{"title":"Le handicap, angle mort de l’équité en santé à mettre au coeur de la reprise postpandémie au Canada","authors":"Matthew B. Downer, Sara Rotenberg","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.05f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.05f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"171 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122690005","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Autres publications de l’ASPC","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.07f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.07f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"148 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135509387","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jodi Kalubi, Teodora Riglea, Robert J. Wellman, J. O’Loughlin, Katerina Maximova
Introduction Les interventions de promotion de la santé en milieu scolaire favorisent la santé et le bien-être des adolescents. Leur présence peut varier en fonction du milieu socioéconomique des écoles (défavorisation scolaire). Nous avons évalué l’importance accordée à certains problèmes de santé ainsi que la disponibilité des interventions de promotion de la santé et la disponibilité de certaines activités parascolaires en fonction du niveau de défavorisation d’écoles secondaires du Québec (Canada). Méthodologie En 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019, nous avons interviewé les directeurs et directrices (ou leurs représentants) de 48 écoles secondaires publiques classées soit comme défavorisées (33 %), soit comme favorisées (67 %). Les écoles ont été appelées à évaluer l’importance de 13 problèmes courants liés à la santé (nécessitant une intervention) chez leurs élèves et à indiquer si des interventions de promotion de la santé portant sur ces problèmes ou d’autres problèmes de santé ainsi que sur des activités parascolaires de sport ou d’intérêt particulier avaient été offertes dans l’année. Résultats Quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) des écoles défavorisées avaient offert une ou plusieurs interventions de promotion de la santé dans l’année, contre 73 % des écoles favorisées. Les écoles défavorisées ont été plus nombreuses en proportion que les écoles favorisées à percevoir comme importants la plupart des 13 problèmes liés à la santé. Des interventions de promotion de la santé visant l’intimidation et l’exclusion, l’éducation sexuelle et l’activité physique (problèmes faisant l’objet de mandats gouvernementaux) étaient offertes dans la plupart des écoles. Les écoles défavorisées étaient plus nombreuses en proportion que les écoles favorisées à offrir des interventions de promotion de la santé non liées à un mandat (alimentation saine, santé mentale et bien-être, consommation de substances, etc.). En revanche, les écoles favorisées étaient plus nombreuses à offrir des activités parascolaires dans les domaines autres que les sports non compétitifs, ces derniers étant offerts en proportions égales par les écoles favorisées et par les écoles défavorisées. Conclusion Les mandats gouvernementaux semblent favoriser la présence universelle des interventions de promotion de la santé dans les écoles et sont susceptibles d’améliorer l’équité de la promotion de la santé en milieu scolaire. Des études approfondies sont nécessaires sur les différences possibles en matière de contenu et de mise en oeuvre et à propos des effets des interventions de promotion de la santé en fonction de la défavorisation des écoles.
{"title":"Disponibilité des interventions de promotion de la santé dans des écoles secondaires du Québec (Canada) selon le niveau de défavorisation scolaire","authors":"Jodi Kalubi, Teodora Riglea, Robert J. Wellman, J. O’Loughlin, Katerina Maximova","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Les interventions de promotion de la santé en milieu scolaire favorisent la santé et le bien-être des adolescents. Leur présence peut varier en fonction du milieu socioéconomique des écoles (défavorisation scolaire). Nous avons évalué l’importance accordée à certains problèmes de santé ainsi que la disponibilité des interventions de promotion de la santé et la disponibilité de certaines activités parascolaires en fonction du niveau de défavorisation d’écoles secondaires du Québec (Canada).\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 En 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019, nous avons interviewé les directeurs et directrices (ou leurs représentants) de 48 écoles secondaires publiques classées soit comme défavorisées (33 %), soit comme favorisées (67 %). Les écoles ont été appelées à évaluer l’importance de 13 problèmes courants liés à la santé (nécessitant une intervention) chez leurs élèves et à indiquer si des interventions de promotion de la santé portant sur ces problèmes ou d’autres problèmes de santé ainsi que sur des activités parascolaires de sport ou d’intérêt particulier avaient été offertes dans l’année.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Quatre-vingt-quatre pour cent (84 %) des écoles défavorisées avaient offert une ou plusieurs interventions de promotion de la santé dans l’année, contre 73 % des écoles favorisées. Les écoles défavorisées ont été plus nombreuses en proportion que les écoles favorisées à percevoir comme importants la plupart des 13 problèmes liés à la santé. Des interventions de promotion de la santé visant l’intimidation et l’exclusion, l’éducation sexuelle et l’activité physique (problèmes faisant l’objet de mandats gouvernementaux) étaient offertes dans la plupart des écoles. Les écoles défavorisées étaient plus nombreuses en proportion que les écoles favorisées à offrir des interventions de promotion de la santé non liées à un mandat (alimentation saine, santé mentale et bien-être, consommation de substances, etc.). En revanche, les écoles favorisées étaient plus nombreuses à offrir des activités parascolaires dans les domaines autres que les sports non compétitifs, ces derniers étant offerts en proportions égales par les écoles favorisées et par les écoles défavorisées.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les mandats gouvernementaux semblent favoriser la présence universelle des interventions de promotion de la santé dans les écoles et sont susceptibles d’améliorer l’équité de la promotion de la santé en milieu scolaire. Des études approfondies sont nécessaires sur les différences possibles en matière de contenu et de mise en oeuvre et à propos des effets des interventions de promotion de la santé en fonction de la défavorisation des écoles.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115011624","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Introduction Les personnes consommant des substances sont susceptibles d’avoir recours à des services hospitaliers pour le traitement d’infections et de blessures, pour des troubles liés à la consommation de substances, pour des problèmes de santé mentale ou pour toute autre raison. Notre objectif consistait à rendre compte des expériences, des problèmes et des recommandations des personnes consommant de la méthamphétamine et ayant eu recours à des services hospitaliers. Méthodologie Sur les 114 personnes ayant vécu ou vivant une expérience concrète de consommation de méthamphétamine qui ont été recrutées pour une étude fondée sur des méthodes mixtes menée dans le sud-ouest de l’Ontario (Canada), 104 ont réalisé le volet qualitatif. Les entrevues ont été effectuées entre octobre 2020 et avril 2021. On a posé aux participants des questions ouvertes puis leurs réponses ont été analysées au moyen d’une approche ethnographique thématique. Résultats Les interactions négatives entre les patients et le personnel reposent sur la stigmatisation et un manque de compréhension de la dépendance et de la consommation de méthamphétamine, menant à la méfiance, à l’évitement des soins hospitaliers ainsi qu’à une diminution de la recherche d’aide et de la participation aux soins de santé. Cela peut avoir comme conséquences des infections, une utilisation non sécuritaire d’aiguilles, un départ de l’hôpital contre l’avis du médecin et des symptômes associés au sevrage. Presque tous les participants étaient en faveur de l’utilisation de stratégies de réduction des méfaits en milieu hospitalier, notamment des services de consommation supervisée, la fourniture de matériel stérile et de contenants pour objets pointus et tranchants ainsi qu’un soutien au sevrage. Les répercussions sur le plan clinique sont l’éducation pour réduire les lacunes en matière de connaissances sur la consommation de méthamphétamine et la dépendance et pour lutter contre la stigmatisation, ce qui faciliterait l’introduction de stratégies de réduction des méfaits. Conclusion Même si les stratégies cernées par les participants favorisent un milieu de soin plus sécuritaire, l’amélioration des relations thérapeutiques grâce à l’éducation des fournisseurs de soins de santé et du personnel des hôpitaux constitue un préalable essentiel. Il est nécessaire d’envisager l’ajout de stratégies de réduction des méfaits en milieu hospitalier, cette approche demeurant rare dans les hôpitaux au Canada.
{"title":"Quelles sont les mesures de réduction des méfaits à cibler selon les personnes ayant vécu ou vivant une expérience concrète de consommation de méthamphétamine et une admission à l’hôpital?","authors":"Cheryl Forchuk, Jonathan Serrato, Leanne Scott","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.04f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Les personnes consommant des substances sont susceptibles d’avoir recours à des services hospitaliers pour le traitement d’infections et de blessures, pour des troubles liés à la consommation de substances, pour des problèmes de santé mentale ou pour toute autre raison. Notre objectif consistait à rendre compte des expériences, des problèmes et des recommandations des personnes consommant de la méthamphétamine et ayant eu recours à des services hospitaliers.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Sur les 114 personnes ayant vécu ou vivant une expérience concrète de consommation de méthamphétamine qui ont été recrutées pour une étude fondée sur des méthodes mixtes menée dans le sud-ouest de l’Ontario (Canada), 104 ont réalisé le volet qualitatif. Les entrevues ont été effectuées entre octobre 2020 et avril 2021. On a posé aux participants des questions ouvertes puis leurs réponses ont été analysées au moyen d’une approche ethnographique thématique.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Les interactions négatives entre les patients et le personnel reposent sur la stigmatisation et un manque de compréhension de la dépendance et de la consommation de méthamphétamine, menant à la méfiance, à l’évitement des soins hospitaliers ainsi qu’à une diminution de la recherche d’aide et de la participation aux soins de santé. Cela peut avoir comme conséquences des infections, une utilisation non sécuritaire d’aiguilles, un départ de l’hôpital contre l’avis du médecin et des symptômes associés au sevrage. Presque tous les participants étaient en faveur de l’utilisation de stratégies de réduction des méfaits en milieu hospitalier, notamment des services de consommation supervisée, la fourniture de matériel stérile et de contenants pour objets pointus et tranchants ainsi qu’un soutien au sevrage. Les répercussions sur le plan clinique sont l’éducation pour réduire les lacunes en matière de connaissances sur la consommation de méthamphétamine et la dépendance et pour lutter contre la stigmatisation, ce qui faciliterait l’introduction de stratégies de réduction des méfaits.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Même si les stratégies cernées par les participants favorisent un milieu de soin plus sécuritaire, l’amélioration des relations thérapeutiques grâce à l’éducation des fournisseurs de soins de santé et du personnel des hôpitaux constitue un préalable essentiel. Il est nécessaire d’envisager l’ajout de stratégies de réduction des méfaits en milieu hospitalier, cette approche demeurant rare dans les hôpitaux au Canada.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"41 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125295277","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Appel à contributions : La prescription sociale au Canada","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.06f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.06f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135509449","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Auger, Antoine Lewin, Émilie Brousseau, Aimina Ayoub, Christine Blaser, Thuy Mai Luu
Introduction Le vélo a gagné en popularité au cours de la pandémie de COVID-19, sans que l’on connaisse l’impact de cette situation sur les blessures chez les cyclistes. Nous avons étudié l’effet des confinements sur les hospitalisations associées à des blessures à vélo. Méthodologie Nous avons relevé les cas d’hospitalisation pour blessure à vélo au Québec (Canada) entre avril 2006 et mars 2021. Nous avons utilisé des rapports de taux (RT) et des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour comparer les taux d’hospitalisation par type de blessure subie à vélo et par site anatomique au cours de deux vagues de la pandémie. Nous avons appliqué un modèle de régression de type séries chronologiques interrompues afin d’évaluer l’effet des confinements sur les taux mensuels d’hospitalisation associés aux blessures à vélo, en fonction de l’âge, du sexe et d’autres caractéristiques. Résultats Il y a eu 2 020 hospitalisations pour blessure à vélo entre mars 2020 et mars 2021, dont 617 pendant le premier confinement et 67 pendant le deuxième confinement. Par rapport à la période prépandémique, la plus grande augmentation du risque de blessures liées aux déplacements à vélo pendant le premier confinement a concerné les fractures (RT = 1,44; IC à 95 % : 1,26 à 1,64) et les lésions traumatiques à la tête et au cou (RT = 1,59; IC à 95 % : 1,19 à 2,12). Lors de chaque mois durant le premier confinement, les taux d’hospitalisation pour blessure à vélo ont été considérablement plus élevés qu’en période prépandémique chez les adultes, les adolescents et les personnes vivant dans des quartiers favorisés sur le plan socio-économique ainsi que dans des quartiers à faible densité de population dite racisée. Aucune association avec les blessures à vélo n’a été constatée lors du deuxième confinement. Conclusion Le premier confinement a déclenché une augmentation marquée des hospitalisations pour blessures à vélo, en particulier chez les adultes, les adolescents et les personnes vivant dans des quartiers plus favorisés sur le plan socio-économique et à plus faible densité de population dite racisée.
{"title":"Les confinements et les blessures à vélo : une analyse temporelle des taux de blessures au Québec au cours de la première année de la pandémie","authors":"N. Auger, Antoine Lewin, Émilie Brousseau, Aimina Ayoub, Christine Blaser, Thuy Mai Luu","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Le vélo a gagné en popularité au cours de la pandémie de COVID-19, sans que l’on connaisse l’impact de cette situation sur les blessures chez les cyclistes. Nous avons étudié l’effet des confinements sur les hospitalisations associées à des blessures à vélo.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons relevé les cas d’hospitalisation pour blessure à vélo au Québec (Canada) entre avril 2006 et mars 2021. Nous avons utilisé des rapports de taux (RT) et des intervalles de confiance (IC) à 95 % pour comparer les taux d’hospitalisation par type de blessure subie à vélo et par site anatomique au cours de deux vagues de la pandémie. Nous avons appliqué un modèle de régression de type séries chronologiques interrompues afin d’évaluer l’effet des confinements sur les taux mensuels d’hospitalisation associés aux blessures à vélo, en fonction de l’âge, du sexe et d’autres caractéristiques.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Il y a eu 2 020 hospitalisations pour blessure à vélo entre mars 2020 et mars 2021, dont 617 pendant le premier confinement et 67 pendant le deuxième confinement. Par rapport à la période prépandémique, la plus grande augmentation du risque de blessures liées aux déplacements à vélo pendant le premier confinement a concerné les fractures (RT = 1,44; IC à 95 % : 1,26 à 1,64) et les lésions traumatiques à la tête et au cou (RT = 1,59; IC à 95 % : 1,19 à 2,12). Lors de chaque mois durant le premier confinement, les taux d’hospitalisation pour blessure à vélo ont été considérablement plus élevés qu’en période prépandémique chez les adultes, les adolescents et les personnes vivant dans des quartiers favorisés sur le plan socio-économique ainsi que dans des quartiers à faible densité de population dite racisée. Aucune association avec les blessures à vélo n’a été constatée lors du deuxième confinement.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Le premier confinement a déclenché une augmentation marquée des hospitalisations pour blessures à vélo, en particulier chez les adultes, les adolescents et les personnes vivant dans des quartiers plus favorisés sur le plan socio-économique et à plus faible densité de population dite racisée.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132712411","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Autres publications de l’ASPC","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.6.07f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.6.07f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"49 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136178795","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Kristen M. Lucibello, Erin K. O’Loughlin, Catherine M. Sabiston, Sabrina Malouka, Roxy H. O’Rourke, J. O’Loughlin
Introduction S’il est vrai que le poids constitue un fort prédicteur de la santé physique et mentale, il n’en demeure pas moins que les facteurs psychosociaux positifs et négatifs en lien avec le corps sont également susceptibles de jouer un rôle important. En outre, tant des fondements théoriques que des données empiriques tendent à indiquer que ces associations peuvent varier en fonction du genre. Nos objectifs étaient, d’une part, d’analyser les associations entre les émotions liées à la conscience de son corps (honte corporelle, fierté corporelle authentique) et la santé physique et mentale chez les jeunes adultes et, d’autre part, de cerner les différences potentielles dans ces associations en fonction du genre. Méthodologie Les données utilisées dans cette étude transversale ont été tirées de l’étude sur la dépendance à la nicotine chez les adolescents (étude NICO) et portaient sur 799 jeunes adultes (âge moyen = 33,6 ans [écart-type = 0,5]; 43,9 % d’hommes). Nous avons estimé les associations entre, d’une part, la honte corporelle et la fierté corporelle authentique (variables d’exposition) et, d’autre part, l’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué (variables de résultat) dans des modèles de régression linéaire tenant compte de l’âge, du niveau de scolarité et de l’indice de masse corporelle, et nous avons étudié les différences potentielles dans ces associations en fonction du genre en effectuant des analyses stratifiées selon le genre. Résultats Chez les femmes, l’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué diminuaient respectivement de 0,37 et de 0,38 pour chaque augmentation d’une unité de la honte corporelle. L’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué augmentaient de respectivement 0,25 et de 0,23 pour chaque augmentation d’une unité de fierté corporelle authentique. Chez les hommes, l’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué diminuaient de respectivement 0,35 et de 0,45 pour chaque augmentation d’une unité de la honte corporelle. L’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué augmentaient de respectivement 0,32 et de 0,21 pour chaque augmentation d’une unité de la fierté corporelle authentique. Conclusion Les interventions qui ciblent le poids sans tenir compte des émotions liées à la conscience du corps sont susceptibles d’omettre un facteur clé de l’état de santé autoévalué.
{"title":"Honte et fierté authentique à l’égard de son corps associées de manière indépendante à l’état de santé autoévalué chez les jeunes adultes","authors":"Kristen M. Lucibello, Erin K. O’Loughlin, Catherine M. Sabiston, Sabrina Malouka, Roxy H. O’Rourke, J. O’Loughlin","doi":"10.24095/hpcdp.43.6.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.6.01f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 S’il est vrai que le poids constitue un fort prédicteur de la santé physique et mentale, il n’en demeure pas moins que les facteurs psychosociaux positifs et négatifs en lien avec le corps sont également susceptibles de jouer un rôle important. En outre, tant des fondements théoriques que des données empiriques tendent à indiquer que ces associations peuvent varier en fonction du genre. Nos objectifs étaient, d’une part, d’analyser les associations entre les émotions liées à la conscience de son corps (honte corporelle, fierté corporelle authentique) et la santé physique et mentale chez les jeunes adultes et, d’autre part, de cerner les différences potentielles dans ces associations en fonction du genre.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Les données utilisées dans cette étude transversale ont été tirées de l’étude sur la dépendance à la nicotine chez les adolescents (étude NICO) et portaient sur 799 jeunes adultes (âge moyen = 33,6 ans [écart-type = 0,5]; 43,9 % d’hommes). Nous avons estimé les associations entre, d’une part, la honte corporelle et la fierté corporelle authentique (variables d’exposition) et, d’autre part, l’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué (variables de résultat) dans des modèles de régression linéaire tenant compte de l’âge, du niveau de scolarité et de l’indice de masse corporelle, et nous avons étudié les différences potentielles dans ces associations en fonction du genre en effectuant des analyses stratifiées selon le genre.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Chez les femmes, l’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué diminuaient respectivement de 0,37 et de 0,38 pour chaque augmentation d’une unité de la honte corporelle. L’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué augmentaient de respectivement 0,25 et de 0,23 pour chaque augmentation d’une unité de fierté corporelle authentique. Chez les hommes, l’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué diminuaient de respectivement 0,35 et de 0,45 pour chaque augmentation d’une unité de la honte corporelle. L’état de santé physique autoévalué et l’état de santé mentale autoévalué augmentaient de respectivement 0,32 et de 0,21 pour chaque augmentation d’une unité de la fierté corporelle authentique.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les interventions qui ciblent le poids sans tenir compte des émotions liées à la conscience du corps sont susceptibles d’omettre un facteur clé de l’état de santé autoévalué.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126142392","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jessica Wijesundera, Padma Kaul, Anamaria Savu, Sunjidatul Islam, Douglas C. Dover, L. Moore, Andrea M. Haqq, Geoff D.C. Ball
Introduction Les déterminants sociaux de la santé peuvent avoir une incidence sur le poids des enfants. Notre objectif était d’étudier les relations entre les déterminants sociaux de la santé et le poids des enfants d’âge préscolaire. Méthodologie Cette étude de cohorte rétrospective portait sur 169 465 enfants (âgés de 4 à 6 ans) dont les mesures anthropométriques ont été prises lors de rendez-vous de vaccination de 2009 à 2017 à Edmonton et à Calgary (Canada). Les enfants ont été classés par statut pondéral sur la base des critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les données sur les mères ont été jumelées aux données sur les enfants. Les indices de défavorisation matérielle et sociale de Pampalon ont été utilisés pour évaluer la défavorisation. Nous avons utilisé une régression logistique multinomiale pour générer des rapports de risque relatif (RRR) afin d’étudier les associations entre, d’une part, le groupe ethnique, le statut d’immigration de la mère, le revenu des ménages du quartier, la résidence en milieu urbain ou rural et la défavorisation matérielle et sociale et, d’autre part, le statut pondéral de l’enfant. Résultats Les enfants d’origine chinoise risquaient moins que ceux de la population générale de faire de l’embonpoint (RRR = 0,64, IC à 95 % : 0,61 à 0,69) ou de l’obésité (RRR = 0,51, 0,42 à 0,62). Les enfants d’origine sud-asiatique risquaient plus que ceux de la population générale d’être en situation d’insuffisance pondérale (RRR = 4,14, 3,54 à 4,84) ou d’obésité (RRR = 1,39, 1,22 à 1,60). Les enfants de mère immigrante risquaient moins que les autres à être en situation d’insuffisance pondérale (RRR = 0,72, 0,63 à 0,82) ou d’obésité (RRR = 0,71, 0,66 à 0,77). La probabilité que les enfants fassent de l’embonpoint (RRR = 0,95, 0,94 à 0,95) ou de l’obésité (RRR = 0,88, 0,86 à 0,90) diminuait avec chaque passage à la tranche de revenu de 10 000 $ CA supérieure. Par rapport au quintile le moins défavorisé, les enfants du quintile le plus défavorisé sur le plan matériel risquaient plus de présenter une insuffisance pondérale (RRR = 1,36, 1,13 à 1,62), un surpoids (RRR = 1,52, 1,46 à 1,58) ou de l’obésité (RRR = 2,83, 2,54 à 3,15). Par rapport au quintile le moins défavorisé, les enfants du quintile le plus socialement défavorisé risquaient plus de présenter un surpoids (RRR = 1,21, 1,17 à 1,26) ou de l’obésité (RRR = 1,40, 1,26 à 1,56). Tous les résultats sont significatifs à p $lt; 0,001. Conclusion Nos constatations indiquent qu’il est nécessaire de mettre en place des interventions et des politiques qui tiennent compte des déterminants sociaux de la santé chez les enfants d’âge préscolaire afin d’optimiser leur poids et leur santé.
{"title":"Associations entre les déterminants sociaux de la santé et le statut pondéral des enfants d’âge préscolaire : une étude de population","authors":"Jessica Wijesundera, Padma Kaul, Anamaria Savu, Sunjidatul Islam, Douglas C. Dover, L. Moore, Andrea M. Haqq, Geoff D.C. Ball","doi":"10.24095/hpcdp.43.6.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.6.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Les déterminants sociaux de la santé peuvent avoir une incidence sur le poids des enfants. Notre objectif était d’étudier les relations entre les déterminants sociaux de la santé et le poids des enfants d’âge préscolaire.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Cette étude de cohorte rétrospective portait sur 169 465 enfants (âgés de 4 à 6 ans) dont les mesures anthropométriques ont été prises lors de rendez-vous de vaccination de 2009 à 2017 à Edmonton et à Calgary (Canada). Les enfants ont été classés par statut pondéral sur la base des critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les données sur les mères ont été jumelées aux données sur les enfants. Les indices de défavorisation matérielle et sociale de Pampalon ont été utilisés pour évaluer la défavorisation. Nous avons utilisé une régression logistique multinomiale pour générer des rapports de risque relatif (RRR) afin d’étudier les associations entre, d’une part, le groupe ethnique, le statut d’immigration de la mère, le revenu des ménages du quartier, la résidence en milieu urbain ou rural et la défavorisation matérielle et sociale et, d’autre part, le statut pondéral de l’enfant.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Les enfants d’origine chinoise risquaient moins que ceux de la population générale de faire de l’embonpoint (RRR = 0,64, IC à 95 % : 0,61 à 0,69) ou de l’obésité (RRR = 0,51, 0,42 à 0,62). Les enfants d’origine sud-asiatique risquaient plus que ceux de la population générale d’être en situation d’insuffisance pondérale (RRR = 4,14, 3,54 à 4,84) ou d’obésité (RRR = 1,39, 1,22 à 1,60). Les enfants de mère immigrante risquaient moins que les autres à être en situation d’insuffisance pondérale (RRR = 0,72, 0,63 à 0,82) ou d’obésité (RRR = 0,71, 0,66 à 0,77). La probabilité que les enfants fassent de l’embonpoint (RRR = 0,95, 0,94 à 0,95) ou de l’obésité (RRR = 0,88, 0,86 à 0,90) diminuait avec chaque passage à la tranche de revenu de 10 000 $ CA supérieure. Par rapport au quintile le moins défavorisé, les enfants du quintile le plus défavorisé sur le plan matériel risquaient plus de présenter une insuffisance pondérale (RRR = 1,36, 1,13 à 1,62), un surpoids (RRR = 1,52, 1,46 à 1,58) ou de l’obésité (RRR = 2,83, 2,54 à 3,15). Par rapport au quintile le moins défavorisé, les enfants du quintile le plus socialement défavorisé risquaient plus de présenter un surpoids (RRR = 1,21, 1,17 à 1,26) ou de l’obésité (RRR = 1,40, 1,26 à 1,56). Tous les résultats sont significatifs à p $lt; 0,001.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Nos constatations indiquent qu’il est nécessaire de mettre en place des interventions et des politiques qui tiennent compte des déterminants sociaux de la santé chez les enfants d’âge préscolaire afin d’optimiser leur poids et leur santé.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125462272","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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