{"title":"Remerciements à nos évaluateurs de 2023","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.44.3.07f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.3.07f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"113 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140280997","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Introduction Les produits de tabac chauffé sont de nouveaux produits du tabac susceptibles d’attirer les jeunes. Cette étude visait à explorer, dans quatre provinces canadiennes, si la proximité et la densité des détaillants de produits de tabac chauffé autour des écoles secondaires étaient associées à une utilisation de ces produits chez les adolescents. Méthodologie Une recherche menée en ligne entre novembre 2020 et mars 2021 a permis de repérer les détaillants qui vendaient des dispositifs IQOS et des bâtonnets HEETS (conçus pour les dispositifs IQOS) dans des zones tampons circulaires de 500 m, 1 000 m et 1 500 m autour de 120 écoles secondaires ayant participé à l’étude COMPASS 2020-2021. Les données sur la proximité et la densité des détaillants ont été liées à des données transversales sur les élèves (N = 40 636), et des modèles de régression multiniveaux ont été utilisés pour explorer l’association entre, d’une part, la proximité et la densité des détaillants de produits de tabac chauffé et, d’autre part, l’utilisation de produits de tabac chauffé, après ajustement pour les covariables pertinentes. Résultats Si seulement 10,0 % des écoles étaient situées à moins de 1 000 m d’au moins un détaillant vendant des dispositifs IQOS, 65,0 % d’entre elles étaient situées à proximité d’au moins un détaillant vendant des bâtonnets HEETS. L’école fréquentée par l’élève était responsable de 23,7 % de la variabilité de la probabilité d’utilisation de produits de tabac chauffé. Toutefois, la proximité et la densité des détaillants de produits de tabac chauffé autour des écoles n’ont présenté aucune association significative avec la probabilité d’utilisation de ces produits chez les élèves. Conclusion Bien que l’école fréquentée par l’élève soit responsable d’une part importante de la variabilité de l’utilisation de produits de tabac chauffé, ces résultats laissent penser que les élèves pourraient obtenir des produits de tabac chauffé par des sources autres que les commerces de détail. Il faut continuer de surveiller la situation, car l’utilisation des produits de tabac chauffé chez les adolescents est susceptible d’évoluer.
{"title":"Exploration de l’association entre la proximité et la densité des détaillants de produits IQOS autour des écoles et l’utilisation de produits de tabac chauffé chez les adolescents : données de l’étude COMPASS 2020-2021","authors":"Hunter Mott, S. T. Leatherdale, Adam G. Cole","doi":"10.24095/hpcdp.44.1.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.1.01f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Les produits de tabac chauffé sont de nouveaux produits du tabac susceptibles d’attirer les jeunes. Cette étude visait à explorer, dans quatre provinces canadiennes, si la proximité et la densité des détaillants de produits de tabac chauffé autour des écoles secondaires étaient associées à une utilisation de ces produits chez les adolescents.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Une recherche menée en ligne entre novembre 2020 et mars 2021 a permis de repérer les détaillants qui vendaient des dispositifs IQOS et des bâtonnets HEETS (conçus pour les dispositifs IQOS) dans des zones tampons circulaires de 500 m, 1 000 m et 1 500 m autour de 120 écoles secondaires ayant participé à l’étude COMPASS 2020-2021. Les données sur la proximité et la densité des détaillants ont été liées à des données transversales sur les élèves (N = 40 636), et des modèles de régression multiniveaux ont été utilisés pour explorer l’association entre, d’une part, la proximité et la densité des détaillants de produits de tabac chauffé et, d’autre part, l’utilisation de produits de tabac chauffé, après ajustement pour les covariables pertinentes. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Si seulement 10,0 % des écoles étaient situées à moins de 1 000 m d’au moins un détaillant vendant des dispositifs IQOS, 65,0 % d’entre elles étaient situées à proximité d’au moins un détaillant vendant des bâtonnets HEETS. L’école fréquentée par l’élève était responsable de 23,7 % de la variabilité de la probabilité d’utilisation de produits de tabac chauffé. Toutefois, la proximité et la densité des détaillants de produits de tabac chauffé autour des écoles n’ont présenté aucune association significative avec la probabilité d’utilisation de ces produits chez les élèves.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Bien que l’école fréquentée par l’élève soit responsable d’une part importante de la variabilité de l’utilisation de produits de tabac chauffé, ces résultats laissent penser que les élèves pourraient obtenir des produits de tabac chauffé par des sources autres que les commerces de détail. Il faut continuer de surveiller la situation, car l’utilisation des produits de tabac chauffé chez les adolescents est susceptible d’évoluer.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"49 5","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139633741","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Avis de publication : Statistiques canadiennes sur le cancer 2023","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.44.1.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.1.04f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"285 S1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139636424","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Amy Farrow, Ahmed A. Al-Jaishi, S. O’Donnell, Sarah Palmeter, Stelios Georgiades, Yunxiang Chen, Patrick G. McPhee, Rojiemiahd Edjoc
Introduction Cette étude porte sur la prévalence des difficultés fonctionnelles et des facteurs connexes chez les enfants et les jeunes canadiens de 5 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme (TSA). Méthodologie Nous avons analysé les données tirées de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ) de 2019, une enquête nationale représentative de la population canadienne d’enfants et de jeunes, qui utilisait l’ensemble abrégé de questions sur le fonctionnement du Groupe de Washington (Washington Group Short Set on Functioning, WG-SS) pour évaluer le fonctionnement dans le cadre de six tâches quotidiennes. Pour chaque domaine fonctionnel, des résultats binaires ont été générés (aucune difficulté/quelques difficultés, beaucoup de difficultés/n’y parvient pas du tout). Nous avons ensuite utilisé une régression logistique pour déterminer les associations entre, d’une part, les caractéristiques sociodémographiques, les expériences d’apprentissage et la santé générale et mentale perçue et, d’autre part, les difficultés fonctionnelles les plus courantes, celles liées à la mémoire/concentration, à la communication et aux soins personnels. Toutes les estimations ont été pondérées de façon à être représentatives de la population cible. Nous avons utilisé la méthode « bootstrap » pour établir les estimations de la variance. Résultats L’analyse des données des 660 enfants et jeunes atteints d’un TSA a révélé que les difficultés fonctionnelles les plus courantes concernaient la mémoire/concentration (22 %; IC à 95 % : 18 à 27), la communication (19 %; IC à 95 % : 15 à 23) et les soins personnels (13 %; IC à 95 % : 10 à 17). Une moins bonne santé mentale perçue était associée à des difficultés fonctionnelles accrues liées à la mémoire/concentration. Un diagnostic de TSA à un plus jeune âge et une moins bonne santé générale perçue étaient associés à des difficultés fonctionnelles accrues liées à la communication. Le fait que les parents avaient des attentes en matière d’études postsecondaires était associé à des difficultés fonctionnelles réduites liées aux de soins personnels. Conclusion L’étude a révélé que 39 % des enfants et des jeunes canadiens de 5 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de TSA présentaient au moins une difficulté fonctionnelle citée dans l’ensemble de questions WG-SS, les difficultés fonctionnelles liées à la mémoire/ concentration, à la communication et aux soins personnels étant les plus fréquentes.
导言:本研究探讨了被诊断患有自闭症谱系障碍(ASD)的 5 至 17 岁加拿大儿童和青少年的功能障碍患病率及相关因素。 我们分析了2019年加拿大儿童和青少年健康调查(CCYHS)的数据,该调查是一项针对加拿大儿童和青少年群体的全国性代表性调查,使用华盛顿功能简易组(WG-SS)评估六项日常任务的功能。对每个功能领域进行二元评分(无困难/有一定困难,有很大困难/完全不成功)。然后使用逻辑回归法确定社会人口特征、学习经历、感知到的一般健康和心理健康与最常见的功能性困难(与记忆/集中力、沟通和自理有关的功能性困难)之间的关系。所有估计值均经过加权处理,以代表目标人群。采用引导法确定方差估计值。 结果 对 660 名患有自闭症的儿童和青少年的数据进行分析后发现,最常见的功能障碍与记忆力/注意力(22%;95% CI 18-27)、沟通能力(19%;95% CI 15-23)和自理能力(13%;95% CI 10-17)有关。心理健康感知较差与记忆/注意力集中方面的功能障碍增加有关。较年轻时被诊断出患有 ASD 以及较差的总体健康状况与沟通方面功能障碍的增加有关。家长对中学后教育的期望与自理能力方面功能障碍的减少有关。 结论 研究发现,在被诊断为自闭症的 5-17 岁加拿大儿童和青少年中,有 39% 的人在 WG-SS 问题集中提到至少一种功能障碍,其中与记忆/注意力集中、沟通和自我照顾有关的功能障碍最为常见。
{"title":"Difficultés fonctionnelles chez les enfants et les jeunes atteints d’un trouble du spectre de l’autisme : une analyse de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019","authors":"Amy Farrow, Ahmed A. Al-Jaishi, S. O’Donnell, Sarah Palmeter, Stelios Georgiades, Yunxiang Chen, Patrick G. McPhee, Rojiemiahd Edjoc","doi":"10.24095/hpcdp.44.1.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.1.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Cette étude porte sur la prévalence des difficultés fonctionnelles et des facteurs connexes chez les enfants et les jeunes canadiens de 5 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme (TSA).\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons analysé les données tirées de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ) de 2019, une enquête nationale représentative de la population canadienne d’enfants et de jeunes, qui utilisait l’ensemble abrégé de questions sur le fonctionnement du Groupe de Washington (Washington Group Short Set on Functioning, WG-SS) pour évaluer le fonctionnement dans le cadre de six tâches quotidiennes. Pour chaque domaine fonctionnel, des résultats binaires ont été générés (aucune difficulté/quelques difficultés, beaucoup de difficultés/n’y parvient pas du tout). Nous avons ensuite utilisé une régression logistique pour déterminer les associations entre, d’une part, les caractéristiques sociodémographiques, les expériences d’apprentissage et la santé générale et mentale perçue et, d’autre part, les difficultés fonctionnelles les plus courantes, celles liées à la mémoire/concentration, à la communication et aux soins personnels. Toutes les estimations ont été pondérées de façon à être représentatives de la population cible. Nous avons utilisé la méthode « bootstrap » pour établir les estimations de la variance.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 L’analyse des données des 660 enfants et jeunes atteints d’un TSA a révélé que les difficultés fonctionnelles les plus courantes concernaient la mémoire/concentration (22 %; IC à 95 % : 18 à 27), la communication (19 %; IC à 95 % : 15 à 23) et les soins personnels (13 %; IC à 95 % : 10 à 17). Une moins bonne santé mentale perçue était associée à des difficultés fonctionnelles accrues liées à la mémoire/concentration. Un diagnostic de TSA à un plus jeune âge et une moins bonne santé générale perçue étaient associés à des difficultés fonctionnelles accrues liées à la communication. Le fait que les parents avaient des attentes en matière d’études postsecondaires était associé à des difficultés fonctionnelles réduites liées aux de soins personnels.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 L’étude a révélé que 39 % des enfants et des jeunes canadiens de 5 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de TSA présentaient au moins une difficulté fonctionnelle citée dans l’ensemble de questions WG-SS, les difficultés fonctionnelles liées à la mémoire/ concentration, à la communication et aux soins personnels étant les plus fréquentes.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"5 13","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139631816","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Shiraz, Colin A. Capaldi, Laura L. Ooi, K. C. Roberts
Introduction La santé mentale perçue des personnes au Canada ayant rencontré des obstacles en matière de soins de santé pendant la pandémie de COVID-19 est sous-explorée. Méthodologie Nous avons analysé les données collectées entre mars et juin 2021 sur les adultes ayant déclaré avoir eu besoin de services de santé au cours des 12 derniers mois dans le cadre de l’Enquête sur l’accès aux soins de santé et aux produits pharmaceutiques pendant la pandémie. Des analyses de régression logistique non ajustées et ajustées ont été menées pour explorer les associations entre les obstacles en matière de soins de santé (problèmes liés à la prise de rendez-vous, report de la communication avec un professionnel de la santé) et un niveau élevé de santé mentale autoévaluée ainsi que la perception d’une détérioration de la santé mentale par rapport à la période précédant la pandémie, de façon globale et avec stratification en fonction du sexe, du groupe d’âge, du nombre de problèmes de santé chroniques et du tertile de revenu du ménage. Résultats Les personnes ayant subi des changements de rendez-vous en raison de la pandémie ou dont le rendez-vous n’avait pas encore été fixé étaient moins susceptibles d’avoir un niveau élevé de santé mentale autoévaluée (RCa = 0,81 et 0,64 respectivement) et plus susceptibles de percevoir une détérioration de leur santé mentale (RCa = 1,50 et 1,94 respectivement) que les personnes sans problème lié aux rendez-vous. Les personnes ayant tardé à communiquer avec un professionnel de la santé en raison de la pandémie (par exemple parce qu’elles craignaient d’être infectées) ou pour d’autres raisons étaient moins susceptibles d’avoir un niveau élevé de santé mentale autoévaluée (RCa = 0,52 et 0,45 respectivement) et plus susceptibles de percevoir une détérioration de leur santé mentale (RCa = 2,31 et 2,43 respectivement) que les personnes qui n’avaient pas tardé à communiquer avec un professionnel de la santé. Le report de la communication avec un professionnel de la santé pour des raisons liées à la pandémie était associé à une perception moins favorable de la santé mentale dans tous les sousgroupes, tandis que l’association entre la santé mentale perçue et les changements de rendez-vous liés à la pandémie était importante dans certains groupes seulement. Conclusion Les obstacles en matière de soins de santé pendant la pandémie ont été associés à une perception moins favorable de la santé mentale. Ces résultats pourraient orienter l’affectation des ressources en soins de santé et les messages de santé publique.
{"title":"Obstacles en matière de soins de santé et santé mentale perçue chez les adultes au Canada pendant la pandémie de COVID-19 : étude transversale fondée sur la population","authors":"M. Shiraz, Colin A. Capaldi, Laura L. Ooi, K. C. Roberts","doi":"10.24095/hpcdp.44.1.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.44.1.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 La santé mentale perçue des personnes au Canada ayant rencontré des obstacles en matière de soins de santé pendant la pandémie de COVID-19 est sous-explorée. \u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons analysé les données collectées entre mars et juin 2021 sur les adultes ayant déclaré avoir eu besoin de services de santé au cours des 12 derniers mois dans le cadre de l’Enquête sur l’accès aux soins de santé et aux produits pharmaceutiques pendant la pandémie. Des analyses de régression logistique non ajustées et ajustées ont été menées pour explorer les associations entre les obstacles en matière de soins de santé (problèmes liés à la prise de rendez-vous, report de la communication avec un professionnel de la santé) et un niveau élevé de santé mentale autoévaluée ainsi que la perception d’une détérioration de la santé mentale par rapport à la période précédant la pandémie, de façon globale et avec stratification en fonction du sexe, du groupe d’âge, du nombre de problèmes de santé chroniques et du tertile de revenu du ménage. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Les personnes ayant subi des changements de rendez-vous en raison de la pandémie ou dont le rendez-vous n’avait pas encore été fixé étaient moins susceptibles d’avoir un niveau élevé de santé mentale autoévaluée (RCa = 0,81 et 0,64 respectivement) et plus susceptibles de percevoir une détérioration de leur santé mentale (RCa = 1,50 et 1,94 respectivement) que les personnes sans problème lié aux rendez-vous. Les personnes ayant tardé à communiquer avec un professionnel de la santé en raison de la pandémie (par exemple parce qu’elles craignaient d’être infectées) ou pour d’autres raisons étaient moins susceptibles d’avoir un niveau élevé de santé mentale autoévaluée (RCa = 0,52 et 0,45 respectivement) et plus susceptibles de percevoir une détérioration de leur santé mentale (RCa = 2,31 et 2,43 respectivement) que les personnes qui n’avaient pas tardé à communiquer avec un professionnel de la santé. Le report de la communication avec un professionnel de la santé pour des raisons liées à la pandémie était associé à une perception moins favorable de la santé mentale dans tous les sousgroupes, tandis que l’association entre la santé mentale perçue et les changements de rendez-vous liés à la pandémie était importante dans certains groupes seulement.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les obstacles en matière de soins de santé pendant la pandémie ont été associés à une perception moins favorable de la santé mentale. Ces résultats pourraient orienter l’affectation des ressources en soins de santé et les messages de santé publique.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"56 12","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139634272","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Introduction Nous avons analysé les activités politiques corporatives de l’industrie bioalimentaire pendant le processus de révision du guide alimentaire canadien entre 2016 et 2019. Méthodologie Nous avons entrepris une analyse du contenu du site Web de 11 organisations de l’industrie bioalimentaire et des mémoires que 10 d’entre elles ont présentés au Comité permanent de la santé de la Chambre des communes du Canada dans le cadre de la révision du guide alimentaire canadien par le Comité. Les données ont été classées selon un cadre conceptuel préexistant. Résultats Nous avons relevé 366 exemples d’activités politiques utilisées par des organisations de l’industrie bioalimentaire pendant et immédiatement après l’élaboration du guide alimentaire canadien. La plupart des acteurs de l’industrie se sont opposés aux recommandations du guide. Les stratégies les plus utilisées étaient la gestion de l’information (n = 197), pour créer et diffuser de l’information en faveur des positions de l’industrie, et des stratégies discursives (n = 108), pour défendre certains produits alimentaires et promouvoir la position de l’industrie à l’égard du guide alimentaire. Parmi les autres stratégies couramment employées, citons les activités visant à influencer les politiques publiques (n = 40), en obtenant un accès indirect aux décideurs (par exemple par le lobbying) et en participant activement au processus décisionnel du gouvernement, et les activités de gestion de coalition (n = 21), qui consistaient à établir des relations avec des leaders d’opinion et des organisations oeuvrant dans le domaine de la santé. Conclusion Les acteurs de l’industrie bioalimentaire ont utilisé de nombreuses stratégies pour mener des activités politiques corporatives pendant la révision du guide alimentaire canadien. Il est important de continuer à documenter les activités politiques menées par les organisations de l’industrie bioalimentaire pour comprendre si et comment elles façonnent l’élaboration des politiques publiques au Canada et ailleurs.
{"title":"Activités politiques corporatives de l’industrie bioalimentaire pendant la révision du guide alimentaire canadien par Santé Canada","authors":"Marie-Chantal Robitaille, M.-F. Mialon, Jean-Claude Moubarac","doi":"10.24095/hpcdp.43.12.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.12.01f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Nous avons analysé les activités politiques corporatives de l’industrie bioalimentaire pendant le processus de révision du guide alimentaire canadien entre 2016 et 2019.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons entrepris une analyse du contenu du site Web de 11 organisations de l’industrie bioalimentaire et des mémoires que 10 d’entre elles ont présentés au Comité permanent de la santé de la Chambre des communes du Canada dans le cadre de la révision du guide alimentaire canadien par le Comité. Les données ont été classées selon un cadre conceptuel préexistant. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Nous avons relevé 366 exemples d’activités politiques utilisées par des organisations de l’industrie bioalimentaire pendant et immédiatement après l’élaboration du guide alimentaire canadien. La plupart des acteurs de l’industrie se sont opposés aux recommandations du guide. Les stratégies les plus utilisées étaient la gestion de l’information (n = 197), pour créer et diffuser de l’information en faveur des positions de l’industrie, et des stratégies discursives (n = 108), pour défendre certains produits alimentaires et promouvoir la position de l’industrie à l’égard du guide alimentaire. Parmi les autres stratégies couramment employées, citons les activités visant à influencer les politiques publiques (n = 40), en obtenant un accès indirect aux décideurs (par exemple par le lobbying) et en participant activement au processus décisionnel du gouvernement, et les activités de gestion de coalition (n = 21), qui consistaient à établir des relations avec des leaders d’opinion et des organisations oeuvrant dans le domaine de la santé.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les acteurs de l’industrie bioalimentaire ont utilisé de nombreuses stratégies pour mener des activités politiques corporatives pendant la révision du guide alimentaire canadien. Il est important de continuer à documenter les activités politiques menées par les organisations de l’industrie bioalimentaire pour comprendre si et comment elles façonnent l’élaboration des politiques publiques au Canada et ailleurs.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"288 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139017124","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-12-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.12.03f
Joellyn Ellison, Y. Gao, K. Hutchings, Sharon Bartholomew, Hélène Gardiner, Lingling Yan, Karen A. M. Phillips, Aakash Amatya, Maria Greif, Ping Li, Yue-Sheng Liu, Yao Nie, Josh Squires, J. Paterson, Rolf Puchtinger, L. M. Lix
Introduction Des recherches antérieures ont suggéré que le mode de rémunération des médecins peut avoir une influence sur l’exhaustivité des demandes de remboursement lors de l’estimation des maladies chroniques. Le but de cette étude est d’estimer l’exhaustivité des données sur la facturation des médecins dans l’optique de déterminer des cas de diabète. Méthodologie Nous avons utilisé les données administratives de huit provinces canadiennes pour la période du 1er avril 2014 au 31 mars 2016. Nous avons divisé la cohorte de patients en deux groupes mutuellement exclusifs en fonction du mode de rémunération de leur médecin : médecins rémunérés à l’acte pour ceux payés uniquement de cette façon et médecins non rémunérés à l’acte pour les autres. À l’aide des données sur les ordonnances de médicaments hypoglycémiants (source de nos données de référence), nous avons évalué si les cas de maladie avaient été déterminés avec la même exactitude en fonction du mode de rémunération. Nous avons ensuite corrigé les taux d’incidence du diabète afin d’optimiser l’exhaustivité des cas déterminés. Résultats La cohorte comprenait 86 110 patients. Dans l’ensemble, des proportions égales de patients ont reçu leurs médicaments hypoglycémiants de la part de médecins rémunérés à l’acte et de médecins non rémunérés à l’acte. Globalement, le mode de rémunération des médecins a eu peu d’effet sur le pourcentage de cas de diabète omis (14,8 % chez les médecins rémunérés à l’acte contre 12,2 % chez les médecins non rémunérés à l’acte). Toutefois, la différence de cas omis entre les médecins rémunérés à l’acte et ceux non rémunérés à l’acte était très variable d’une province à l’autre, allant de -1,0 % en Nouvelle-Écosse à 29,9 % à Terre-Neuve-et-Labrador. La différence entre les taux observés d’incidence de la maladie et les taux corrigés était également variable d’une province à l’autre, allant de 22 % à l’Île-du-Prince-Édouard à 4 % en Nouvelle-Écosse. Conclusion La différence entre le nombre de cas omis selon le mode de rémunération des médecins est variable d’une province à l’autre. Cette perte de données contribue probablement à une sous-estimation de l’incidence de la maladie. Il serait possible d’appliquer la méthode que nous avons utilisée à d’autres maladies chroniques pour lesquelles des données de traitement pharmacologique pourraient servir de données de référence.
{"title":"Estimation de l’exhaustivité des demandes de remboursement des médecins dans une optique de détermination des cas de diabète : étude menée dans plusieurs provinces","authors":"Joellyn Ellison, Y. Gao, K. Hutchings, Sharon Bartholomew, Hélène Gardiner, Lingling Yan, Karen A. M. Phillips, Aakash Amatya, Maria Greif, Ping Li, Yue-Sheng Liu, Yao Nie, Josh Squires, J. Paterson, Rolf Puchtinger, L. M. Lix","doi":"10.24095/hpcdp.43.12.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.12.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Des recherches antérieures ont suggéré que le mode de rémunération des médecins peut avoir une influence sur l’exhaustivité des demandes de remboursement lors de l’estimation des maladies chroniques. Le but de cette étude est d’estimer l’exhaustivité des données sur la facturation des médecins dans l’optique de déterminer des cas de diabète.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons utilisé les données administratives de huit provinces canadiennes pour la période du 1er avril 2014 au 31 mars 2016. Nous avons divisé la cohorte de patients en deux groupes mutuellement exclusifs en fonction du mode de rémunération de leur médecin : médecins rémunérés à l’acte pour ceux payés uniquement de cette façon et médecins non rémunérés à l’acte pour les autres. À l’aide des données sur les ordonnances de médicaments hypoglycémiants (source de nos données de référence), nous avons évalué si les cas de maladie avaient été déterminés avec la même exactitude en fonction du mode de rémunération. Nous avons ensuite corrigé les taux d’incidence du diabète afin d’optimiser l’exhaustivité des cas déterminés. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 La cohorte comprenait 86 110 patients. Dans l’ensemble, des proportions égales de patients ont reçu leurs médicaments hypoglycémiants de la part de médecins rémunérés à l’acte et de médecins non rémunérés à l’acte. Globalement, le mode de rémunération des médecins a eu peu d’effet sur le pourcentage de cas de diabète omis (14,8 % chez les médecins rémunérés à l’acte contre 12,2 % chez les médecins non rémunérés à l’acte). Toutefois, la différence de cas omis entre les médecins rémunérés à l’acte et ceux non rémunérés à l’acte était très variable d’une province à l’autre, allant de -1,0 % en Nouvelle-Écosse à 29,9 % à Terre-Neuve-et-Labrador. La différence entre les taux observés d’incidence de la maladie et les taux corrigés était également variable d’une province à l’autre, allant de 22 % à l’Île-du-Prince-Édouard à 4 % en Nouvelle-Écosse.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 La différence entre le nombre de cas omis selon le mode de rémunération des médecins est variable d’une province à l’autre. Cette perte de données contribue probablement à une sous-estimation de l’incidence de la maladie. Il serait possible d’appliquer la méthode que nous avons utilisée à d’autres maladies chroniques pour lesquelles des données de traitement pharmacologique pourraient servir de données de référence.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"125 2","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139021179","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-12-01DOI: 10.24095/hpcdp.43.12.02f
Stephanie Sersli, Thierry Gagné, Martine Shareck
Introduction La consommation d’alcool chez les jeunes adultes est une priorité de santé publique, mais les connaissances en lien avec les indicateurs de statut socioéconomique (SSE) et la consommation d’alcool chez les jeunes adultes (de 18 à 29 ans) reposent principalement sur des échantillons de niveau collégial, des populations à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine et des données non canadiennes. Nous avons comparé l’association de trois indicateurs de SSE avec une forte consommation épisodique d’alcool mensuelle, une forte consommation épisodique d’alcool moins d’une fois par mois, l’absence de forte consommation épisodique d’alcool et la non-consommation d’alcool chez les jeunes adultes canadiens. Méthodologie Nous avons regroupé les vagues de 2015 à 2019 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes pour inclure les participants de 18 à 29 ans (n = 29 598). À l’aide d’une régression multinomiale, nous avons calculé des estimations pondérées de la consommation d’alcool selon le niveau de scolarité, le revenu du ménage et la défavorisation matérielle du quartier, en ajustant pour des rôles d’adulte et des caractéristiques sociodémographiques. Résultats Environ 30 % des jeunes adultes se sont livrés à une forte consommation épisodique d’alcool mensuelle, tandis que 16 % n’ont pas consommé d’alcool du tout au cours de la dernière année. Comparativement aux jeunes adultes dont le revenu du ménage était parmi les plus faibles, le fait de se situer dans le quintile de revenu supérieur a été associé de façon significative à une probabilité relative accrue de forte consommation épisodique d’alcool mensuelle (dans le modèle combiné du SSE, le RRR [rapport de risque relatif] était de 1,21; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,04 à 1,39). Les niveaux de scolarité supérieurs, l’appartenance aux quintiles de revenu supérieurs et le fait de vivre dans des quartiers moins défavorisés étaient associés de façon significative à une probabilité relative réduite de ne pas se livrer à une forte consommation épisodique d’alcool et de ne pas consommer d’alcool. L’ajustement en fonction des rôles d’adulte n’a pas modifié substantiellement les associations entre le SSE et la consommation d’alcool. Conclusion Un SSE élevé a été associé à une forte consommation épisodique d’alcool parmi les jeunes adultes, quoique l’ampleur de cette association soit faible. Les mesures de prévention universelles visant l’abordabilité, la disponibilité et la promotion de l’alcool pourraient être bonifiées par des interventions ciblant les populations de jeunes adultes à risque accru de forte consommation épisodique d’alcool.
{"title":"Disparités sociales dans la consommation d’alcool chez les jeunes adultes canadiens","authors":"Stephanie Sersli, Thierry Gagné, Martine Shareck","doi":"10.24095/hpcdp.43.12.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.12.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 La consommation d’alcool chez les jeunes adultes est une priorité de santé publique, mais les connaissances en lien avec les indicateurs de statut socioéconomique (SSE) et la consommation d’alcool chez les jeunes adultes (de 18 à 29 ans) reposent principalement sur des échantillons de niveau collégial, des populations à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine et des données non canadiennes. Nous avons comparé l’association de trois indicateurs de SSE avec une forte consommation épisodique d’alcool mensuelle, une forte consommation épisodique d’alcool moins d’une fois par mois, l’absence de forte consommation épisodique d’alcool et la non-consommation d’alcool chez les jeunes adultes canadiens.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons regroupé les vagues de 2015 à 2019 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes pour inclure les participants de 18 à 29 ans (n = 29 598). À l’aide d’une régression multinomiale, nous avons calculé des estimations pondérées de la consommation d’alcool selon le niveau de scolarité, le revenu du ménage et la défavorisation matérielle du quartier, en ajustant pour des rôles d’adulte et des caractéristiques sociodémographiques. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Environ 30 % des jeunes adultes se sont livrés à une forte consommation épisodique d’alcool mensuelle, tandis que 16 % n’ont pas consommé d’alcool du tout au cours de la dernière année. Comparativement aux jeunes adultes dont le revenu du ménage était parmi les plus faibles, le fait de se situer dans le quintile de revenu supérieur a été associé de façon significative à une probabilité relative accrue de forte consommation épisodique d’alcool mensuelle (dans le modèle combiné du SSE, le RRR [rapport de risque relatif] était de 1,21; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,04 à 1,39). Les niveaux de scolarité supérieurs, l’appartenance aux quintiles de revenu supérieurs et le fait de vivre dans des quartiers moins défavorisés étaient associés de façon significative à une probabilité relative réduite de ne pas se livrer à une forte consommation épisodique d’alcool et de ne pas consommer d’alcool. L’ajustement en fonction des rôles d’adulte n’a pas modifié substantiellement les associations entre le SSE et la consommation d’alcool.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Un SSE élevé a été associé à une forte consommation épisodique d’alcool parmi les jeunes adultes, quoique l’ampleur de cette association soit faible. Les mesures de prévention universelles visant l’abordabilité, la disponibilité et la promotion de l’alcool pourraient être bonifiées par des interventions ciblant les populations de jeunes adultes à risque accru de forte consommation épisodique d’alcool.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"40 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139023073","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Michael D. Cusimano, Melissa Carpino, Madison Walker, Olli Saarela, Robert Mann
Introduction Malgré l’association connue entre consommation de cannabis et prévalence accrue d’idées suicidaires et de tentatives de suicide, on n’a pas encore mesuré l’effet de la légalisation et de la réglementation du cannabis au Canada sur les lésions auto-infligées. Méthodologie Nous avons utilisé des séries chronologiques interrompues des taux de consultation aux urgences et d’hospitalisation pour lésions auto-infligées pour 100 000 habitants en Ontario et en Alberta entre janvier ou avril 2010 et février 2020. Les effectifs mensuels globaux de consultations aux urgences et d’hospitalisations pour lésions auto-infligées (codes X60-X84 et R45.8 selon la CIM-10) ont été obtenus grâce respectivement au Système national d’information sur les soins ambulatoires et à la Base de données sur les congés des patients. Résultats La légalisation et la réglementation du cannabis au Canada n’ont pas été associées de manière statistiquement significative à une modification des taux de consultation aux urgences pour lésions auto-infligées en Ontario (niveau = 0,58 avec IC à 95 % : −1,14 à 2,31; tendance = −0,17 avec IC à 95 % : −0,35 à 0,01) ou en Alberta (niveau = −0,06 avec IC à 95 % : −2,25 à 2,12; tendance = −0,07 avec IC à 95 % : −0,27 à 0,13). Les hospitalisations pour lésions auto-infligées sont également demeurées inchangées en Ontario (niveau = −0,14 avec IC à 95 % : −0,48 à 0,20; tendance = 0,01 avec IC à 95 % : −0,03 à 0,04) et en Alberta (niveau = −0,41 avec IC à 95 % : −1,03 à 0,21; tendance = −0,03 avec IC à 95 % : −0,08 à 0,03). Conclusion La légalisation et la réglementation du cannabis au Canada n’ont pas entraîné d’augmentation des taux de consultation aux urgences ou d’hospitalisation pour lésions auto-infligées en Ontario ou en Alberta. Des analyses à l’échelle individuelle tenant compte des caractéristiques individuelles et incluant d’autres provinces et territoires sont nécessaires.
{"title":"Évaluation, à l’aide de séries chronologiques interrompues, de l’effet de la légalisation du cannabis sur les lésions auto-infligées dans deux provinces canadiennes : Ontario et Alberta","authors":"Michael D. Cusimano, Melissa Carpino, Madison Walker, Olli Saarela, Robert Mann","doi":"10.24095/hpcdp.43.9.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.9.02f","url":null,"abstract":"<sec> <title>Introduction</title> Malgré l’association connue entre consommation de cannabis et prévalence accrue d’idées suicidaires et de tentatives de suicide, on n’a pas encore mesuré l’effet de la légalisation et de la réglementation du cannabis au Canada sur les lésions auto-infligées. </sec> <sec> <title>Méthodologie</title> Nous avons utilisé des séries chronologiques interrompues des taux de consultation aux urgences et d’hospitalisation pour lésions auto-infligées pour 100 000 habitants en Ontario et en Alberta entre janvier ou avril 2010 et février 2020. Les effectifs mensuels globaux de consultations aux urgences et d’hospitalisations pour lésions auto-infligées (codes X60-X84 et R45.8 selon la CIM-10) ont été obtenus grâce respectivement au Système national d’information sur les soins ambulatoires et à la Base de données sur les congés des patients. </sec> <sec> <title>Résultats</title> La légalisation et la réglementation du cannabis au Canada n’ont pas été associées de manière statistiquement significative à une modification des taux de consultation aux urgences pour lésions auto-infligées en Ontario (niveau = 0,58 avec IC à 95 % : −1,14 à 2,31; tendance = −0,17 avec IC à 95 % : −0,35 à 0,01) ou en Alberta (niveau = −0,06 avec IC à 95 % : −2,25 à 2,12; tendance = −0,07 avec IC à 95 % : −0,27 à 0,13). Les hospitalisations pour lésions auto-infligées sont également demeurées inchangées en Ontario (niveau = −0,14 avec IC à 95 % : −0,48 à 0,20; tendance = 0,01 avec IC à 95 % : −0,03 à 0,04) et en Alberta (niveau = −0,41 avec IC à 95 % : −1,03 à 0,21; tendance = −0,03 avec IC à 95 % : −0,08 à 0,03). </sec> <sec> <title>Conclusion</title> La légalisation et la réglementation du cannabis au Canada n’ont pas entraîné d’augmentation des taux de consultation aux urgences ou d’hospitalisation pour lésions auto-infligées en Ontario ou en Alberta. Des analyses à l’échelle individuelle tenant compte des caractéristiques individuelles et incluant d’autres provinces et territoires sont nécessaires. </sec>","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"58 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135255257","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Anthony Zhong, Lillian Yin, Brianne O’Sullivan, Amberley T. Ruetz
{"title":"S’inspirer des expériences passées pour créer la nouvelle politique nationale du Canada en matière d’alimentation dans les écoles : une occasion d’améliorer la santé des enfants","authors":"Anthony Zhong, Lillian Yin, Brianne O’Sullivan, Amberley T. Ruetz","doi":"10.24095/hpcdp.43.9.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.9.04f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"47 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135254713","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}