Le Réseau international des Instituts Pasteur (RIIP) compte à ce jour 29 instituts dont 17 sont installés en zone tropicale. Les laboratoires d'analyses de biologie médicale (LABM) des instituts du RIIP ont à la fois un rôle de diagnostic, d'expertise, de recherche et de formation. Le plus souvent situés dans des pays en développement, ils ont accumulé l'expérience de plusieurs générations de biologistes pour essayer de répondre au mieux à une forte demande des populations et des autorités sanitaires malgré des ressources parfois limitées. À partir d'exemples concrets et d'expériences vécues, les auteurs dépeignent les principales difficultés rencontrées dans leur exercice de la biologie médicale en zone tropicale et proposent des moyens pour les surmonter.
The Réseau international des Instituts Pasteur (RIIP) includes 29 institutes of which 17 are located in tropical area. The clinical analysis laboratoires from the RIIP play a significant role in different fields: diagnosis, expertise, research and training. Eventhough the laboratories are usually located in a tropical environment in which financial resources, as well as the amount of equipment are both restricted, they have been able to gain experience through several generations of biologists in order to answer the needs of populations and health authorities. Based on practicle examples and reports of field situations, the authors show the major difficulties encountered in reference laboratories in such tropical area and suggest solving solutions.
{"title":"Le laboratoire d'analyses de biologie médicale référent en zone tropicale : exemple du réseau international des Instituts Pasteur","authors":"Philippe Buchy , Didier Monchy , Benoît Garin , Patrice Combe , Yves Buisson","doi":"10.1016/S0338-9898(05)80194-5","DOIUrl":"10.1016/S0338-9898(05)80194-5","url":null,"abstract":"<div><p>Le Réseau international des Instituts Pasteur (RIIP) compte à ce jour 29 instituts dont 17 sont installés en zone tropicale. Les laboratoires d'analyses de biologie médicale (LABM) des instituts du RIIP ont à la fois un rôle de diagnostic, d'expertise, de recherche et de formation. Le plus souvent situés dans des pays en développement, ils ont accumulé l'expérience de plusieurs générations de biologistes pour essayer de répondre au mieux à une forte demande des populations et des autorités sanitaires malgré des ressources parfois limitées. À partir d'exemples concrets et d'expériences vécues, les auteurs dépeignent les principales difficultés rencontrées dans leur exercice de la biologie médicale en zone tropicale et proposent des moyens pour les surmonter.</p></div><div><p>The Réseau international des Instituts Pasteur (RIIP) includes 29 institutes of which 17 are located in tropical area. The clinical analysis laboratoires from the RIIP play a significant role in different fields: diagnosis, expertise, research and training. Eventhough the laboratories are usually located in a tropical environment in which financial resources, as well as the amount of equipment are both restricted, they have been able to gain experience through several generations of biologists in order to answer the needs of populations and health authorities. Based on practicle examples and reports of field situations, the authors show the major difficulties encountered in reference laboratories in such tropical area and suggest solving solutions.</p></div>","PeriodicalId":101129,"journal":{"name":"Revue Fran?aise des Laboratoires","volume":"2005 372","pages":"Pages 21-26"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2005-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0338-9898(05)80194-5","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115996098","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-04-01DOI: 10.1016/S0338-9898(05)80190-8
{"title":"Baisse de l'espérance de vie aux États-Unis en 2050 ?","authors":"","doi":"10.1016/S0338-9898(05)80190-8","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0338-9898(05)80190-8","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101129,"journal":{"name":"Revue Fran?aise des Laboratoires","volume":"2005 372","pages":"Page 17"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2005-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0338-9898(05)80190-8","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"137090950","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-04-01DOI: 10.1016/S0338-9898(05)80182-9
{"title":"Épidémie de SARM dans une équipe de football","authors":"","doi":"10.1016/S0338-9898(05)80182-9","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0338-9898(05)80182-9","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101129,"journal":{"name":"Revue Fran?aise des Laboratoires","volume":"2005 372","pages":"Page 14"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2005-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0338-9898(05)80182-9","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"137024685","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-04-01DOI: 10.1016/S0338-9898(05)80196-9
Berthe-Marie Njanpop-Lafourcade , Yves Traoré , Jean-François Aguilera , Oumarou Sanou , Mathilde Lourd , Dario Giorgini , Alfred Da Silva , Bradford D. Gessner , Muhamed-Kheir Taha
Les épidémies récurrentes de méningite bactérienne aiguë (MBA) demeurent un problème majeur en Afrique subsaharienne. Les conditions d'utilisation des méthodes bactériologiques conventionnelles dans ces pays limitent leur intérêt pour le diagnostic des MBA. L'émergence récente de Neisseria meningitidis (Nm) W135 et également le nombre important de cas dus à Streptococcus pneumoniae (Sp) ont rendu nécessaire une surveillance microbiologique renforcée, en particulier par l'utilisation de la technique de réaction de polymérisation en chaîne (PCR). Nous décrivons ici le processus de son transfert au Centre Muraz à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
Nous avons évalué la spécificité des amorces pour l'identification des isolats de Nm et pour la détermination de leur sérogroupe, ainsi que la performance de la PCR par rapport à la culture pour l'identification de Nm, Sp et Haemophilus influenzae (Hi). Un échantillon d'extraits d'ADN a été contrôlé à l'Institut Pasteur de Paris (IPP) pour calculer le coefficient de concordance Kappa. Le laboratoire du Centre Muraz a participé à une étude multicentrique avec plusieurs laboratoires de référence européens.
Entre avril 2002 et juin 2004, un total de 1 645 échantillons de LCR ont été testés par PCR (dont 1 455 au Centre Muraz, 190 à l'IPP) et 801 par culture ; 560 (34 %) bactéries ont été identifiées par PCR — dont 281 (50 %) Nm, 193 (34 %) Sp, 86 (15 %) Hi — contre 288 (36 %) par culture. Parmi les 560 cas confirmés par PCR, 383 cas ont bénéficié d'une culture dont seulement 263 (69 %) étaient positives. — dont 161 (56 %) Nm, 99 (34 %) Sp et 28 (10 %) Hi. Parmi les 560 cas confirmés par PCR, 383 cas ont également bénéficié d'une culture du LCR, dont seulement 263 (69 %) étaient positives. Parmi les 288 cas confirmés par culture, 283 cas ont également bénéficié d'une PCR, dont 263 (93 %) positives. La sensibilité de la PCR était respectivement de 95, 75 et 81 % pour Nm, Sp et Hi, avec une spécificité d'au moins 95 % pour les trois espèces. La spécificité des amorces crgA, siaD et mynB pour l'identification de Nm et la détermination du génogroupe correspondant était de 100 %. Le coefficient Kappa était de 0,80.
Dans les conditions actuelles en Afrique subsaharienne, nous observons que la PCR est performante et permet d'identifier davantage d'agents étiologiques des MBA par rapport à la culture. Nous recommandons son utilisation dans les laboratoires de référence régionaux pour la surveillance microbiologique renforcée en complément des analyses bactériologiques classiques. L'utilisation de cette technique contribuera à l'organisation de ripostes vaccinales ciblées et facilitera l'introduction de nouveaux vaccins dans la ceinture méningitique.
The recognition of Neisseria meningitidis (Nm) W135 and Streptococcus pneumoniae (Sp) as major causes of acute bacterial meningitis (ABM) emphasizes the need for field-base
{"title":"Contribution de la PCR à la surveillance microbiologique et épidémiologique des méningites bactériennes aiguës en Afrique : à propos de l'expérience d'un transfert de technologie réussi au centre Muraz de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso","authors":"Berthe-Marie Njanpop-Lafourcade , Yves Traoré , Jean-François Aguilera , Oumarou Sanou , Mathilde Lourd , Dario Giorgini , Alfred Da Silva , Bradford D. Gessner , Muhamed-Kheir Taha","doi":"10.1016/S0338-9898(05)80196-9","DOIUrl":"10.1016/S0338-9898(05)80196-9","url":null,"abstract":"<div><p>Les épidémies récurrentes de méningite bactérienne aiguë (MBA) demeurent un problème majeur en Afrique subsaharienne. Les conditions d'utilisation des méthodes bactériologiques conventionnelles dans ces pays limitent leur intérêt pour le diagnostic des MBA. L'émergence récente de <em>Neisseria meningitidis</em> (Nm) W135 et également le nombre important de cas dus à <em>Streptococcus pneumoniae</em> (Sp) ont rendu nécessaire une surveillance microbiologique renforcée, en particulier par l'utilisation de la technique de réaction de polymérisation en chaîne (PCR). Nous décrivons ici le processus de son transfert au Centre Muraz à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.</p><p>Nous avons évalué la spécificité des amorces pour l'identification des isolats de Nm et pour la détermination de leur sérogroupe, ainsi que la performance de la PCR par rapport à la culture pour l'identification de Nm, Sp et <em>Haemophilus influenzae</em> (Hi). Un échantillon d'extraits d'ADN a été contrôlé à l'Institut Pasteur de Paris (IPP) pour calculer le coefficient de concordance Kappa. Le laboratoire du Centre Muraz a participé à une étude multicentrique avec plusieurs laboratoires de référence européens.</p><p>Entre avril 2002 et juin 2004, un total de 1 645 échantillons de LCR ont été testés par PCR (dont 1 455 au Centre Muraz, 190 à l'IPP) et 801 par culture ; 560 (34 %) bactéries ont été identifiées par PCR — dont 281 (50 %) Nm, 193 (34 %) Sp, 86 (15 %) Hi — contre 288 (36 %) par culture. Parmi les 560 cas confirmés par PCR, 383 cas ont bénéficié d'une culture dont seulement 263 (69 %) étaient positives. — dont 161 (56 %) Nm, 99 (34 %) Sp et 28 (10 %) Hi. Parmi les 560 cas confirmés par PCR, 383 cas ont également bénéficié d'une culture du LCR, dont seulement 263 (69 %) étaient positives. Parmi les 288 cas confirmés par culture, 283 cas ont également bénéficié d'une PCR, dont 263 (93 %) positives. La sensibilité de la PCR était respectivement de 95, 75 et 81 % pour Nm, Sp et Hi, avec une spécificité d'au moins 95 % pour les trois espèces. La spécificité des amorces crgA, <em>sia</em>D et <em>myn</em>B pour l'identification de Nm et la détermination du génogroupe correspondant était de 100 %. Le coefficient Kappa était de 0,80.</p><p>Dans les conditions actuelles en Afrique subsaharienne, nous observons que la PCR est performante et permet d'identifier davantage d'agents étiologiques des MBA par rapport à la culture. Nous recommandons son utilisation dans les laboratoires de référence régionaux pour la surveillance microbiologique renforcée en complément des analyses bactériologiques classiques. L'utilisation de cette technique contribuera à l'organisation de ripostes vaccinales ciblées et facilitera l'introduction de nouveaux vaccins dans la ceinture méningitique.</p></div><div><p>The recognition of <em>Neisseria meningitidis</em> (Nm) W135 and <em>Streptococcus pneumoniae</em> (Sp) as major causes of acute bacterial meningitis (ABM) emphasizes the need for field-base","PeriodicalId":101129,"journal":{"name":"Revue Fran?aise des Laboratoires","volume":"2005 372","pages":"Pages 33-40"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2005-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0338-9898(05)80196-9","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130033019","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-04-01DOI: 10.1016/S0338-9898(05)80198-2
Christophe Léculier
La réglementation sur le transport de matières infectieuses va beaucoup évoluer au cours de l'année 2005. Cet article expose les différentes réglementations actuelles, décrit l'utilisation du triple emballage et récapitule les documents nécessaires pour accompagner les transports par route ou par voie aérienne. Pour finir, les principales différences avec l'ancienne réglementation sont soulignées. Elles montrent la mise en sûreté plus importante du transporteur et du colis dont il a la gestion.
The regulation of the transport of infectious substances will evolve during this year 2005. This article presents the various regulations in progress with the use of triple packing as well as the various documents necessary for the management of the road transport or by air. The most important differences with the previous regulation are explained and show a setting in more important safety of the conveyor and package of which it has management.
{"title":"Le transport de matières infectieuses","authors":"Christophe Léculier","doi":"10.1016/S0338-9898(05)80198-2","DOIUrl":"10.1016/S0338-9898(05)80198-2","url":null,"abstract":"<div><p>La réglementation sur le transport de matières infectieuses va beaucoup évoluer au cours de l'année 2005. Cet article expose les différentes réglementations actuelles, décrit l'utilisation du triple emballage et récapitule les documents nécessaires pour accompagner les transports par route ou par voie aérienne. Pour finir, les principales différences avec l'ancienne réglementation sont soulignées. Elles montrent la mise en sûreté plus importante du transporteur et du colis dont il a la gestion.</p></div><div><p>The regulation of the transport of infectious substances will evolve during this year 2005. This article presents the various regulations in progress with the use of triple packing as well as the various documents necessary for the management of the road transport or by air. The most important differences with the previous regulation are explained and show a setting in more important safety of the conveyor and package of which it has management.</p></div>","PeriodicalId":101129,"journal":{"name":"Revue Fran?aise des Laboratoires","volume":"2005 372","pages":"Pages 47-51"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2005-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0338-9898(05)80198-2","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125525869","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-04-01DOI: 10.1016/S0338-9898(05)80195-7
Christian Mathiot
Le monde change. De nouveaux microbes apparaissent et d'anciennes maladies réapparaissent. Pour prévenir la dissémination des maladies épidémiques, il est essentiel de disposer au niveau de chaque pays de systèmes de surveillance efficaces, et notamment de laboratoires performants. Malheureusement, ces structures ont été pendant longtemps considérées comme non prioritaires dans de nombreux pays, et en conséquence privées des ressources nécessaires à leur fonctionnement.
Dans le cadre de sa mission de sécurité sanitaire mondiale, l'Organisation mondiale de la Santé, et notamment son Bureau de Lyon, aide les pays à renforcer les connaissances et les compétences des personnels de laboratoire et à acquérir les structures et les ressources leur permettant de jouer leur rôle dans le domaine de la détection et de la réponse aux épidémies. L'article présente un nouveau programme de partenariat destiné à améliorer de façon pérenne la capacité des laboratoires de santé publique dans les pays en développement. Il a en effet été démontré que rassembler des organismes d'horizons différents permet de décupler les ressources et l'expertise nécessaires pour solutionner les problèmes de santé publique. Le modèle proposé fait appel à des partenariats individuels liant en un projet spécifique une institution de référence (le plus souvent, mais non exclusivement, d'un pays développé) et un laboratoire national de santé publique d'un pays en développement. Un réseau réunissant ces partenariats individuels permettra de superviser les programmes, de combler les lacunes et d'éviter les duplications, de mettre les succès et les bonnes pratiques en lumière, et sera un plaidoyer pour les partenariats.
The world is changing. New microbes have appeared and old diseases have re-emerged. To prevent international spread of epidemic diseases, effective national surveillance systems are essential and within these systems, public health laboratoires play a critical role. Sadly, in many countries, these structures have long been considered to be unimportant and consequently poorly-resourced.
As part of its work towards global health security the World Health Organization, and notably its Office in Lyon, has been assisting countries to improve the knowledge and skills of laboratory staff and provide them with structures and resources to enable them to play their proper role in the detection of, and response to, epidemics which threaten public health. This document presents a new partnership programme which could be established to improve public health laboratory capacity in developing countries in a sustainable manner. Indeed bringing together different organizations from different sectors has been shown to be an effective means of leveraging more resources and expertise to tackle public health problems. A model is proposed by which individual laboratories in developing countries partner with specialized institutions (usually but not only) in dev
世界在变化。新的微生物出现,旧的疾病再次出现。有效的监测系统,包括有效的实验室,对于防止流行病的传播至关重要。不幸的是,在许多国家,这些结构长期以来被认为不是优先事项,因此被剥夺了运作所需的资源。使命的一部分,世界卫生组织全球卫生安全,特别是其中里昂的办公室,协助各国加强实验室人员的知识和技能,并掌握的结构和资源,使他们能够发挥它们的作用方面的检测和流行病的回应。本文提出了一项新的伙伴关系方案,旨在可持续地提高发展中国家公共卫生实验室的能力。事实证明,将不同背景的组织聚集在一起可以增加解决公共卫生问题所需的资源和专门知识。拟议的模式涉及一个参考机构(通常但不完全是发达国家)和一个发展中国家的国家公共卫生实验室在一个具体项目中的个人伙伴关系。将这些个别伙伴关系聚集在一起的网络将监测方案,填补差距和避免重复,突出成功和良好做法,并将成为伙伴关系的倡导者。世界正在改变。新的微生物出现了,旧的疾病又出现了。为了防止流行病的国际传播,有效的国家监测系统至关重要,公共卫生实验室在这些系统中发挥着关键作用。不幸的是,在许多国家,这些结构长期被认为是不重要的,因此资源不足。As part of its work迈向全球卫生安全in the World health Organization and notably its Office has been,里昂assisting国家改进实验室the knowledge and skills of staff and provide with结构and resources to enable进宫里to play in the detection of their的角色,世界which threaten public health and response to。本文件提出了一个新的伙伴关系方案,以可持续的方式提高发展中国家的公共卫生实验室能力。事实上,将来自不同部门的不同组织聚集在一起已被证明是利用更多资源和专门知识解决公共卫生问题的有效手段。提出了一种模式,即发展中国家的个别实验室与发展中国家的专门机构(通常但不限于)合作开展具体项目。将这些个别伙伴关系联系起来的网络将监督项目,分享经验,检查差距和重复,突出成功和“最佳做法”,并倡导伙伴关系。
{"title":"Partenariats de laboratoires : une approche pour la détection et la prévention des épidémies","authors":"Christian Mathiot","doi":"10.1016/S0338-9898(05)80195-7","DOIUrl":"10.1016/S0338-9898(05)80195-7","url":null,"abstract":"<div><p>Le monde change. De nouveaux microbes apparaissent et d'anciennes maladies réapparaissent. Pour prévenir la dissémination des maladies épidémiques, il est essentiel de disposer au niveau de chaque pays de systèmes de surveillance efficaces, et notamment de laboratoires performants. Malheureusement, ces structures ont été pendant longtemps considérées comme non prioritaires dans de nombreux pays, et en conséquence privées des ressources nécessaires à leur fonctionnement.</p><p>Dans le cadre de sa mission de sécurité sanitaire mondiale, l'Organisation mondiale de la Santé, et notamment son Bureau de Lyon, aide les pays à renforcer les connaissances et les compétences des personnels de laboratoire et à acquérir les structures et les ressources leur permettant de jouer leur rôle dans le domaine de la détection et de la réponse aux épidémies. L'article présente un nouveau programme de partenariat destiné à améliorer de façon pérenne la capacité des laboratoires de santé publique dans les pays en développement. Il a en effet été démontré que rassembler des organismes d'horizons différents permet de décupler les ressources et l'expertise nécessaires pour solutionner les problèmes de santé publique. Le modèle proposé fait appel à des partenariats individuels liant en un projet spécifique une institution de référence (le plus souvent, mais non exclusivement, d'un pays développé) et un laboratoire national de santé publique d'un pays en développement. Un réseau réunissant ces partenariats individuels permettra de superviser les programmes, de combler les lacunes et d'éviter les duplications, de mettre les succès et les bonnes pratiques en lumière, et sera un plaidoyer pour les partenariats.</p></div><div><p>The world is changing. New microbes have appeared and old diseases have re-emerged. To prevent international spread of epidemic diseases, effective national surveillance systems are essential and within these systems, public health laboratoires play a critical role. Sadly, in many countries, these structures have long been considered to be unimportant and consequently poorly-resourced.</p><p>As part of its work towards global health security the World Health Organization, and notably its Office in Lyon, has been assisting countries to improve the knowledge and skills of laboratory staff and provide them with structures and resources to enable them to play their proper role in the detection of, and response to, epidemics which threaten public health. This document presents a new partnership programme which could be established to improve public health laboratory capacity in developing countries in a sustainable manner. Indeed bringing together different organizations from different sectors has been shown to be an effective means of leveraging more resources and expertise to tackle public health problems. A model is proposed by which individual laboratories in developing countries partner with specialized institutions (usually but not only) in dev","PeriodicalId":101129,"journal":{"name":"Revue Fran?aise des Laboratoires","volume":"2005 372","pages":"Pages 27-31"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2005-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0338-9898(05)80195-7","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127050887","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}