Robert J. Schroth, Grace Kyoon-Achan, Mary McNally, Jeanette Edwards, Penny White, Hannah Tait Neufeld, Mary Bertone, Alyssa Hayes, Khalida Hai-Santiago, Leona Star, Wendy McNab Fontaine, Kathy Yerex, Olubukola O. Olatosi, Michael E. K. Moffatt, Vivianne Cruz de Jesus
Introduction Depuis 2004, l’équipe de l’Initiative en santé buccodentaire des enfants (ISBE) oeuvre dans de nombreuses communautés inuites et des Premières Nations du Canada à remédier aux disparités en matière de santé buccodentaire, en particulier en ce qui concerne la carie de la petite enfance. Alliant prévention et dentisterie peu invasive, l’approche communautaire de l’ISBE améliore la santé buccodentaire dans la petite enfance. Le programme a pour but de réduire le plus possible le fardeau de la maladie buccodentaire, en particulier d’éviter les opérations chirurgicales. Nous avons étudié les résultats du programme au sein des communautés des Premières Nations du Manitoba du point de vue du personnel de l’ISBE. Méthodologie Des thérapeutes dentaires et des aides dentaires oeuvrant dans des communautés des Premières Nations ont participé à trois groupes de discussion et à une entrevue semi-structurée approfondie. Les données rassemblées ont été analysées par thème. Résultats Des thèmes convergents propres aux professionnels des soins dentaires sont ressortis des données obtenues auprès de 22 participants. Les participants ont indiqué que les thérapeutes dentaires et les aides dentaires offrent un accès à des soins buccodentaires de base dans les communautés : l’évaluation de la santé buccodentaire, le nettoyage des dents, l’application de vernis fluoré et la pose d’agents de scellement. Les participants étaient d’accord pour affirmer que l’éducation, l’information et des relations culturellement appropriées avec les parents sont cruciales pour la prestation d’un soutien continu et le renforcement des capacités au sein des programmes communautaires. Parmi les défis mentionnés, il y a le peu d’inscriptions au programme, les difficultés d’accès aux domiciles et d’obtention du consentement, le manque de ressources humaines et l’insuffisance des occasions d’apprentissage offertes aux aides dentaires. Conclusion Dans l’ensemble, les participants ont indiqué que l’ISBE contribuait favorablement à la santé buccodentaire dans la petite enfance au sein des communautés des Premières Nations. Cependant, une offre accrue en matière de formation du personnel dentaire au sein des communautés, le fait que les membres des communautés soient au courant de l’existence du programme et la participation des parents en vue de processus de prestation et de consentement culturellement appropriés seraient essentiels à l’amélioration des résultats du programme.
{"title":"Initiative en santé buccodentaire des enfants : le point de vue des intervenants quant à ses effets dans les communautés des Premières Nations","authors":"Robert J. Schroth, Grace Kyoon-Achan, Mary McNally, Jeanette Edwards, Penny White, Hannah Tait Neufeld, Mary Bertone, Alyssa Hayes, Khalida Hai-Santiago, Leona Star, Wendy McNab Fontaine, Kathy Yerex, Olubukola O. Olatosi, Michael E. K. Moffatt, Vivianne Cruz de Jesus","doi":"10.24095/hpcdp.43.9.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.9.01f","url":null,"abstract":"<sec> <title>Introduction</title> Depuis 2004, l’équipe de l’Initiative en santé buccodentaire des enfants (ISBE) oeuvre dans de nombreuses communautés inuites et des Premières Nations du Canada à remédier aux disparités en matière de santé buccodentaire, en particulier en ce qui concerne la carie de la petite enfance. Alliant prévention et dentisterie peu invasive, l’approche communautaire de l’ISBE améliore la santé buccodentaire dans la petite enfance. Le programme a pour but de réduire le plus possible le fardeau de la maladie buccodentaire, en particulier d’éviter les opérations chirurgicales. Nous avons étudié les résultats du programme au sein des communautés des Premières Nations du Manitoba du point de vue du personnel de l’ISBE. </sec> <sec> <title>Méthodologie</title> Des thérapeutes dentaires et des aides dentaires oeuvrant dans des communautés des Premières Nations ont participé à trois groupes de discussion et à une entrevue semi-structurée approfondie. Les données rassemblées ont été analysées par thème. </sec> <sec> <title>Résultats</title> Des thèmes convergents propres aux professionnels des soins dentaires sont ressortis des données obtenues auprès de 22 participants. Les participants ont indiqué que les thérapeutes dentaires et les aides dentaires offrent un accès à des soins buccodentaires de base dans les communautés : l’évaluation de la santé buccodentaire, le nettoyage des dents, l’application de vernis fluoré et la pose d’agents de scellement. Les participants étaient d’accord pour affirmer que l’éducation, l’information et des relations culturellement appropriées avec les parents sont cruciales pour la prestation d’un soutien continu et le renforcement des capacités au sein des programmes communautaires. Parmi les défis mentionnés, il y a le peu d’inscriptions au programme, les difficultés d’accès aux domiciles et d’obtention du consentement, le manque de ressources humaines et l’insuffisance des occasions d’apprentissage offertes aux aides dentaires. </sec> <sec> <title>Conclusion</title> Dans l’ensemble, les participants ont indiqué que l’ISBE contribuait favorablement à la santé buccodentaire dans la petite enfance au sein des communautés des Premières Nations. Cependant, une offre accrue en matière de formation du personnel dentaire au sein des communautés, le fait que les membres des communautés soient au courant de l’existence du programme et la participation des parents en vue de processus de prestation et de consentement culturellement appropriés seraient essentiels à l’amélioration des résultats du programme. </sec>","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"27 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135255120","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Autres publications de l’ASPC","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.9.06f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.9.06f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"23 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135248483","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sarah E. Turner, Raelyne L. Dopko, Gary Goldfield, Paula Cloutier, Kathleen Pajer, Mohcene Abdessemed, Fatima Mougharbel, Michael Ranney, Matt D. Hoffmann, Justin J. Lang
Introduction Le Questionnaire sur les points forts et les points faibles (Strengths and Difficulties Questionnaire, ou SDQ), qui permet d’évaluer les difficultés comportementales et émotionnelles, est un outil de dépistage des problèmes de santé mentale utilisé dans plusieurs pays. Notre objectif était de valider les seuils (cut-points) actuels, britanniques, du SDQ au sein d’un échantillon d’enfants et de jeunes canadiens et, au besoin, de fixer de nouveaux seuils canadiens pour le SDQ. Méthodologie Cette étude est fondée sur les données d’enfants et de jeunes de 6 à 17 ans provenant de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (n = 3 435) et de dossiers de consultations externes du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (n = 1 075). Nous avons recueilli les données issues du SDQ rempli par les parents. Nous avons ajusté les seuils actuels du SDQ à l’aide d’une approche fondée sur la distribution et d’une approche par courbe ROC (Receiver Operating Characteristic, ou courbe caractéristique de la performance d’un test). Nous avons ensuite calculé, à l’aide de ces deux méthodes analytiques, la sensibilité, la spécificité et le rapport de cotes diagnostique des seuils cliniques actuels et des nouveaux seuils cliniques du SDQ afin de déterminer si de nouveaux seuils offriraient une meilleure utilité clinique. Résultats Les données recueillies révèlent des différences entre les seuils cliniques britanniques et les seuils cliniques canadiens en matière d’efficacité de dépistage. L’utilisation des valeurs canadiennes obtenues à l’aide de la technique fondée sur la distribution a permis de maximiser la spécificité, c’est-à-dire qu’elle a permis d’améliorer la probabilité de détecter les vrais négatifs. Le score total au SDQ atteignait le seuil d’utilité clinique (rapport de cotes diagnostiques > 20) tant avec les seuils actuels qu’avec les nouveaux seuils, mais les échelles individuelles n’atteignaient pas ce seuil d’utilité clinique, et ce, avec aucun des deux seuils. Conclusion Les chercheurs canadiens travaillant avec le SDQ devraient tenir compte à la fois des nouveaux seuils calculés avec notre population à l’étude et des seuils britanniques afin de permettre les comparaisons au fil du temps et entre pays.
{"title":"Validation des seuils cliniques dans la version remplie par les parents du Questionnaire sur les points forts et les points faibles au sein d’un vaste échantillon d’enfants et de jeunes canadiens","authors":"Sarah E. Turner, Raelyne L. Dopko, Gary Goldfield, Paula Cloutier, Kathleen Pajer, Mohcene Abdessemed, Fatima Mougharbel, Michael Ranney, Matt D. Hoffmann, Justin J. Lang","doi":"10.24095/hpcdp.43.9.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.9.03f","url":null,"abstract":"<sec> <title>Introduction</title> Le Questionnaire sur les points forts et les points faibles (Strengths and Difficulties Questionnaire, ou SDQ), qui permet d’évaluer les difficultés comportementales et émotionnelles, est un outil de dépistage des problèmes de santé mentale utilisé dans plusieurs pays. Notre objectif était de valider les seuils (cut-points) actuels, britanniques, du SDQ au sein d’un échantillon d’enfants et de jeunes canadiens et, au besoin, de fixer de nouveaux seuils canadiens pour le SDQ. </sec> <sec> <title>Méthodologie</title> Cette étude est fondée sur les données d’enfants et de jeunes de 6 à 17 ans provenant de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (n = 3 435) et de dossiers de consultations externes du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (n = 1 075). Nous avons recueilli les données issues du SDQ rempli par les parents. Nous avons ajusté les seuils actuels du SDQ à l’aide d’une approche fondée sur la distribution et d’une approche par courbe ROC (Receiver Operating Characteristic, ou courbe caractéristique de la performance d’un test). Nous avons ensuite calculé, à l’aide de ces deux méthodes analytiques, la sensibilité, la spécificité et le rapport de cotes diagnostique des seuils cliniques actuels et des nouveaux seuils cliniques du SDQ afin de déterminer si de nouveaux seuils offriraient une meilleure utilité clinique. </sec> <sec> <title>Résultats</title> Les données recueillies révèlent des différences entre les seuils cliniques britanniques et les seuils cliniques canadiens en matière d’efficacité de dépistage. L’utilisation des valeurs canadiennes obtenues à l’aide de la technique fondée sur la distribution a permis de maximiser la spécificité, c’est-à-dire qu’elle a permis d’améliorer la probabilité de détecter les vrais négatifs. Le score total au SDQ atteignait le seuil d’utilité clinique (rapport de cotes diagnostiques > 20) tant avec les seuils actuels qu’avec les nouveaux seuils, mais les échelles individuelles n’atteignaient pas ce seuil d’utilité clinique, et ce, avec aucun des deux seuils. </sec> <sec> <title>Conclusion</title> Les chercheurs canadiens travaillant avec le SDQ devraient tenir compte à la fois des nouveaux seuils calculés avec notre population à l’étude et des seuils britanniques afin de permettre les comparaisons au fil du temps et entre pays. </sec>","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"57 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135254561","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Autres publications de l’ASPC","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.8.05f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.8.05f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"183 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136161887","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Résumé Les articles de presse sont une source sous‑utilisée de renseignements locaux sur des questions de santé publique complexes et structurelles qui ne sont pas abordées dans les politiques ou prises en compte dans la collecte de données courantes. Nous avons appliqué des méthodes de revue systématique aux articles de presse en ligne et créé un ensemble de données sur les interventions et les initiatives des municipalités face aux problèmes de toilettes publiques durant la première année de la pandémie de COVID-19. L’utilisation de modèles fondés sur la consommation pour l’usage de toilettes a fait la manchette durant les périodes de fermeture et de confinement. Nos résultats ont montré que de nombreuses municipalités se sont attaquées à ces problèmes, mais largement en usant de mesures temporaires relatives à la pandémie, ne tenant pas compte des besoins des groupes marginalisés.
{"title":"Revue systématique et synthèse des articles de presse : création d’un ensemble de données sur les initiatives émergentes et les interventions locales concernant l’offre de toilettes publiques au Canada durant la pandémie de COVID-19","authors":"J.-Y. Leroux, Emily McCullogh","doi":"10.24095/hpcdp.43.8.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.8.04f","url":null,"abstract":"\u0000 Résumé\u0000 Les articles de presse sont une source sous‑utilisée de renseignements locaux sur des questions de santé publique complexes et structurelles qui ne sont pas abordées dans les politiques ou prises en compte dans la collecte de données courantes. Nous avons appliqué des méthodes de revue systématique aux articles de presse en ligne et créé un ensemble de données sur les interventions et les initiatives des municipalités face aux problèmes de toilettes publiques durant la première année de la pandémie de COVID-19. L’utilisation de modèles fondés sur la consommation pour l’usage de toilettes a fait la manchette durant les périodes de fermeture et de confinement. Nos résultats ont montré que de nombreuses municipalités se sont attaquées à ces problèmes, mais largement en usant de mesures temporaires relatives à la pandémie, ne tenant pas compte des besoins des groupes marginalisés.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125012620","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Anna Santos Salas, Cara Bablitz, Heather Morris, Lisa Vaughn, Olga Bardales, Jennifer Easaw, Tracy Wildeman, Wendy Duggleby, B. Salami, Sharon M. Watanabe
Introduction Au Canada, les personnes confrontées à des iniquités socioéconomiques présentent des taux supérieurs de diagnostics tardifs et des taux inférieurs de survie par rapport à la population générale. Peu de services de soins palliatifs sont destinés à ces personnes en particulier. Nous avons mis au point une intervention infirmière en milieu communautaire et en contexte urbain au Canada afin d’améliorer l’accès aux soins palliatifs pour les personnes confrontées à des iniquités socioéconomiques et atteintes d’une maladie limitant leur espérance de vie. Méthodologie Cette étude de recherche qualitative communautaire combine des méthodes de recherche critiques et participatives. Elle a été réalisée en partenariat avec l’équipe PCOAT (Palliative Care Outreach Advocacy Team), basée à Edmonton (Alberta), qui offre des services de proximité aux populations désavantagées sur le plan socioéconomique ayant besoin de soins palliatifs. Après une phase exploratoire nous ayant permis de définir l’intervention, nous avons mis en oeuvre une phase pilote d’un an, durant laquelle une infirmière s’est jointe à l’équipe PCOAT. Cette infirmière a eu pour tâche d’établir des liens de confiance, de coordonner les soins complexes et de répondre aux besoins à la fois en matière de santé et sur le plan pratique. Vingt-cinq participants ont pris part à cette intervention. Ils ont été interviewés chacun au moins une fois afin de décrire leurs expériences en lien avec l’intervention. Nous avons ensuite effectué une analyse thématique des données. Résultats La plupart des participants étaient des hommes, étaient autochtones et étaient atteints d’un cancer à un stade avancé. Les participants avaient d’importantes difficultés financières, se trouvaient ou s’étaient déjà trouvés en situation de logement précaire et avaient précédemment connu de sérieuses difficultés d’accès à des soins de santé. Ils ont décrit leurs besoins sur le plan social et sur le plan de la santé, en matière notamment de logement, de finances, de transport, de soulagement des symptômes, de réduction des méfaits et de soins de fin de vie. Ils ont également déclaré que leur accès aux services sociaux et de santé s’était amélioré et se sont dits satisfaits de l’intervention liée à l’étude. Conclusion D’après les données recueillies, l’intervention liée à l’étude semble avoir favorisé un meilleur accès aux soins palliatifs, de meilleures expériences pour les participants et une prestation de soins plus équitable.
{"title":"Améliorer l’accès aux soins palliatifs pour les personnes confrontées à des iniquités socioéconomiques : conclusions d’une étude pilote de recherche communautaire","authors":"Anna Santos Salas, Cara Bablitz, Heather Morris, Lisa Vaughn, Olga Bardales, Jennifer Easaw, Tracy Wildeman, Wendy Duggleby, B. Salami, Sharon M. Watanabe","doi":"10.24095/hpcdp.43.8.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.8.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Au Canada, les personnes confrontées à des iniquités socioéconomiques présentent des taux supérieurs de diagnostics tardifs et des taux inférieurs de survie par rapport à la population générale. Peu de services de soins palliatifs sont destinés à ces personnes en particulier. Nous avons mis au point une intervention infirmière en milieu communautaire et en contexte urbain au Canada afin d’améliorer l’accès aux soins palliatifs pour les personnes confrontées à des iniquités socioéconomiques et atteintes d’une maladie limitant leur espérance de vie.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Cette étude de recherche qualitative communautaire combine des méthodes de recherche critiques et participatives. Elle a été réalisée en partenariat avec l’équipe PCOAT (Palliative Care Outreach Advocacy Team), basée à Edmonton (Alberta), qui offre des services de proximité aux populations désavantagées sur le plan socioéconomique ayant besoin de soins palliatifs. Après une phase exploratoire nous ayant permis de définir l’intervention, nous avons mis en oeuvre une phase pilote d’un an, durant laquelle une infirmière s’est jointe à l’équipe PCOAT. Cette infirmière a eu pour tâche d’établir des liens de confiance, de coordonner les soins complexes et de répondre aux besoins à la fois en matière de santé et sur le plan pratique. Vingt-cinq participants ont pris part à cette intervention. Ils ont été interviewés chacun au moins une fois afin de décrire leurs expériences en lien avec l’intervention. Nous avons ensuite effectué une analyse thématique des données.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 La plupart des participants étaient des hommes, étaient autochtones et étaient atteints d’un cancer à un stade avancé. Les participants avaient d’importantes difficultés financières, se trouvaient ou s’étaient déjà trouvés en situation de logement précaire et avaient précédemment connu de sérieuses difficultés d’accès à des soins de santé. Ils ont décrit leurs besoins sur le plan social et sur le plan de la santé, en matière notamment de logement, de finances, de transport, de soulagement des symptômes, de réduction des méfaits et de soins de fin de vie. Ils ont également déclaré que leur accès aux services sociaux et de santé s’était amélioré et se sont dits satisfaits de l’intervention liée à l’étude.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 D’après les données recueillies, l’intervention liée à l’étude semble avoir favorisé un meilleur accès aux soins palliatifs, de meilleures expériences pour les participants et une prestation de soins plus équitable.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129051602","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mélanie Varin, Jeyasakthi Venugopal, Le Li, Kate Hill MacEachern, Murray Weeks, M. Baker, Anne-Marie Lowe
Introduction Alors que des données probantes montrent que certains travailleurs de première ligne et travailleurs essentiels ont augmenté leur consommation d’alcool pendant la pandémie de COVID-19, cette question n’a pas été étudiée au Canada. Méthodologie À l’aide des données de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM) de 2020, nous avons calculé la prévalence pondérée de la consommation autodéclarée accrue d’alcool et de la forte consommation épisodique d’alcool et les intervalles de confiance à 95 % correspondants pour trois groupes de population : travailleurs de première ligne, travailleurs essentiels et travailleurs autres que de première ligne ou essentiels. Nous avons effectué une analyse de régression logistique pour étudier les associations entre les déterminants sociaux de la santé, la santé mentale et la consommation d’alcool pour chaque groupe. Résultats La prévalence de la consommation accrue d’alcool et celle de la forte consommation épisodique d’alcool au cours du dernier mois ne différaient pas entre les travailleurs de première ligne, les travailleurs essentiels et les autres travailleurs. Au sein des trois groupes, les personnes ne s’identifiant pas comme appartenant à un groupe racisé avaient des probabilités supérieures dans les deux résultats. Le fait d’avoir obtenu un résultat positif au dépistage du trouble d’anxiété généralisée ou du trouble de l’humeur était significativement associé à une consommation accrue d’alcool chez les trois groupes. Chez les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels, les personnes de genre féminin étaient beaucoup moins susceptibles que celles de genre masculin de faire état d’une forte consommation épisodique d’alcool. Chez les travailleurs essentiels seulement, on a établi une association significative entre le fait de vivre dans une région rurale et une probabilité moindre de consommation accrue d’alcool, ainsi qu’une association significative entre le fait d’avoir obtenu un résultat positif au dépistage du trouble de stress post-traumatique et une probabilité plus élevée de forte consommation épisodique d’alcool. Chez les travailleurs de première ligne seulement, on a établi une association significative entre le fait de vivre dans une région rurale et une probabilité moindre de forte consommation épisodique d’alcool. Conclusion Même si les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels ne se sont pas révélés plus susceptibles de faire état d’une consommation accrue d’alcool et d’une forte consommation épisodique d’alcool que les autres travailleurs, des différences ont été établies dans les facteurs associés à la consommation d’alcool. Ces résultats montrent l’importance d’analyser chaque groupe séparément pour obtenir des données aptes à orienter les stratégies ciblées de prévention.
{"title":"Forte consommation épisodique d’alcool et consommation autodéclarée accrue d’alcool pendant la pandémie de COVID-19 : un regard sur les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels au Canada","authors":"Mélanie Varin, Jeyasakthi Venugopal, Le Li, Kate Hill MacEachern, Murray Weeks, M. Baker, Anne-Marie Lowe","doi":"10.24095/hpcdp.43.8.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.8.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Alors que des données probantes montrent que certains travailleurs de première ligne et travailleurs essentiels ont augmenté leur consommation d’alcool pendant la pandémie de COVID-19, cette question n’a pas été étudiée au Canada.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 À l’aide des données de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM) de 2020, nous avons calculé la prévalence pondérée de la consommation autodéclarée accrue d’alcool et de la forte consommation épisodique d’alcool et les intervalles de confiance à 95 % correspondants pour trois groupes de population : travailleurs de première ligne, travailleurs essentiels et travailleurs autres que de première ligne ou essentiels. Nous avons effectué une analyse de régression logistique pour étudier les associations entre les déterminants sociaux de la santé, la santé mentale et la consommation d’alcool pour chaque groupe.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 La prévalence de la consommation accrue d’alcool et celle de la forte consommation épisodique d’alcool au cours du dernier mois ne différaient pas entre les travailleurs de première ligne, les travailleurs essentiels et les autres travailleurs. Au sein des trois groupes, les personnes ne s’identifiant pas comme appartenant à un groupe racisé avaient des probabilités supérieures dans les deux résultats. Le fait d’avoir obtenu un résultat positif au dépistage du trouble d’anxiété généralisée ou du trouble de l’humeur était significativement associé à une consommation accrue d’alcool chez les trois groupes. Chez les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels, les personnes de genre féminin étaient beaucoup moins susceptibles que celles de genre masculin de faire état d’une forte consommation épisodique d’alcool. Chez les travailleurs essentiels seulement, on a établi une association significative entre le fait de vivre dans une région rurale et une probabilité moindre de consommation accrue d’alcool, ainsi qu’une association significative entre le fait d’avoir obtenu un résultat positif au dépistage du trouble de stress post-traumatique et une probabilité plus élevée de forte consommation épisodique d’alcool. Chez les travailleurs de première ligne seulement, on a établi une association significative entre le fait de vivre dans une région rurale et une probabilité moindre de forte consommation épisodique d’alcool.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Même si les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels ne se sont pas révélés plus susceptibles de faire état d’une consommation accrue d’alcool et d’une forte consommation épisodique d’alcool que les autres travailleurs, des différences ont été établies dans les facteurs associés à la consommation d’alcool. Ces résultats montrent l’importance d’analyser chaque groupe séparément pour obtenir des données aptes à orienter les stratégies ciblées de prévention.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"134 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132635890","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Emma Stirling-Cameron, Nicholas Hickens, Crystal Watson, Barb Hamilton-Hinch, Milena Pimentel, Jessie-Lee D. McIsaac
Introduction Le racisme envers les personnes noires constitue un déterminant social de la santé qui a des conséquences considérables sur les familles et les enfants noirs. Peu de travaux de recherche ont porté sur le racisme envers les personnes noires durant la petite enfance – une période cruciale du développement. Dans cette étude, nous avons cherché à comprendre comment s’exprimait le racisme envers les personnes noires durant la petite enfance et à en explorer ses conséquences pour les familles et les enfants noirs. Méthodologie Notre projet de recherche qualitative s’appuie sur la théorie critique de la race, la théorie critique de la situation des Noirs (appelée aussi Black Critical Theory ou BlackCrit) et la description interprétative. Des éducateurs de la petite enfance et des parents s’occupant d’enfants de 18 mois à 5 ans (n = 15) ont participé à des entrevues semi-structurées en mode virtuel. Résultats La conscience du racisme envers les Noirs et la volonté de s’en protéger se sont révélées être des constantes dans la vie des familles noires. Les parents interrogés avaient le sentiment de devoir faire preuve de vigilance extrême par rapport à leurs enfants noirs et de devoir les « surprotéger », sachant qu’ils risquaient de se trouver face à de la violence raciale. Le milieu de garde et d’apprentissage des jeunes enfants constituait une source importante de stress pour les familles, compte tenu du temps que les jeunes enfants y passent. Les enfants noirs étaient souvent pointés comme « différents » dans les lieux où les personnes blanches étaient en nombre supérieur et avaient été traités en objets par certains éducateurs de la petite enfance et des enfants blancs. Les parents déployaient des efforts pour insuffler à leurs enfants la confiance en soi nécessaire à la neutralisation des effets négatifs de la discrimination raciale. Conclusion Les résultats de cette étude semblent indiquer que les enfants, dès l’âge de 18 mois, vivent de la violence raciale et des expériences d’adversité. Nos constatations pourraient être utiles à l’élaboration de politiques de lutte contre le racisme et à des efforts ciblés en vue d’une éducation de la petite enfance plus inclusive des enfants noirs et de leurs familles.
{"title":"Le racisme envers les personnes noires durant la petite enfance : l’expérience de familles noires et d’éducateurs de la petite enfance en Nouvelle-Écosse","authors":"Emma Stirling-Cameron, Nicholas Hickens, Crystal Watson, Barb Hamilton-Hinch, Milena Pimentel, Jessie-Lee D. McIsaac","doi":"10.24095/hpcdp.43.8.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.8.01f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Le racisme envers les personnes noires constitue un déterminant social de la santé qui a des conséquences considérables sur les familles et les enfants noirs. Peu de travaux de recherche ont porté sur le racisme envers les personnes noires durant la petite enfance – une période cruciale du développement. Dans cette étude, nous avons cherché à comprendre comment s’exprimait le racisme envers les personnes noires durant la petite enfance et à en explorer ses conséquences pour les familles et les enfants noirs. \u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Notre projet de recherche qualitative s’appuie sur la théorie critique de la race, la théorie critique de la situation des Noirs (appelée aussi Black Critical Theory ou BlackCrit) et la description interprétative. Des éducateurs de la petite enfance et des parents s’occupant d’enfants de 18 mois à 5 ans (n = 15) ont participé à des entrevues semi-structurées en mode virtuel. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 La conscience du racisme envers les Noirs et la volonté de s’en protéger se sont révélées être des constantes dans la vie des familles noires. Les parents interrogés avaient le sentiment de devoir faire preuve de vigilance extrême par rapport à leurs enfants noirs et de devoir les « surprotéger », sachant qu’ils risquaient de se trouver face à de la violence raciale. Le milieu de garde et d’apprentissage des jeunes enfants constituait une source importante de stress pour les familles, compte tenu du temps que les jeunes enfants y passent. Les enfants noirs étaient souvent pointés comme « différents » dans les lieux où les personnes blanches étaient en nombre supérieur et avaient été traités en objets par certains éducateurs de la petite enfance et des enfants blancs. Les parents déployaient des efforts pour insuffler à leurs enfants la confiance en soi nécessaire à la neutralisation des effets négatifs de la discrimination raciale.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les résultats de cette étude semblent indiquer que les enfants, dès l’âge de 18 mois, vivent de la violence raciale et des expériences d’adversité. Nos constatations pourraient être utiles à l’élaboration de politiques de lutte contre le racisme et à des efforts ciblés en vue d’une éducation de la petite enfance plus inclusive des enfants noirs et de leurs familles.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"62 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126022058","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"In Memoriam – Hommage à Marie DesMeules","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.9.05f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.9.05f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"23 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134997860","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. D. Gilchrist, Mahmood R. Gohari, Lizbeth Benson, Karen A. Patte, S. T. Leatherdale
Introduction Selon la théorie de l’élargissement et de la construction des émotions positives, les émotions positives contribuent à élargir les pensées et les comportements des individus, ce qui se traduit par une accumulation de ressources (comme la résilience) qui catalysent des spirales ascendantes de bien-être. Or il y a pénurie relative de travaux portant sur cette hypothèse de spirales ascendantes dans le contexte de l’adolescence. Méthodologie Des adolescents (n = 4 064) d’écoles secondaires canadiennes ont été interrogés chaque année pendant trois ans dans le cadre de l’étude COMPASS. Les associations réciproques entre émotions positives et résilience ont été analysées comme prédicteurs de l’épanouissement. Résultats Les adolescents qui ont connu des émotions positives plus fréquemment que d’habitude ont déclaré avoir des niveaux plus élevés de résilience un an plus tard. De même, les adolescents avec des niveaux plus élevés de résilience ont déclaré avoir davantage d’émotions positives l’année suivante. Les niveaux élevés de résilience et d’émotions positives ont prédit positivement l’épanouissement. Conclusion Les émotions positives entraînent une cascade de résultats bénéfiques, notamment une résilience et un bien-être accrus, ce qui catalyse une spirale ascendante vers l’épanouissement. Les opportunités d’accroître ces émotions positives au début de l’adolescence pourraient contribuer à la construction de ressources susceptibles de placer les élèves sur la voie d’un bien-être accru.
{"title":"Les associations réciproques entre émotions positives et résilience prédisent l’épanouissement chez les adolescents","authors":"J. D. Gilchrist, Mahmood R. Gohari, Lizbeth Benson, Karen A. Patte, S. T. Leatherdale","doi":"10.24095/hpcdp.43.7.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.7.01f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Selon la théorie de l’élargissement et de la construction des émotions positives, les émotions positives contribuent à élargir les pensées et les comportements des individus, ce qui se traduit par une accumulation de ressources (comme la résilience) qui catalysent des spirales ascendantes de bien-être. Or il y a pénurie relative de travaux portant sur cette hypothèse de spirales ascendantes dans le contexte de l’adolescence.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Des adolescents (n = 4 064) d’écoles secondaires canadiennes ont été interrogés chaque année pendant trois ans dans le cadre de l’étude COMPASS. Les associations réciproques entre émotions positives et résilience ont été analysées comme prédicteurs de l’épanouissement.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Les adolescents qui ont connu des émotions positives plus fréquemment que d’habitude ont déclaré avoir des niveaux plus élevés de résilience un an plus tard. De même, les adolescents avec des niveaux plus élevés de résilience ont déclaré avoir davantage d’émotions positives l’année suivante. Les niveaux élevés de résilience et d’émotions positives ont prédit positivement l’épanouissement.\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les émotions positives entraînent une cascade de résultats bénéfiques, notamment une résilience et un bien-être accrus, ce qui catalyse une spirale ascendante vers l’épanouissement. Les opportunités d’accroître ces émotions positives au début de l’adolescence pourraient contribuer à la construction de ressources susceptibles de placer les élèves sur la voie d’un bien-être accru.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"23 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121075838","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}