’autres termes, on ne sait pas ou on va, mais on y va.Gertrude Stein, Lectures en AmeriqueEn ce debut de XXIe siecle, il n’est pas rare que les theoriciens en esthetique, les critiques d’art ou les artistes eux-memes aient souvent recours aux references spatiales (paysage, carte, parcours, decoupage, partage, territoire, bornage ou encore frontiere), « afin de qualifier leurs pratiques respectives autant que leurs domaines d’investigation ».1 Mais en quoi et pourquoi cette reference au spatial a-t-elle pris une importance aussi singuliere aujourd’hui pour aborder nombre de productions artistiques ? Les propos de Gilles Deleuze, reflechissant au desir de philosophie qui animait les auditeurs de l’Universite de Vincennes, au milieu des annees soixante-dix, peuvent apporter un element de reponse : Les auditeurs […] attendent de la philosophie, par exemple, quelque chose qui leur servira personnellement ou viendra recouper leurs autres activites. La philosophie les concernera, non pas en fonction d’un degre qu’ils possederaient dans ce type de savoir, meme si c’est un degre zero d’initiation, mais en fonction directe de leur souci, c’est-a-dire des autres matieres ou materiaux dont ils ont deja une certaine possession. C’est donc pour eux-memes que les auditeurs viennent chercher quelque chose dans un enseignement. L’enseignement de la philosophie, ainsi, s’oriente directement sur la question de sa","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"33 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125011509","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ce sous-titre est ne du vertige suscite par l’ampleur d’un sujet dont je ne pourrai faire contenir que les grandes lignes dans le temps qui m’est imparti. Il est ne, aussi, du souci de centrer clairement la problematique sur le texte litteraire (et non sur le texte musical).Je commencerai donc par quelques definitions. Ressortissant aux etudes comparatistes, notre recherche envisage deux objets : la litterature et la musique ; precisons neanmoins que l’approche transartistique ne peut qu’exceptionnellement etre decrite comme « intertextuelle » : la copresence –pour reprendre le terme de Genette1- du texte musical, sous forme de citation, et du texte litteraire, ou la derivation d’un texte litteraire d’un texte musical precis, repris et transforme, sont rares du fait du decalage entre les deux codes semiotiques. (Je pense aux citations musicales dans la nouvelle « Fraulein Else » d’Arthur Schnitzler, ou dans Jean-Christophe de Romain Rolland, et a quelques rares tentatives d’ekphrasis musicale comme dans « Le quatuor a cordes » de Virginia Woolf).Ce dont nous voudrions parler aujourd’hui est une interpenetration des deux arts de telle sorte que l’un informe l’autre ; il ne s’agit pas d’approche intertextuelle (nous l’avons dit) ; il ne s’agit pas non plus de rapprochement thematique (quoiqu’il soit tres souvent pertinent dans les œuvres litteraires qui nous occupent). Ce dont il s’agit, et de maniere beaucoup plus organique, c’est de tous les emprunts contractes par les ecriva
{"title":"Formes musicales et formes littéraires. Réflexions sur le dispositif esthétique musical au service de la représentation littéraire","authors":"Andrée-Marie Harmat","doi":"10.58282/colloques.1267","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1267","url":null,"abstract":"Ce sous-titre est ne du vertige suscite par l’ampleur d’un sujet dont je ne pourrai faire contenir que les grandes lignes dans le temps qui m’est imparti. Il est ne, aussi, du souci de centrer clairement la problematique sur le texte litteraire (et non sur le texte musical).Je commencerai donc par quelques definitions. Ressortissant aux etudes comparatistes, notre recherche envisage deux objets : la litterature et la musique ; precisons neanmoins que l’approche transartistique ne peut qu’exceptionnellement etre decrite comme « intertextuelle » : la copresence –pour reprendre le terme de Genette1- du texte musical, sous forme de citation, et du texte litteraire, ou la derivation d’un texte litteraire d’un texte musical precis, repris et transforme, sont rares du fait du decalage entre les deux codes semiotiques. (Je pense aux citations musicales dans la nouvelle « Fraulein Else » d’Arthur Schnitzler, ou dans Jean-Christophe de Romain Rolland, et a quelques rares tentatives d’ekphrasis musicale comme dans « Le quatuor a cordes » de Virginia Woolf).Ce dont nous voudrions parler aujourd’hui est une interpenetration des deux arts de telle sorte que l’un informe l’autre ; il ne s’agit pas d’approche intertextuelle (nous l’avons dit) ; il ne s’agit pas non plus de rapprochement thematique (quoiqu’il soit tres souvent pertinent dans les œuvres litteraires qui nous occupent). Ce dont il s’agit, et de maniere beaucoup plus organique, c’est de tous les emprunts contractes par les ecriva","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"103 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133387744","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
1. Introduction : comparaison de quelques notations musicales Il s’agit de modelisations differentes des relations musique / langage. J’emploie le terme « modelisation » a dessein, car je crois que la partition musicale est l’une des toutes premieres modelisations occidentale. Par ce terme, j’entends une representation visuelle, un type d’image particulier, qui permet d’analyser des phenomenes reels (ce que l’on entend) et de prevoir des resultats (ce que l’on va entendre) a partir de l’application d’une ou plusieurs theories a un niveau d’approximation donne. C’est la representation visible d’une theorie (la relation texte/musique) orientee vers l’action (chanter). De facon a peu pres contemporaine, deux manieres de noter la parole chantee ont ete testees : - la notation dasiane :La page est graduee en fonction des hauteurs musicales. Le texte est alors place dans la page a la hauteur a laquelle il est chante.- la notation dite neumatique (notarum figurae) :Le texte est copie. Au-dessus se deroulent un ensemble de signes, qui vont beaucoup evoluer, et representent les intonations ; d’une facon plus generale, il s’agit de rendre visibles non pas les hauteurs exactes, mais la maniere dont il faut chanter. C’est cette notation-la qui va triompher, sans doute pour des raisons pratiques (econome de papier), et la representation de la hauteur va etre conquise ensuite, progressivement et difficilement. La notation dasiane propose une conception implicite des rapports entre la musi
{"title":"Musique et langage : quelques réflexions générales","authors":"Violaine Anger","doi":"10.58282/colloques.1271","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1271","url":null,"abstract":"1. Introduction : comparaison de quelques notations musicales Il s’agit de modelisations differentes des relations musique / langage. J’emploie le terme « modelisation » a dessein, car je crois que la partition musicale est l’une des toutes premieres modelisations occidentale. Par ce terme, j’entends une representation visuelle, un type d’image particulier, qui permet d’analyser des phenomenes reels (ce que l’on entend) et de prevoir des resultats (ce que l’on va entendre) a partir de l’application d’une ou plusieurs theories a un niveau d’approximation donne. C’est la representation visible d’une theorie (la relation texte/musique) orientee vers l’action (chanter). De facon a peu pres contemporaine, deux manieres de noter la parole chantee ont ete testees : - la notation dasiane :La page est graduee en fonction des hauteurs musicales. Le texte est alors place dans la page a la hauteur a laquelle il est chante.- la notation dite neumatique (notarum figurae) :Le texte est copie. Au-dessus se deroulent un ensemble de signes, qui vont beaucoup evoluer, et representent les intonations ; d’une facon plus generale, il s’agit de rendre visibles non pas les hauteurs exactes, mais la maniere dont il faut chanter. C’est cette notation-la qui va triompher, sans doute pour des raisons pratiques (econome de papier), et la representation de la hauteur va etre conquise ensuite, progressivement et difficilement. La notation dasiane propose une conception implicite des rapports entre la musi","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125738285","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
LE BAROQUECharpentrat, Pierre, Le mirage baroque, Paris, Minuit, 1967. Croce, Benedetto, Storia dell’eta barocca in Italia (1929), extraits dans l’anthologie Essais d’esthetique, textes choisis, traduits et presentes par Gilles A. Tiberghien, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1991. Dubois, Claude-Gilbert, Le baroque en France et en Europe, Paris, PUF, 1995.Ors, Eugenio (d’), Lo Barroco [1931], trad. fr par Agathe Rouardt-Valery, Du baroque, Paris, Gallimard, coll. « Idees », 1935. Raymond, Marcel, Du baroquisme et de la litterature en France au XVIe et au XVIIe siecles. La profondeur et le rythme, Paris, Arthaud, 1948.- Baroque et Renaissance poetique. Prealable a l’examen du baroque litteraire francais, Paris, Corti, 1955. Rousset, Jean, La litterature de l’âge baroque en France – Circe et le paon (1954), Paris, Corti, 1989. - Dernier regard sur le baroque, Paris, Corti, 1998.Tapie, Victor L., Baroque et classicisme (1957), Le Livre de Poche, coll. « Pluriel », Paris, 1994. Wolfflin, Heinrich, Renaissance et baroque (1888), traduit de l’allemand par Guy Ballange, Monfort, Saint-Pierre de Salerne, 1988. LA MUSIQUE BAROQUE« Le Baroque, Musique et litterature », Biblio 17-144, Tubingen, Narr Verlag, 2003.L’interpretation de la musique francaise aux XVIIe et XVIIIe siecle, sous la direction d’Edith Weber Paris, CNRS, 1969, 256 p.Barthelemy, Maurice ; Vendrix, Philippe, « Le rococo et la musique francaise ? Deux points de vue », in Etudes sur le XVIIIe siecle n° XVIII, Rocaille. R
LE BAROQUECharpentrat, Pierre, LE mirage baroque,巴黎,Minuit, 1967。Croce, Benedetto, Storia dell ' eta barocca in italy(1929),摘自《美学散文选集》,由Gilles A. Tiberghien选择、翻译和呈现的文本,巴黎,Gallimard, coll.«Tel»,1991。杜布瓦,克劳德-吉尔伯特,Le baroque en France et en Europe,巴黎:PUF, 1995。or, Eugenio (d), Lo Barroco[1931],翻译fr, Agathe Rouardt-Valery, Du baroque,巴黎,Gallimard, coll.“Idees”,1935。雷蒙德,马塞尔,16和17世纪法国的巴洛克和文学。《深度与节奏》,巴黎,阿瑟,1948年。——巴洛克和文艺复兴时期的诗歌。《法国巴洛克文学评论》,巴黎,科尔蒂,1955年。Jean Rousset, La litterature de l ' age baroque en France - Circe et le paon(1954),巴黎:Corti, 1989。- Dernier regard sur le baroque,巴黎,Corti, 1998。维克多·L·塔皮,《巴洛克与古典主义》(1957),Le Livre de Poche,“Pluriel”,巴黎,1994。沃尔夫林,海因里希,文艺复兴和巴洛克(1888),盖伊·巴兰格翻译自德语,蒙福特,圣皮埃尔德萨莱诺,1988。巴洛克音乐“巴洛克,音乐和文学”,图书馆17-144,Tubingen, Narr Verlag, 2003。l ' interpretation de la musique francaise aux 17 et 18 siecle,在伊迪丝·韦伯的指导下,巴黎,CNRS, 1969, 256 p.Barthelemy,毛里求斯;文德里克斯,菲利普,洛可可和法国音乐?《两个观点》,《十八世纪的研究》,罗卡耶。R
{"title":"L’opéra baroque, bibliographie (très) sélective","authors":"M. Lafouge","doi":"10.58282/colloques.1242","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1242","url":null,"abstract":"LE BAROQUECharpentrat, Pierre, Le mirage baroque, Paris, Minuit, 1967. Croce, Benedetto, Storia dell’eta barocca in Italia (1929), extraits dans l’anthologie Essais d’esthetique, textes choisis, traduits et presentes par Gilles A. Tiberghien, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1991. Dubois, Claude-Gilbert, Le baroque en France et en Europe, Paris, PUF, 1995.Ors, Eugenio (d’), Lo Barroco [1931], trad. fr par Agathe Rouardt-Valery, Du baroque, Paris, Gallimard, coll. « Idees », 1935. Raymond, Marcel, Du baroquisme et de la litterature en France au XVIe et au XVIIe siecles. La profondeur et le rythme, Paris, Arthaud, 1948.- Baroque et Renaissance poetique. Prealable a l’examen du baroque litteraire francais, Paris, Corti, 1955. Rousset, Jean, La litterature de l’âge baroque en France – Circe et le paon (1954), Paris, Corti, 1989. - Dernier regard sur le baroque, Paris, Corti, 1998.Tapie, Victor L., Baroque et classicisme (1957), Le Livre de Poche, coll. « Pluriel », Paris, 1994. Wolfflin, Heinrich, Renaissance et baroque (1888), traduit de l’allemand par Guy Ballange, Monfort, Saint-Pierre de Salerne, 1988. LA MUSIQUE BAROQUE« Le Baroque, Musique et litterature », Biblio 17-144, Tubingen, Narr Verlag, 2003.L’interpretation de la musique francaise aux XVIIe et XVIIIe siecle, sous la direction d’Edith Weber Paris, CNRS, 1969, 256 p.Barthelemy, Maurice ; Vendrix, Philippe, « Le rococo et la musique francaise ? Deux points de vue », in Etudes sur le XVIIIe siecle n° XVIII, Rocaille. R","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"164 ","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114097044","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Toute bibliographie est le fruit d’un parcours de recherche personnel, et s’avere donc forcement « selective », malgre les efforts d’exhaustivite. Cette bibliographie peut donc paraitre tres riche sur certains points et plus limitee sur d’autres. Ainsi les points « Theâtre », « Esthetique » et « Opera radiophonique » sont seulement esquisses. Mais il etait fondamental de signaler, meme au niveau de la bibliographie, l’importance de ces domaines, et la necessite de les approfondir. D’ailleurs, au point « Opera radiophonique » aurait pu suivre un chapitre consacre aux rapports de la musique aux images : n’ayant pas d’experience approfondie de recherche dans ce domaine, j’ai prefere en laisser l’eventuelle redaction a un chercheur plus experimente que moi.Le point principal, « Dramaturgie musicale », est suivi de deux « appendices », qui permettent de rendre plus claire la lecture des publications dediees a la scene contemporaine : une liste detaillee des quatre livres collectifs publies par l’equipe de recherche dont je suis responsable (DMCE), et une petite liste des numero de revues integralement consacres a la dramaturgie musicale contemporaine.Globalement, j’ai privilegie une bibliographie qui traite le repertoire depuis les annees 1960. Mais l’ajout de quelques references aux œuvres de la premiere moitie du siecle m’a semble indispensable lorsqu’il s’agit de chefs-d’œuvre qui ont influence, ou influencent encore la production d’aujourd’hui. Ou encore lorsqu’il s’agit d’ess
{"title":"Bibliographie sur l’opéra contemporain","authors":"G. Ferrari","doi":"10.58282/colloques.1245","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1245","url":null,"abstract":"Toute bibliographie est le fruit d’un parcours de recherche personnel, et s’avere donc forcement « selective », malgre les efforts d’exhaustivite. Cette bibliographie peut donc paraitre tres riche sur certains points et plus limitee sur d’autres. Ainsi les points « Theâtre », « Esthetique » et « Opera radiophonique » sont seulement esquisses. Mais il etait fondamental de signaler, meme au niveau de la bibliographie, l’importance de ces domaines, et la necessite de les approfondir. D’ailleurs, au point « Opera radiophonique » aurait pu suivre un chapitre consacre aux rapports de la musique aux images : n’ayant pas d’experience approfondie de recherche dans ce domaine, j’ai prefere en laisser l’eventuelle redaction a un chercheur plus experimente que moi.Le point principal, « Dramaturgie musicale », est suivi de deux « appendices », qui permettent de rendre plus claire la lecture des publications dediees a la scene contemporaine : une liste detaillee des quatre livres collectifs publies par l’equipe de recherche dont je suis responsable (DMCE), et une petite liste des numero de revues integralement consacres a la dramaturgie musicale contemporaine.Globalement, j’ai privilegie une bibliographie qui traite le repertoire depuis les annees 1960. Mais l’ajout de quelques references aux œuvres de la premiere moitie du siecle m’a semble indispensable lorsqu’il s’agit de chefs-d’œuvre qui ont influence, ou influencent encore la production d’aujourd’hui. Ou encore lorsqu’il s’agit d’ess","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"35 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116609112","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}