Les grands accidents industriels tels que Seveso, Bhopal, Challenger, Tchernobyl ou AZF ont souvent des causes profondes, diverses, et d'origine variee, identifiables par des analyses de risques a posteriori . Ces analyses ont pour objectif de comprendre les enchainements d'evenements qui ont pu conduire a l'accident. Elles permettent de capitaliser du retour d'experience pour fixer de nouvelles politiques de prevention et/ou de protection vis-a-vis de sources de danger particulieres afin d'eviter qu'un tel accident ne se reproduise. Ces accidents sont l'aboutissement de scenarii beaucoup plus difficilement perceptibles de maniere a priori . Ceci est d'autant plus vrai qu'aujourd'hui notre societe est soumise a des risques de plus en plus diversifies et dont la survenance peut s'averer improbable, comme par exemple pour les attentats du 11 septembre 2001 a New York, ou encore l'explosion de l'usine d'AZF le 21 septembre 2001. Le passe ne peut donc plus seulement servir de base de connaissance pour l'analyse des risques. Il faut recourir a des approches qui puissent permettre d'anticiper des phenomenes qui ne se sont encore jamais produits. En plus des analyses de risques a posteriori , les decideurs ont a leur disposition des methodes d'analyse de risques a priori . Ces dernieres permettent, a travers l'etude des systemes, d'identifier les principaux scenarii d'accident probables. Les resultats de ces etudes permettent de hierarchiser les risques et facilitent la mise en place des moyens de protection et/ou de prevention necessaires a la maitrise des risques. Or, aujourd'hui, les experts s'interrogent sur les methodes usuelles d'analyse de risques a priori . Elles ne permettent plus, au regard des conclusions de celles realisees a posteriori , de realiser des analyses poussees et suffisamment fines ou completes des systemes industriels complexes dont ils ont la charge. Malgre un ensemble de methodes et d'outils disponibles dans le domaine de la securite, nous deplorons toujours de nombreux accidents industriels, comme en temoigne notamment la base Aria du Barpi. Au-dela d'une vision toute theorique sur les capacites intrinseques des systemes complexes a dejouer les barrieres mises en œuvre pour les stopper, il est evident que le « preventeur » ne peut se resoudre a ce que les accidents se produisent. Et ceci, d'autant plus que la societe semble de plus en plus « averse » aux risques subis, ce qui se traduit par des attentes importantes en matiere de responsabilite sociale des entreprises. Nous chercherons donc a comprendre, a travers ce dossier, pourquoi les preventeurs a partir des outils actuels mis a leur disposition ont des difficultes a mettre en œuvre des politiques de gestion des risques efficientes conduisant a des resultats pertinents. Ces insuffisances engendrent des insatisfactions, les parties prenantes internes et externes a l'entreprise critiquent bien souvent la vision des experts internes a l'entreprise et mettent en doute la vali
{"title":"Étude systémique de l'analyse de risques - Présentation d'une approche globale","authors":"A. Dassens, R. Launay","doi":"10.51257/a-v1-ag1585","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1585","url":null,"abstract":"Les grands accidents industriels tels que Seveso, Bhopal, Challenger, Tchernobyl ou AZF ont souvent des causes profondes, diverses, et d'origine variee, identifiables par des analyses de risques a posteriori . Ces analyses ont pour objectif de comprendre les enchainements d'evenements qui ont pu conduire a l'accident. Elles permettent de capitaliser du retour d'experience pour fixer de nouvelles politiques de prevention et/ou de protection vis-a-vis de sources de danger particulieres afin d'eviter qu'un tel accident ne se reproduise. Ces accidents sont l'aboutissement de scenarii beaucoup plus difficilement perceptibles de maniere a priori . Ceci est d'autant plus vrai qu'aujourd'hui notre societe est soumise a des risques de plus en plus diversifies et dont la survenance peut s'averer improbable, comme par exemple pour les attentats du 11 septembre 2001 a New York, ou encore l'explosion de l'usine d'AZF le 21 septembre 2001. Le passe ne peut donc plus seulement servir de base de connaissance pour l'analyse des risques. Il faut recourir a des approches qui puissent permettre d'anticiper des phenomenes qui ne se sont encore jamais produits. En plus des analyses de risques a posteriori , les decideurs ont a leur disposition des methodes d'analyse de risques a priori . Ces dernieres permettent, a travers l'etude des systemes, d'identifier les principaux scenarii d'accident probables. Les resultats de ces etudes permettent de hierarchiser les risques et facilitent la mise en place des moyens de protection et/ou de prevention necessaires a la maitrise des risques. Or, aujourd'hui, les experts s'interrogent sur les methodes usuelles d'analyse de risques a priori . Elles ne permettent plus, au regard des conclusions de celles realisees a posteriori , de realiser des analyses poussees et suffisamment fines ou completes des systemes industriels complexes dont ils ont la charge. Malgre un ensemble de methodes et d'outils disponibles dans le domaine de la securite, nous deplorons toujours de nombreux accidents industriels, comme en temoigne notamment la base Aria du Barpi. Au-dela d'une vision toute theorique sur les capacites intrinseques des systemes complexes a dejouer les barrieres mises en œuvre pour les stopper, il est evident que le « preventeur » ne peut se resoudre a ce que les accidents se produisent. Et ceci, d'autant plus que la societe semble de plus en plus « averse » aux risques subis, ce qui se traduit par des attentes importantes en matiere de responsabilite sociale des entreprises. Nous chercherons donc a comprendre, a travers ce dossier, pourquoi les preventeurs a partir des outils actuels mis a leur disposition ont des difficultes a mettre en œuvre des politiques de gestion des risques efficientes conduisant a des resultats pertinents. Ces insuffisances engendrent des insatisfactions, les parties prenantes internes et externes a l'entreprise critiquent bien souvent la vision des experts internes a l'entreprise et mettent en doute la vali","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"59 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116218526","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cette partie aborde le risque lie a toute operation de vente internationale : non-paiement ou paiement diminue du fait de la defaillance du debiteur ou de la variation du cours de change si la facture est libellee en devise. Si le risque client a l'etranger est similaire a celui existant pour un client en France, il est aggrave par le fait que le debiteur se situe dans un autre environnement juridique, social et culturel, qu'il est difficile de maitriser meme avec des intervenants locaux. Il est donc necessaire de redoubler de prudence et d'adopter une politique de prevention du risque adaptee a chaque region, voire a chaque pays. Par ailleurs, il est aussi necessaire de maitriser le risque de change par des techniques appropriees qu'il s'agit d'utiliser de maniere systematique. L'objet de cet article est de recenser les differents moyens et techniques dont dispose l'exportateur pour prevenir le risque de non-paiement et de change. Naturellement, la couverture du risque de change s'applique aussi a toute une partie des operations financieres et d'importation. La gestion du risque client intervient deja avant tout contrat, lors de la prospection et, naturellement, au portefeuille clients existant.
{"title":"Activités internationales de l'entreprise - Risque client et risque de change","authors":"J. Duboin","doi":"10.51257/a-v1-ag1323","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1323","url":null,"abstract":"Cette partie aborde le risque lie a toute operation de vente internationale : non-paiement ou paiement diminue du fait de la defaillance du debiteur ou de la variation du cours de change si la facture est libellee en devise. Si le risque client a l'etranger est similaire a celui existant pour un client en France, il est aggrave par le fait que le debiteur se situe dans un autre environnement juridique, social et culturel, qu'il est difficile de maitriser meme avec des intervenants locaux. Il est donc necessaire de redoubler de prudence et d'adopter une politique de prevention du risque adaptee a chaque region, voire a chaque pays. Par ailleurs, il est aussi necessaire de maitriser le risque de change par des techniques appropriees qu'il s'agit d'utiliser de maniere systematique. L'objet de cet article est de recenser les differents moyens et techniques dont dispose l'exportateur pour prevenir le risque de non-paiement et de change. Naturellement, la couverture du risque de change s'applique aussi a toute une partie des operations financieres et d'importation. La gestion du risque client intervient deja avant tout contrat, lors de la prospection et, naturellement, au portefeuille clients existant.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"22 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126043723","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article se fait l'echo de preoccupations relatives a l'evaluation de la surete des industries a risques et plus specifiquement, dans le domaine nucleaire. Precisons que le terme surete renvoie ici a la « securisation » au sens large du fonctionnement des process et des procedes desdites industries. Cela ne concerne pas, en particulier, la malveillance. Selon les themes d'evaluation abordes, l'analyse organisationnelle vient en complement explicatif ou argumentatif d'analyses facteurs humains « classiques » (analyse de l'activite, identification des causes d'incidents, application des principes d'ergonomie de conception, etc.) ou bien constitue une fin en soi (organisation de la surete, examen du management des competences, etc.). Ces differentes situations d'evaluation produisent des exigences specifiques, engendrent des besoins particuliers, aussi bien sur le plan methodologique (comment mener l'analyse ? que cherche-t-on ? que regarde-t-on ?) que sur celui des resultats attendus (quel niveau de detail ? quel niveau de comprehension ? quel niveau d'argumentation ?). La question principale abordee dans cet article est celle de la definition d'une demarche d'analyse, d'un cadre methodologique, que l'on appellera « diagnostic organisationnel ». La motivation qui nous anime est avant tout pratique. La conception d'une telle demarche est orientee par la production d'un resultat exploitable dans le cadre d'une evaluation de surete. Au-dela d'une theorisation de l'organisation, de l'identification et de la definition des facteurs organisationnels en lien avec la gestion des risques, c'est la question des observables qui est au cœur de nos interrogations : quelles sont les donnees pertinentes a recueillir pour conduire un diagnostic organisationnel ? La premiere partie de l'article est consacree a la presentation des concepts de base utilises dans la demarche que nous presentons. Dans une deuxieme partie, nous proposons une liste de facteurs organisationnels pathogenes pour lesquels sont indiques des observables et des objets d'observation. La troisieme partie presente des approfondissements sur la question de l'interdependance des facteurs organisationnels, les indicateurs et le processus de diagnostic. Enfin, une synthese et quelques ouvertures concluent cet article.
{"title":"Industries à risques : conduire un diagnostic organisationnel par la recherche de facteurs pathogènes","authors":"J. Rousseau, A. Largier","doi":"10.51257/a-v1-ag1576","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1576","url":null,"abstract":"Cet article se fait l'echo de preoccupations relatives a l'evaluation de la surete des industries a risques et plus specifiquement, dans le domaine nucleaire. Precisons que le terme surete renvoie ici a la « securisation » au sens large du fonctionnement des process et des procedes desdites industries. Cela ne concerne pas, en particulier, la malveillance. Selon les themes d'evaluation abordes, l'analyse organisationnelle vient en complement explicatif ou argumentatif d'analyses facteurs humains « classiques » (analyse de l'activite, identification des causes d'incidents, application des principes d'ergonomie de conception, etc.) ou bien constitue une fin en soi (organisation de la surete, examen du management des competences, etc.). Ces differentes situations d'evaluation produisent des exigences specifiques, engendrent des besoins particuliers, aussi bien sur le plan methodologique (comment mener l'analyse ? que cherche-t-on ? que regarde-t-on ?) que sur celui des resultats attendus (quel niveau de detail ? quel niveau de comprehension ? quel niveau d'argumentation ?). La question principale abordee dans cet article est celle de la definition d'une demarche d'analyse, d'un cadre methodologique, que l'on appellera « diagnostic organisationnel ». La motivation qui nous anime est avant tout pratique. La conception d'une telle demarche est orientee par la production d'un resultat exploitable dans le cadre d'une evaluation de surete. Au-dela d'une theorisation de l'organisation, de l'identification et de la definition des facteurs organisationnels en lien avec la gestion des risques, c'est la question des observables qui est au cœur de nos interrogations : quelles sont les donnees pertinentes a recueillir pour conduire un diagnostic organisationnel ? La premiere partie de l'article est consacree a la presentation des concepts de base utilises dans la demarche que nous presentons. Dans une deuxieme partie, nous proposons une liste de facteurs organisationnels pathogenes pour lesquels sont indiques des observables et des objets d'observation. La troisieme partie presente des approfondissements sur la question de l'interdependance des facteurs organisationnels, les indicateurs et le processus de diagnostic. Enfin, une synthese et quelques ouvertures concluent cet article.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"93 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-04-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"117302142","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La logistique est un element majeur de l'efficacite de l'entreprise industrielle, conditionnant ses performances. L'international, du fait des distances accrues et des differents systemes administratifs et legaux rend cette fonction encore plus importante dans la determination de la competitivite de l'entreprise internationalisee ou exportatrice. « Gerer » la logistique inclut notamment les choix : a) d'un moyen de transport, b) d'un incoterm a definir dans le contrat ou l'offre, c) d'un transporteur ou d'un prestataire susceptible de concevoir la totalite du transport, d) de la bonne formule d'assurance, e) d'une procedure douaniere adaptee. Cet article fait suite aux articles [AG 1 320] et [AG 1 321].
{"title":"Activités internationales de l'entreprise - Gérer la logistique : transport et douane","authors":"J. Duboin","doi":"10.51257/a-v1-ag1322","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1322","url":null,"abstract":"La logistique est un element majeur de l'efficacite de l'entreprise industrielle, conditionnant ses performances. L'international, du fait des distances accrues et des differents systemes administratifs et legaux rend cette fonction encore plus importante dans la determination de la competitivite de l'entreprise internationalisee ou exportatrice. « Gerer » la logistique inclut notamment les choix : a) d'un moyen de transport, b) d'un incoterm a definir dans le contrat ou l'offre, c) d'un transporteur ou d'un prestataire susceptible de concevoir la totalite du transport, d) de la bonne formule d'assurance, e) d'une procedure douaniere adaptee. Cet article fait suite aux articles [AG 1 320] et [AG 1 321].","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"47 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114532802","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La prevention et la protection contre les risques sont necessaires au sein d’une entreprise lorsque celle-ci propose des activites internationales. En effet, ces approches specifiques presentent des risques accrus car la zone d’action, ou encore l’environnement, peuvent differer voire meme rester inconnus. Tout d’abord, cet article recense et situe tous ces differents risques, en fonction de leur frequence, de leurs origines et de leurs niveaux hierarchiques. Dans une seconde partie, les methodes de prevention puis de protection sont abordees : le renseignement, le risque politique, l’offre et sa presentation, la facture, la reponse a un appel d’offre, etc.
{"title":"Activités internationales de l’entreprise - Prévention et protection contre les risques","authors":"J. Duboin","doi":"10.51257/a-v2-ag1321","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v2-ag1321","url":null,"abstract":"La prevention et la protection contre les risques sont necessaires au sein d’une entreprise lorsque celle-ci propose des activites internationales. En effet, ces approches specifiques presentent des risques accrus car la zone d’action, ou encore l’environnement, peuvent differer voire meme rester inconnus. Tout d’abord, cet article recense et situe tous ces differents risques, en fonction de leur frequence, de leurs origines et de leurs niveaux hierarchiques. Dans une seconde partie, les methodes de prevention puis de protection sont abordees : le renseignement, le risque politique, l’offre et sa presentation, la facture, la reponse a un appel d’offre, etc.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"13 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124496284","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A border aujourd'hui le nouveau contexte international, revient inevitablement a evoquer les themes de la mondialisation et de la globalisation, notions generiques qui se sont affirmees ces dernieres annees pour rendre compte de l'evolution du systeme international. Il s'agit de termes de plus en plus employes et sujets a de nombreuses polemiques. La globalisation a souvent une image soit tres polemique et negative, soit reductrice et limitee a la simple expansion du « commerce ». Pourtant, le processus de globalisation ne saurait se reduire au libre-echange et englobe une liberation des restrictions sur les mouvements des capitaux a une echelle globale. Il s'agit en effet de faciliter la circulation des hommes, des marchandises, des idees, et de prolonger l'acces aux investissements, aux ressources naturelles autrefois domaine exclusif des Etats. C'est pourquoi la vision globale de ce nouveau contexte donne naissance a de nouveaux risques, a de nouvelles opportunites et a de nouveaux enjeux aussi bien au niveau micro et macro-economique que politique ou social. Les inegalites par exemple sont, aussi bien a l'echelle du globe qu'au niveau individuel et des Etats, au centre des preoccupations. L'evolution du contexte global les augmente-t-elle ? Faut-il continuer a developper les echanges pour les reduire ? Ou au contraire s'enfoncer dans le repli, le protectionnisme et le « patriotisme economique » ? Tout comme l'ont ete le capital, le travail et les ressources naturelles, les progres technologiques des telecommunications, des transports sont indiscutablement les moteurs de ce nouveau contexte international en perpetuelle et rapide mutation. Ils sont les moteurs d'une economie fondee sur le savoir. Si l'on souhaite aujourd'hui etre un acteur de l'economie globale, il est indispensable de maitriser tous les aspects lies a la connaissance. Il s'agit en partie de savoir la gerer, la produire, l'acquerir; et ce, aussi bien pour la petite PME exportatrice, que pour l'Etat francais par exemple qui, par son action ou inaction, influe sur la competitivite des entreprises francaises et sur la place de la France au plan mondial.
{"title":"Activités internationales de l’entreprise : la nouvelle donne","authors":"A. Deysine","doi":"10.51257/a-v1-ag1320","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1320","url":null,"abstract":"A border aujourd'hui le nouveau contexte international, revient inevitablement a evoquer les themes de la mondialisation et de la globalisation, notions generiques qui se sont affirmees ces dernieres annees pour rendre compte de l'evolution du systeme international. Il s'agit de termes de plus en plus employes et sujets a de nombreuses polemiques. La globalisation a souvent une image soit tres polemique et negative, soit reductrice et limitee a la simple expansion du « commerce ». Pourtant, le processus de globalisation ne saurait se reduire au libre-echange et englobe une liberation des restrictions sur les mouvements des capitaux a une echelle globale. Il s'agit en effet de faciliter la circulation des hommes, des marchandises, des idees, et de prolonger l'acces aux investissements, aux ressources naturelles autrefois domaine exclusif des Etats. C'est pourquoi la vision globale de ce nouveau contexte donne naissance a de nouveaux risques, a de nouvelles opportunites et a de nouveaux enjeux aussi bien au niveau micro et macro-economique que politique ou social. Les inegalites par exemple sont, aussi bien a l'echelle du globe qu'au niveau individuel et des Etats, au centre des preoccupations. L'evolution du contexte global les augmente-t-elle ? Faut-il continuer a developper les echanges pour les reduire ? Ou au contraire s'enfoncer dans le repli, le protectionnisme et le « patriotisme economique » ? Tout comme l'ont ete le capital, le travail et les ressources naturelles, les progres technologiques des telecommunications, des transports sont indiscutablement les moteurs de ce nouveau contexte international en perpetuelle et rapide mutation. Ils sont les moteurs d'une economie fondee sur le savoir. Si l'on souhaite aujourd'hui etre un acteur de l'economie globale, il est indispensable de maitriser tous les aspects lies a la connaissance. Il s'agit en partie de savoir la gerer, la produire, l'acquerir; et ce, aussi bien pour la petite PME exportatrice, que pour l'Etat francais par exemple qui, par son action ou inaction, influe sur la competitivite des entreprises francaises et sur la place de la France au plan mondial.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2007-01-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122953004","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Une organisation est couramment evaluee sur deux seuls criteres, l’efficacite et l’efficience. Cet article presente un principe de modelisation ne reposant plus sur l’etude des flux monetaires, donc sur la rentabilite mais sur les actions conduites et les transactions etablies a l’interieur par les acteurs de cette organisation. Sont introduites les notions d’analyse synchronique et diachronique permettant de caracteriser la structure etudiee. Au final, la performance globale est apprehendee par la mesure d’un parametre assimilable a une energie de liaison entre chaque niveau hierarchique.
{"title":"Management des organisations par le modèle sénaire","authors":"A. Simon","doi":"10.51257/a-v1-ag1571","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1571","url":null,"abstract":"Une organisation est couramment evaluee sur deux seuls criteres, l’efficacite et l’efficience. Cet article presente un principe de modelisation ne reposant plus sur l’etude des flux monetaires, donc sur la rentabilite mais sur les actions conduites et les transactions etablies a l’interieur par les acteurs de cette organisation. Sont introduites les notions d’analyse synchronique et diachronique permettant de caracteriser la structure etudiee. Au final, la performance globale est apprehendee par la mesure d’un parametre assimilable a une energie de liaison entre chaque niveau hierarchique.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"249 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116166499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Comme tout systeme d’informations, la comptabilite reste en perpetuelle evolution. Les elements fournis, et qui font l’objet d’une analyse, sont ambivalents. D’un cote, les comptes consolides? qui entendent donner une image plus economique et realiste de la sante financiere des groupes? font l’objet de modifications regulieres en vue de les ameliorer; De l’autre, la comptabilite creative vise a biaiser « legalement » l’information financiere en vue de produire une information qui reponde davantage aux interets de l’entreprise. Cette comptabilite creative presente des risques de plus en plus importants, parfois difficilement reperables.
{"title":"Comptabilité : mieux lire l’information financière","authors":"B. Christophe","doi":"10.51257/a-v2-ag1202","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v2-ag1202","url":null,"abstract":"Comme tout systeme d’informations, la comptabilite reste en perpetuelle evolution. Les elements fournis, et qui font l’objet d’une analyse, sont ambivalents. D’un cote, les comptes consolides? qui entendent donner une image plus economique et realiste de la sante financiere des groupes? font l’objet de modifications regulieres en vue de les ameliorer; De l’autre, la comptabilite creative vise a biaiser « legalement » l’information financiere en vue de produire une information qui reponde davantage aux interets de l’entreprise. Cette comptabilite creative presente des risques de plus en plus importants, parfois difficilement reperables.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125114760","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L es documents de syntheses etablis a partir de la comptabilite de l'entreprise donnent une information qu'il va falloir analyser. De cette analyse, le lecteur va tirer un certain nombre d'enseignements sur la situation de l'entreprise et la conduite a tenir a son egard. Par exemple, s'il est investisseur, il decidera d'entrer ou de ne pas entrer dans son capital ; s'il est fournisseur, il lui accordera ou ne lui accordera pas de delais de paiement... Cette analyse a partir des donnees comptables est essentielle, elle ne constitue toutefois qu'un element d'appreciation de la sante de l'entreprise, d'autres elements entreront en ligne de compte: notamment, ses perspectives d'avenir (la comptabilite reste d'abord le reflet du passe meme si, sous l'influence des IFRS, les etats financiers prennent en compte certains evenements futurs) et la situation personnelle du tiers qui s'informe (je peux, par exemple, etre tres interesse par le rachat d'une entreprise non a cause de ses performances economiques mais a cause de sa localisation geographique qui me permettra un developpement de mes propres activites). Le fait que l'analyse financiere des informations comptables n'apporte pas de certitudes, mais suggere seulement des comportements, explique, entre autres, l'existence des bourses de valeurs. Il n'en reste pas moins vrai que, quelle que soit l'approche que l'on veut privilegier, une bonne analyse financiere reste le prealable indispensable a toute bonne prise de decision. Nota: le lecteur pourra egalement consulter: [AG 1 200] La comptabilite: ses mecanismes; [AG 1 202] La comptabilite: mieux lire l'information financiere.
{"title":"Comptabilité : analyse financière","authors":"B. Christophe","doi":"10.51257/a-v2-ag1201","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v2-ag1201","url":null,"abstract":"L es documents de syntheses etablis a partir de la comptabilite de l'entreprise donnent une information qu'il va falloir analyser. De cette analyse, le lecteur va tirer un certain nombre d'enseignements sur la situation de l'entreprise et la conduite a tenir a son egard. Par exemple, s'il est investisseur, il decidera d'entrer ou de ne pas entrer dans son capital ; s'il est fournisseur, il lui accordera ou ne lui accordera pas de delais de paiement... Cette analyse a partir des donnees comptables est essentielle, elle ne constitue toutefois qu'un element d'appreciation de la sante de l'entreprise, d'autres elements entreront en ligne de compte: notamment, ses perspectives d'avenir (la comptabilite reste d'abord le reflet du passe meme si, sous l'influence des IFRS, les etats financiers prennent en compte certains evenements futurs) et la situation personnelle du tiers qui s'informe (je peux, par exemple, etre tres interesse par le rachat d'une entreprise non a cause de ses performances economiques mais a cause de sa localisation geographique qui me permettra un developpement de mes propres activites). Le fait que l'analyse financiere des informations comptables n'apporte pas de certitudes, mais suggere seulement des comportements, explique, entre autres, l'existence des bourses de valeurs. Il n'en reste pas moins vrai que, quelle que soit l'approche que l'on veut privilegier, une bonne analyse financiere reste le prealable indispensable a toute bonne prise de decision. Nota: le lecteur pourra egalement consulter: [AG 1 200] La comptabilite: ses mecanismes; [AG 1 202] La comptabilite: mieux lire l'information financiere.","PeriodicalId":104414,"journal":{"name":"Management industriel","volume":"87 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129481254","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}