Pub Date : 1973-04-01DOI: 10.1016/S0035-2845(73)80005-8
M. Lelong, J. Henard, M.-C. Foissac, F. Rembert
L'appréciation d'une sensibilisation à Candida albicans est toujours délicate ; aussi avons-nous comparé chez l'enfant les tests cutanés et les tests bronchomoteurs de provocation.
Chez les enfants avec tests cutanés négatifs nous n'avons pas trouvé de sensibilisation respiratoire.
Chez ceux où l'on notait un test cutané très nettement positif, soit en lecture précoce, soit en lecture tardive, nous avons relevé un test bronchomoteur positif dans 30 à 60 p. cent des cas, la lecture précoce des tests paraissant être la plus précieuse.
Assessing sensitization to Candida albicans is always a delicate matter, therefore we compared cutaneous tests and bronchomotor provocative tests in children.
In children with negative cutaneous tests, we found no respiratory sensitization.
In those found to have a markedly positive bronchomotor test in 30 to 60 per cent of the cases, an early reading being apparently the most useful.
{"title":"Les tests bronchomoteurs de provocation dans l'allergie a Candida albicans chez l'enfant","authors":"M. Lelong, J. Henard, M.-C. Foissac, F. Rembert","doi":"10.1016/S0035-2845(73)80005-8","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-2845(73)80005-8","url":null,"abstract":"<div><p>L'appréciation d'une sensibilisation à <em>Candida albicans</em> est toujours délicate ; aussi avons-nous comparé chez l'enfant les tests cutanés et les tests bronchomoteurs de provocation.</p><p>Chez les enfants avec tests cutanés négatifs nous n'avons pas trouvé de sensibilisation respiratoire.</p><p>Chez ceux où l'on notait un test cutané très nettement positif, soit en lecture précoce, soit en lecture tardive, nous avons relevé un test bronchomoteur positif dans 30 à 60 p. cent des cas, la lecture précoce des tests paraissant être la plus précieuse.</p></div><div><p>Assessing sensitization to <em>Candida albicans</em> is always a delicate matter, therefore we compared cutaneous tests and bronchomotor provocative tests in children.</p><p>In children with negative cutaneous tests, we found no respiratory sensitization.</p><p>In those found to have a markedly positive bronchomotor test in 30 to 60 per cent of the cases, an early reading being apparently the most useful.</p></div>","PeriodicalId":101127,"journal":{"name":"Revue Fran?aise d'Allergologie (1970)","volume":"13 2","pages":"Pages 125-132"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1973-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-2845(73)80005-8","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72281647","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1973-04-01DOI: 10.1016/S0035-2845(73)80010-1
E. Seropian
Le présent travail confirme que le facteur histamino-agglutinant est absent ou sensiblement réduit dans les allergies respiratoires (pollinoses) ou cutanées (urticaires).
L'association systématique de la réaction latex-histamine à l'examen clinique et à l'investigation allergologique de l'asthmatique apporte les avantages suivants : indication précieuse quant au terrain de l'asthmatique, direction à suivre en vue d'approfondir les investigations nécessaires, catégorisation plus poussée des asthmes « à étiologie inconnue .
Les cas d'asthme avec un titre de 0 à 40 présentent généralement des anamnèses suggestives pour les exo-allergènes, avec tests cutanés et inhalatoires positifs. L'asthme infectieux ayant des valeurs identiques du T correspond, au fond à l'asthme allergique microbien.
Les cas d'asthme où le titre est de 80 ou au-delà ont souvent un déclenchement infectieux évident et des tests cutanés négatifs aux exo-allergènes. L'asthme infectieux faisant partie de cette catégorie est non allergique.
Dans les cas d'asthme associé à l'infection bronchique, situation qui obscurcit de manière temporaire l'étiologie réelle de l'affection, elle permel dès le début d'encadrer le malade dans la catégorie adéquate.
Enfin, elle nous permet de revenir de la classification récente, asthme allergique, infectieux et à étiologie inconnue, à l'ancienne classification, asthme allergique et infectieux en mentionnant que l'identification des allergènes déterminants impose parfois une temporisation.
Present research confirms that the histamino-agglutination factor is either absent or considerably reduced in respiratory allergies (pollinoses) and cutaneous allergies (urticarias).
Systematic application of the latex-histamine reaction in conjunction with the clinical examination and allergological tests on asthmatics gives the following advantages : invaluable information about the asthmatic's background, indications as to which direction further detailed investigation should take, classification of a more detailed nature of asthmas of « unknown etiology .
Cases of asthma with a tire of from 0 to 40 usually present anameses suggestive of exo-allergens, with positive cutaneous and inhalatory tests. Infectious asthma, with identical titre values, corresponds basically to microbial allergic asthma.
Cases of asthma in which the titre is 80 or over are often accompanied by an obviously infectious outbreak and negative cutaneous tests for exo-allergens. Infectious asthma which falls into this category is non allergic.
In cases of asthma associated with bronchial infection, a condition which temporarily obscures the real etiology of the ailment, this infection enables the patient to be accurately classified from the onset.
Finally, we are able to reject recent classification of allergic, infectious asthma of unknown etiology and revert to the old classification of allergic infectious asth
{"title":"Le critère du facteur histamino-agglutinant et classification étiologique des asthmatiques","authors":"E. Seropian","doi":"10.1016/S0035-2845(73)80010-1","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-2845(73)80010-1","url":null,"abstract":"<div><p>Le présent travail confirme que le facteur histamino-agglutinant est absent ou sensiblement réduit dans les allergies respiratoires (pollinoses) ou cutanées (urticaires).</p><p>L'association systématique de la réaction latex-histamine à l'examen clinique et à l'investigation allergologique de l'asthmatique apporte les avantages suivants : indication précieuse quant au terrain de l'asthmatique, direction à suivre en vue d'approfondir les investigations nécessaires, catégorisation plus poussée des asthmes « à étiologie inconnue .</p><p>Les cas d'asthme avec un titre de 0 à 40 présentent généralement des anamnèses suggestives pour les exo-allergènes, avec tests cutanés et inhalatoires positifs. L'asthme infectieux ayant des valeurs identiques du T correspond, au fond à l'asthme allergique microbien.</p><p>Les cas d'asthme où le titre est de 80 ou au-delà ont souvent un déclenchement infectieux évident et des tests cutanés négatifs aux exo-allergènes. L'asthme infectieux faisant partie de cette catégorie est non allergique.</p><p>Dans les cas d'asthme associé à l'infection bronchique, situation qui obscurcit de manière temporaire l'étiologie réelle de l'affection, elle permel dès le début d'encadrer le malade dans la catégorie adéquate.</p><p>Enfin, elle nous permet de revenir de la classification récente, asthme allergique, infectieux et à étiologie inconnue, à l'ancienne classification, asthme allergique et infectieux en mentionnant que l'identification des allergènes déterminants impose parfois une temporisation.</p></div><div><p>Present research confirms that the histamino-agglutination factor is either absent or considerably reduced in respiratory allergies (pollinoses) and cutaneous allergies (urticarias).</p><p>Systematic application of the latex-histamine reaction in conjunction with the clinical examination and allergological tests on asthmatics gives the following advantages : invaluable information about the asthmatic's background, indications as to which direction further detailed investigation should take, classification of a more detailed nature of asthmas of « unknown etiology .</p><p>Cases of asthma with a tire of from 0 to 40 usually present anameses suggestive of exo-allergens, with positive cutaneous and inhalatory tests. Infectious asthma, with identical titre values, corresponds basically to microbial allergic asthma.</p><p>Cases of asthma in which the titre is 80 or over are often accompanied by an obviously infectious outbreak and negative cutaneous tests for exo-allergens. Infectious asthma which falls into this category is non allergic.</p><p>In cases of asthma associated with bronchial infection, a condition which temporarily obscures the real etiology of the ailment, this infection enables the patient to be accurately classified from the onset.</p><p>Finally, we are able to reject recent classification of allergic, infectious asthma of unknown etiology and revert to the old classification of allergic infectious asth","PeriodicalId":101127,"journal":{"name":"Revue Fran?aise d'Allergologie (1970)","volume":"13 2","pages":"Pages 193-198"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1973-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-2845(73)80010-1","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72281646","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1973-04-01DOI: 10.1016/S0035-2845(73)80004-6
D. Brunet, F. Marrache, J. Frandebœuf, A. Pagnoux
Les manifestations ophtalmologiques isolées chez l'enfant allergique sont très rares. Sur 5 000 dossiers établis entre 1965 et 1972, 56 cas seulement ont été retrouvés (1 p. cent). Les atteintes les plus fréquentes concernent l'œil externe (46) à type de blépharo-conjonctivites, conjonctivites printanières, kérato-conjonctivites, kératites, contre 10 cas pour l'œil interne : uvéites, antérieures et postérieures.
L'âge moyen se situe entre 5 ans et 10 ans, pour plus de la moitié des malades. L'enquête allergologique a été pratiquée sous contrôle ophtalmologique constant avant et après les tests et les injections d'essai. Pour 25 enfants, un seul allergène a été responsable de l'atteinte oculaire, alors que pour 22 enfants il s'agissait d'associations d'allergènes.
Les traitements de désensibilisation ont été décidés en fonction de critères rigoureux. Au total, 31 enfants sur 56 ont été désensibilisés 18 fois avec un seul allergènes et 13 fois avec 2 allergènes. La durée des traitements est comprise entre 2 et 3 ans.
Les résultats ont été bons dans 50 p. cent des cas à la fois pour les atteintes de l'œil externe et de l'œil interne. Les échecs sont surtout imputables aux conjonctivites printanières.
Isolated ophtalmological symptoms in allergic children are very rare. Of the 5,000 record cards covering the years from 1965 to 1972, only 56 cases (1 per cent) were found. The most frequent lesions were those affecting the external eye (46) of the blepharoconjunctivitis, spring conjuncticitis, kerato-conjunctivitis, keratitis types, as against 10 cases in which the internal eye was affected : anterior and postereior uveitis.
The average age was between 5 and 10 years for most of the patients. Allergological investigation was carried out under continuous ophthalmological supervision before and after tests and trial injections. For 25 children a single allergen was responsible for the ocular lesion, while for 22 of the children the responsibility lay with a group of allergens.
Desensitization treatments were chosen in accordance with strict criteria. In all, 31 out of 56 children were desensitized 18 times with a single allergen and 13 times with 2 allergens. The duration of treatment was between two and three years.
Results were good in 50 per cent of the cases both for external and internal eye lesions. The failures were mainly due to spring conjunctivitis.
{"title":"Syndromes oculaires allergiques isolés de l'enfant","authors":"D. Brunet, F. Marrache, J. Frandebœuf, A. Pagnoux","doi":"10.1016/S0035-2845(73)80004-6","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-2845(73)80004-6","url":null,"abstract":"<div><p>Les manifestations ophtalmologiques isolées chez l'enfant allergique sont très rares. Sur 5 000 dossiers établis entre 1965 et 1972, 56 cas seulement ont été retrouvés (1 p. cent). Les atteintes les plus fréquentes concernent l'œil externe (46) à type de blépharo-conjonctivites, conjonctivites printanières, kérato-conjonctivites, kératites, contre 10 cas pour l'œil interne : uvéites, antérieures et postérieures.</p><p>L'âge moyen se situe entre 5 ans et 10 ans, pour plus de la moitié des malades. L'enquête allergologique a été pratiquée sous contrôle ophtalmologique constant avant et après les tests et les injections d'essai. Pour 25 enfants, un seul allergène a été responsable de l'atteinte oculaire, alors que pour 22 enfants il s'agissait d'associations d'allergènes.</p><p>Les traitements de désensibilisation ont été décidés en fonction de critères rigoureux. Au total, 31 enfants sur 56 ont été désensibilisés 18 fois avec un seul allergènes et 13 fois avec 2 allergènes. La durée des traitements est comprise entre 2 et 3 ans.</p><p>Les résultats ont été bons dans 50 p. cent des cas à la fois pour les atteintes de l'œil externe et de l'œil interne. Les échecs sont surtout imputables aux conjonctivites printanières.</p></div><div><p>Isolated ophtalmological symptoms in allergic children are very rare. Of the 5,000 record cards covering the years from 1965 to 1972, only 56 cases (1 per cent) were found. The most frequent lesions were those affecting the external eye (46) of the blepharoconjunctivitis, spring conjuncticitis, kerato-conjunctivitis, keratitis types, as against 10 cases in which the internal eye was affected : anterior and postereior uveitis.</p><p>The average age was between 5 and 10 years for most of the patients. Allergological investigation was carried out under continuous ophthalmological supervision before and after tests and trial injections. For 25 children a single allergen was responsible for the ocular lesion, while for 22 of the children the responsibility lay with a group of allergens.</p><p>Desensitization treatments were chosen in accordance with strict criteria. In all, 31 out of 56 children were desensitized 18 times with a single allergen and 13 times with 2 allergens. The duration of treatment was between two and three years.</p><p>Results were good in 50 per cent of the cases both for external and internal eye lesions. The failures were mainly due to spring conjunctivitis.</p></div>","PeriodicalId":101127,"journal":{"name":"Revue Fran?aise d'Allergologie (1970)","volume":"13 2","pages":"Pages 115-123"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1973-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-2845(73)80004-6","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72281650","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1973-04-01DOI: 10.1016/S0035-2845(73)80006-X
F.Th.M. Spieksma
Il y a un complexe d'arguments qui devait être convaincant pour faire accepter l'idée que les acariens sont la source de l'allergène de poussière de maison.
La première partie de ce complexe consiste en 5 types d'observations, sur la relation entre le contenu en allergène et le nombre de Dermatophagoïdes pteronyssinus dans les échantillons de poussière. L'autre complexe d'arguments vient de 3 types d'observations, sur la comparaison de réactions cutanées à l'extrait de poussière de maison et aux extraits d'acariens.
Les Dermatophagoïdes, allergènes de la poussière, ne doivent pas exclure le rôle des autres allergènes. Mais ils sont généralement de moindre importance.
The weight of evidence should be sufficiently convincing for the notion that acarians are the source of house dust allergen to be accepted.
The first part of this consists of 5 types of observations concerning the allergen content and the number of Dermatophagoides pteronyssinus in dust samples. The second results from three types of observations consisting of a comparison between cutaneous reactions to house dust and acarian extracts.
Dermatophagoides dust allergens should not rule out other allergens, although these are generally less important.
{"title":"Importance des allergènes acariens","authors":"F.Th.M. Spieksma","doi":"10.1016/S0035-2845(73)80006-X","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-2845(73)80006-X","url":null,"abstract":"<div><p>Il y a un complexe d'arguments qui devait être convaincant pour faire accepter l'idée que les acariens sont la source de l'allergène de poussière de maison.</p><p>La première partie de ce complexe consiste en 5 types d'observations, sur la relation entre le contenu en allergène et le nombre de <em>Dermatophagoïdes pteronyssinus</em> dans les échantillons de poussière. L'autre complexe d'arguments vient de 3 types d'observations, sur la comparaison de réactions cutanées à l'extrait de poussière de maison et aux extraits d'acariens.</p><p>Les <em>Dermatophagoïdes</em>, allergènes de la poussière, ne doivent pas exclure le rôle des autres allergènes. Mais ils sont généralement de moindre importance.</p></div><div><p>The weight of evidence should be sufficiently convincing for the notion that acarians are the source of house dust allergen to be accepted.</p><p>The first part of this consists of 5 types of observations concerning the allergen content and the number of <em>Dermatophagoides pteronyssinus</em> in dust samples. The second results from three types of observations consisting of a comparison between cutaneous reactions to house dust and acarian extracts.</p><p><em>Dermatophagoides</em> dust allergens should not rule out other allergens, although these are generally less important.</p></div>","PeriodicalId":101127,"journal":{"name":"Revue Fran?aise d'Allergologie (1970)","volume":"13 2","pages":"Pages 133-148"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1973-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-2845(73)80006-X","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72281648","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1973-04-01DOI: 10.1016/S0035-2845(73)80008-3
R. Marcelle , B. Laurent
La mécanique ventilatoire, par la mesure des variations de la pression transpulmonaire, est appliquée aux cobayes normaux et sensibilisés afin d'apprécier l'effet de l'inhalation de divers agents bronchomoteurs.
Seule une proportion modérée de cobayes non sensibilisés développe d'emblée un bronchospasme sous l'action de l'histamine, de l'acétylcholine, de la 5 HT et de la bradykinine. Les processus actifs de sensibilisation allergique intensifient la réactivité bronchique des cobayes à l'égard des agents pharmacodynamiques spasmogènes et démasquent l'effet bronchoconstricteur de la noradrénaline.
Le blocage des β-récepteurs adrénergiques locaux par l'aérosol de propranolol exalte chez les cobayes, tant normaux que sensibilisés, la réactivité bronchique pharmacodynamique tandis qu'il fait apparaître ou qu'il intensifie la réponse bronchospastique de ces animaux à l'aérosol de noradrénaline.
De plus, chez les cobayes sensibilisés, le propranolol accroît la bronchoconstrirtion anaphylactique ou s'avère capable soit de démasquer le spasme résultant de l'inhalation de l'allergène soit de régénérer l'action bronchospastique de cette dernière préalablement épuisée par anti-anaphylaxie.
La réactivité bronchique du cobaye est donc soumise à l'activité du système adrénergique. L'activité des β-récepteurs normalement prépondérante au niveau des bronches, entretient un tonus bronchodilatateur qui s'oppose à l'action spastique des divers agents bronchomoteurs. L'inhibition de ces récepteurs soit spontanée, soit pharmacodynamique, soit secondaire au développement de processus allergiques, fait naître un état d'hyperexcitabilité de la musculature bronchique. Dans ces conditions, l'action motrice des récepteurs α-adrénergiques peut être démasquée et l'excitation de ces récepteurs engendre un bronchospasme qu'inhibent les adrénolytiques de type α.
Le cobaye s'avère donc un modèle de la réactivité bronchique de l'homme normal et bronchospastique.
Bronchial reaction in guinea-pigs of the Hartley strain was studied by simultaneous recording of output variations, pulmonary volume and transpulmonary pressure when the air supply was repeatedly cut off. This method enabled quantitative measurements to be made of changes in compliance and dynamic resistance of the lungs. It also allowed an assessment to be made of the ventilatory asynchronism present in all bronchospastic reactions.
A small proportion only of our un-sensitized guinea-pigs showed spontaneous bronchospasm under the influence of aerosols obtained from reputedly broncho-constricting pharmacodynamic agents : histamine, 5 HT, bradykinin, acetylcholine. Frequently, in fact, aerosols of these substances proved either inactive or caused a sudden isolated drop in pulmonary compliance which, in the absence of appreciable changes in the dynamic resistance of the lungs, cannot be attributed to a loss of bronchial permeability.
{"title":"Réactivité bronchique du cobaye et système adrénergique","authors":"R. Marcelle , B. Laurent","doi":"10.1016/S0035-2845(73)80008-3","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-2845(73)80008-3","url":null,"abstract":"<div><p>La mécanique ventilatoire, par la mesure des variations de la pression transpulmonaire, est appliquée aux cobayes normaux et sensibilisés afin d'apprécier l'effet de l'inhalation de divers agents bronchomoteurs.</p><p>Seule une proportion modérée de cobayes non sensibilisés développe d'emblée un bronchospasme sous l'action de l'histamine, de l'acétylcholine, de la 5 HT et de la bradykinine. Les processus actifs de sensibilisation allergique intensifient la réactivité bronchique des cobayes à l'égard des agents pharmacodynamiques spasmogènes et démasquent l'effet bronchoconstricteur de la noradrénaline.</p><p>Le blocage des β-récepteurs adrénergiques locaux par l'aérosol de propranolol exalte chez les cobayes, tant normaux que sensibilisés, la réactivité bronchique pharmacodynamique tandis qu'il fait apparaître ou qu'il intensifie la réponse bronchospastique de ces animaux à l'aérosol de noradrénaline.</p><p>De plus, chez les cobayes sensibilisés, le propranolol accroît la bronchoconstrirtion anaphylactique ou s'avère capable soit de démasquer le spasme résultant de l'inhalation de l'allergène soit de régénérer l'action bronchospastique de cette dernière préalablement épuisée par anti-anaphylaxie.</p><p>La réactivité bronchique du cobaye est donc soumise à l'activité du système adrénergique. L'activité des β-récepteurs normalement prépondérante au niveau des bronches, entretient un tonus bronchodilatateur qui s'oppose à l'action spastique des divers agents bronchomoteurs. L'inhibition de ces récepteurs soit spontanée, soit pharmacodynamique, soit secondaire au développement de processus allergiques, fait naître un état d'hyperexcitabilité de la musculature bronchique. Dans ces conditions, l'action motrice des récepteurs α-adrénergiques peut être démasquée et l'excitation de ces récepteurs engendre un bronchospasme qu'inhibent les adrénolytiques de type α.</p><p>Le cobaye s'avère donc un modèle de la réactivité bronchique de l'homme normal et bronchospastique.</p></div><div><p>Bronchial reaction in guinea-pigs of the Hartley strain was studied by simultaneous recording of output variations, pulmonary volume and transpulmonary pressure when the air supply was repeatedly cut off. This method enabled quantitative measurements to be made of changes in compliance and dynamic resistance of the lungs. It also allowed an assessment to be made of the ventilatory asynchronism present in all bronchospastic reactions.</p><p>A small proportion only of our un-sensitized guinea-pigs showed spontaneous bronchospasm under the influence of aerosols obtained from reputedly broncho-constricting pharmacodynamic agents : histamine, 5 HT, bradykinin, acetylcholine. Frequently, in fact, aerosols of these substances proved either inactive or caused a sudden isolated drop in pulmonary compliance which, in the absence of appreciable changes in the dynamic resistance of the lungs, cannot be attributed to a loss of bronchial permeability.</p><p>Following allergic sensi","PeriodicalId":101127,"journal":{"name":"Revue Fran?aise d'Allergologie (1970)","volume":"13 2","pages":"Pages 163-179"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1973-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-2845(73)80008-3","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72281649","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 1973-04-01DOI: 10.1016/S0035-2845(73)80002-2
C. Voisin, A.B. Tonnel, B. Douay, M. Jacob, J. Lefebvre , Mme C. Blin
Une diminution de l'activité bactéricide des polynucléaires circulants supérieure à 20 p. cent, a été constatée chez 11 asthmatiques ou bronchitiques chroniques traités par corticoïdes, alors qu'aucune perturbation n'était notée chez 18 malades souffrant d'infection bronchique et chez 6 cancéreux pulmonaires non soumis à la corticothérapie. Il existe une corrélation entre la posologie médicamenteuse utilisée et la baisse de l'activité bactéricide. Chez un malade, la répétition des tests a révélé un retour progressif et complet à la normale après réduction importante des corticoïdes.
Ces faits doivent être rapprochés des constatations expérimentales in vivo et in vitro sur l'action des corticoïdes sur les cellules phagocytaires, et des perturbations du test de réduction du nitro-bleu tétrazolium récemment signalées chez les sujets traités par corticoïdes.
Il n'est toutefois pas possible d'affirmer actuellement que la diminution de l'activité bactéricide des polynucléaires joue un rôle déterminant dans la survenue d'infections bronchiques chroniques ou récidivantes.
A decrease of more than 20 per cent in the bactericidal activity of circulating polynuclears was found in eleven asthmatics or chronic bronchitics treated by corticoids, whereas no disturbance was noted in eighteen patients suffering from chronic bronchial infection and in six with pulmonary cancer who had not undergone corticotherapy. There is a correlation between the drug dosage used and a decrease in bactericidal activity. In one patient, repeated tests showed a progressive and complete return to normal after a considerable reduction of corticoid intake.
These facts should be compared with experimental résults « in vivoand « in vitroconcerning the action of corticoids on phagocytary cells and disturbances in the nitro-blue tetrazolium test recently noted in patients treated by corticoids.
However, it is not possible at the moment to state positively that a decrease in polynuclear bactericidal activity plays an active part in the onset of chronic or recurrent bronchial infections.
{"title":"Étude du pouvoir bactéricide des polynucléaires neutrophiles chez les asthmatiques et les bronchitiques traités par corticoides","authors":"C. Voisin, A.B. Tonnel, B. Douay, M. Jacob, J. Lefebvre , Mme C. Blin","doi":"10.1016/S0035-2845(73)80002-2","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-2845(73)80002-2","url":null,"abstract":"<div><p>Une diminution de l'activité bactéricide des polynucléaires circulants supérieure à 20 p. cent, a été constatée chez 11 asthmatiques ou bronchitiques chroniques traités par corticoïdes, alors qu'aucune perturbation n'était notée chez 18 malades souffrant d'infection bronchique et chez 6 cancéreux pulmonaires non soumis à la corticothérapie. Il existe une corrélation entre la posologie médicamenteuse utilisée et la baisse de l'activité bactéricide. Chez un malade, la répétition des tests a révélé un retour progressif et complet à la normale après réduction importante des corticoïdes.</p><p>Ces faits doivent être rapprochés des constatations expérimentales <em>in vivo et in vitro</em> sur l'action des corticoïdes sur les cellules phagocytaires, et des perturbations du test de réduction du nitro-bleu tétrazolium récemment signalées chez les sujets traités par corticoïdes.</p><p>Il n'est toutefois pas possible d'affirmer actuellement que la diminution de l'activité bactéricide des polynucléaires joue un rôle déterminant dans la survenue d'infections bronchiques chroniques ou récidivantes.</p></div><div><p>A decrease of more than 20 per cent in the bactericidal activity of circulating polynuclears was found in eleven asthmatics or chronic bronchitics treated by corticoids, whereas no disturbance was noted in eighteen patients suffering from chronic bronchial infection and in six with pulmonary cancer who had not undergone corticotherapy. There is a correlation between the drug dosage used and a decrease in bactericidal activity. In one patient, repeated tests showed a progressive and complete return to normal after a considerable reduction of corticoid intake.</p><p>These facts should be compared with experimental résults « in vivoand « in vitroconcerning the action of corticoids on phagocytary cells and disturbances in the nitro-blue tetrazolium test recently noted in patients treated by corticoids.</p><p>However, it is not possible at the moment to state positively that a decrease in polynuclear bactericidal activity plays an active part in the onset of chronic or recurrent bronchial infections.</p></div>","PeriodicalId":101127,"journal":{"name":"Revue Fran?aise d'Allergologie (1970)","volume":"13 2","pages":"Pages 97-106, IN1-IN4"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1973-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-2845(73)80002-2","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72281692","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}