{"title":"Emily Baughan, Saving the Children. Humanitarianism, Internationalism, and Empire , Oakland, University of California Press, « Berkeley Series in British Studies », 2022, 300 p.","authors":"Sébastien Farré","doi":"10.3917/lms1.282.0148","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lms1.282.0148","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":54158,"journal":{"name":"Mouvement Social","volume":"4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136363220","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pierre Caspard, B. Girault, A. Prost, Stéphane Lembré
{"title":"Histoires de l’enseignement","authors":"Pierre Caspard, B. Girault, A. Prost, Stéphane Lembré","doi":"10.3917/lms1.281.0137","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lms1.281.0137","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":54158,"journal":{"name":"Mouvement Social","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42727327","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:This paper discusses the life outside of work of young men living in workers' hostels (foyers de jeunes travailleurs, or FJT), a form of accommodation that developed in the 1950s-1970s for young people who moved alone to the cities as part of the rural exodus. A wide range of conditions is examined by looking at: the Tours hostel, which was a working-class and maleonly setting for young men about to begin their military service; FJTs in the Paris region, which took in older workers and technicians from high-tech industries who aspired to a middle-class lifestyle; and finally, the isolation of the Peugeot FJTs. These young people belonged to well-integrated fringes of society, and in the FJTs, they experienced a form of collective living that they had sometimes begun in boarding school. The young people seemed to accept the fairly flexible rules of living in the FJTs, but they viewed these places more as waiting areas than homes, providing them with a degree of residential comfort that was new in the 1950s, but more commonplace by the late 1960s.RÉSUMÉS:L'article aborde la vie hors travail des résidents masculins des foyers de jeunes travailleurs (FJT), formule d'hébergement qui se développe dans les années 1950-1970 pour des jeunes isolés que l'exode rural conduit en ville. La diversité des conditions est abordée à travers plusieurs cas : le foyer de Tours, qui constitue un entre-soi ouvrier et viril de jeunes attendant le service militaire ; les FJT de la région parisienne, qui accueillent des ouvriers et techniciens des industries de pointe plus âgés, aspirant au mode de vie des classes moyennes ; enfin à travers l'isolat que constituent les FJT de Peugeot. Ces jeunes, qui appartiennent aux franges intégrées, poursuivent dans le cadre des FJT une expérience de la vie collective parfois entamée à l'internat. Les règles, plutôt souples, semblent acceptées par des jeunes qui n'investissent toutefois pas des lieux vécus comme des espaces d'attente, qui leur apportent un confort résidentiel nouveau dans les années 1950, mais plus banal à la fin de la décennie suivante.
摘要:本文讨论了生活在工人旅馆(foyers de jeunes travailleurs,或FJT)的年轻人的工作之外的生活,这种住宿形式是在20世纪50年代至70年代为作为农村人口外流的一部分独自搬到城市的年轻人发展起来的。通过观察考察了各种各样的条件:图尔旅馆,这是一个工人阶级和男性的年轻人即将开始服兵役的环境;巴黎地区的fjt,吸纳了来自高科技行业的年长工人和技术人员,他们渴望过上中产阶级的生活;最后,标致fjt的隔离。这些年轻人属于融合良好的社会边缘,在fjt中,他们经历了一种集体生活,这种生活有时是在寄宿学校开始的。年轻人似乎接受了FJTs中相当灵活的生活规则,但他们更多地将这些地方视为等候区,而不是家,为他们提供一定程度的居住舒适,这在20世纪50年代是新的,但在60年代后期更为普遍。RÉSUMÉS:第1条规定,在成年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年和成年后的青年。条件的多样性是指在国外的职业生涯中,职业生涯中的职业生涯,职业生涯中的职业生涯,职业生涯中的职业生涯,职业生涯中的职业生涯;FJT de la reciciion parisienne,相当熟练的供应商和技术人员的工业,在点和 gassei,抱负的模式de vie des classes moyennes;enfines travers l'isolat que constituent les FJT de Peugeot。这些年轻人,像其他的人一样,都是与其他的人一样,都是与其他的人一样,都是与其他的人一样,都是与其他的人一样。例如,交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器、交换器。
{"title":"Jeunes migrants isolés: Les résidents des foyers de jeunes travailleurs (1950-1970)","authors":"L. Besse","doi":"10.3917/lms1.281.0059","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lms1.281.0059","url":null,"abstract":"Abstract:This paper discusses the life outside of work of young men living in workers' hostels (foyers de jeunes travailleurs, or FJT), a form of accommodation that developed in the 1950s-1970s for young people who moved alone to the cities as part of the rural exodus. A wide range of conditions is examined by looking at: the Tours hostel, which was a working-class and maleonly setting for young men about to begin their military service; FJTs in the Paris region, which took in older workers and technicians from high-tech industries who aspired to a middle-class lifestyle; and finally, the isolation of the Peugeot FJTs. These young people belonged to well-integrated fringes of society, and in the FJTs, they experienced a form of collective living that they had sometimes begun in boarding school. The young people seemed to accept the fairly flexible rules of living in the FJTs, but they viewed these places more as waiting areas than homes, providing them with a degree of residential comfort that was new in the 1950s, but more commonplace by the late 1960s.RÉSUMÉS:L'article aborde la vie hors travail des résidents masculins des foyers de jeunes travailleurs (FJT), formule d'hébergement qui se développe dans les années 1950-1970 pour des jeunes isolés que l'exode rural conduit en ville. La diversité des conditions est abordée à travers plusieurs cas : le foyer de Tours, qui constitue un entre-soi ouvrier et viril de jeunes attendant le service militaire ; les FJT de la région parisienne, qui accueillent des ouvriers et techniciens des industries de pointe plus âgés, aspirant au mode de vie des classes moyennes ; enfin à travers l'isolat que constituent les FJT de Peugeot. Ces jeunes, qui appartiennent aux franges intégrées, poursuivent dans le cadre des FJT une expérience de la vie collective parfois entamée à l'internat. Les règles, plutôt souples, semblent acceptées par des jeunes qui n'investissent toutefois pas des lieux vécus comme des espaces d'attente, qui leur apportent un confort résidentiel nouveau dans les années 1950, mais plus banal à la fin de la décennie suivante.","PeriodicalId":54158,"journal":{"name":"Mouvement Social","volume":"281 1","pages":"59 - 84"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44931337","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
D une étude publiée en 1966, le sociologue Jean-Claude Chamboredon identifie une période d’incertitude qui s’ouvre alors, concernant tout particulièrement les jeunes issus des petites classes moyennes, désormais placés devant des choix de formations et des possibles professionnels différents de ceux de leurs parents1. Selon lui, le problème se pose différemment pour les jeunes qui ont déjà l’habitude de prolonger leurs études et aussi, dans une moindre mesure, pour celles et ceux appelés précocement à travailler. Pour autant, ces derniers sont également concernés par l’ordonnance du 6 janvier 1959 prise par le président de la République Charles de Gaulle et le ministre de l’Éducation nationale Jean Berthoin, portant l’âge de la scolarité obligatoire de 14 ans à 16 ans pour les élèves nés à compter de 1953. Quelles conséquences peut avoir le début de l’allongement des scolarités, et l’émergence d’un nouveau moment charnière entre l’école et le travail ? Malgré l’abandon du projet Langevin-Wallon, qui visait dans l’immédiat aprèsguerre à refonder le système éducatif en France, les changements amorcés depuis 1945 entrent dès la fin des années 1950 dans une phase d’accélération. La scolarisation obligatoire et post-obligatoire s’accroît très nettement dans les décennies 1950, 1960 et 1970, puisque l’on passe d’un taux de scolarisation à 15 ans de 53 % en 1958-1959 à 81,1 % en 1970-1971 et 92,4 % cinq ans plus tard2. Du début de la mise en œuvre de la réforme Berthoin au vote de la loi Haby instituant le « collège unique » en 1975, le nombre d’élèves scolarisés dans les classes des collèges de la 6e à la 3e triple, atteignant 3 millions. Au lycée, de la seconde à la terminale, on passe d’un peu moins de 400 000 élèves en 1958 à près d’un million en 1976. Quant au taux de bacheliers, il est multiplié par quatre entre la Libération (5 %) et
{"title":"Éditorial: Retrouver les jeunes en formation et au travail (années 1950-1970)","authors":"Stéphane Lembré, Marianne Thivend","doi":"10.3917/lms1.281.0003","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lms1.281.0003","url":null,"abstract":"D une étude publiée en 1966, le sociologue Jean-Claude Chamboredon identifie une période d’incertitude qui s’ouvre alors, concernant tout particulièrement les jeunes issus des petites classes moyennes, désormais placés devant des choix de formations et des possibles professionnels différents de ceux de leurs parents1. Selon lui, le problème se pose différemment pour les jeunes qui ont déjà l’habitude de prolonger leurs études et aussi, dans une moindre mesure, pour celles et ceux appelés précocement à travailler. Pour autant, ces derniers sont également concernés par l’ordonnance du 6 janvier 1959 prise par le président de la République Charles de Gaulle et le ministre de l’Éducation nationale Jean Berthoin, portant l’âge de la scolarité obligatoire de 14 ans à 16 ans pour les élèves nés à compter de 1953. Quelles conséquences peut avoir le début de l’allongement des scolarités, et l’émergence d’un nouveau moment charnière entre l’école et le travail ? Malgré l’abandon du projet Langevin-Wallon, qui visait dans l’immédiat aprèsguerre à refonder le système éducatif en France, les changements amorcés depuis 1945 entrent dès la fin des années 1950 dans une phase d’accélération. La scolarisation obligatoire et post-obligatoire s’accroît très nettement dans les décennies 1950, 1960 et 1970, puisque l’on passe d’un taux de scolarisation à 15 ans de 53 % en 1958-1959 à 81,1 % en 1970-1971 et 92,4 % cinq ans plus tard2. Du début de la mise en œuvre de la réforme Berthoin au vote de la loi Haby instituant le « collège unique » en 1975, le nombre d’élèves scolarisés dans les classes des collèges de la 6e à la 3e triple, atteignant 3 millions. Au lycée, de la seconde à la terminale, on passe d’un peu moins de 400 000 élèves en 1958 à près d’un million en 1976. Quant au taux de bacheliers, il est multiplié par quatre entre la Libération (5 %) et","PeriodicalId":54158,"journal":{"name":"Mouvement Social","volume":"281 1","pages":"24 - 3"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43828798","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les plans sociaux, l’intensification du travail, sa densification, le management agressif, la précarité, les mutations de l’organisation du travail vers plus de mobilité, de réactivité, les sous-effectifs, les contraintes de temps et de compétitivité économique, la mondialisation, ... ont un coût humain dont votre mission est précisément de témoigner en apportant compréhension, sens et propositions pour que les hommes et les femmes n’y perdent pas leur santé, mais au contraire puissent la construire, tant il vrai que le travail constitue le facteur central de construction de la santé. Peu à peu le plaisir et la fierté de l’action de travail font place à la démobilisation, à la démotivation, au développement de la pathologie sous toutes ses formes. Les TMS en croissance exponentielle, la détérioration du taux de gravité des accidents du travail, l’augmentation constante des maladies professionnelles, le désir massif de « fuir » l’entreprise le plus tôt possible ; pathologie psychiatrique en développement, pathologie de somatisation, pathologie organique... sont la manifestation que les salariés ne parviennent plus à construire leur BORDEAUX – 2004 –
{"title":"Santé au travail","authors":"L. Machu, Nicolas Hatzfeld","doi":"10.3917/lms1.281.0164","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lms1.281.0164","url":null,"abstract":"Les plans sociaux, l’intensification du travail, sa densification, le management agressif, la précarité, les mutations de l’organisation du travail vers plus de mobilité, de réactivité, les sous-effectifs, les contraintes de temps et de compétitivité économique, la mondialisation, ... ont un coût humain dont votre mission est précisément de témoigner en apportant compréhension, sens et propositions pour que les hommes et les femmes n’y perdent pas leur santé, mais au contraire puissent la construire, tant il vrai que le travail constitue le facteur central de construction de la santé. Peu à peu le plaisir et la fierté de l’action de travail font place à la démobilisation, à la démotivation, au développement de la pathologie sous toutes ses formes. Les TMS en croissance exponentielle, la détérioration du taux de gravité des accidents du travail, l’augmentation constante des maladies professionnelles, le désir massif de « fuir » l’entreprise le plus tôt possible ; pathologie psychiatrique en développement, pathologie de somatisation, pathologie organique... sont la manifestation que les salariés ne parviennent plus à construire leur BORDEAUX – 2004 –","PeriodicalId":54158,"journal":{"name":"Mouvement Social","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47443638","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:With the rise of the CAP (certificat d'aptitude professionnelle), young people in the 1950s to 1970s had a new training option after their compulsory primary education: they could continue their education and specialise in a wide variety of trades. However, not everyone could pursue a CAP: there were strict prerequisites relating to family situation and primary school results, which had to be good because admission to the CAP was selective. The CAP definitely had long-lasting effects on the career paths of young people who earned it, with frequent intergenerational mobility, but these effects appear to have been stronger for men than for women. The CAP also helped farmers' children become wage earners and enabled some young women to remain in the labour market even after marriage and childbirth.RÉSUMÉS:Avec l'essor du CAP (certificat d'aptitude professionnelle), les jeunes des années 1950-1970 disposent d'une nouvelle offre de formation à l'issue de l'enseignement primaire obligatoire : ils peuvent ainsi prolonger leur formation et se spécialiser dans une grande diversité de métiers. Pour autant, tous n'accèdent pas au CAP : des conditions sine qua non doivent être réunies, relatives à la famille et aux résultats scolaires en primaire, qui doivent d'autant plus être corrects qu'une sélection est organisée à l'entrée en CAP. Les effets de l'obtention du CAP sur les trajectoires des jeunes qui l'obtiennent sont indéniables et de longue durée, avec des mobilités intergénérationnelles fréquentes, mais semblent plus efficients du côté masculin que féminin. Le CAP a contribué à convertir les enfants de paysans au salariat et il a permis à une partie des jeunes femmes, dans cette période, de se maintenir sur le marché du travail, au-delà du mariage et de la naissance des enfants.
{"title":"Un diplôme qui fait la différence ? Le CAP dans les années 1950-1970","authors":"G. Moreau","doi":"10.3917/lms1.281.0119","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/lms1.281.0119","url":null,"abstract":"Abstract:With the rise of the CAP (certificat d'aptitude professionnelle), young people in the 1950s to 1970s had a new training option after their compulsory primary education: they could continue their education and specialise in a wide variety of trades. However, not everyone could pursue a CAP: there were strict prerequisites relating to family situation and primary school results, which had to be good because admission to the CAP was selective. The CAP definitely had long-lasting effects on the career paths of young people who earned it, with frequent intergenerational mobility, but these effects appear to have been stronger for men than for women. The CAP also helped farmers' children become wage earners and enabled some young women to remain in the labour market even after marriage and childbirth.RÉSUMÉS:Avec l'essor du CAP (certificat d'aptitude professionnelle), les jeunes des années 1950-1970 disposent d'une nouvelle offre de formation à l'issue de l'enseignement primaire obligatoire : ils peuvent ainsi prolonger leur formation et se spécialiser dans une grande diversité de métiers. Pour autant, tous n'accèdent pas au CAP : des conditions sine qua non doivent être réunies, relatives à la famille et aux résultats scolaires en primaire, qui doivent d'autant plus être corrects qu'une sélection est organisée à l'entrée en CAP. Les effets de l'obtention du CAP sur les trajectoires des jeunes qui l'obtiennent sont indéniables et de longue durée, avec des mobilités intergénérationnelles fréquentes, mais semblent plus efficients du côté masculin que féminin. Le CAP a contribué à convertir les enfants de paysans au salariat et il a permis à une partie des jeunes femmes, dans cette période, de se maintenir sur le marché du travail, au-delà du mariage et de la naissance des enfants.","PeriodicalId":54158,"journal":{"name":"Mouvement Social","volume":"281 1","pages":"119 - 136"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49275289","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}