Depuis les années 1980, un couple conceptuel structure de façon croissante les discours médiévistes en France : dominium et ecclesia. Outre leur forme latine, ceux-ci ont en commun d’avoir été tous deux mis en circulation par un même médiéviste, Alain Guerreau, afin de rendre compte de la structuration spécifique de la société féodale. Le présent article se focalise plus particulièrement sur l’ecclesia, conçue comme l’institution dominante de cette société. Toutefois, l’usage qui est fait de cette notion est extrêmement variable et/ou flou chez les médiévistes, et il convient donc de revenir sur ses conditions de formation et d’usage. Par ailleurs, si l’on admet que l’ecclesia est l’institution dominante de la société féodale, se pose alors la double question de l’existence et de la nature du fétichisme qu’elle met en œuvre. Après avoir examiné les propositions, peu développées, d’Alain Guerreau sur ce point, on proposera l’hypothèse d’un fétichisme de la sainteté, voire du spirituel.
{"title":"L’ecclesia, institution dominante du féodalisme : retour sur des malentendus","authors":"Joseph Morsel","doi":"10.4000/acrh.27865","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.27865","url":null,"abstract":"Depuis les années 1980, un couple conceptuel structure de façon croissante les discours médiévistes en France : dominium et ecclesia. Outre leur forme latine, ceux-ci ont en commun d’avoir été tous deux mis en circulation par un même médiéviste, Alain Guerreau, afin de rendre compte de la structuration spécifique de la société féodale. Le présent article se focalise plus particulièrement sur l’ecclesia, conçue comme l’institution dominante de cette société. Toutefois, l’usage qui est fait de cette notion est extrêmement variable et/ou flou chez les médiévistes, et il convient donc de revenir sur ses conditions de formation et d’usage. Par ailleurs, si l’on admet que l’ecclesia est l’institution dominante de la société féodale, se pose alors la double question de l’existence et de la nature du fétichisme qu’elle met en œuvre. Après avoir examiné les propositions, peu développées, d’Alain Guerreau sur ce point, on proposera l’hypothèse d’un fétichisme de la sainteté, voire du spirituel.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135792812","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La place du marxisme dans l’historiographie française du xxe siècle et particulièrement dans la médiévistique est assez tenue voire refoulée. Cette étude décrit les différentes formes de pénétration, de dialogue, d’usage ainsi que de refus et d’opposition vis à avis du marxisme de la part des médiévistes français. Ce panorama permet de saisir la singularité d’un moment marxiste particulier qui s’articule autour de la notion de féodalisme à partir de 1963 notamment autour du Centre d’Étude et de Recherche Marxiste. Le travail historique autour de cette notion marxiste est continué par la Société d’Étude du Féodalisme à partir de 1976, notamment par Guy Bois, Alain Guerreau, Jean-Claude Schmitt et Daniel Tollet et déploie de multiples aspects intellectuels, ouvrant à d’importants tournants scientifiques. Cette aventure marxiste marginale dans la médiévistique française se clôt de manière assez abrupte, pour sombrer ensuite dans l’oubli dès la seconde partie des années 1980.
马克思主义在20世纪法国史学,特别是中世纪史学中的地位相当稳固,甚至被压制。本研究描述了法国中世纪主义者对马克思主义观点的渗透、对话、使用、拒绝和反对的不同形式。这幅全景图让我们能够把握一个特定的马克思主义时刻的独特性,这个时刻从1963年开始围绕着封建主义的概念,特别是围绕着马克思主义研究中心。从1976年开始,封建主义研究协会(societe d’etudes du feodalisme)继续对这一马克思主义概念进行历史研究,特别是盖伊·波依斯(Guy Bois)、阿兰·格雷罗(Alain Guerreau)、让-克洛德·施密特(Jean-Claude Schmitt)和丹尼尔·托莱(Daniel Tollet),并展开了许多知识分子方面的工作,开启了重要的科学转变。这种马克思主义在法国中世纪主义中的边缘冒险突然结束了,直到20世纪80年代后半期才被遗忘。
{"title":"Spectres marxistes du féodalisme : le passé d’une interprétation ? - 2ème partie","authors":"Blaise Dufal","doi":"10.4000/acrh.28281","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.28281","url":null,"abstract":"La place du marxisme dans l’historiographie française du xxe siècle et particulièrement dans la médiévistique est assez tenue voire refoulée. Cette étude décrit les différentes formes de pénétration, de dialogue, d’usage ainsi que de refus et d’opposition vis à avis du marxisme de la part des médiévistes français. Ce panorama permet de saisir la singularité d’un moment marxiste particulier qui s’articule autour de la notion de féodalisme à partir de 1963 notamment autour du Centre d’Étude et de Recherche Marxiste. Le travail historique autour de cette notion marxiste est continué par la Société d’Étude du Féodalisme à partir de 1976, notamment par Guy Bois, Alain Guerreau, Jean-Claude Schmitt et Daniel Tollet et déploie de multiples aspects intellectuels, ouvrant à d’importants tournants scientifiques. Cette aventure marxiste marginale dans la médiévistique française se clôt de manière assez abrupte, pour sombrer ensuite dans l’oubli dès la seconde partie des années 1980.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135793003","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Au long de toute son œuvre, Georges Duby n’a cessé d’exprimer son mécontentement à l’égard de la notion de « féodalité », pourtant centrale au sein des études médiévales en son temps. À différentes reprises, il a déclaré expressément combien cette notion et l’épithète de « féodal » lui paraissaient inadéquates lorsqu’appliquées à la société des xie et xiie siècles. Dans l’impossibilité de se débarrasser de ces vocables qui avaient été accueillis par la gent médiéviste, Duby les intègre dans son lexique, mais tiendra à ne pas les utiliser sans attirer en même temps l’attention sur leur caractère arbitraire et conventionnel. Cet article a pour but de présenter le grand modèle que Duby a construit dans sa thèse, afin de comprendre les réserves qu’il fait sur l’à-propos de cette notion de « féodalité » qui s’est imposée au vocabulaire des spécialistes. Après suivre la manière dont Duby a essayé de réélaborer la notion de « féodalité » entre les années 1950 et 1970, l’article s’achève sur le choix fait au profit du terme « féodalisme » comme maître-mot à même de mieux représenter son modèle interprétatif mis à jour au cours des années 1970.
{"title":"Féodalité, seigneurie, féodalisme. Georges Duby et la tradition des études médiévales","authors":"Felipe Brandi","doi":"10.4000/acrh.27801","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.27801","url":null,"abstract":"Au long de toute son œuvre, Georges Duby n’a cessé d’exprimer son mécontentement à l’égard de la notion de « féodalité », pourtant centrale au sein des études médiévales en son temps. À différentes reprises, il a déclaré expressément combien cette notion et l’épithète de « féodal » lui paraissaient inadéquates lorsqu’appliquées à la société des xie et xiie siècles. Dans l’impossibilité de se débarrasser de ces vocables qui avaient été accueillis par la gent médiéviste, Duby les intègre dans son lexique, mais tiendra à ne pas les utiliser sans attirer en même temps l’attention sur leur caractère arbitraire et conventionnel. Cet article a pour but de présenter le grand modèle que Duby a construit dans sa thèse, afin de comprendre les réserves qu’il fait sur l’à-propos de cette notion de « féodalité » qui s’est imposée au vocabulaire des spécialistes. Après suivre la manière dont Duby a essayé de réélaborer la notion de « féodalité » entre les années 1950 et 1970, l’article s’achève sur le choix fait au profit du terme « féodalisme » comme maître-mot à même de mieux représenter son modèle interprétatif mis à jour au cours des années 1970.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135793008","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’introduction du matérialisme historique dans le travail universitaire et la recherche en Allemagne de l’Est a finalement conduit à la dissolution de cet entrelacement de l’enseignement et de la recherche. Sur le plan organisationnel, ce processus est marqué par la fondation de l’Académie des sciences (et de ses instituts) chargée de la recherche. À la différence de cela, l’Université se réduit à l’enseignement et à la formation professionnelle.
{"title":"Feudalism in the GDR : Medieval History at the Humboldt University (1946-1989)","authors":"Susanne König","doi":"10.4000/acrh.28304","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.28304","url":null,"abstract":"L’introduction du matérialisme historique dans le travail universitaire et la recherche en Allemagne de l’Est a finalement conduit à la dissolution de cet entrelacement de l’enseignement et de la recherche. Sur le plan organisationnel, ce processus est marqué par la fondation de l’Académie des sciences (et de ses instituts) chargée de la recherche. À la différence de cela, l’Université se réduit à l’enseignement et à la formation professionnelle.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135792997","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La place du marxisme dans l’historiographie française du xxe siècle et particulièrement dans la médiévistique est assez tenue voire refoulée. Cette étude décrit les différentes formes de pénétration, de dialogue, d’usage ainsi que de refus et d’opposition vis à avis du marxisme de la part des médiévistes français. Ce panorama permet de saisir la singularité d’un moment marxiste particulier qui s’articule autour de la notion de féodalisme à partir de 1963 notamment autour du Centre d’Étude et de Recherche Marxiste. Le travail historique autour de cette notion marxiste est continué par la Société d’Étude du Féodalisme à partir de 1976, notamment par Guy Bois, Alain Guerreau, Jean-Claude Schmitt et Daniel Tollet et déploie de multiples aspects intellectuels, ouvrant à d’importants tournants scientifiques. Cette aventure marxiste marginale dans la médiévistique française se clôt de manière assez abrupte, pour sombrer ensuite dans l’oubli dès la seconde partie des années 1980.
马克思主义在20世纪法国史学,特别是中世纪史学中的地位相当稳固,甚至被压制。本研究描述了法国中世纪主义者对马克思主义观点的渗透、对话、使用、拒绝和反对的不同形式。这幅全景图让我们能够把握一个特定的马克思主义时刻的独特性,这个时刻从1963年开始围绕着封建主义的概念,特别是围绕着马克思主义研究中心。从1976年开始,封建主义研究协会(societe d’etudes du feodalisme)继续对这一马克思主义概念进行历史研究,特别是盖伊·波依斯(Guy Bois)、阿兰·格雷罗(Alain Guerreau)、让-克洛德·施密特(Jean-Claude Schmitt)和丹尼尔·托莱(Daniel Tollet),并展开了许多知识分子方面的工作,开启了重要的科学转变。这种马克思主义在法国中世纪主义中的边缘冒险突然结束了,直到20世纪80年代后半期才被遗忘。
{"title":"Spectres marxistes du féodalisme : le passé d’une interprétation ? - 1ère partie","authors":"Blaise Dufal","doi":"10.4000/acrh.28229","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.28229","url":null,"abstract":"La place du marxisme dans l’historiographie française du xxe siècle et particulièrement dans la médiévistique est assez tenue voire refoulée. Cette étude décrit les différentes formes de pénétration, de dialogue, d’usage ainsi que de refus et d’opposition vis à avis du marxisme de la part des médiévistes français. Ce panorama permet de saisir la singularité d’un moment marxiste particulier qui s’articule autour de la notion de féodalisme à partir de 1963 notamment autour du Centre d’Étude et de Recherche Marxiste. Le travail historique autour de cette notion marxiste est continué par la Société d’Étude du Féodalisme à partir de 1976, notamment par Guy Bois, Alain Guerreau, Jean-Claude Schmitt et Daniel Tollet et déploie de multiples aspects intellectuels, ouvrant à d’importants tournants scientifiques. Cette aventure marxiste marginale dans la médiévistique française se clôt de manière assez abrupte, pour sombrer ensuite dans l’oubli dès la seconde partie des années 1980.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135792811","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La place du marxisme dans l’historiographie française du xxe siècle et particulièrement dans la médiévistique est assez tenue voire refoulée. Cette étude décrit les différentes formes de pénétration, de dialogue, d’usage ainsi que de refus et d’opposition vis à avis du marxisme de la part des médiévistes français. Ce panorama permet de saisir la singularité d’un moment marxiste particulier qui s’articule autour de la notion de féodalisme à partir de 1963 notamment autour du Centre d’Étude et de Recherche Marxiste. Le travail historique autour de cette notion marxiste est continué par la Société d’Étude du Féodalisme à partir de 1976, notamment par Guy Bois, Alain Guerreau, Jean-Claude Schmitt et Daniel Tollet et déploie de multiples aspects intellectuels, ouvrant à d’importants tournants scientifiques. Cette aventure marxiste marginale dans la médiévistique française se clôt de manière assez abrupte, pour sombrer ensuite dans l’oubli dès la seconde partie des années 1980.
马克思主义在20世纪法国史学,特别是中世纪史学中的地位相当稳固,甚至被压制。本研究描述了法国中世纪主义者对马克思主义观点的渗透、对话、使用、拒绝和反对的不同形式。这幅全景图让我们能够把握一个特定的马克思主义时刻的独特性,这个时刻从1963年开始围绕着封建主义的概念,特别是围绕着马克思主义研究中心。从1976年开始,封建主义研究协会(societe d’etudes du feodalisme)继续对这一马克思主义概念进行历史研究,特别是盖伊·波依斯(Guy Bois)、阿兰·格雷罗(Alain Guerreau)、让-克洛德·施密特(Jean-Claude Schmitt)和丹尼尔·托莱(Daniel Tollet),并展开了许多知识分子方面的工作,开启了重要的科学转变。这种马克思主义在法国中世纪主义中的边缘冒险突然结束了,直到20世纪80年代后半期才被遗忘。
{"title":"Spectres marxistes du féodalisme : le passé d’une interprétation ? - 3ème partie","authors":"Blaise Dufal","doi":"10.4000/acrh.28284","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.28284","url":null,"abstract":"La place du marxisme dans l’historiographie française du xxe siècle et particulièrement dans la médiévistique est assez tenue voire refoulée. Cette étude décrit les différentes formes de pénétration, de dialogue, d’usage ainsi que de refus et d’opposition vis à avis du marxisme de la part des médiévistes français. Ce panorama permet de saisir la singularité d’un moment marxiste particulier qui s’articule autour de la notion de féodalisme à partir de 1963 notamment autour du Centre d’Étude et de Recherche Marxiste. Le travail historique autour de cette notion marxiste est continué par la Société d’Étude du Féodalisme à partir de 1976, notamment par Guy Bois, Alain Guerreau, Jean-Claude Schmitt et Daniel Tollet et déploie de multiples aspects intellectuels, ouvrant à d’importants tournants scientifiques. Cette aventure marxiste marginale dans la médiévistique française se clôt de manière assez abrupte, pour sombrer ensuite dans l’oubli dès la seconde partie des années 1980.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135792814","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comptes rendus et enregistrements audio des séances de la Société d’étude du féodalisme","authors":"","doi":"10.4000/acrh.23230","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.23230","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135793006","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Documents complémentaires","authors":"","doi":"10.4000/acrh.26060","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.26060","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135793011","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
El artículo tiene el propósito de contribuir a la discusión crítica sobre el significado, utilidad e historicidad de los conceptos de feódalite y féodalisme durante el siglo xix. Con base en los postulados de la historia conceptual, en el presente trabajo se analizan las nociones señaladas en las obras historiográficas de François Guizot, Sismonde de Simondi, Jules Michelet y Augustin Thierry, las cuales fueron producidas entre 1828 y 1870, es decir en los años transcurridos entre la Restauración y la Tercera República.
{"title":"Feodalité y féodalisme antes del medievalismo: Presencia y ausencia de dos conceptos en la his","authors":"Diego Carlo Améndolla Spínola","doi":"10.4000/acrh.27994","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.27994","url":null,"abstract":"El artículo tiene el propósito de contribuir a la discusión crítica sobre el significado, utilidad e historicidad de los conceptos de feódalite y féodalisme durante el siglo xix. Con base en los postulados de la historia conceptual, en el presente trabajo se analizan las nociones señaladas en las obras historiográficas de François Guizot, Sismonde de Simondi, Jules Michelet y Augustin Thierry, las cuales fueron producidas entre 1828 y 1870, es decir en los años transcurridos entre la Restauración y la Tercera República.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135793000","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La Société d’étude du féodalisme, fondée en 1975, fut, sinon juridiquement dissoute, au moins définitivement mise en sommeil sans doute au plus tard au cours de l’année 1983. Guère citée dans la littérature scientifique contemporaine, peu évoquée ultérieurement par celles et ceux qui l’ont fréquentée et par conséquent quasiment oubliée aujourd’hui, elle a pourtant constitué l’un des lieux d’échange intellectuels les plus féconds de son époque en attirant plusieurs dizaines de participants réguliers, médiévistes et modernistes pour la plupart. En s’appuyant sur les documents produits en son sein et désormais constitués en archives ainsi que sur une série de témoignages rétrospectifs de cinq de ses principaux membres, le présent article se propose de poser les jalons de l’histoire de la société qui les a produits et d’ouvrir quelques pistes de réflexion à partir des pratiques de recherche dont elle témoigne.
{"title":"La Société d’étude du féodalisme : documents, témoignages, perspectives","authors":"Solal Abélès","doi":"10.4000/acrh.28109","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/acrh.28109","url":null,"abstract":"La Société d’étude du féodalisme, fondée en 1975, fut, sinon juridiquement dissoute, au moins définitivement mise en sommeil sans doute au plus tard au cours de l’année 1983. Guère citée dans la littérature scientifique contemporaine, peu évoquée ultérieurement par celles et ceux qui l’ont fréquentée et par conséquent quasiment oubliée aujourd’hui, elle a pourtant constitué l’un des lieux d’échange intellectuels les plus féconds de son époque en attirant plusieurs dizaines de participants réguliers, médiévistes et modernistes pour la plupart. En s’appuyant sur les documents produits en son sein et désormais constitués en archives ainsi que sur une série de témoignages rétrospectifs de cinq de ses principaux membres, le présent article se propose de poser les jalons de l’histoire de la société qui les a produits et d’ouvrir quelques pistes de réflexion à partir des pratiques de recherche dont elle témoigne.","PeriodicalId":40278,"journal":{"name":"Atelier du Centre de Recherches Historiques","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135793016","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}