{"title":"L ambard Frédéric, Paris-Saïgon dans l’azur. La ligne impériale d’Extrême-Orient (1926-1954) , Paris, Les Indes savantes, 2020, 378 p. ISBN 978-2-84654-532-7, 27 euros","authors":"Hubert Bonin","doi":"10.3917/om.418.0335","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0335","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887313","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"R oinsard Nicolas, Une situation postcoloniale. Mayotte ou le gouvernement des marges , Paris, CNRS Éditions, 2022, 352 p. ISBN 978-2-271-14205-4, 26 euros. H enry Martial, Regards sur 50 ans d’histoire de Mayotte, 1972-2022 (entretiens réalisés par Emmanuel Tusevo-Diasamvu) , Paris, L’Harmattan, 2023, 108 p. ISBN 978-2-14-030888-8, 13,50 euros. K amardine Mansour, L’enfant de Sada. Au cœur du destin de Mayotte (entretiens avec Emmanuel Tusevo Diasamvu) , Paris, L’Harmattan, 2022, 192 p. ISBN …","authors":"Hubert Bonin","doi":"10.3917/om.418.0337","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0337","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"12 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887318","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dès la première organisation de l’enseignement en AOF en 1903, l’objectif était de fonder une école « adaptée », par l’enseignement du milieu local et donc de l’histoire locale. L’histoire a notamment été investie d’une mission idéologique visant à démontrer les bienfaits de la colonisation française en Afrique en contraste avec un passé chaotique. La réflexion sur la décolonisation de l’histoire et son enseignement a été engagée avant les indépendances, nourrissant le combat politique. Après les indépendances, l’histoire est mobilisée et diffusée à travers le canal de l’école par les nouveaux États africains indépendants pour construire les États nations. Au Sénégal, les programmes ont été révisés à plusieurs reprises, allant vers un recentrage sur le national. Dans cet article, il s’agit de retracer le long processus de décolonisation de l’histoire scolaire, à partir du cas de l’Afrique de l’Ouest francophone et plus spécifiquement du Sénégal.
{"title":"Entre africanisation, sénégalisation et wolofisation : l’adaptation de l’enseignement de l’histoire en AOF et au Sénégal (1903-2023)","authors":"Céline Labrune Badiane","doi":"10.3917/om.418.0121","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0121","url":null,"abstract":"Dès la première organisation de l’enseignement en AOF en 1903, l’objectif était de fonder une école « adaptée », par l’enseignement du milieu local et donc de l’histoire locale. L’histoire a notamment été investie d’une mission idéologique visant à démontrer les bienfaits de la colonisation française en Afrique en contraste avec un passé chaotique. La réflexion sur la décolonisation de l’histoire et son enseignement a été engagée avant les indépendances, nourrissant le combat politique. Après les indépendances, l’histoire est mobilisée et diffusée à travers le canal de l’école par les nouveaux États africains indépendants pour construire les États nations. Au Sénégal, les programmes ont été révisés à plusieurs reprises, allant vers un recentrage sur le national. Dans cet article, il s’agit de retracer le long processus de décolonisation de l’histoire scolaire, à partir du cas de l’Afrique de l’Ouest francophone et plus spécifiquement du Sénégal.","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887319","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"T chumtchoua Emmanuel, L’espace caféier au Sud-Cameroun sous administration française (1919-1945) : Conflits, mutations sociales et résistances , Paris, L’Harmattan, coll. « Études africaines », 2022, 254 p. ISBN 978-2-14-030837-6 Prix : 27 euros","authors":"Josette Rivallain","doi":"10.3917/om.418.0329","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0329","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"42 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887333","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"A ndré Marc, Une Prison pour mémoire. Montluc de 1944 à nos jours , Lyon, ENS Éditions, 2022, 572 p. ISBN 979-10-362-0573-6, 24 euros","authors":"Jacques Frémeaux","doi":"10.3917/om.418.0316","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0316","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887336","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Durant la guerre d’Algérie (1954-1962), l’usage extensif d’une arme de terreur qui ne disait pas encore son nom, à savoir la « disparition forcée », expression onusienne forgée en 1978, a abouti à l’effacement des traces de nombreuses victimes directes. Ces dernières se sont ajoutées aux milliers de pertes militaires et civiles du fait des « opérations de maintien de l’ordre » et, plus largement, de la situation de periculum mortis . Leurs familles et leurs proches, les victimes collatérales en proie à un deuil traumatique, vont porter la mémoire de celles et de ceux dont les corps n’ont pas été retrouvés ou identifiés. Après avoir longtemps été mise sous le boisseau et déconsidérée, l’épineuse question des disparus de la guerre d’Algérie devient un enjeu politique et mémoriel, dans un contexte où le droit international dessine progressivement un cadre législatif visant à condamner l’emploi de la disparition forcée.
{"title":"Les disparus de la guerre d’Algérie (1954-1962)","authors":"Soraya Laribi","doi":"10.3917/om.418.0219","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0219","url":null,"abstract":"Durant la guerre d’Algérie (1954-1962), l’usage extensif d’une arme de terreur qui ne disait pas encore son nom, à savoir la « disparition forcée », expression onusienne forgée en 1978, a abouti à l’effacement des traces de nombreuses victimes directes. Ces dernières se sont ajoutées aux milliers de pertes militaires et civiles du fait des « opérations de maintien de l’ordre » et, plus largement, de la situation de periculum mortis . Leurs familles et leurs proches, les victimes collatérales en proie à un deuil traumatique, vont porter la mémoire de celles et de ceux dont les corps n’ont pas été retrouvés ou identifiés. Après avoir longtemps été mise sous le boisseau et déconsidérée, l’épineuse question des disparus de la guerre d’Algérie devient un enjeu politique et mémoriel, dans un contexte où le droit international dessine progressivement un cadre législatif visant à condamner l’emploi de la disparition forcée.","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"43 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887312","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"T hénault Sylvie, Les ratonnades d’Alger, 1956. Une histoire du racisme colonial , Paris, Éditions du Seuil, 2022, 333 p. ISBN : 978-2-02-141927-6, 23 euros","authors":"Guy Pervillé","doi":"10.3917/om.418.0321","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0321","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887326","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Notre contribution a pour ambition de revenir sur le passé colonial de l’Algérie à travers les premiers pas de son système de protection sociale. Initié par la France en 1949, ce régime de Sécurité sociale se distingue encore aujourd’hui par la faible couverture sociale des Algériens. En étudiant les grandes lignes de ce legs colonial, il s’agit de mettre en évidence les premiers jalons de cette histoire de la protection sociale dans un paysage historiographique qui a, jusqu’à maintenant, fait la part belle à l’histoire de la médecine et de la santé et, plus récemment, à celle des travailleurs et du droit du travail. Ancrés dans un temps long (1830-1962), ces premiers résultats dévoilent une conception des politiques sociales différenciées tant sur le plan social que spatial et marquées par une application partielle et tardive. Ils témoignent ainsi d’un ordre colonial en matière de législation sociale qui s’inscrit dans un cadre chronologique différant sensiblement de celui de son histoire politique.
{"title":"Une autre histoire de l’Algérie : premiers jalons pour une histoire de la protection sociale en situation coloniale (1830-1962)","authors":"Antony Kitts","doi":"10.3917/om.418.0179","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0179","url":null,"abstract":"Notre contribution a pour ambition de revenir sur le passé colonial de l’Algérie à travers les premiers pas de son système de protection sociale. Initié par la France en 1949, ce régime de Sécurité sociale se distingue encore aujourd’hui par la faible couverture sociale des Algériens. En étudiant les grandes lignes de ce legs colonial, il s’agit de mettre en évidence les premiers jalons de cette histoire de la protection sociale dans un paysage historiographique qui a, jusqu’à maintenant, fait la part belle à l’histoire de la médecine et de la santé et, plus récemment, à celle des travailleurs et du droit du travail. Ancrés dans un temps long (1830-1962), ces premiers résultats dévoilent une conception des politiques sociales différenciées tant sur le plan social que spatial et marquées par une application partielle et tardive. Ils témoignent ainsi d’un ordre colonial en matière de législation sociale qui s’inscrit dans un cadre chronologique différant sensiblement de celui de son histoire politique.","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"25 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887511","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Entre 1954 et 1960, le ministère des Colonies crée un corps spécial chargé du renseignement dans les territoires français subsahariens. Appelé corps des Officiers des Affaires Africaines (OAA), l’idée est de mettre à la disposition des administrateurs coloniaux, une poignée d’officiers dont la formation les prédispose à préparer les plans de défense et à proposer des solutions pour lutter contre les contestations coloniales de plus en plus récurrentes. Entre attributions ministérielles et missions confiées sur le terrain, leur insertion dans l’appareil administratif local s’accompagne de tensions entre pouvoir civil et pouvoir militaire en situation coloniale. Mal connu et peu documenté, ce corps a pourtant joué un rôle décisif dans le renouvellement des pratiques de surveillance coloniale et le processus de décolonisation, notamment au Cameroun, mais aussi ailleurs en Afrique Occidentale Française (AOF) et en Afrique Équatoriale Française (AEF).
{"title":"Les Officiers des Affaires Africaines au Cameroun : un corps de renseignement spécial au cœur du pouvoir colonial (1954-1960)","authors":"Léonel Noubou Noumowe","doi":"10.3917/om.418.0199","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/om.418.0199","url":null,"abstract":"Entre 1954 et 1960, le ministère des Colonies crée un corps spécial chargé du renseignement dans les territoires français subsahariens. Appelé corps des Officiers des Affaires Africaines (OAA), l’idée est de mettre à la disposition des administrateurs coloniaux, une poignée d’officiers dont la formation les prédispose à préparer les plans de défense et à proposer des solutions pour lutter contre les contestations coloniales de plus en plus récurrentes. Entre attributions ministérielles et missions confiées sur le terrain, leur insertion dans l’appareil administratif local s’accompagne de tensions entre pouvoir civil et pouvoir militaire en situation coloniale. Mal connu et peu documenté, ce corps a pourtant joué un rôle décisif dans le renouvellement des pratiques de surveillance coloniale et le processus de décolonisation, notamment au Cameroun, mais aussi ailleurs en Afrique Occidentale Française (AOF) et en Afrique Équatoriale Française (AEF).","PeriodicalId":38244,"journal":{"name":"Outre-Mers","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135887321","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}