Alyson L. Mahar, Heidi Cramm, M. King, N. King, Wendy M. Craig, Frank J. Elgar, W. Pickett
Introduction L’objectif de l’étude était de comparer la santé mentale et les comportements à risque de jeunes Canadiens de familles liées au milieu militaire (« familles de militaires ») et de jeunes Canadiens de familles de civils au sein d’un échantillon récent. Nous avons émis l’hypothèse que les jeunes de familles de militaires auraient une moins bonne santé mentale, une moins grande satisfaction à l’égard de la vie et une plus grande propension à prendre des risques que les jeunes de familles de civils. Méthodologie Dans cette étude transversale, nous avons utilisé les données de l’Enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire au Canada menée en 2017-2018, dont les participants constituaient un échantillon représentatif des jeunes de la 6e à la 10e années. Les questionnaires utilisés ont permis de recueillir des renseignements sur l’emploi des parents dans l’armée et sur six indicateurs de santé mentale, de satisfaction à l’égard de la vie et de comportements à risque. Nous avons utilisé des modèles multivariés de régression de Poisson avec une variance d’erreur robuste, en pondérant les données de l’enquête et en tenant compte des grappes correspondant aux écoles. Résultats L’échantillon comprenait 16 737 élèves, dont 9,5 % ont indiqué qu’un parent ou un tuteur servait ou avait servi dans l’armée canadienne. Après ajustement pour le niveau scolaire, le sexe et le niveau d’aisance familiale, les jeunes de famille de militaires étaient 28 % plus susceptibles de faire état d’un faible sentiment de bien-être (IC à 95 % : 1,17 à 1,40), 32 % plus susceptibles de faire état de sentiments persistants de désespoir (1,22 à 1,43), 22 % plus susceptibles de faire état de problèmes émotionnels (1,13 à 1,32), 42 % plus susceptibles de faire état d’un faible degré de satisfaction à l’égard de la vie (1,27 à 1,59) et 37 % plus susceptibles de déclarer adopter fréquemment des comportements à risque (1,21 à 1,55). Conclusion Les jeunes de familles de militaires ont déclaré avoir une moins bonne santé mentale et adopter davantage de comportements à risque que les jeunes issus de familles de civils. Les résultats laissent penser qu’il faudrait prévoir un soutien supplémentaire en matière de santé mentale et de bien-être pour les jeunes Canadiens de familles de militaires et qu’il faudrait mener des travaux de recherche longitudinaux pour comprendre les déterminants sous-jacents qui contribuent à ces différences.
{"title":"Étude transversale sur la santé mentale et le bien-être de jeunes de familles liées au milieu militaire","authors":"Alyson L. Mahar, Heidi Cramm, M. King, N. King, Wendy M. Craig, Frank J. Elgar, W. Pickett","doi":"10.24095/hpcdp.43.6.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.6.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 L’objectif de l’étude était de comparer la santé mentale et les comportements à risque de jeunes Canadiens de familles liées au milieu militaire (« familles de militaires ») et de jeunes Canadiens de familles de civils au sein d’un échantillon récent. Nous avons émis l’hypothèse que les jeunes de familles de militaires auraient une moins bonne santé mentale, une moins grande satisfaction à l’égard de la vie et une plus grande propension à prendre des risques que les jeunes de familles de civils.\u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Dans cette étude transversale, nous avons utilisé les données de l’Enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire au Canada menée en 2017-2018, dont les participants constituaient un échantillon représentatif des jeunes de la 6e à la 10e années. Les questionnaires utilisés ont permis de recueillir des renseignements sur l’emploi des parents dans l’armée et sur six indicateurs de santé mentale, de satisfaction à l’égard de la vie et de comportements à risque. Nous avons utilisé des modèles multivariés de régression de Poisson avec une variance d’erreur robuste, en pondérant les données de l’enquête et en tenant compte des grappes correspondant aux écoles.\u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 L’échantillon comprenait 16 737 élèves, dont 9,5 % ont indiqué qu’un parent ou un tuteur servait ou avait servi dans l’armée canadienne. Après ajustement pour le niveau scolaire, le sexe et le niveau d’aisance familiale, les jeunes de famille de militaires étaient 28 % plus susceptibles de faire état d’un faible sentiment de bien-être (IC à 95 % : 1,17 à 1,40), 32 % plus susceptibles de faire état de sentiments persistants de désespoir (1,22 à 1,43), 22 % plus susceptibles de faire état de problèmes émotionnels (1,13 à 1,32), 42 % plus susceptibles de faire état d’un faible degré de satisfaction à l’égard de la vie (1,27 à 1,59) et 37 % plus susceptibles de déclarer adopter fréquemment des comportements à risque (1,21 à 1,55).\u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Les jeunes de familles de militaires ont déclaré avoir une moins bonne santé mentale et adopter davantage de comportements à risque que les jeunes issus de familles de civils. Les résultats laissent penser qu’il faudrait prévoir un soutien supplémentaire en matière de santé mentale et de bien-être pour les jeunes Canadiens de familles de militaires et qu’il faudrait mener des travaux de recherche longitudinaux pour comprendre les déterminants sous-jacents qui contribuent à ces différences.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127256304","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Dabravolskaj, Noreen D. Willows, L. Maunula, Boshra A. Mandour, Shannon Sim, Paul J. Veugelers, Katerina Maximova
Cette étude qualitative met en lumière les points de vue de parents concernant les changements liés à la pandémie dans les programmes de promotion de la santé. Nous avons réalisé des entrevues téléphoniques semi‑structurées de 60 minutes avec 15 parents (des mères) d’enfants de la 4e à la 6e année entre décembre 2020 et février 2021 dans deux provinces de l’ouest du Canada. Les transcriptions ont été analysées au moyen d’une analyse thématique. Bien que certaines mères aient jugé que les documents de promotion de la santé avaient été utiles, la plupart étaient débordées et n’ont pas consulté les documents parce qu’elles les trouvaient intrusifs, avaient d’autres préoccupations ou devaient faire face à leurs propres sources de stress. Cette étude établit les principaux facteurs à aborder et à approfondir pour assurer l’efficacité des programmes de promotion de la santé lors des crises à venir.
{"title":"« J’ai fini par en avoir assez de leurs conseils santé » : la promotion de la santé en période de crise de santé publique","authors":"J. Dabravolskaj, Noreen D. Willows, L. Maunula, Boshra A. Mandour, Shannon Sim, Paul J. Veugelers, Katerina Maximova","doi":"10.24095/hpcdp.43.6.05f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.6.05f","url":null,"abstract":"Cette étude qualitative met en lumière les points de vue de parents concernant les changements liés à la pandémie dans les programmes de promotion de la santé. Nous avons réalisé des entrevues téléphoniques semi‑structurées de 60 minutes avec 15 parents (des mères) d’enfants de la 4e à la 6e année entre décembre 2020 et février 2021 dans deux provinces de l’ouest du Canada. Les transcriptions ont été analysées au moyen d’une analyse thématique. Bien que certaines mères aient jugé que les documents de promotion de la santé avaient été utiles, la plupart étaient débordées et n’ont pas consulté les documents parce qu’elles les trouvaient intrusifs, avaient d’autres préoccupations ou devaient faire face à leurs propres sources de stress. Cette étude établit les principaux facteurs à aborder et à approfondir pour assurer l’efficacité des programmes de promotion de la santé lors des crises à venir.","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"23 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116614987","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Chinchin Wang, Gregory P. Butler, Suzy L. Wong, C. Steensma, Beth E. Jackson, Marisol T. Betancourt, K. C. Roberts
L’identité de genre et l’attirance sexuelle sont des déterminants importants de la santé. Cette étude fait état de la répartition des identités de genre et de l’attirance sexuelle chez les jeunes Canadiens à l’aide des données de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019. Parmi les jeunes de 12 à 17 ans, 0,2 % se sont identifiés comme non binaires et 0,2 % comme transgenres. Chez les jeunes de 15 à 17 ans, 21,0 % des répondants, dont un nombre plus élevé de personnes s’identifiant comme étant de genre féminin que de personnes de genre masculin, ont déclaré avoir une attirance non exclusive envers des personnes du genre opposé. Compte tenu des associations connues entre, d’une part, la santé et, d’autre part, le genre et l’attirance physique, il est recommandé de procéder à un suréchantillonnage des groupes sexuels minoritaires dans les études à venir pour obtenir des estimations fiables permettant de cerner les iniquités et pour orienter les politiques.
{"title":"Identité de genre et attirance sexuelle chez les jeunes Canadiens : résultats de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019","authors":"Chinchin Wang, Gregory P. Butler, Suzy L. Wong, C. Steensma, Beth E. Jackson, Marisol T. Betancourt, K. C. Roberts","doi":"10.24095/hpcdp.43.6.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.6.04f","url":null,"abstract":"L’identité de genre et l’attirance sexuelle sont des déterminants importants de la santé. Cette étude fait état de la répartition des identités de genre et de l’attirance sexuelle chez les jeunes Canadiens à l’aide des données de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes de 2019. Parmi les jeunes de 12 à 17 ans, 0,2 % se sont identifiés comme non binaires et 0,2 % comme transgenres. Chez les jeunes de 15 à 17 ans, 21,0 % des répondants, dont un nombre plus élevé de personnes s’identifiant comme étant de genre féminin que de personnes de genre masculin, ont déclaré avoir une attirance non exclusive envers des personnes du genre opposé. Compte tenu des associations connues entre, d’une part, la santé et, d’autre part, le genre et l’attirance physique, il est recommandé de procéder à un suréchantillonnage des groupes sexuels minoritaires dans les études à venir pour obtenir des estimations fiables permettant de cerner les iniquités et pour orienter les politiques.","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130787215","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Zahra M. Clayborne, Raelyne L. Dopko, Chinchin Wang, Marisol T. Betancourt, K. C. Roberts, Colin A. Capaldi
Introduction De plus en plus d’études menées au Canada portent sur le lien entre le sommeil et la santé mentale. Cette recherche s’appuie sur ces travaux en étudiant les associations entre, d’une part, la durée et la qualité du sommeil et, d’autre part, une santé mentale positive ainsi que la maladie mentale et les idées suicidaires chez les jeunes et les adultes dans trois provinces canadiennes (l’Ontario, le Manitoba et la Saskatchewan). Methods À l’aide de données transversales recueillies auprès de répondants de 12 ans et plus (n = 18 683) ayant répondu à des questions au sujet de leur sommeil dans l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015 – Composante annuelle, nous avons réalisé des analyses de régression logistique non ajustées et des analyses de régression logistique ajustées en fonction des mesures autodéclarées sur la durée et la qualité du sommeil sous forme de variables indépendantes et d’un éventail d’indicateurs d’une santé mentale positive (par ex. une bonne santé mentale autoévaluée) et de maladie mentale ou d’idées suicidaires (par ex. un diagnostic de trouble de l’humeur) sous forme de variables dépendantes. Les analyses ont été réalisées au moyen des données des répondants ayant répondu à toutes les questions et elles ont été stratifiées selon le sexe et le groupe d’âge. Results Une bonne qualité de sommeil était associée à une probabilité plus élevée d’indicateurs d’une santé mentale positive (rapport de cotes ajusté [RCa] : 1,52 à 4,24) et à une probabilité plus faible d’indicateurs de maladie mentale et d’idées suicidaires (RCa : 0,23 à 0,47), et les associations sont demeurées significatives lorsque les analyses ont été stratifiées. Le respect des recommandations sur la durée du sommeil était associé positivement aux indicateurs d’une santé mentale positive (RCa : 1,27 à 1,56) et était associé négativement aux indicateurs de maladie mentale et d’idées suicidaires (RCa : 0,41 à 0,80), mais certaines associations ne sont pas demeurées significatives après la stratification. Conclusion Cette étude confirme les associations entre, d’une part, la durée et la qualité du sommeil et, d’autre part, les indicateurs d’une santé mentale positive ainsi que de maladie mentale et d’idées suicidaires. Les résultats peuvent orienter les futures activités de recherche et de surveillance visant à assurer le suivi des comportements en matière de sommeil et des indicateurs d’une santé mentale positive ainsi que de maladie mentale et d’idées suicidaires.
{"title":"Associations entre durée et qualité du sommeil et indicateurs de santé mentale chez les jeunes et les adultes : résultats de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015","authors":"Zahra M. Clayborne, Raelyne L. Dopko, Chinchin Wang, Marisol T. Betancourt, K. C. Roberts, Colin A. Capaldi","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.04f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.04f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 De plus en plus d’études menées au Canada portent sur le lien entre le sommeil et la santé mentale. Cette recherche s’appuie sur ces travaux en étudiant les associations entre, d’une part, la durée et la qualité du sommeil et, d’autre part, une santé mentale positive ainsi que la maladie mentale et les idées suicidaires chez les jeunes et les adultes dans trois provinces canadiennes (l’Ontario, le Manitoba et la Saskatchewan). \u0000 \u0000 \u0000 Methods\u0000 À l’aide de données transversales recueillies auprès de répondants de 12 ans et plus (n = 18 683) ayant répondu à des questions au sujet de leur sommeil dans l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015 – Composante annuelle, nous avons réalisé des analyses de régression logistique non ajustées et des analyses de régression logistique ajustées en fonction des mesures autodéclarées sur la durée et la qualité du sommeil sous forme de variables indépendantes et d’un éventail d’indicateurs d’une santé mentale positive (par ex. une bonne santé mentale autoévaluée) et de maladie mentale ou d’idées suicidaires (par ex. un diagnostic de trouble de l’humeur) sous forme de variables dépendantes. Les analyses ont été réalisées au moyen des données des répondants ayant répondu à toutes les questions et elles ont été stratifiées selon le sexe et le groupe d’âge. \u0000 \u0000 \u0000 Results\u0000 Une bonne qualité de sommeil était associée à une probabilité plus élevée d’indicateurs d’une santé mentale positive (rapport de cotes ajusté [RCa] : 1,52 à 4,24) et à une probabilité plus faible d’indicateurs de maladie mentale et d’idées suicidaires (RCa : 0,23 à 0,47), et les associations sont demeurées significatives lorsque les analyses ont été stratifiées. Le respect des recommandations sur la durée du sommeil était associé positivement aux indicateurs d’une santé mentale positive (RCa : 1,27 à 1,56) et était associé négativement aux indicateurs de maladie mentale et d’idées suicidaires (RCa : 0,41 à 0,80), mais certaines associations ne sont pas demeurées significatives après la stratification. \u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Cette étude confirme les associations entre, d’une part, la durée et la qualité du sommeil et, d’autre part, les indicateurs d’une santé mentale positive ainsi que de maladie mentale et d’idées suicidaires. Les résultats peuvent orienter les futures activités de recherche et de surveillance visant à assurer le suivi des comportements en matière de sommeil et des indicateurs d’une santé mentale positive ainsi que de maladie mentale et d’idées suicidaires.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"64 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128368274","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Monique Potvin Kent, Julia Soares Guimarães, Ashley Amson, Elise Pauzé, Lauren Remedios, Mariangela Bagnato, Meghan Pritchard, Ajiri Onwo, D. Wu, Mary R. L’Abbé, Christine Mulligan, Laura Vergeer, Madyson Weippert
Introduction Il existe des différences liées au sexe dans les taux d’obésité, les régimes alimentaires et les temps d’écoute de télévision des enfants. Les enfants continuent à être exposés aux publicités d’aliments malsains à la télévision au Canada. Notre objectif était d’étudier les différences entre les sexes dans l’exposition à la publicité alimentaire chez les enfants et les jeunes de 2 à 17 ans dans quatre marchés anglophones canadiens. Méthodologie Nous avons obtenu des données sur la publicité télé diffusée sur 24 heures auprès de la société Numerator pour janvier à décembre 2019, dans quatrevilles canadiennes (Vancouver, Calgary, Montréal et Toronto). L’exposition à la publicité alimentaire destinée aux enfants a été analysée dans les 10 stations de télévision les plus populaires chez les enfants puis a été comparée selon le sexe, globalement et en fonction de la catégorie d’aliments, de la station de télévision, du modèle de profilage des nutriments proposé par Santé Canada et des techniques de marketing. L’exposition a été estimée à l’aide de points d’exposition bruts et les différences entre les sexes ont été décrites en valeurs relatives et en valeurs absolues. Résultats Les garçons et les filles ont été exposés à un niveau élevé de publicité sur les aliments malsains et à une multitude de techniques de marketing dans les quatre villes. Des différences entre les sexes ont été relevées entre les villes et au sein de celles-ci. Par rapport aux filles, les garçons à Vancouver et à Montréal ont visionné respectivement 24,7 % et 24,0 % plus de publicités sur des aliments malsains par personne sur un an etont été exposés à 90,2 et 133,4 appels à l’action supplémentaires, à 93,3 et 97,8 évocations supplémentaires d’un avantage lié à la santé et à 88,4 et 81,0 produits supplémentaires attrayants pour les enfants. Conclusion La télévision est une source importante d’exposition des enfants à la publicité alimentaire, avec des différences claires entre les sexes. Les décideurs doivent tenir compte du sexe lorsqu’ils mettent en place des restrictions et des activités de surveillance en lien avec la publicité alimentaire.
{"title":"Différences entre les sexes dans l’exposition des enfants aux publicités d’aliments et de boissons diffusées à la télévision dans quatre villes du Canada","authors":"Monique Potvin Kent, Julia Soares Guimarães, Ashley Amson, Elise Pauzé, Lauren Remedios, Mariangela Bagnato, Meghan Pritchard, Ajiri Onwo, D. Wu, Mary R. L’Abbé, Christine Mulligan, Laura Vergeer, Madyson Weippert","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.02f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.02f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Il existe des différences liées au sexe dans les taux d’obésité, les régimes alimentaires et les temps d’écoute de télévision des enfants. Les enfants continuent à être exposés aux publicités d’aliments malsains à la télévision au Canada. Notre objectif était d’étudier les différences entre les sexes dans l’exposition à la publicité alimentaire chez les enfants et les jeunes de 2 à 17 ans dans quatre marchés anglophones canadiens. \u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons obtenu des données sur la publicité télé diffusée sur 24 heures auprès de la société Numerator pour janvier à décembre 2019, dans quatrevilles canadiennes (Vancouver, Calgary, Montréal et Toronto). L’exposition à la publicité alimentaire destinée aux enfants a été analysée dans les 10 stations de télévision les plus populaires chez les enfants puis a été comparée selon le sexe, globalement et en fonction de la catégorie d’aliments, de la station de télévision, du modèle de profilage des nutriments proposé par Santé Canada et des techniques de marketing. L’exposition a été estimée à l’aide de points d’exposition bruts et les différences entre les sexes ont été décrites en valeurs relatives et en valeurs absolues. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Les garçons et les filles ont été exposés à un niveau élevé de publicité sur les aliments malsains et à une multitude de techniques de marketing dans les quatre villes. Des différences entre les sexes ont été relevées entre les villes et au sein de celles-ci. Par rapport aux filles, les garçons à Vancouver et à Montréal ont visionné respectivement 24,7 % et 24,0 % plus de publicités sur des aliments malsains par personne sur un an etont été exposés à 90,2 et 133,4 appels à l’action supplémentaires, à 93,3 et 97,8 évocations supplémentaires d’un avantage lié à la santé et à 88,4 et 81,0 produits supplémentaires attrayants pour les enfants. \u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 La télévision est une source importante d’exposition des enfants à la publicité alimentaire, avec des différences claires entre les sexes. Les décideurs doivent tenir compte du sexe lorsqu’ils mettent en place des restrictions et des activités de surveillance en lien avec la publicité alimentaire. \u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"30 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126071935","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Appel à contributions : La prescription sociale au Canada","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.07f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.07f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"69 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135050955","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Amanda Doggett, Ashok Chaurasia, J. Chaput, S. T. Leatherdale
Introduction Les données issues de mesures de l’indice de masse corporelle (IMC) autodéclarées par les jeunes comportent souvent de graves lacunes, ce qui peut avoir un effet important sur les résultats des recherches les utilisant. La première étape du traitementdes données manquantes consiste à étudier leur niveau et leur structuration. Or les études antérieures qui ont analysé les données manquantes sur l’IMC chez les jeunes ont utilisé une régression logistique, une approche limitée dans sa capacité à discerner des sous-groupes ou à obtenir une hiérarchie dans l’importance des variables, des dimensions pourtant susceptibles de contribuer grandement à la compréhension de la structuration des données manquantes. Methods Cette étude a utilisé des modèles d’arbre de classification et de régression (CART, pour classification and regression tree) stratifiés selon le sexe pour analyser les données manquantes sur la taille, la masse corporelle et l’IMC chez 74 501 jeunes participant à l’étude COMPASS 2018-2019 (une étude de cohorte prospective qui a porté sur les comportements de santé des jeunes canadiens), dans laquelle 31 % des données sur l’IMC étaient manquantes. Des variables telles que le régime alimentaire, le mouvement, les résultats scolaires, la santé mentale et l’utilisation de substances ont été étudiées afin de vérifier leurs associations avec les données manquantes sur la taille, la masse corporelle et l’IMC. Results D’après les modèles CART, le fait d’être à la fois plus jeune, de se sentir en surpoids, d’être moins actif physiquement et d’avoir une santé mentale moins bonne a produit des sous-groupes de filles et de garçons où il était très probable que des valeurs d’IMC soient manquantes. Les données manquantes sur l’IMC étaient moins probables chez les répondants de l’enquête plus âgés et ne se sentant pas en surpoids. Conclusion Si l’on se fie aux sous-groupes produits par les modèles CART, utiliser un échantillon au sein duquel les cas dont la valeur de l’IMC est manquante ont été supprimés conduirait à tenir davantage compte des jeunes en meilleure santé sur les plans physique, émotionnel et mental. Étant donné que les modèles CART sont aptes à discerner ces sous-groupes ainsi qu’à établir une hiérarchie dans l’importance des variables, ils constituent un outil précieux pour étudier la structuration des données manquantes et la manière appropriée de gérer ces dernières.
{"title":"Utilisation des arbres de classification et de régression pour modéliser les données manquantes sur l’IMC, la taille et la masse corporelle chez les jeunes","authors":"Amanda Doggett, Ashok Chaurasia, J. Chaput, S. T. Leatherdale","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.03f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.03f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Les données issues de mesures de l’indice de masse corporelle (IMC) autodéclarées par les jeunes comportent souvent de graves lacunes, ce qui peut avoir un effet important sur les résultats des recherches les utilisant. La première étape du traitementdes données manquantes consiste à étudier leur niveau et leur structuration. Or les études antérieures qui ont analysé les données manquantes sur l’IMC chez les jeunes ont utilisé une régression logistique, une approche limitée dans sa capacité à discerner des sous-groupes ou à obtenir une hiérarchie dans l’importance des variables, des dimensions pourtant susceptibles de contribuer grandement à la compréhension de la structuration des données manquantes. \u0000 \u0000 \u0000 Methods\u0000 Cette étude a utilisé des modèles d’arbre de classification et de régression (CART, pour classification and regression tree) stratifiés selon le sexe pour analyser les données manquantes sur la taille, la masse corporelle et l’IMC chez 74 501 jeunes participant à l’étude COMPASS 2018-2019 (une étude de cohorte prospective qui a porté sur les comportements de santé des jeunes canadiens), dans laquelle 31 % des données sur l’IMC étaient manquantes. Des variables telles que le régime alimentaire, le mouvement, les résultats scolaires, la santé mentale et l’utilisation de substances ont été étudiées afin de vérifier leurs associations avec les données manquantes sur la taille, la masse corporelle et l’IMC. \u0000 \u0000 \u0000 Results\u0000 D’après les modèles CART, le fait d’être à la fois plus jeune, de se sentir en surpoids, d’être moins actif physiquement et d’avoir une santé mentale moins bonne a produit des sous-groupes de filles et de garçons où il était très probable que des valeurs d’IMC soient manquantes. Les données manquantes sur l’IMC étaient moins probables chez les répondants de l’enquête plus âgés et ne se sentant pas en surpoids. \u0000 \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Si l’on se fie aux sous-groupes produits par les modèles CART, utiliser un échantillon au sein duquel les cas dont la valeur de l’IMC est manquante ont été supprimés conduirait à tenir davantage compte des jeunes en meilleure santé sur les plans physique, émotionnel et mental. Étant donné que les modèles CART sont aptes à discerner ces sous-groupes ainsi qu’à établir une hiérarchie dans l’importance des variables, ils constituent un outil précieux pour étudier la structuration des données manquantes et la manière appropriée de gérer ces dernières.\u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"23 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116004008","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Stephanie A. Prince, Justin J. Lang, Gregory P. Butler, K. C. Roberts, R. Colley, Lora M. Giangregorio, Rasha El-Kotob
Introduction Les activités de renforcement des muscles et d’amélioration de l’équilibre sont associées à la prévention des maladies et des blessures. Les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures offrent des recommandations concernant les activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre. Entre2000 et 2014, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a intégré un module évaluant la fréquence de 22 activités physiques. En 2020, un module de réponse rapide sur le mode de vie sain (HLV-RR) posant de nouvelles questions sur la fréquence des activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre a été intégré dans l’ESCC. Notre étude visait trois objectifs : 1) estimer et caractériser le respect des recommandations concernant les activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre; 2) étudier les associations entre, d’une part, les activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre et, d’autre part, l’état de santé physique et mentale et 3) analyser les tendances au fil du temps en matière de respect des recommandations (2000 à 2014). Méthodologie Nous avons estimé, à l’aide des données du module HLV-RR de l’ESCC 2020, la prévalence du respect des recommandations en fonction de l’âge. Des analyses de régression logistique multivariée ont porté sur les associations avec l’état de santé physique et mentale. Les données de l’ESCC de 2000 à 2014 ont fait l’objet de régressions logistiques visant à faire ressortir les tendances au fil du temps par sexe en matière de respect des recommandations. Résultats Les adolescents de 12 à 17 ans (56,6 %; IC à 95 % : 52,4 à 60,8) et les adultes de 18 à 64 ans (54,9 %; IC à 95 % : 53,1 à 56,8) étaient nettement plus nombreux à suivre la recommandation concernant le renforcement de l’appareil locomoteur que les adultes de 65 ans et plus (41,7 %; IC à 95 % : 38,9 à 44,5). Seulement 16 % des aînés respectaient la recommandation concernant l’amélioration de l’équilibre. Le respect des recommandations est associé à un meilleur état de santé physique et mentale. La proportion de Canadiens respectant les recommandations a augmenté entre 2000 et 2014. Conclusion Environ la moitié des Canadiens ont respecté les recommandations concernant le renforcement de l’appareil locomoteur pour leur âge. Rendre compte du respect des recommandations en matière de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre assure de l’importance de ces recommandations au même niveau que celles en matière d’activité aérobique.
{"title":"Activités de musculation et d’amélioration de l’équilibre au Canada : historique des tendances et prévalence actuelle","authors":"Stephanie A. Prince, Justin J. Lang, Gregory P. Butler, K. C. Roberts, R. Colley, Lora M. Giangregorio, Rasha El-Kotob","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.01f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.01f","url":null,"abstract":"\u0000 Introduction\u0000 Les activités de renforcement des muscles et d’amélioration de l’équilibre sont associées à la prévention des maladies et des blessures. Les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures offrent des recommandations concernant les activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre. Entre2000 et 2014, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a intégré un module évaluant la fréquence de 22 activités physiques. En 2020, un module de réponse rapide sur le mode de vie sain (HLV-RR) posant de nouvelles questions sur la fréquence des activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre a été intégré dans l’ESCC. Notre étude visait trois objectifs : 1) estimer et caractériser le respect des recommandations concernant les activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre; 2) étudier les associations entre, d’une part, les activités de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre et, d’autre part, l’état de santé physique et mentale et 3) analyser les tendances au fil du temps en matière de respect des recommandations (2000 à 2014). \u0000 \u0000 \u0000 Méthodologie\u0000 Nous avons estimé, à l’aide des données du module HLV-RR de l’ESCC 2020, la prévalence du respect des recommandations en fonction de l’âge. Des analyses de régression logistique multivariée ont porté sur les associations avec l’état de santé physique et mentale. Les données de l’ESCC de 2000 à 2014 ont fait l’objet de régressions logistiques visant à faire ressortir les tendances au fil du temps par sexe en matière de respect des recommandations. \u0000 \u0000 \u0000 Résultats\u0000 Les adolescents de 12 à 17 ans (56,6 %; IC à 95 % : 52,4 à 60,8) et les adultes de 18 à 64 ans (54,9 %; IC à 95 % : 53,1 à 56,8) étaient nettement plus nombreux à suivre la recommandation concernant le renforcement de l’appareil locomoteur que les adultes de 65 ans et plus (41,7 %; IC à 95 % : 38,9 à 44,5). Seulement 16 % des aînés respectaient la recommandation concernant l’amélioration de l’équilibre. Le respect des recommandations est associé à un meilleur état de santé physique et mentale. La proportion de Canadiens respectant les recommandations a augmenté entre 2000 et 2014. \u0000 \u0000 Conclusion\u0000 Environ la moitié des Canadiens ont respecté les recommandations concernant le renforcement de l’appareil locomoteur pour leur âge. Rendre compte du respect des recommandations en matière de renforcement de l’appareil locomoteur et d’amélioration de l’équilibre assure de l’importance de ces recommandations au même niveau que celles en matière d’activité aérobique. \u0000","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"53 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132073590","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Li Liu, G. Contreras, Nathaniel J. Pollock, L. Tonmyr, W. Thompson
Nous avons utilisé les données des cycles de 2020 et de 2021 de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale pour étudier les idées suicidaires chez les adultes de 18 à 34 ans au Canada. La prévalence des idées suicidaires chez les adultes de 18 à 34 ans était de 4,2 % à l’automne 2020 et de 8,0 % au printemps 2021. C’est le sous-groupe des adultes de 18 à 24 ans qui a connu la prévalence la plus élevée, avec 10,7 % au printemps 2021. La prévalence variait en fonction des caractéristiques sociodémographiques et tendait à être plus élevée chez les personnes vivant dans un milieu défavorisé sur le plan matériel. Les idées suicidaires se sont révélées fortement associées aux facteurs de stress liés à la pandémie subis par les répondants.
{"title":"Idées suicidaires chez les jeunes adultes au Canada pendant la pandémie de COVID-19 : données tirées d’une enquête populationnelle transversale","authors":"Li Liu, G. Contreras, Nathaniel J. Pollock, L. Tonmyr, W. Thompson","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.05f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.05f","url":null,"abstract":"Nous avons utilisé les données des cycles de 2020 et de 2021 de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale pour étudier les idées suicidaires chez les adultes de 18 à 34 ans au Canada. La prévalence des idées suicidaires chez les adultes de 18 à 34 ans était de 4,2 % à l’automne 2020 et de 8,0 % au printemps 2021. C’est le sous-groupe des adultes de 18 à 24 ans qui a connu la prévalence la plus élevée, avec 10,7 % au printemps 2021. La prévalence variait en fonction des caractéristiques sociodémographiques et tendait à être plus élevée chez les personnes vivant dans un milieu défavorisé sur le plan matériel. Les idées suicidaires se sont révélées fortement associées aux facteurs de stress liés à la pandémie subis par les répondants.","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"275 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124440208","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Autres publications de l’ASPC","authors":"","doi":"10.24095/hpcdp.43.5.08f","DOIUrl":"https://doi.org/10.24095/hpcdp.43.5.08f","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":371766,"journal":{"name":"Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135050951","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}