Dialysé moi-même, je partage ici, à sa demande, le parcours de Laurent, 50 ans, patient dialysé, débutant avec une uropathie malformative congénitale diagnostiquée à l’âge de 2 ans. À 25 ans, il découvre qu’il souffre d’insuffisance rénale chronique (IRC) et commence l’hémodialyse pendant 5 ans. En 2003, Laurent subit une greffe rénale à Amiens, bénéficiant d’une période de 17 ans sans complications majeures. Cependant, les contraintes des centres de dialyse le conduisent à opter pour l’hémodialyse à domicile. Avec le soutien de sa compagne, il apprend les procédures nécessaires. Après plus d’un an de dialyse à domicile, Laurent découvre la dialyse longue nocturne (HDLN) via les réseaux sociaux. Après en avoir discuté avec son néphrologue, il tente l’HDLN à domicile, avec des séances de 8 heures trois fois par semaine, s’adaptant à ses horaires de travail et à ceux de sa compagne. Au printemps 2023, des problèmes liés à la qualité de l’eau le conduisent à passer à un cycleur à bas débit de dialysat. Des complications techniques sur l’osmoseur PureFLow® le font revenir aux poches de dialysat, provoquant fatigue et autres problèmes. Après des essais infructueux avec un autre matériel, les techniciens réinstallent finalement un traitement d’eau adapté, permettant à Laurent de revenir au générateur conventionnel avec traitement d’eau. Il retrouve rapidement ses avantages antérieurs, soulignant l’importance de l’adaptabilité et de la collaboration entre le patient et l’équipe médicale. En conclusion, l’HDLN à domicile avec un générateur conventionnel et traitement d’eau est actuellement le mode de traitement le plus adapté à ses besoins, permettant à Laurent de mener une vie quasi normale malgré les complications.
{"title":"Témoignage d’un patient en hémodialyse longue nocturne à domicile sur cycleur conventionnel.","authors":"Fabrice Huré","doi":"10.25796/bdd.v7i1.82703","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v7i1.82703","url":null,"abstract":"Dialysé moi-même, je partage ici, à sa demande, le parcours de Laurent, 50 ans, patient dialysé, débutant avec une uropathie malformative congénitale diagnostiquée à l’âge de 2 ans. À 25 ans, il découvre qu’il souffre d’insuffisance rénale chronique (IRC) et commence l’hémodialyse pendant 5 ans. \u0000En 2003, Laurent subit une greffe rénale à Amiens, bénéficiant d’une période de 17 ans sans complications majeures. Cependant, les contraintes des centres de dialyse le conduisent à opter pour l’hémodialyse à domicile. Avec le soutien de sa compagne, il apprend les procédures nécessaires. \u0000Après plus d’un an de dialyse à domicile, Laurent découvre la dialyse longue nocturne (HDLN) via les réseaux sociaux. Après en avoir discuté avec son néphrologue, il tente l’HDLN à domicile, avec des séances de 8 heures trois fois par semaine, s’adaptant à ses horaires de travail et à ceux de sa compagne. \u0000Au printemps 2023, des problèmes liés à la qualité de l’eau le conduisent à passer à un cycleur à bas débit de dialysat. Des complications techniques sur l’osmoseur PureFLow® le font revenir aux poches de dialysat, provoquant fatigue et autres problèmes. \u0000Après des essais infructueux avec un autre matériel, les techniciens réinstallent finalement un traitement d’eau adapté, permettant à Laurent de revenir au générateur conventionnel avec traitement d’eau. Il retrouve rapidement ses avantages antérieurs, soulignant l’importance de l’adaptabilité et de la collaboration entre le patient et l’équipe médicale. \u0000En conclusion, l’HDLN à domicile avec un générateur conventionnel et traitement d’eau est actuellement le mode de traitement le plus adapté à ses besoins, permettant à Laurent de mener une vie quasi normale malgré les complications.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":" 6","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140681860","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sophie Mougel, Ludivine Deleplace, Orlane Koper, G. Galipaud, Alexandre Jeay
Résumé Notre hôpital propose depuis longtemps la Dialyse Péritonéale (DP) pour permettre aux patients de maintenir leur autonomie tout en poursuivant leurs activités quotidiennes. Récemment, nous avons introduit l’hémodialyse à domicile quotidienne (HDQ) avec le système Pureflow® un nouveau système permettant de préparer le dialysat à partir de l’eau courante, facilitant ainsi la gestion du matériel nécessaire. Cette initiative a débuté en octobre 2023 avec la formation de deux patients, qui ont ensuite commencé leur traitement à domicile. L’impact de ce changement a été évalué par des entretiens basés sur une grille d’évaluation de qualité de vie, recueillant les expériences vécues par les patients. Nous rapportons les témoignages de ces deux premiers patients, Mr J. et Mme S., ont partagé leurs expériences positives, notant une amélioration de leur fatigue, de leur sommeil, et une meilleure intégration dans leur vie familiale et sociale. Mme S. a pu adapter ses séances de dialyse à son emploi du temps familial, tandis que Mr J. a retrouvé une certaine autonomie et a amélioré sa condition physique, malgré quelques défis liés à sa routine de dialyse quotidienne. Ces témoignages soulignent l’amélioration de la qualité de vie des patients grâce à la dialyse à domicile, notamment en termes de réduction de la fatigue, d’amélioration du sommeil et de diminution de la douleur. La transition vers l’HDQ a été bien acceptée, les patients appréciant la flexibilité et l’adaptation de la dialyse à leur environnement familial. Cette expérience positive encourage notre service à continuer de proposer l’HDQ comme alternative avantageuse pour la gestion de l’insuffisance rénale, mettant en avant l’importance de la qualité de vie dans le choix des techniques de dialyse.
摘要 长期以来,我院一直提供腹膜透析(PD)服务,使患者能够在继续进行日常活动的同时保持独立。最近,我们推出了使用 Pureflow® 系统的每日家庭血液透析 (HDQ),这种新系统可以用自来水配制透析液,从而更容易管理必要的设备。这一举措始于 2023 年 10 月,当时对两名患者进行了培训,随后他们开始在家接受治疗。我们通过基于生活质量评估网格的访谈,收集患者的经验,对这一变化的影响进行了评估。我们报告了前两名患者 J 先生和 S 女士的证言,他们分享了自己的积极经验,指出疲劳和睡眠得到了改善,并更好地融入了家庭和社会生活。S. 女士能够根据家人的日程安排调整透析时间,而 J. 先生尽管在日常透析过程中遇到了一些困难,但他重新获得了一定程度的独立性,身体状况也得到了改善。这些感言强调了家庭透析对患者生活质量的改善,尤其是在减轻疲劳、改善睡眠和减轻疼痛方面。向 HDQ 的过渡已被广泛接受,患者对透析在家庭环境中的灵活性和适应性表示赞赏。这一积极的经验鼓励我们的部门继续提供 HDQ,将其作为治疗肾衰竭的有利替代方案,同时强调生活质量在透析技术选择中的重要性。
{"title":"Retour d’expérience de deux patients traités par Hémodialyse quotidienne à domicile (HDQ) avec traitement d’eau autonome.","authors":"Sophie Mougel, Ludivine Deleplace, Orlane Koper, G. Galipaud, Alexandre Jeay","doi":"10.25796/bdd.v7i1.82693","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v7i1.82693","url":null,"abstract":"Résumé \u0000Notre hôpital propose depuis longtemps la Dialyse Péritonéale (DP) pour permettre aux patients de maintenir leur autonomie tout en poursuivant leurs activités quotidiennes. Récemment, nous avons introduit l’hémodialyse à domicile quotidienne (HDQ) avec le système Pureflow® un nouveau système permettant de préparer le dialysat à partir de l’eau courante, facilitant ainsi la gestion du matériel nécessaire. Cette initiative a débuté en octobre 2023 avec la formation de deux patients, qui ont ensuite commencé leur traitement à domicile. \u0000L’impact de ce changement a été évalué par des entretiens basés sur une grille d’évaluation de qualité de vie, recueillant les expériences vécues par les patients. Nous rapportons les témoignages de ces deux premiers patients, Mr J. et Mme S., ont partagé leurs expériences positives, notant une amélioration de leur fatigue, de leur sommeil, et une meilleure intégration dans leur vie familiale et sociale. Mme S. a pu adapter ses séances de dialyse à son emploi du temps familial, tandis que Mr J. a retrouvé une certaine autonomie et a amélioré sa condition physique, malgré quelques défis liés à sa routine de dialyse quotidienne. \u0000Ces témoignages soulignent l’amélioration de la qualité de vie des patients grâce à la dialyse à domicile, notamment en termes de réduction de la fatigue, d’amélioration du sommeil et de diminution de la douleur. La transition vers l’HDQ a été bien acceptée, les patients appréciant la flexibilité et l’adaptation de la dialyse à leur environnement familial. Cette expérience positive encourage notre service à continuer de proposer l’HDQ comme alternative avantageuse pour la gestion de l’insuffisance rénale, mettant en avant l’importance de la qualité de vie dans le choix des techniques de dialyse.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"123 11","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140680065","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les auteurs rapportent deux cas cliniques de péritonite à Kocuria rhizophila, un germe peu fréquent mais pathogène, survenus dans un centre de dialyse sur une période de trois mois en 2022. Ces cas ont nécessité la dépose du cathéter de dialyse péritonéale, illustrant la gravité potentielle de ces infections. Les auteurs décrivent les caractéristiques clinico-biologiques de ces péritonites et soulignent la difficulté de distinguer Kocuria des autres cocci Gram positif, comme les staphylocoques, en raison de leur ressemblance morphologique, et la nécessité d’une identification précise pour un traitement approprié. La discussion aborde la fréquence et la gestion des péritonites à Kocuria en France, basée sur une étude observationnelle de cohorte utilisant les données du Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF) entre janvier 2018 et mai 2023. Cette étude a révélé que les péritonites à Kocuria représentaient 3,5% des péritonites documentées, Kocuria rhizophila étant le plus fréquemment identifié. L’étude met en évidence un taux important de récidives et la nécessité fréquente de retirer le cathéter, soulignant la gravité de ces infections. Conclusion : Les auteurs suggèrent qu’en cas de péritonite à Kocuria rhizophila, une dépose-repose rapide du cathéter pourrait être envisagée en raison du taux élevé de récidives. Ils appellent également à une vigilance accrue et à un suivi rapproché des patients traités conservativement par antibiothérapie pour minimiser le risque de récidive et d’échecs techniques, indiquant un besoin de stratégies thérapeutiques adaptées face à ce pathogène spécifique.
作者报告了两例由 Kocuria rhizophila(一种不常见但具有致病性的病菌)引起的腹膜炎临床病例,这两例病例于 2022 年在一家透析中心发生,历时三个月。这些病例需要拔除腹膜透析导管,说明了这些感染的潜在严重性。作者描述了这些腹膜炎病例的临床生物特征,并强调由于形态相似,很难将 Kocuria 与其他革兰氏阳性球菌(如葡萄球菌)区分开来,因此需要准确识别以进行适当治疗。本文讨论了法国Kocuria腹膜炎的发病频率和管理情况,该研究基于一项观察性队列研究,使用的数据来自2018年1月至2023年5月期间的Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF)。该研究显示,Kocuria腹膜炎占有记录腹膜炎的3.5%,其中最常发现的是Kocuria rhizophila。该研究强调了高复发率和经常需要移除导管的情况,凸显了这些感染的严重性。结论:作者建议,在由根瘤梭菌引起的腹膜炎病例中,由于复发率高,应考虑快速移除和更换导管。他们还呼吁提高警惕,密切监测接受抗生素保守治疗的患者,以尽量减少复发和技术失败的风险,这表明面对这种特殊病原体,需要采取适当的治疗策略。
{"title":"Péritonite à Kocuria Rhizophila en dialyse péritonéale : A propos de 2 cas et revue de la littérature","authors":"Awena Lefur, A. Querard, G. Couvrat-Desvergnes","doi":"10.25796/bdd.v7i1.82923","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v7i1.82923","url":null,"abstract":"Les auteurs rapportent deux cas cliniques de péritonite à Kocuria rhizophila, un germe peu fréquent mais pathogène, survenus dans un centre de dialyse sur une période de trois mois en 2022. Ces cas ont nécessité la dépose du cathéter de dialyse péritonéale, illustrant la gravité potentielle de ces infections. Les auteurs décrivent les caractéristiques clinico-biologiques de ces péritonites et soulignent la difficulté de distinguer Kocuria des autres cocci Gram positif, comme les staphylocoques, en raison de leur ressemblance morphologique, et la nécessité d’une identification précise pour un traitement approprié. \u0000La discussion aborde la fréquence et la gestion des péritonites à Kocuria en France, basée sur une étude observationnelle de cohorte utilisant les données du Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF) entre janvier 2018 et mai 2023. Cette étude a révélé que les péritonites à Kocuria représentaient 3,5% des péritonites documentées, Kocuria rhizophila étant le plus fréquemment identifié. L’étude met en évidence un taux important de récidives et la nécessité fréquente de retirer le cathéter, soulignant la gravité de ces infections. \u0000Conclusion : Les auteurs suggèrent qu’en cas de péritonite à Kocuria rhizophila, une dépose-repose rapide du cathéter pourrait être envisagée en raison du taux élevé de récidives. Ils appellent également à une vigilance accrue et à un suivi rapproché des patients traités conservativement par antibiothérapie pour minimiser le risque de récidive et d’échecs techniques, indiquant un besoin de stratégies thérapeutiques adaptées face à ce pathogène spécifique.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"116 12","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140679478","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Lemrabott, Niakhaleen Keïta, F. Moustapha, M. Faye, Arian Etok, M. Mbengue, B. Ba, S. Diagne, A. Niang, El Hadji Fary Ka
Résumé Introduction :Peu de données sont disponibles dans la littérature concernant les patients en insuffisance rénale terminale traités initialement par hémodialyse chronique puis transférés en dialyse péritonéale. Le but de cette étude était d’évaluer les motifs de transfert des patients de l’hémodialyse chronique à la dialyse péritonéale et suivre leur devenir en dialyse péritonéale. Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique sur 17 ans au niveau de l’unité de dialyse péritonéale du CHU Aristide Le Dantec. Étaient inclus, les patients de plus de 18 ans en hémodialyse chronique pendant au moins 3 mois, puis transférés en dialyse péritonéale. Les données ont été collectées à partir des dossiers médicaux. Résultats : Vingt-six patients ont été colligés. L’âge moyen à l’initiation de la dialyse péritonéale était de 52,19±15,37 ans. Le sex-ratio était de 0,62. La principale néphropathie causale était la néphroangiosclérose (46,2%). Les motifs de transfert étaient le choix personnel (50%), les problèmes d’abords vasculaires (42,3%), l’intolérance hémodynamique (3,8%) et l’instabilité cardiovasculaire (3,8%). Concernant le devenir : 52,2% des patients étaient décédés, 43,5% remis en hémodialyse et 4,3% transplantés rénal. La moyenne de survie était de 503,000±108,343 jours. Le sexe féminin et l’abord vasculaire transitoire étaient des facteurs de risque de mortalité des patients transférés (OR=0,043 IC à 95% [1,085 ; 148,243] p=0,045) et (OR=0,047 IC à 95% [1,035 ; 112,840] p=0,048) respectivement. Conclusion : Le transfert de l’hémodialyse vers la dialyse péritonéale doit être anticipé dans notre contexte pour réduire la morbi-mortalité de nos patients sous dialyse chronique.
摘要导读:文献中关于终末期肾病患者最初接受慢性血液透析治疗后转为腹膜透析的数据很少。本研究旨在评估患者从慢性血液透析转为腹膜透析的原因,并监测他们在腹膜透析中的疗效。患者和方法:这是一项回顾性、描述性和分析性研究,在阿里斯蒂德-勒丹特克中央医院腹膜透析室进行,历时17年。研究对象包括年龄在 18 岁以上、接受过至少 3 个月的慢性血液透析后转为腹膜透析的患者。结果:共纳入 26 名患者。开始腹膜透析时的平均年龄为(52.19±15.37)岁。性别比为 0.62。引起肾病的主要原因是肾血管硬化(46.2%)。转院原因为个人选择(50%)、血管通路问题(42.3%)、血流动力学不耐受(3.8%)和心血管不稳定(3.8%)。就结果而言,52.2%的患者死亡,43.5%的患者恢复血液透析,4.3%的患者接受了肾移植。平均生存期为 503,000±108,343 天。女性性别和过渡血管方式分别是转院患者死亡的风险因素(OR=0.043 95% CI [1.085; 148.243] p=0.045)和(OR=0.047 95% CI [1.035; 112.840] p=0.048)。
{"title":"Motifs et devenir des patients transférés de l’hémodialyse à la dialyse péritonéale en milieu subsaharien : exemple du CHU Aristide Le Dantec de Dakar","authors":"A. Lemrabott, Niakhaleen Keïta, F. Moustapha, M. Faye, Arian Etok, M. Mbengue, B. Ba, S. Diagne, A. Niang, El Hadji Fary Ka","doi":"10.25796/bdd.v7i1.81713","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v7i1.81713","url":null,"abstract":"Résumé\u0000Introduction :Peu de données sont disponibles dans la littérature concernant les patients en insuffisance rénale terminale traités initialement par hémodialyse chronique puis transférés en dialyse péritonéale. Le but de cette étude était d’évaluer les motifs de transfert des patients de l’hémodialyse chronique à la dialyse péritonéale et suivre leur devenir en dialyse péritonéale.\u0000Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique sur 17 ans au niveau de l’unité de dialyse péritonéale du CHU Aristide Le Dantec. Étaient inclus, les patients de plus de 18 ans en hémodialyse chronique pendant au moins 3 mois, puis transférés en dialyse péritonéale. Les données ont été collectées à partir des dossiers médicaux.\u0000Résultats : Vingt-six patients ont été colligés. L’âge moyen à l’initiation de la dialyse péritonéale était de 52,19±15,37 ans. Le sex-ratio était de 0,62. La principale néphropathie causale était la néphroangiosclérose (46,2%). Les motifs de transfert étaient le choix personnel (50%), les problèmes d’abords vasculaires (42,3%), l’intolérance hémodynamique (3,8%) et l’instabilité cardiovasculaire (3,8%). Concernant le devenir : 52,2% des patients étaient décédés, 43,5% remis en hémodialyse et 4,3% transplantés rénal. La moyenne de survie était de 503,000±108,343 jours. Le sexe féminin et l’abord vasculaire transitoire étaient des facteurs de risque de mortalité des patients transférés (OR=0,043 IC à 95% [1,085 ; 148,243] p=0,045) et (OR=0,047 IC à 95% [1,035 ; 112,840] p=0,048) respectivement.\u0000Conclusion : Le transfert de l’hémodialyse vers la dialyse péritonéale doit être anticipé dans notre contexte pour réduire la morbi-mortalité de nos patients sous dialyse chronique.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":" 12","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140681533","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Nabil Hmaidouch, Sara El Maakoul, Hajar Fitah, N. Ouzeddoun, Loubna Benamar
Introduction: The understanding of the pathophysiological mechanisms of repeat peritonitis, defined as the occurrence of peritonitis more than 4 weeks after the end of appropriate antibiotic treatment for a previous episode involving the same germ, remains limited. Methods: We studied the outcomes of 26 episodes of repeat peritonitis between 2006 and 2024 (Repeat Group) and compared them with 23 episodes of relapsing peritonitis (Relapse Group) and 84 episodes of peritonitis preceded by 4 weeks or more by another episode with a different organism (Control Group). Results: The majority of cases of repeat peritonitis are caused by gram-positive organisms (65.5%), predominantly Staphylococcus aureus (38.5%), whereas most episodes of relapsing peritonitis are culture-negative (69.5%), followed by gram-negative bacilli episodes (17.4%). Exit site infection is significantly associated with PD peritonitis. Gram-positive cocci are responsible for 95.5% of exit site infections, mainly due to Staphylococcus aureus. In the Repeat Group, 14 (66%) patients achieved primary response, and 10 (47%) of them reached complete cure. After the first episode of repeat peritonitis, 3 (14%) patients had their catheter removed and were transferred to long-term hemodialysis. ; however, the risk of developing relapsing peritonitis was 4.7%, and recurrent peritonitis was 9.5%. Conclusion: The definition of repeat peritonitis is clear. Despite a favorable outcome with antibiotic treatment, the risk of further episodes of peritonitis remains high, threatening the time on peritoneal dialysis therapy and the life of the patient.
{"title":"Repeat peritonitis in peritoneal dialysis : A cohort study","authors":"Nabil Hmaidouch, Sara El Maakoul, Hajar Fitah, N. Ouzeddoun, Loubna Benamar","doi":"10.25796/bdd.v7i1.83363","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v7i1.83363","url":null,"abstract":"Introduction: The understanding of the pathophysiological mechanisms of repeat peritonitis, defined as the occurrence of peritonitis more than 4 weeks after the end of appropriate antibiotic treatment for a previous episode involving the same germ, remains limited.\u0000Methods: We studied the outcomes of 26 episodes of repeat peritonitis between 2006 and 2024 (Repeat Group) and compared them with 23 episodes of relapsing peritonitis (Relapse Group) and 84 episodes of peritonitis preceded by 4 weeks or more by another episode with a different organism (Control Group).\u0000Results: The majority of cases of repeat peritonitis are caused by gram-positive organisms (65.5%), predominantly Staphylococcus aureus (38.5%), whereas most episodes of relapsing peritonitis are culture-negative (69.5%), followed by gram-negative bacilli episodes (17.4%). Exit site infection is significantly associated with PD peritonitis. Gram-positive cocci are responsible for 95.5% of exit site infections, mainly due to Staphylococcus aureus. In the Repeat Group, 14 (66%) patients achieved primary response, and 10 (47%) of them reached complete cure. After the first episode of repeat peritonitis, 3 (14%) patients had their catheter removed and were transferred to long-term hemodialysis. ; however, the risk of developing relapsing peritonitis was 4.7%, and recurrent peritonitis was 9.5%.\u0000Conclusion: The definition of repeat peritonitis is clear. Despite a favorable outcome with antibiotic treatment, the risk of further episodes of peritonitis remains high, threatening the time on peritoneal dialysis therapy and the life of the patient.\u0000 ","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"11 5","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140681206","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Eric Gandzali Ngabee, Judicael Kambourou, Cardinal Okiemy, Tony Daniel Eyeni Sinomono, Gael Mahoungou, Richard Loumingou
Introduction
La dialyse péritonéale (DP) est une technique d'épuration extrarénale utilisant le péritoine comme membrane d'échange.
Les objectifs de ce travail étaient de faire l'historique de la dialyse péritonéale au Congo Brazzaville et de décrire une technique de cathétérisme pour la dialyse péritonéale à l'aide de la sonde nasogastrique en l’absence de disponibilité de cathéter spécifique pour DP.
Méthode
Nous avons passé en revue la littérature sur la DP en République du Congo et décrit la technique actuelle.
Résultats
Notre revue de la littérature sur la DP au Congo révèle que la première DP en République du Congo a été réalisée en 1989 par MPIO et ses collègues. Notre technique actuelle de DP n'utilise qu'une sonde nasogastrique placée en sous-ombilical par un chirurgien pédiatre sous anesthésie locale, et un dialysat de fabrication locale perfusé à la dose de 50ml par kilogramme et par jour d'un mélange de ringer lactate et de sérum glucosé hypertonique avec 1 ampoule de sérum glucosé hypertonique à 30% ou d'icodextrine en cas d'œdème aigu du poumon (OAP). Sur les 6 patients qui ont bénéficié de la DP, 2 se sont rétablis.
Conclusion
La description de la technique de DP révèle que n'importe quel pays en développement peut le faire. Nos résultats globaux encouragent la poursuite de la DP et motivent la création d'une unité de DP au CHU/B.
{"title":"La dialyse péritonéale en République du Congo : historique et problématique actuelle (lettre)","authors":"Eric Gandzali Ngabee, Judicael Kambourou, Cardinal Okiemy, Tony Daniel Eyeni Sinomono, Gael Mahoungou, Richard Loumingou","doi":"10.25796/bdd.v6i3.81113","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v6i3.81113","url":null,"abstract":"Introduction
 La dialyse péritonéale (DP) est une technique d'épuration extrarénale utilisant le péritoine comme membrane d'échange.
 Les objectifs de ce travail étaient de faire l'historique de la dialyse péritonéale au Congo Brazzaville et de décrire une technique de cathétérisme pour la dialyse péritonéale à l'aide de la sonde nasogastrique en l’absence de disponibilité de cathéter spécifique pour DP.
 Méthode 
 Nous avons passé en revue la littérature sur la DP en République du Congo et décrit la technique actuelle.
 Résultats 
 Notre revue de la littérature sur la DP au Congo révèle que la première DP en République du Congo a été réalisée en 1989 par MPIO et ses collègues. Notre technique actuelle de DP n'utilise qu'une sonde nasogastrique placée en sous-ombilical par un chirurgien pédiatre sous anesthésie locale, et un dialysat de fabrication locale perfusé à la dose de 50ml par kilogramme et par jour d'un mélange de ringer lactate et de sérum glucosé hypertonique avec 1 ampoule de sérum glucosé hypertonique à 30% ou d'icodextrine en cas d'œdème aigu du poumon (OAP). Sur les 6 patients qui ont bénéficié de la DP, 2 se sont rétablis.
 Conclusion
 La description de la technique de DP révèle que n'importe quel pays en développement peut le faire. Nos résultats globaux encouragent la poursuite de la DP et motivent la création d'une unité de DP au CHU/B.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"62 11","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136281869","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sara Mouradi, Gérard Motte, Stéphane Torner, Pierre Lebugle, Nelly Petitboulanger, Aziz Bemmerzouk, Pierre-Yves Charles
Nous rapportons un cas clinique rare d'infection par la bactérie Sphingobium yanoikuyae chez un patient de 87 ans traité par dialyse péritonéale pour insuffisance rénale terminale. Sphingobium yanoikuyae est une bactérie aérobie, gram-négative, connue pour sa capacité à dégrader les hydrocarbures aromatiques polycycliques et son potentiel en bioremédiation. Elle fait partie de la famille des Sphingomonadaceae, identifiée dans divers environnements, y compris les équipements de dialyse.Après avoir commencé la dialyse péritonéale, le patient a développé un syndrome infectieux. L’analyse bactériologique de l’effluent péritonéal a mis en évidence la présence de Sphingobium yanoikuyae dans le dialysat. Une antibiothérapie adaptée par MEROPENEM a été institué dès obtention de l’antibiogramme du Sphyngobium. Une seconde bactérie, Shingomonas sp était également identifiée dans les suites (résistant au MEROPENEM). Du fait d’une évolution clinicobiologique favorable, seul le sphingobium a été retenu responsable de l’atteinte.Ce cas est le premier connu d'infection humaine à Sphingobium yanoikuyae et le troisième cas d'infection par une espèce de Sphingobium en contexte de dialyse péritonéale. La faible prévalence de ce germe dans les infections humaines suggère une faible virulence de cette bactérie. Cela met néanmoins en évidence le risque potentiel des infections nosocomiales liées à cette famille de bactéries. Ce germe a montré une résistance aux antibiotiques, ce qui soulève des préoccupations sur la résistance aux anti-infectieux chez les bactéries opportunistes comme les Sphingomonadaceae.Ce cas ajoute aux connaissances sur les infections rares et résistantes aux antibiotiques en milieu hospitalier, en particulier chez les patients vulnérables traités par dialyse péritonéale.
{"title":"Péritonite à Sphingobium yanoikuyae en dialyse péritonéale : à propos d’un cas.","authors":"Sara Mouradi, Gérard Motte, Stéphane Torner, Pierre Lebugle, Nelly Petitboulanger, Aziz Bemmerzouk, Pierre-Yves Charles","doi":"10.25796/bdd.v6i3.80703","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v6i3.80703","url":null,"abstract":"Nous rapportons un cas clinique rare d'infection par la bactérie Sphingobium yanoikuyae chez un patient de 87 ans traité par dialyse péritonéale pour insuffisance rénale terminale. Sphingobium yanoikuyae est une bactérie aérobie, gram-négative, connue pour sa capacité à dégrader les hydrocarbures aromatiques polycycliques et son potentiel en bioremédiation. Elle fait partie de la famille des Sphingomonadaceae, identifiée dans divers environnements, y compris les équipements de dialyse.Après avoir commencé la dialyse péritonéale, le patient a développé un syndrome infectieux. L’analyse bactériologique de l’effluent péritonéal a mis en évidence la présence de Sphingobium yanoikuyae dans le dialysat. Une antibiothérapie adaptée par MEROPENEM a été institué dès obtention de l’antibiogramme du Sphyngobium. Une seconde bactérie, Shingomonas sp était également identifiée dans les suites (résistant au MEROPENEM). Du fait d’une évolution clinicobiologique favorable, seul le sphingobium a été retenu responsable de l’atteinte.Ce cas est le premier connu d'infection humaine à Sphingobium yanoikuyae et le troisième cas d'infection par une espèce de Sphingobium en contexte de dialyse péritonéale. La faible prévalence de ce germe dans les infections humaines suggère une faible virulence de cette bactérie. Cela met néanmoins en évidence le risque potentiel des infections nosocomiales liées à cette famille de bactéries. Ce germe a montré une résistance aux antibiotiques, ce qui soulève des préoccupations sur la résistance aux anti-infectieux chez les bactéries opportunistes comme les Sphingomonadaceae.Ce cas ajoute aux connaissances sur les infections rares et résistantes aux antibiotiques en milieu hospitalier, en particulier chez les patients vulnérables traités par dialyse péritonéale.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"63 20","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136282172","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
This special issue of the Home Dialysis Bulletin (cross-referenced as Bulletin de la Dialyse à Domicile (BDD)) contains abstracts of guest lectures submitted by the authors. The abstracts are available in English and French. The abstracts of the free communications are available at this link. Many of these abstracts reflect work of particular interest to clinicians and nurses and should be developed into a full article. We, therefore, encourage authors to write a full article and submit it to the BDD at https://www.bdd.rdplf.org if it has not been published or submitted elsewhere. They will be double-blind peer-reviewed and, if accepted, will be published promptly in both languages to ensure the widest possible dissemination. The BDD supports the Diamond Open Access Action Plan and follows its model (Diamond OA scholarly Communication Ecosystem); it is therefore free of charge for authors and readers and accessible to all health professionals and patients. Ethical considerations: before submitting their abstracts, all authors were informed that their articles would be published in the BDD and translated into French. Authors retain the copyright of their articles.Declaration of interests: Publication of these abstracts is provided free of charge by the French Registry of Peritoneal Dialysis and Home Hemodialysis. No payment or grant has been received from EuroPD or any third party for this work.Copyright: authors retain copyright.
{"title":"Abstracts of invited presentations at EuroPD congress in Bruges, 2023-11-27","authors":"None EuroPD","doi":"10.25796/bdd.v6i3.81673","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v6i3.81673","url":null,"abstract":"This special issue of the Home Dialysis Bulletin (cross-referenced as Bulletin de la Dialyse à Domicile (BDD)) contains abstracts of guest lectures submitted by the authors. The abstracts are available in English and French. The abstracts of the free communications are available at this link. Many of these abstracts reflect work of particular interest to clinicians and nurses and should be developed into a full article. We, therefore, encourage authors to write a full article and submit it to the BDD at https://www.bdd.rdplf.org if it has not been published or submitted elsewhere. They will be double-blind peer-reviewed and, if accepted, will be published promptly in both languages to ensure the widest possible dissemination. The BDD supports the Diamond Open Access Action Plan and follows its model (Diamond OA scholarly Communication Ecosystem); it is therefore free of charge for authors and readers and accessible to all health professionals and patients. Ethical considerations: before submitting their abstracts, all authors were informed that their articles would be published in the BDD and translated into French. Authors retain the copyright of their articles.Declaration of interests: Publication of these abstracts is provided free of charge by the French Registry of Peritoneal Dialysis and Home Hemodialysis. No payment or grant has been received from EuroPD or any third party for this work.Copyright: authors retain copyright.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"64 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136282314","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Yassine Allata, Basmat Amal Chouhani, Ghita EL Bardi, Tarik Sqalli Houssaini, Nadia Kabbali
The prevalence of diabetes mellitus (DM) among patients requiring renal replacement therapy (RRT) has been on the rise worldwide, with DM now being the primary cause of end-stage renal disease (ESRD) in roughly one-third of RRT initiations. Although renal transplantation is the optimal treatment for ESRD, its limited availability has led to in-center hemodialysis (HD) being widely used as the default RRT modality in many countries. However, peritoneal dialysis (PD) may offer a superior option for diabetic patients due to its slower ultrafiltration rate, which can help mitigate the dialysis-induced hypotension and coronary ischemia that are associated with extracorporeal circulation during HD. Despite these advantages, unfounded concerns about technique failure and increased complication rates have discouraged some clinicians from recommending PD as a first-line RRT for diabetic patients.
We conducted a retrospective study comparing the incidence of complications and technique survival rates between diabetic and non-diabetic patients undergoing PD at a dialysis unit in Morocco. Our findings reveal that, diabetic patients undergoing PD experienced no significant difference in technique survival or incidence of complications compared to their non-diabetics. Nevertheless, only a small proportion (17.5%) of patients in our PD unit was diabetic, suggesting a need to improve access to PD for diabetic patients with ESRD.
{"title":"Diabetic Patients and Peritoneal Dialysis","authors":"Yassine Allata, Basmat Amal Chouhani, Ghita EL Bardi, Tarik Sqalli Houssaini, Nadia Kabbali","doi":"10.25796/bdd.v6i3.76653","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v6i3.76653","url":null,"abstract":"The prevalence of diabetes mellitus (DM) among patients requiring renal replacement therapy (RRT) has been on the rise worldwide, with DM now being the primary cause of end-stage renal disease (ESRD) in roughly one-third of RRT initiations. Although renal transplantation is the optimal treatment for ESRD, its limited availability has led to in-center hemodialysis (HD) being widely used as the default RRT modality in many countries. However, peritoneal dialysis (PD) may offer a superior option for diabetic patients due to its slower ultrafiltration rate, which can help mitigate the dialysis-induced hypotension and coronary ischemia that are associated with extracorporeal circulation during HD. Despite these advantages, unfounded concerns about technique failure and increased complication rates have discouraged some clinicians from recommending PD as a first-line RRT for diabetic patients.
 We conducted a retrospective study comparing the incidence of complications and technique survival rates between diabetic and non-diabetic patients undergoing PD at a dialysis unit in Morocco. Our findings reveal that, diabetic patients undergoing PD experienced no significant difference in technique survival or incidence of complications compared to their non-diabetics. Nevertheless, only a small proportion (17.5%) of patients in our PD unit was diabetic, suggesting a need to improve access to PD for diabetic patients with ESRD.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"65 14","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136282470","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Nous rapportons la première grossesse menée avec succès en dialyse péritonéale (DP), en 2023, dans les territoires et départements outre-mer (DOM-TOM) de France, à la REUNION, chez une femme de 34 ans, infirmière de profession. Elle été traitée par dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) depuis février 2022. La néphropathie d’origine était un syndrome d’Alport. La grossesse a débuté vingt mois après le début de la dialyse. La patiente a souhaité poursuivre sa grossesse en DPCA afin d’effectuer les échanges durant la journée à son cabinet pour être plus disponible en famille le soir. Le premier trimestre de la grossesse a été sans évènement particulier. Durant cette période la patiente a été informée des risques de la grossesse et nous avons défini ensemble nos objectifs avec les moyens disponibles. Les prescriptions médicamenteuses adjuvantes (calcium, aspirine, fer, acide folique, vitamine D..) ont été adaptées au cours du deuxième trimestre ainsi que le protocole de DP en suivant certains objectifs définis. Le troisième trimestre a nécessité une prise en charge en grande partie hospitalière Les volumes d’infusion ont été progressivement diminués conjointement à une augmentation de leur fréquence qui a permis d’augmenter le volume quotidien total de dialyse. Elle a conservé une fonction rénale résiduelle stable pendant tout la durée de la grossesse et le taux d’urée plasmatique a pu être maintenu inférieur à 20 mmol/L L’accouchement a été réalisé par césarienne sous rachianesthésie à 33 semaines et 4 jours d’aménorrhée avec naissance d’un garçon de 1800g dont le coefficient d’Apgar était de 5 à 1min, de 8 à 3min et de 9 à 5min. Le développement du bébé, et sa croissance ont été très satisfaisants. Le respects des choix de la patiente, son autonomie et sa participation au traitement ont été des facteurs déterminants de réussite.
{"title":"Première grossesse avec succès en dialyse péritonéale à La Réunion","authors":"Ali Aizel, Asma Omarjee, Delphine Hebmann","doi":"10.25796/bdd.v6i3.79693","DOIUrl":"https://doi.org/10.25796/bdd.v6i3.79693","url":null,"abstract":"Nous rapportons la première grossesse menée avec succès en dialyse péritonéale (DP), en 2023, dans les territoires et départements outre-mer (DOM-TOM) de France, à la REUNION, chez une femme de 34 ans, infirmière de profession. Elle été traitée par dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) depuis février 2022. La néphropathie d’origine était un syndrome d’Alport. La grossesse a débuté vingt mois après le début de la dialyse. La patiente a souhaité poursuivre sa grossesse en DPCA afin d’effectuer les échanges durant la journée à son cabinet pour être plus disponible en famille le soir. Le premier trimestre de la grossesse a été sans évènement particulier. Durant cette période la patiente a été informée des risques de la grossesse et nous avons défini ensemble nos objectifs avec les moyens disponibles. Les prescriptions médicamenteuses adjuvantes (calcium, aspirine, fer, acide folique, vitamine D..) ont été adaptées au cours du deuxième trimestre ainsi que le protocole de DP en suivant certains objectifs définis. Le troisième trimestre a nécessité une prise en charge en grande partie hospitalière Les volumes d’infusion ont été progressivement diminués conjointement à une augmentation de leur fréquence qui a permis d’augmenter le volume quotidien total de dialyse. Elle a conservé une fonction rénale résiduelle stable pendant tout la durée de la grossesse et le taux d’urée plasmatique a pu être maintenu inférieur à 20 mmol/L L’accouchement a été réalisé par césarienne sous rachianesthésie à 33 semaines et 4 jours d’aménorrhée avec naissance d’un garçon de 1800g dont le coefficient d’Apgar était de 5 à 1min, de 8 à 3min et de 9 à 5min. Le développement du bébé, et sa croissance ont été très satisfaisants. Le respects des choix de la patiente, son autonomie et sa participation au traitement ont été des facteurs déterminants de réussite.","PeriodicalId":490962,"journal":{"name":"Bulletin de la dialyse à domicile","volume":"62 52","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136282023","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}