Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c14.hyvdl2pryc
C. Zé Ondo, B. Sine, A. Sarr, O. Sow, Y. Sow, AK Nodye
INTRODUCTION : Le but était d’évaluer les résultats oncologiques et l’impact de la cytoréduction tumorale sur la survie des patients ayant un cancer de la prostate métastatique. MATERIELS ET METHODES : Il s'agissait d'une étude prospective s'étalant sur une période de deux ans entre le 1er Janvier 2017 et le 31 Décembre 2019. Nous avons inclus 102 cas de cancer de la prostate métastatique hormonosensible. Les patients ont été divisés en un groupe 1 composés de 57 patients avec une suppression androgénique (SA) exclusive et, un groupe 2 constitués de 45 patients avec une SA associée à une chirurgie de désobstruction cervico-urétrale par voie endoscopique (RTUP) ou par voie ouverte (ECP). Nous avons comparé les deux groupes en utilisant les paramètres suivants : la PSA nadir, le délai d’atteinte du nadir de PSA, la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP). RESULTATS : Le nadir moyen du PSA était inférieur pour le groupe 2 (16,8 ± 1,6 ng/ml avec des extrêmes de 0,01 et 193,5 ng/ml) par rapport au groupe 1 (110,7 ± 17,9 ng/ml avec des extrêmes de 0,01 et 1.379 ng/ml). Le délai médian d’atteinte du PSA nadir était plus court chez les patients du groupe 1 (huit mois) que chez les patients du groupe 2 (trois mois) (p=0,025). La SG médiane était plus courte chez les patients du groupe 1 par rapport aux patients du groupe 2 (respectivement 14 et 24 mois ; p=0,03). La SSP était plus longue dans le groupe 2 comparée au groupe 1 (SSP médiane égale à 43 contre 20 mois). CONCLUSION : La cytoréduction tumorale a eu un impact positif sur les résultats oncologiques et la survie des patients avec un cancer de la prostate métastatique sous SA.
{"title":"C14: Impact de la cytoréduction tumorale dans la prise en charge du cancer de la prostate métastatique au CHU Aristide le Dantec","authors":"C. Zé Ondo, B. Sine, A. Sarr, O. Sow, Y. Sow, AK Nodye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c14.hyvdl2pryc","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c14.hyvdl2pryc","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le but était d’évaluer les résultats oncologiques et l’impact de la cytoréduction tumorale sur la survie des patients ayant un cancer de la prostate métastatique. MATERIELS ET METHODES : Il s'agissait d'une étude prospective s'étalant sur une période de deux ans entre le 1er Janvier 2017 et le 31 Décembre 2019. Nous avons inclus 102 cas de cancer de la prostate métastatique hormonosensible. Les patients ont été divisés en un groupe 1 composés de 57 patients avec une suppression androgénique (SA) exclusive et, un groupe 2 constitués de 45 patients avec une SA associée à une chirurgie de désobstruction cervico-urétrale par voie endoscopique (RTUP) ou par voie ouverte (ECP). Nous avons comparé les deux groupes en utilisant les paramètres suivants : la PSA nadir, le délai d’atteinte du nadir de PSA, la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP). RESULTATS : Le nadir moyen du PSA était inférieur pour le groupe 2 (16,8 ± 1,6 ng/ml avec des extrêmes de 0,01 et 193,5 ng/ml) par rapport au groupe 1 (110,7 ± 17,9 ng/ml avec des extrêmes de 0,01 et 1.379 ng/ml). Le délai médian d’atteinte du PSA nadir était plus court chez les patients du groupe 1 (huit mois) que chez les patients du groupe 2 (trois mois) (p=0,025). La SG médiane était plus courte chez les patients du groupe 1 par rapport aux patients du groupe 2 (respectivement 14 et 24 mois ; p=0,03). La SSP était plus longue dans le groupe 2 comparée au groupe 1 (SSP médiane égale à 43 contre 20 mois). CONCLUSION : La cytoréduction tumorale a eu un impact positif sur les résultats oncologiques et la survie des patients avec un cancer de la prostate métastatique sous SA.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"87 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83892558","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c74.mplo7986
D. Konkobo, S. Ka, A. Dem, N. Zongo, R. Some, J. Thiam, M. Charfi
INTRODUCTION : Le lymphœdème est une maladie chronique causée par l’accumulation de liquide lymphatique à forte teneur protéique dans les espaces interstitiels et les tissus sous-cutanés, principalement adipeux et conjonctifs. Le curage axillaire associé ou non à la radiothérapie axillaire dans le traitement du cancer du sein sont à l’origine du lymphœdème du membre supérieur. Sa fréquence est estimée de deux à 20%. Il domine les complications tardives qui constituent l'essentiel de la morbidité de l’évidement ganglionnaire. MATERIELS ET METHODES : Notre étude a été réalisée à l’Institut Joliot Curie de Dakar. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur une période de cinq ans allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2020. Nous avions inclus dans notre étude, toute patiente présentant un lymphœdème du membre supérieur post mastectomie et curage axillaire pour cancer du sein. RESULTATS : Nous avions répertorié 43 cas sur une période de cinq ans avec un âge moyen de 49,14 ans. Les patientes de notre série étaient en surpoids et de morphotype bréviligne dans plus 60% des cas. Le sein gauche était plus atteint que le droit et la maladie était diagnostiqué dans la majorité des cas à un stade tardif. Cependant, nous n’avions noté aucun cas de lymphœdème préopératoire. Un lymphocèle chronique était retrouvé chez plus de la moitié des cas. Le curage axillaire a ramené en moyenne 9,39 ganglions. Suite à la chirurgie, le lymphœdème est apparu en moyenne après 7,05 mois en moyenne avec des extrêmes d’un et de 24 mois. Le début était en général progressif. La sensation de pesanteur était le signe fonctionnel le plus signalé. Le bras était touché dans 39 cas, suivi de l’avant-bras dans 34 cas et de la main dans 22 cas. La différence de la circonférence était en moyenne respectivement de 5,25 cm, 4,46 cm et 3,15 cm. Nous avions noté une majorité des stades 3. Les complications étaient essentiellement nerveuse sensitivo-motrices. Dix avait bénéficié d’un traitement qui a consisté en une kinésithérapie. Une aggravation du lymphœdème était notée dans 32% des cas et la stabilisation en 56% des cas. CONCLUSION : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde en 2018. Sa prise en charge nécessite dans certains cas la pratique d’une mastectomie associée à un curage axillaire. L’association à ce traitement chirurgical avec la radiothérapie axillaire et certains facteurs de risques comme le surpoids, augmentent la survenue du lymphœdème. La diminution de son incidence dans notre contexte passe par la formation des chirurgiens sur la technique du ganglion sentinelle, la maitrise de la dissection du creux axillaire et la réduction du poids des patientes en surpoids ou obèse.
{"title":"74: Lymphœdème du membre supérieur après traitement du cancer du sein à l’Institut Joliot Curie de Dakar : Aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques","authors":"D. Konkobo, S. Ka, A. Dem, N. Zongo, R. Some, J. Thiam, M. Charfi","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c74.mplo7986","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c74.mplo7986","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le lymphœdème est une maladie chronique causée par l’accumulation de liquide lymphatique à forte teneur protéique dans les espaces interstitiels et les tissus sous-cutanés, principalement adipeux et conjonctifs. Le curage axillaire associé ou non à la radiothérapie axillaire dans le traitement du cancer du sein sont à l’origine du lymphœdème du membre supérieur. Sa fréquence est estimée de deux à 20%. Il domine les complications tardives qui constituent l'essentiel de la morbidité de l’évidement ganglionnaire. MATERIELS ET METHODES : Notre étude a été réalisée à l’Institut Joliot Curie de Dakar. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur une période de cinq ans allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2020. Nous avions inclus dans notre étude, toute patiente présentant un lymphœdème du membre supérieur post mastectomie et curage axillaire pour cancer du sein. RESULTATS : Nous avions répertorié 43 cas sur une période de cinq ans avec un âge moyen de 49,14 ans. Les patientes de notre série étaient en surpoids et de morphotype bréviligne dans plus 60% des cas. Le sein gauche était plus atteint que le droit et la maladie était diagnostiqué dans la majorité des cas à un stade tardif. Cependant, nous n’avions noté aucun cas de lymphœdème préopératoire. Un lymphocèle chronique était retrouvé chez plus de la moitié des cas. Le curage axillaire a ramené en moyenne 9,39 ganglions. Suite à la chirurgie, le lymphœdème est apparu en moyenne après 7,05 mois en moyenne avec des extrêmes d’un et de 24 mois. Le début était en général progressif. La sensation de pesanteur était le signe fonctionnel le plus signalé. Le bras était touché dans 39 cas, suivi de l’avant-bras dans 34 cas et de la main dans 22 cas. La différence de la circonférence était en moyenne respectivement de 5,25 cm, 4,46 cm et 3,15 cm. Nous avions noté une majorité des stades 3. Les complications étaient essentiellement nerveuse sensitivo-motrices. Dix avait bénéficié d’un traitement qui a consisté en une kinésithérapie. Une aggravation du lymphœdème était notée dans 32% des cas et la stabilisation en 56% des cas. CONCLUSION : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde en 2018. Sa prise en charge nécessite dans certains cas la pratique d’une mastectomie associée à un curage axillaire. L’association à ce traitement chirurgical avec la radiothérapie axillaire et certains facteurs de risques comme le surpoids, augmentent la survenue du lymphœdème. La diminution de son incidence dans notre contexte passe par la formation des chirurgiens sur la technique du ganglion sentinelle, la maitrise de la dissection du creux axillaire et la réduction du poids des patientes en surpoids ou obèse.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"25 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83028968","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c59.rdsd7110
M. Bah, M. Keita, IK Cissé, MB Souaré, MF Cissé, T. Diallo, F. Keita, B. Traoré
INTRODUCTION : Les cancers sont des maladies chroniques qui deviennent de plus en plus fréquentes dans les pays du Sud du Sahara. Leur prise en charge est complexe. Cela nécessite une réunion d’équipe pluridisciplinaire avant toute prise de décision thérapeutique. Le but de notre communication est d’évaluer l’impact de la réunion de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge chirurgicale des cancers dans notre unité. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective portant sur les dossiers des patients discutés à la RCP du 15 Novembre 2017 au 31 Mars 2019. RESULTATS : Quarante-et-six séances de RCP avaient été organisées. Les dossiers de 222 patients ont été présentés avec une décision de chirurgie pour 100 (45,0%). On notait une prédominance féminine avec un âge moyen de 41,8 ± 18,3 ans. Soixante-et-neuf pour cent des patients avaient une tumeur maligne. Soixante-et-un patients ont été opéré conformément à la décision de la RCP et deux avec changement de décision. Les marges de résection tumorale étaient saines pour trois patients sur quatre. Le délai médian de prise en charge entre la RCP et l’intervention chirurgicale était de 14 jours (extrêmes de sept à 34). CONCLUSION : La RCP constitue une avancée dans la prise en charge des patients à l’UCO. Une réévaluation régulière améliorera la prise en charge des patients.
{"title":"C59: L’impact des réunions de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge chirurgicale des cancers à l’UCO de l’Hôpital National Donka et au CHU de Conakry","authors":"M. Bah, M. Keita, IK Cissé, MB Souaré, MF Cissé, T. Diallo, F. Keita, B. Traoré","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c59.rdsd7110","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c59.rdsd7110","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Les cancers sont des maladies chroniques qui deviennent de plus en plus fréquentes dans les pays du Sud du Sahara. Leur prise en charge est complexe. Cela nécessite une réunion d’équipe pluridisciplinaire avant toute prise de décision thérapeutique. Le but de notre communication est d’évaluer l’impact de la réunion de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge chirurgicale des cancers dans notre unité. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective portant sur les dossiers des patients discutés à la RCP du 15 Novembre 2017 au 31 Mars 2019. RESULTATS : Quarante-et-six séances de RCP avaient été organisées. Les dossiers de 222 patients ont été présentés avec une décision de chirurgie pour 100 (45,0%). On notait une prédominance féminine avec un âge moyen de 41,8 ± 18,3 ans. Soixante-et-neuf pour cent des patients avaient une tumeur maligne. Soixante-et-un patients ont été opéré conformément à la décision de la RCP et deux avec changement de décision. Les marges de résection tumorale étaient saines pour trois patients sur quatre. Le délai médian de prise en charge entre la RCP et l’intervention chirurgicale était de 14 jours (extrêmes de sept à 34). CONCLUSION : La RCP constitue une avancée dans la prise en charge des patients à l’UCO. Une réévaluation régulière améliorera la prise en charge des patients.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"2 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79563190","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c83.ngvt3307
O. Koulibaly, M. Camara, E. Kasokota, E. Zouré, M. Laamarti, H. Sawadogo, J. Thiam, S. Ka, B. Traore, A. Dem
INTRODUCTION : Le mélanome sous-unguéal est un sous-type distinct de mélanome malin cutané provenant de structure à l’intérieur de l’appareil unguéal. Son taux d'apparition est faible, représentant 0,7 à 3,5% du total des tumeurs malignes. Nous rapportons un cas de mélanome sous-unguéal de l’index gauche métastatique découvert devant une adénopathie axillaire homolatérale illustrant ainsi l’agressivité de cette tumeur et son mauvais pronostique lorsque son diagnostic est tardif. OBSERVATION : Patiente de 59 ans, admise en consultation pour une masse axillaire droite ulcéro-nécrotique évoluant depuis six mois. A l’examen, on notait une altération de l’état générale, téguments et conjonctives pâles avec des œdèmes des membres inférieurs, mous, indolores et gardant le godet. Localement, on notait une plaque d’aspect noirâtre de l’index gauche, asymétrique, à bordure irrégulière atteignant les 2ème et 3ème phalanges avec destruction unguéal, prenant les parties molles associé à une adénopathie homolatérale ulcéro-nécrotique avec des métastases cutanées en transit multiples de mélanome de l’avant-bras droit, la biopsie de l’adénopathie axillaire avait un aspect histologique en faveur d’un mélanome. CONCLUSION : Notre cas clinique rapporte le pronostic sombre de mélanome malin ainsi que son fort pouvoir métastatique, la rareté des localisations sous-unguéal et sa méconnaissance dans la population générale font qu’il peut être découvert tardivement d’où la nécessité d’un examen minutieux pour ne pas passer à côté d’un mélanome.
{"title":"83: Métastases d'un mélanome sous-unguéal de l'index gauche chez la femme noire : A propos d'un cas","authors":"O. Koulibaly, M. Camara, E. Kasokota, E. Zouré, M. Laamarti, H. Sawadogo, J. Thiam, S. Ka, B. Traore, A. Dem","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c83.ngvt3307","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c83.ngvt3307","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le mélanome sous-unguéal est un sous-type distinct de mélanome malin cutané provenant de structure à l’intérieur de l’appareil unguéal. Son taux d'apparition est faible, représentant 0,7 à 3,5% du total des tumeurs malignes. Nous rapportons un cas de mélanome sous-unguéal de l’index gauche métastatique découvert devant une adénopathie axillaire homolatérale illustrant ainsi l’agressivité de cette tumeur et son mauvais pronostique lorsque son diagnostic est tardif. OBSERVATION : Patiente de 59 ans, admise en consultation pour une masse axillaire droite ulcéro-nécrotique évoluant depuis six mois. A l’examen, on notait une altération de l’état générale, téguments et conjonctives pâles avec des œdèmes des membres inférieurs, mous, indolores et gardant le godet. Localement, on notait une plaque d’aspect noirâtre de l’index gauche, asymétrique, à bordure irrégulière atteignant les 2ème et 3ème phalanges avec destruction unguéal, prenant les parties molles associé à une adénopathie homolatérale ulcéro-nécrotique avec des métastases cutanées en transit multiples de mélanome de l’avant-bras droit, la biopsie de l’adénopathie axillaire avait un aspect histologique en faveur d’un mélanome. CONCLUSION : Notre cas clinique rapporte le pronostic sombre de mélanome malin ainsi que son fort pouvoir métastatique, la rareté des localisations sous-unguéal et sa méconnaissance dans la population générale font qu’il peut être découvert tardivement d’où la nécessité d’un examen minutieux pour ne pas passer à côté d’un mélanome.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"4 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90858622","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c100.kjbv3941
A. Toure, YC Diouf Bathily, A. Mihimit
INTRODUCTION : Le cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique, c'est le cancer féminin le plus fréquent dans le monde. C'est également le cancer le plus fréquent au cours de la grossesse. La survenue concomitante de ces deux entités cliniques pose différents problèmes d'ordre diagnostique, thérapeutique et pronostique. Sur le plan émotionnel, cette situation revêt un caractère dramatique, car la maladie cancéreuse, de réputation sombre, survient chez une femme en attente d'un événement heureux. Nous tenterons à travers ce travail, d’étudier les particularités diagnostiques, thérapeutiques de cette association mais également étudier l’issu de la grossesse et le devenir de la mère. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude prospective portant sur une année du 1er Janvier au 31 Décembre 2020 à l’Institut Joliot Curie de l’Hôpital Aristide le Dantec. Ont été incluses dans cette étude toutes les patientes venues d’elle-même ou référées pour la prise en charge d’un cancer du sein associé à la grossesse. Ces patientes étaient soit porteuses d’une grossesse et avaient accouché au courant de l’année 2020 soit elles étaient au plus à un an du post-partum. Elles avaient toutes un diagnostic histologique de cancer du sein confirmé en 2020. Ont été exclues toutes les patientes avec une suspicion de cancer du sein associé à la grossesse sans preuve histologique. RESULTATS : Treize cas de ont été colligés sur 850 cas de cancer du sein., sa fréquence était de 1,5% avec un âge moyen de 33 ans et une majorité multipare 3,4 en moyenne. Toutes nos patientes étaient diagnostiquées à un stade tardif avec 92% T4, 100% d’atteinte ganglionnaires et 38% métastatiques d’emblée. 92% présentaient un CCI avec 84% de SBRIII. Toutes nos patientes ont eu un protocole de chimiothérapie première avec du AC et des taxanes et une mastectomie. Toutes les grossesses ont abouti par un accouchement à terme avec un poids de naissance moyen de 3.000 g excepté une rétention à 26 SA et un RCIU. Le pronostic maternel est sombre avec une mortalité à 38%. CONCLUSION : Dans le souci d’une bonne prise en charge, il serait important de créer un réseau de centres experts afin d’optimiser la prise en charge et le suivit de la mère et de l’enfant à court moyen et long terme.
{"title":"C100: Cancer du sein et grossesse : Diagnostic et traitement","authors":"A. Toure, YC Diouf Bathily, A. Mihimit","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c100.kjbv3941","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c100.kjbv3941","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le cancer du sein constitue un problème majeur de santé publique, c'est le cancer féminin le plus fréquent dans le monde. C'est également le cancer le plus fréquent au cours de la grossesse. La survenue concomitante de ces deux entités cliniques pose différents problèmes d'ordre diagnostique, thérapeutique et pronostique. Sur le plan émotionnel, cette situation revêt un caractère dramatique, car la maladie cancéreuse, de réputation sombre, survient chez une femme en attente d'un événement heureux. Nous tenterons à travers ce travail, d’étudier les particularités diagnostiques, thérapeutiques de cette association mais également étudier l’issu de la grossesse et le devenir de la mère. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude prospective portant sur une année du 1er Janvier au 31 Décembre 2020 à l’Institut Joliot Curie de l’Hôpital Aristide le Dantec. Ont été incluses dans cette étude toutes les patientes venues d’elle-même ou référées pour la prise en charge d’un cancer du sein associé à la grossesse. Ces patientes étaient soit porteuses d’une grossesse et avaient accouché au courant de l’année 2020 soit elles étaient au plus à un an du post-partum. Elles avaient toutes un diagnostic histologique de cancer du sein confirmé en 2020. Ont été exclues toutes les patientes avec une suspicion de cancer du sein associé à la grossesse sans preuve histologique. RESULTATS : Treize cas de ont été colligés sur 850 cas de cancer du sein., sa fréquence était de 1,5% avec un âge moyen de 33 ans et une majorité multipare 3,4 en moyenne. Toutes nos patientes étaient diagnostiquées à un stade tardif avec 92% T4, 100% d’atteinte ganglionnaires et 38% métastatiques d’emblée. 92% présentaient un CCI avec 84% de SBRIII. Toutes nos patientes ont eu un protocole de chimiothérapie première avec du AC et des taxanes et une mastectomie. Toutes les grossesses ont abouti par un accouchement à terme avec un poids de naissance moyen de 3.000 g excepté une rétention à 26 SA et un RCIU. Le pronostic maternel est sombre avec une mortalité à 38%. CONCLUSION : Dans le souci d’une bonne prise en charge, il serait important de créer un réseau de centres experts afin d’optimiser la prise en charge et le suivit de la mère et de l’enfant à court moyen et long terme.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"18 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78333439","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c50.trzv1670
F. Senghor, I. Thiam, Mcn Odah, A. Gaye, K. Ndiaye
INTRODUCTION : Le cancer du col de l’utérus est un problème de santé publique et le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde et le premier en Afrique. Grâce aux stratégies de dépistage organisé dans les pays développés, l’incidence du cancer du col a diminué chez les femmes jeunes, mais sa fréquence chez les femmes de 70 ans et plus reste inchangée. En Afrique, cette incidence augmente avec une part des personnes âgés de plus de 65 ans sous-évalués. Nous nous sommes intéressés à étudier le profil épidémiologique et anatomopathologique des cancers du col chez les femmes africaines de plus 65 ans (limite d’âge pour le dépistage) en vue d’examiner la pertinence de la poursuite du dépistage chez ces femmes. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective descriptive et analytique sur cinq ans allant de 2016 à 2020 portant sur les comptes-rendus anatomopathologiques, blocs et lames des prélèvements du col utérin, au laboratoire d’Anatomie et Cytologie Pathologiques de l’Hôpital Aristide le Dantec. Nous avons inclus tous les cas de cancer du col utérin confirmé des patientes de 65 ans et plus. RESULTATS : Nous avons colligé 203 cas de cancer du col chez la femme de plus 65 ans en cinq ans (2016 à 2021). La moyenne d’âge était de 71 ans avec des extrêmes allant de 65 à 90 ans. Les patientes étaient essentiellement de grandes multigestes et multipares. Les prélèvements étaient exclusivement des biopsies. Les cancers étaient totalement de nature épithéliale, avec une nette prédominance des carcinomes épidermoïdes (91,6%). Ces cancers représentent 91,03% des échantillons du col utérin reçus pour cette tranche d’âge et un sixième de l’ensemble des cancers du col utérin tout âge confondu. CONCLUSION : Notre étude confirme que l’incidence du cancer du col chez les femmes âgées de plus de 65 ans est considérable. Il est nécessaire de dépister les femmes après 65 ans.
简介:宫颈癌是一个公共健康问题,是世界妇女中第二常见的癌症,在非洲排名第一。由于发达国家的筛查策略,年轻女性的宫颈癌发病率有所下降,但70岁及以上女性的宫颈癌发病率保持不变。在非洲,这一发病率正在上升,65岁以上人口的比例被低估了。我们感兴趣的是研究65岁以上非洲妇女宫颈癌的流行病学和病理概况(筛查年龄限制),以检查这些妇女继续筛查的相关性。材料和方法:在Aristide le Dantec医院病理解剖学和细胞学实验室进行为期5年的描述性和分析性回顾性研究,包括宫颈标本的解剖病理学报告、块和切片。我们纳入了所有确诊的65岁及以上宫颈癌患者。结果:我们在5年内(2016 - 2021年)收集了203例65岁以上女性宫颈癌病例。平均年龄71岁,极端年龄65 - 90岁,患者主要是多动作和多对。样本完全是活组织检查。癌症完全是上皮性的,以鳞状细胞癌为主(91.6%)。这些癌症占该年龄组宫颈癌样本的91.03%,占所有年龄组宫颈癌样本的六分之一。结论:我们的研究证实,65岁以上女性的宫颈癌发病率相当高。对65岁以上的女性进行筛查是必要的。
{"title":"C50: Cancer du col utérin, un risque considérable même après 65 ans : Une expérience dakaroise","authors":"F. Senghor, I. Thiam, Mcn Odah, A. Gaye, K. Ndiaye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c50.trzv1670","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c50.trzv1670","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le cancer du col de l’utérus est un problème de santé publique et le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde et le premier en Afrique. Grâce aux stratégies de dépistage organisé dans les pays développés, l’incidence du cancer du col a diminué chez les femmes jeunes, mais sa fréquence chez les femmes de 70 ans et plus reste inchangée. En Afrique, cette incidence augmente avec une part des personnes âgés de plus de 65 ans sous-évalués. Nous nous sommes intéressés à étudier le profil épidémiologique et anatomopathologique des cancers du col chez les femmes africaines de plus 65 ans (limite d’âge pour le dépistage) en vue d’examiner la pertinence de la poursuite du dépistage chez ces femmes. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective descriptive et analytique sur cinq ans allant de 2016 à 2020 portant sur les comptes-rendus anatomopathologiques, blocs et lames des prélèvements du col utérin, au laboratoire d’Anatomie et Cytologie Pathologiques de l’Hôpital Aristide le Dantec. Nous avons inclus tous les cas de cancer du col utérin confirmé des patientes de 65 ans et plus. RESULTATS : Nous avons colligé 203 cas de cancer du col chez la femme de plus 65 ans en cinq ans (2016 à 2021). La moyenne d’âge était de 71 ans avec des extrêmes allant de 65 à 90 ans. Les patientes étaient essentiellement de grandes multigestes et multipares. Les prélèvements étaient exclusivement des biopsies. Les cancers étaient totalement de nature épithéliale, avec une nette prédominance des carcinomes épidermoïdes (91,6%). Ces cancers représentent 91,03% des échantillons du col utérin reçus pour cette tranche d’âge et un sixième de l’ensemble des cancers du col utérin tout âge confondu. CONCLUSION : Notre étude confirme que l’incidence du cancer du col chez les femmes âgées de plus de 65 ans est considérable. Il est nécessaire de dépister les femmes après 65 ans.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"11 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84341407","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c55.ymwo4373
M. Ba, PM Diéne, M. Mane, Fca Chemega, L. Guèye, F. Nging, P. Gaye
INTRODUCTION : La curiethérapie ou brachythérapie est une technique de radiothérapie qui consiste à traiter la tumeur par une source radioactive au sein ou au contact de la tumeur à l’aide de vecteurs. On distingue la curiethérapie endocavitaire et la curiethérapie interstielle. Elle est le plus souvent combinée à une radiothérapie externe en complément de dose. L’avènement de la radiothérapie externe conformationnellle tridimensionnelle (RC3D) en 2018 au Sénégal s’est accompagné de la mise en place d’unités de curiethérapie à haut débit de dose. L’objectif de notre travail est de présenter l’unité de curiethérapie de l’Hôpital Dalal Jamm et de montrer à travers une étude dosimétrique d’un carcinome du col utérin l’apport que ce traitement apporte en termes de niveaux de dose et de respect des contraintes dosimétriques. MATERIELS ET METHODES : Le service de Radiothérapie de l’Hôpital Dalal Jamm est doté d’un scanner simulateur dédié, de deux accélérateurs linéaires de particules (LINAC) de type Elekta. Il existe pour la radiothérapie externe un système de contourage et de planification en 3D et en IMRT statique (MONACO SIM 2), et un système de numérisation des données des patients et de prescriptions médicales (MOSAIQ). L’unité de curiethérapie à haut débit de dose (HDR) dispose d’un Flexitron avec comme source le Cobalt 60 et d’un système de contourage ONCENTRA. Les applicateurs utilisés sont fonction de l’indication et nous disposons de rings et de cylindres à canaux multiples Tous les patients y bénéficient après implantation de vecteurs d’un scanner de centrage et d’une planification dosimétrique en 3D. RESULTATS : Nous rapportons le cas d’une patiente de 47 ans, prise en charge pour un carcinome épidermoïde du col utérin classé IIIC1 de FIGO. Elle a bénéficié d’une radiothérapie externe à la dose de 46 Gy en 23 séances avec du cisplatine hebdomadaire puis une curiethérapie HDR en complément à la dose de 28 Gy à raison de 8 Gy par fraction et deux séances par semaine. Les applicateurs de type ring sont utilisés et un scanner de centrage est effectué après chaque application. Après le contourage des volumes cibles, la planification dosimétrique a permis de couvrir selon les critères de l’ICRU 83 le volume cible CTV HR sur la 90% avec respect des contraintes dosimétriques sur la vessie, le rectum et le sigmoïde (V2cc ≤75 Gy). Aucune toxicité aigüe n’a été notée. CONCLUSION : La curiethérapie est une technique de radiothérapie essentielle dans la prise en charge de plusieurs localisations cancéreuses. Elle apparait comme un complément nécessaire à la radiothérapie externe en permettant d’atteindre des niveaux de dose impossible à obtenir avec la radiothérapie externe seule. Ces doses élevées étant corrélés à un meilleur contrôle local et donc de survies.
{"title":"55: Implémentation et réalisation de la curiethérapie à haut débit de dose (HDR) au service de Radiothérapie de l’Hôpital Dalal Jamm de Dakar","authors":"M. Ba, PM Diéne, M. Mane, Fca Chemega, L. Guèye, F. Nging, P. Gaye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c55.ymwo4373","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c55.ymwo4373","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : La curiethérapie ou brachythérapie est une technique de radiothérapie qui consiste à traiter la tumeur par une source radioactive au sein ou au contact de la tumeur à l’aide de vecteurs. On distingue la curiethérapie endocavitaire et la curiethérapie interstielle. Elle est le plus souvent combinée à une radiothérapie externe en complément de dose. L’avènement de la radiothérapie externe conformationnellle tridimensionnelle (RC3D) en 2018 au Sénégal s’est accompagné de la mise en place d’unités de curiethérapie à haut débit de dose. L’objectif de notre travail est de présenter l’unité de curiethérapie de l’Hôpital Dalal Jamm et de montrer à travers une étude dosimétrique d’un carcinome du col utérin l’apport que ce traitement apporte en termes de niveaux de dose et de respect des contraintes dosimétriques. MATERIELS ET METHODES : Le service de Radiothérapie de l’Hôpital Dalal Jamm est doté d’un scanner simulateur dédié, de deux accélérateurs linéaires de particules (LINAC) de type Elekta. Il existe pour la radiothérapie externe un système de contourage et de planification en 3D et en IMRT statique (MONACO SIM 2), et un système de numérisation des données des patients et de prescriptions médicales (MOSAIQ). L’unité de curiethérapie à haut débit de dose (HDR) dispose d’un Flexitron avec comme source le Cobalt 60 et d’un système de contourage ONCENTRA. Les applicateurs utilisés sont fonction de l’indication et nous disposons de rings et de cylindres à canaux multiples Tous les patients y bénéficient après implantation de vecteurs d’un scanner de centrage et d’une planification dosimétrique en 3D. RESULTATS : Nous rapportons le cas d’une patiente de 47 ans, prise en charge pour un carcinome épidermoïde du col utérin classé IIIC1 de FIGO. Elle a bénéficié d’une radiothérapie externe à la dose de 46 Gy en 23 séances avec du cisplatine hebdomadaire puis une curiethérapie HDR en complément à la dose de 28 Gy à raison de 8 Gy par fraction et deux séances par semaine. Les applicateurs de type ring sont utilisés et un scanner de centrage est effectué après chaque application. Après le contourage des volumes cibles, la planification dosimétrique a permis de couvrir selon les critères de l’ICRU 83 le volume cible CTV HR sur la 90% avec respect des contraintes dosimétriques sur la vessie, le rectum et le sigmoïde (V2cc ≤75 Gy). Aucune toxicité aigüe n’a été notée. CONCLUSION : La curiethérapie est une technique de radiothérapie essentielle dans la prise en charge de plusieurs localisations cancéreuses. Elle apparait comme un complément nécessaire à la radiothérapie externe en permettant d’atteindre des niveaux de dose impossible à obtenir avec la radiothérapie externe seule. Ces doses élevées étant corrélés à un meilleur contrôle local et donc de survies.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"3 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85141973","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c107.ovxj9711
M. Seck, A. Touré, O. Thiam, AO Diagne, M. Ndiaye, M. Cissé, O. Kâ, M. Dieng
Les tumeurs neuroendocrines sont définies par des aspects cliniques, biologiques, anatomo-pathologiques et radiologiques très variés. La chirurgie de ces tumeurs, après l’étape diagnostique plus ou moins difficile, doit prendre en compte le caractère fonctionnel ou pas, la nature maligne ou pas, la localisation tumorale, l’extension de la tumeur, l’association à d’autres lésions, dans le cadre des grands syndromes endocrinien. L’aspect pluridisciplinaire dans la prise en charge des TNE est le seul garant d’un traitement optimal. Les techniques chirurgicales sont fortement conditionnées par la tumeur et son siège. Les différentes situations nosologiques que nous pouvons rencontrer sont : le gastrinome avec le syndrome de Zollinger-Ellison, l’insulinome, le somatostatinome, le VIPome, le syndrome carcinoïde. La plupart de ces tumeurs peuvent s’intégrer dans la Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1 (NEM1) qui peut rendre la chirurgie plus agressive, plus mutilante avec des résultats quasiment aléatoires. Tous les segments intestinaux peuvent être atteints, ainsi que l’appendice, ce qui rend les techniques d’exérèse différentes. Les résultats de la prise en charge des TNE est très variable et dépends ainsi de plusieurs facteurs.
{"title":"C107: Chirurgie des tumeurs neuroendocrines (TNE) gastro-intestinales et pancréatiques : Mise au point sur les indications, techniques et résultats","authors":"M. Seck, A. Touré, O. Thiam, AO Diagne, M. Ndiaye, M. Cissé, O. Kâ, M. Dieng","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c107.ovxj9711","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c107.ovxj9711","url":null,"abstract":"Les tumeurs neuroendocrines sont définies par des aspects cliniques, biologiques, anatomo-pathologiques et radiologiques très variés. La chirurgie de ces tumeurs, après l’étape diagnostique plus ou moins difficile, doit prendre en compte le caractère fonctionnel ou pas, la nature maligne ou pas, la localisation tumorale, l’extension de la tumeur, l’association à d’autres lésions, dans le cadre des grands syndromes endocrinien. L’aspect pluridisciplinaire dans la prise en charge des TNE est le seul garant d’un traitement optimal. Les techniques chirurgicales sont fortement conditionnées par la tumeur et son siège. Les différentes situations nosologiques que nous pouvons rencontrer sont : le gastrinome avec le syndrome de Zollinger-Ellison, l’insulinome, le somatostatinome, le VIPome, le syndrome carcinoïde. La plupart de ces tumeurs peuvent s’intégrer dans la Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1 (NEM1) qui peut rendre la chirurgie plus agressive, plus mutilante avec des résultats quasiment aléatoires. Tous les segments intestinaux peuvent être atteints, ainsi que l’appendice, ce qui rend les techniques d’exérèse différentes. Les résultats de la prise en charge des TNE est très variable et dépends ainsi de plusieurs facteurs.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"138 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81334125","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c26.2bzol0rjrt
A. Diallo, S. Toure, M. Seck, M. Keita, ES Bousso, BF Faye, S. Diop
INTRODUCTION : La panmyélose aiguë avec myélofibrose (PAMF) est un sous-type de leucémie aiguë myéloïde (LAM) classé dans la catégorie « LAM, sans autres spécifications par ailleurs » dans la classification OMS 2016 des hémopathies malignes. Il s'agit d'une hémopathie maligne rare et de mauvais pronostic qui se caractérise par l'apparition brutale de cytopénies associées à une fibrose médullaire en l'absence de splénomégalie ou de changements morphologiques des globules rouges liés à la fibrose. La difficulté du diagnostic et de la prise en charge explique que la PAMF soit rarement rapportée en Afrique. OBSERVATION : Nous rapportons ici le cas d'un homme de 30 ans qui a présenté des vertiges, des palpitations et une dyspnée. Le diagnostic de PAMF a été retenu sur l'histologie et l'immunohistochimie médullaires qui ont montré une fibrose médullaire avec une moelle hypercellulaire composée majoritairement de blastes myéloïdes. Le patient a été traité par cytarabine à faible dose en monothérapie 30 mg/m² par semaine. Après trois mois de traitement, le patient était indépendant des transfusions, avec une normalisation des taux d'hémoglobine et de plaquettes. Cependant, le décès est survenu après huit mois. CONCLUSION : Ce cas souligne la spécificité du diagnostic et de la prise en charge de la PAMF, considérant les diagnostics différentiels potentiels et les difficultés de sa prise en charge thérapeutique.
{"title":"C26: Panmyélose aigue avec myélofibrose : Un sous-type rare de leucémie aigüe myéloïde","authors":"A. Diallo, S. Toure, M. Seck, M. Keita, ES Bousso, BF Faye, S. Diop","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c26.2bzol0rjrt","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c26.2bzol0rjrt","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : La panmyélose aiguë avec myélofibrose (PAMF) est un sous-type de leucémie aiguë myéloïde (LAM) classé dans la catégorie « LAM, sans autres spécifications par ailleurs » dans la classification OMS 2016 des hémopathies malignes. Il s'agit d'une hémopathie maligne rare et de mauvais pronostic qui se caractérise par l'apparition brutale de cytopénies associées à une fibrose médullaire en l'absence de splénomégalie ou de changements morphologiques des globules rouges liés à la fibrose. La difficulté du diagnostic et de la prise en charge explique que la PAMF soit rarement rapportée en Afrique. OBSERVATION : Nous rapportons ici le cas d'un homme de 30 ans qui a présenté des vertiges, des palpitations et une dyspnée. Le diagnostic de PAMF a été retenu sur l'histologie et l'immunohistochimie médullaires qui ont montré une fibrose médullaire avec une moelle hypercellulaire composée majoritairement de blastes myéloïdes. Le patient a été traité par cytarabine à faible dose en monothérapie 30 mg/m² par semaine. Après trois mois de traitement, le patient était indépendant des transfusions, avec une normalisation des taux d'hémoglobine et de plaquettes. Cependant, le décès est survenu après huit mois. CONCLUSION : Ce cas souligne la spécificité du diagnostic et de la prise en charge de la PAMF, considérant les diagnostics différentiels potentiels et les difficultés de sa prise en charge thérapeutique.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89981811","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}