{"title":"Sexy Dressing Etc., Essays on the Power and Politics of Cultural Identity, par Duncan KENNEDY, Cambridge et London : Harvard University Press, 1993, 258 pages, 24,95$ US (relié)","authors":"B. Arcand","doi":"10.7202/1084034ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1084034ar","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":84519,"journal":{"name":"Culture (Canadian Ethnology Society)","volume":"66 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89944765","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Yassin, vallée heureuse de l’Himalaya. Étude sur les Bourouchos du Yasin (Pakistan septentrional), par Étienne TIFFOU, Paris : Peeters, SELAF 351, Coll. Asie et Monde Insulindien 23, 1995, 201 pages (broché)","authors":"D. Matringe","doi":"10.7202/1084037ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1084037ar","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":84519,"journal":{"name":"Culture (Canadian Ethnology Society)","volume":"16 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75528184","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La description ethnographique (littéralement l’écriture de la culture), sans laquelle il n’y a pas d’anthropologie possible est une activité indistinctement linguistique et visuelle, on pourrait presque dire, comme Marcel Duchamp le disait de la peinture, une « activité rétinienne ». Attentive au détail — et aux détails du détail — elle s’organise à partir d’une expérience du voir qui tente d’élaborer un savoir (l’anthropologie) qui sans cesse fait retour au voir. Mais elle ne consiste pas seulement à voir, mais à faire voir, c’est-à-dire à écrire ce que l’on a vu et qui maintenant n’est plus. L’ethnographie comme écriture de la différence est une écriture différée qui ne saurait s’accommoder d’une indifférence (=sans différence) linguistique, mais est au contraire appelée à la mise en oeuvre des ressources syntaxiques et lexicales de la langue. Il s’agit de faire voir avec des mots, lesquels ne peuvent être interchangeables, tout particulièrement lorsque l’on se donne pour objectif de rendre compte de la manière la plus minutieuse et différenciée possible de la spécificité des situations, chaque fois inédites, à laquelle on est confronté. La rationalité explicative qui s’élabore dans un processus de substitution de l’invisible (concept) au visible (sensations) et du général au particulier est aujourd’hui l’objet d’un scepticisme croissant, et il n’est pas impossible que la description ethnographique qui, elle, s’en tient au voir et est à la recherche de l’écriture de ce qui particularise, connaisse un regain d’actualité. Mais cette activité, dont cette conférence montrera qu’elle ne peut être considérée comme subalterne (une espèce de « degré zéro de la connaissance ») n’a paradoxalement jamais été pensée comme telle par les anthropologues qui pourtant la tiennent pour la catégorie principale de notre discipline. La difficulté vient du fait que la description ethnographique non seulement ne dissocie pas l’étude de la culture (ethnos) de la question de l’écriture (graphê), mais fait précisément de leur relation sa spécificité. Procédant à la transformation du regard en langage, elle suppose, si nous voulons la comprendre, que nous nous interrogions sur les rapports du visible au dicible ou plus exactement au lisible. L’ethnographie, c’est de la réalité sociale devenue langage, et qui s’inscrit dans un réseau d’intertextualité : l’anthropologie, qui entretient un rapport nécessaire avec du déjà dit et du déjà écrit. Quelles sont dans ces conditions les relations entre la réalité sociale et la réalité textuelle ? Comment se construit non seulement la société comme texte, mais la société du texte?
{"title":"Un défi majeur : penser la description ethnographique","authors":"F. Laplantine","doi":"10.7202/1084022ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1084022ar","url":null,"abstract":"La description ethnographique (littéralement l’écriture de la culture), sans laquelle il n’y a pas d’anthropologie possible est une activité indistinctement linguistique et visuelle, on pourrait presque dire, comme Marcel Duchamp le disait de la peinture, une « activité rétinienne ». Attentive au détail — et aux détails du détail — elle s’organise à partir d’une expérience du voir qui tente d’élaborer un savoir (l’anthropologie) qui sans cesse fait retour au voir.\u0000 Mais elle ne consiste pas seulement à voir, mais à faire voir, c’est-à-dire à écrire ce que l’on a vu et qui maintenant n’est plus. L’ethnographie comme écriture de la différence est une écriture différée qui ne saurait s’accommoder d’une indifférence (=sans différence) linguistique, mais est au contraire appelée à la mise en oeuvre des ressources syntaxiques et lexicales de la langue. Il s’agit de faire voir avec des mots, lesquels ne peuvent être interchangeables, tout particulièrement lorsque l’on se donne pour objectif de rendre compte de la manière la plus minutieuse et différenciée possible de la spécificité des situations, chaque fois inédites, à laquelle on est confronté.\u0000 La rationalité explicative qui s’élabore dans un processus de substitution de l’invisible (concept) au visible (sensations) et du général au particulier est aujourd’hui l’objet d’un scepticisme croissant, et il n’est pas impossible que la description ethnographique qui, elle, s’en tient au voir et est à la recherche de l’écriture de ce qui particularise, connaisse un regain d’actualité. Mais cette activité, dont cette conférence montrera qu’elle ne peut être considérée comme subalterne (une espèce de « degré zéro de la connaissance ») n’a paradoxalement jamais été pensée comme telle par les anthropologues qui pourtant la tiennent pour la catégorie principale de notre discipline.\u0000 La difficulté vient du fait que la description ethnographique non seulement ne dissocie pas l’étude de la culture (ethnos) de la question de l’écriture (graphê), mais fait précisément de leur relation sa spécificité. Procédant à la transformation du regard en langage, elle suppose, si nous voulons la comprendre, que nous nous interrogions sur les rapports du visible au dicible ou plus exactement au lisible. L’ethnographie, c’est de la réalité sociale devenue langage, et qui s’inscrit dans un réseau d’intertextualité : l’anthropologie, qui entretient un rapport nécessaire avec du déjà dit et du déjà écrit. Quelles sont dans ces conditions les relations entre la réalité sociale et la réalité textuelle ? Comment se construit non seulement la société comme texte, mais la société du texte?","PeriodicalId":84519,"journal":{"name":"Culture (Canadian Ethnology Society)","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76356687","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
"Brain death" was institutionalized 25 years ago primarily to make organs "harvested" from brain dead bodies on an artificial ventilator available for transplant. Doubts exist as to whether the donors used in the first heart transplants conducted in South Africa in 1967, and in Japan in 1968, were dead. Reaction to these two experiments was remarkably different. In Japan the surgeon was arrested for murder, a national debate about brain death continues today, and transplants from brain dead bodies have only been made permissible since June 1997. This debate contrasts with that in North America, where transplant technology is routinized and an organ "shortage" is recognized. In Japan the argument is politicized, focuses on death, and draws on cultural knowledge about Self and Other; Japan and the West; harmony and individualism; tradition and modernity / postmodernity. North American discussion focuses on saving lives; making death meaningful; remaking death yet again; and assumes technology to be culturally and politically autonomous. These respective debates are discussed using textual analysis and the results of interviews with philosophers, physicians, and nurses in both cultural settings. An effort is made to suggest why the Japanese debate is central in constituting contemporary cultural identity, whereas the North American debate is of little public interest. The significance for anthropology of the hybrid status of brain dead bodies and organ recipients together with the national and global circulation and commodification of bodies and body parts associated with this technology is considered.
{"title":"Culture, Technology and the New Death: Deadly Disputes in Japan and North America","authors":"M. Lock, N. Graburn","doi":"10.7202/1084020ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1084020ar","url":null,"abstract":"\"Brain death\" was institutionalized 25 years ago primarily to make organs \"harvested\" from brain dead bodies on an artificial ventilator available for transplant. Doubts exist as to whether the donors used in the first heart transplants conducted in South Africa in 1967, and in Japan in 1968, were dead. Reaction to these two experiments was remarkably different. In Japan the surgeon was arrested for murder, a national debate about brain death continues today, and transplants from brain dead bodies have only been made permissible since June 1997. This debate contrasts with that in North America, where transplant technology is routinized and an organ \"shortage\" is recognized. In Japan the argument is politicized, focuses on death, and draws on cultural knowledge about Self and Other; Japan and the West; harmony and individualism; tradition and modernity / postmodernity. North American discussion focuses on saving lives; making death meaningful; remaking death yet again; and assumes technology to be culturally and politically autonomous. These respective debates are discussed using textual analysis and the results of interviews with philosophers, physicians, and nurses in both cultural settings. An effort is made to suggest why the Japanese debate is central in constituting contemporary cultural identity, whereas the North American debate is of little public interest. The significance for anthropology of the hybrid status of brain dead bodies and organ recipients together with the national and global circulation and commodification of bodies and body parts associated with this technology is considered.","PeriodicalId":84519,"journal":{"name":"Culture (Canadian Ethnology Society)","volume":"12 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89014214","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Prehistories of the Future : The Primitivist Project and the Culture of Modernism, par Elazar BARKAN et Ronald BUSH, éditeurs, Stanford, CA : Stanford University Press, 1995, 449 pages, 18,95$ US (broché), 55,00$ US (relié)","authors":"B. Gérard","doi":"10.7202/1084030ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1084030ar","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":84519,"journal":{"name":"Culture (Canadian Ethnology Society)","volume":"107 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86437572","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Music among the Zu’/’wa-si and Related Peoples of Namibia, Botswana and Angola, par Nicholas M. England, 1995, New York & London : Garland Publishing, Harvard Dissertations in Folklore and Oral Tradition, 417 pages (relié)","authors":"E. Olivier","doi":"10.7202/1084035ar","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1084035ar","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":84519,"journal":{"name":"Culture (Canadian Ethnology Society)","volume":"13 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-11-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79312405","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}