Dans cette revue générale succincte, nous rappelons les éléments de base de la bronchomotricité adrénergique. L'existence d'une composante α, bronchoconstrictrice, est maintenant bien admise, et notre expérimentation personnelle sur l'animal, poursuivie depuis 1964, nous a permis d'en préciser quelques aspects.
Il est pharmocologiquement évident qu'un adrénergique utilisé contre le bronchospasme doit être le plus sélectivement possible β-stimulant, pour éviter tout effet secondaire constricteur de nature α.
Mais l'expérimentation animale reste, en ce domaine, soumise à des facteurs aléatoires dont les plus importants sont l'ambivalence des effets des adrénergiques et la complexité des paramètres mesurés dans l'étude de la bronchomotricité.
Il ne faut enfin pas perdre de vue que la composante psychique de l'asthme complique l'étude du problème chez l'homme, et que les adrénergiques ne sont pas les seules substances pharmacologiques susceptibles d'extérioriser une bronchodilatation.
In this brief general review we have recalled the basic features of adrenergic bronchomotivity. It is now generally recognized that a bronchoconstrictor constituant α exists, and the experiments which we have personally carried out on animals since 1964 have enabled us to define certain aspects of it.
It is obvious, pharmacologically, that any adrenergic used to counter bronchospasm should be the most selectively β-stimulating possible in order to avoid any secondary constrictor effect of an α nature.
But animal experiments in this realm are subject to certain hazards the most important of which are the ambivalence of adrenergic action and the complexity of the parameters measured in bronchomotivity investigation.
Finally, it should not be forgotten that the psychic factor in asthma complicates any investigation into the problem in humans and that adrenergics are not the only pharmacological substances capable of producing external symptoms of bronchodilation.