Pub Date : 2019-04-03DOI: 10.1017/s0361541300009414
J. Gold, Robert Wilson, K. Mcsweeney, Isobel M. Findlay, M. Keefer, M. Harris, D. L. Jeffrey, Beverly Kennedy, B. Rowland, David Williams, Paul Yachnin
{"title":"Contributors","authors":"J. Gold, Robert Wilson, K. Mcsweeney, Isobel M. Findlay, M. Keefer, M. Harris, D. L. Jeffrey, Beverly Kennedy, B. Rowland, David Williams, Paul Yachnin","doi":"10.1017/s0361541300009414","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/s0361541300009414","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"15 1","pages":"505 - 506"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/s0361541300009414","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43939886","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: During the 1970s and 1980s, southern African liberation movements lent rhetorical and sometimes material support to Central American guerilla groups. Such action represented both change and continuity within the previous decade’s non-aligned solidarities. This paper explores these connections and attempts to explain their significance on both sides of the ocean. It draws upon research in southern African and American archives in order to re-examine both spaces’ historiographies. Finally, it asks what these solidarities tell us about the nature of Cold War trans-oceanic linkages, fits them into debates over the nature of the discursive Atlantic, and ponders whether previous scholarship has effectively explored their significance. Résumé: Dans les années 1970 et 1980, les mouvements de libération de l’Afrique australe ont apporté un soutien rhétorique et parfois matériel aux groupes de guérilla centraméricains. Cette action représentait à la fois un changement et une continuité dans les solidarités non alignées de la décennie précédente. Cet article explore ces liens et tente d’expliquer leur signification des deux côtés de l’océan Atlantique. Il s’appuie sur des recherches dans les archives sud-africaines et américaines afin de réexaminer les historiographies de ces deux aires géographiques. Enfin, il interroge ce que ces solidarités nous disent sur la nature des liens transocéaniques de la guerre froide. En intégrant ces solidarités dans les débats sur la nature de l’Atlantique discursif, cet article se demande si les études précédentes ont effectivement exploré leur signification.
{"title":"Whose Atlantic? – Historiographies of South Africa, Namibia, OPSAAAL, and Central America","authors":"M. A. Houser","doi":"10.1017/hia.2018.26","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/hia.2018.26","url":null,"abstract":"Abstract: During the 1970s and 1980s, southern African liberation movements lent rhetorical and sometimes material support to Central American guerilla groups. Such action represented both change and continuity within the previous decade’s non-aligned solidarities. This paper explores these connections and attempts to explain their significance on both sides of the ocean. It draws upon research in southern African and American archives in order to re-examine both spaces’ historiographies. Finally, it asks what these solidarities tell us about the nature of Cold War trans-oceanic linkages, fits them into debates over the nature of the discursive Atlantic, and ponders whether previous scholarship has effectively explored their significance. Résumé: Dans les années 1970 et 1980, les mouvements de libération de l’Afrique australe ont apporté un soutien rhétorique et parfois matériel aux groupes de guérilla centraméricains. Cette action représentait à la fois un changement et une continuité dans les solidarités non alignées de la décennie précédente. Cet article explore ces liens et tente d’expliquer leur signification des deux côtés de l’océan Atlantique. Il s’appuie sur des recherches dans les archives sud-africaines et américaines afin de réexaminer les historiographies de ces deux aires géographiques. Enfin, il interroge ce que ces solidarités nous disent sur la nature des liens transocéaniques de la guerre froide. En intégrant ces solidarités dans les débats sur la nature de l’Atlantique discursif, cet article se demande si les études précédentes ont effectivement exploré leur signification.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"147 - 164"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/hia.2018.26","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"41710849","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: The key role of the Nyamwezi in the nineteenth-century caravan trade of East and Central Africa is well known. The convergence of rapid change in Unyamwezi, a region connecting areas of economic specialization, is more obscure. The development of agro-pastoralism in Unyamwezi was an adaptation and an opportunity forged by (unequal) partnerships between the Nyamwezi commercial elite and Tutsi immigrants. Patron-client relationships reflected prevailing economic and political forces, reversing the pattern of pastoral dominance in the Great Lakes region. Two different agro-ecological, sociological and political regions – the East African woodland savannah and the Great Lakes zone – were interlinked in a trans-regional cattle, salt, and labor economy intertwined with global capitalism. Human mobility stimulated change but so too did movements of livestock, diseases, agricultural regimes, and ecological boundaries. Résumé: Le rôle clé des Nyamwezi dans le commerce caravanier de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est au XIXe siècle est bien connu. La convergence des mutations rapides dans l’Unyamwezi, une région au carrefour de zones de spécialisation économique, a été moins bien étudiée. Le développement de l’agropastoralisme dans l’Unyamwezi est le résultat d’une adaptation et une opportunité forgées par des partenariats (inégaux) entre l’élite commerciale nyamwezi et des immigrants tutsi. Les relations de clientélisme reflétaient les forces économiques et politiques dominantes et renversaient le modèle de domination pastorale dans la région des Grands Lacs. Deux régions agro-écologiques, sociologiques et politiques différentes, la savane forestière est-africaine et la zone des Grands Lacs, étaient interconnectées dans une économie transrégionale de l’élevage, du sel et du travail liée au capitalisme mondial. La mobilité humaine a stimulé le changement, de même que les mouvements de bétail, les maladies, les régimes agricoles et les frontières écologiques.
{"title":"The Tutsi and the Nyamwezi: Cattle, Mobility, and the Transformation of Agro-Pastoralism in Nineteenth-Century Western Tanzania","authors":"Stephen J. Rockel","doi":"10.1017/hia.2019.5","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/hia.2019.5","url":null,"abstract":"Abstract: The key role of the Nyamwezi in the nineteenth-century caravan trade of East and Central Africa is well known. The convergence of rapid change in Unyamwezi, a region connecting areas of economic specialization, is more obscure. The development of agro-pastoralism in Unyamwezi was an adaptation and an opportunity forged by (unequal) partnerships between the Nyamwezi commercial elite and Tutsi immigrants. Patron-client relationships reflected prevailing economic and political forces, reversing the pattern of pastoral dominance in the Great Lakes region. Two different agro-ecological, sociological and political regions – the East African woodland savannah and the Great Lakes zone – were interlinked in a trans-regional cattle, salt, and labor economy intertwined with global capitalism. Human mobility stimulated change but so too did movements of livestock, diseases, agricultural regimes, and ecological boundaries. Résumé: Le rôle clé des Nyamwezi dans le commerce caravanier de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est au XIXe siècle est bien connu. La convergence des mutations rapides dans l’Unyamwezi, une région au carrefour de zones de spécialisation économique, a été moins bien étudiée. Le développement de l’agropastoralisme dans l’Unyamwezi est le résultat d’une adaptation et une opportunité forgées par des partenariats (inégaux) entre l’élite commerciale nyamwezi et des immigrants tutsi. Les relations de clientélisme reflétaient les forces économiques et politiques dominantes et renversaient le modèle de domination pastorale dans la région des Grands Lacs. Deux régions agro-écologiques, sociologiques et politiques différentes, la savane forestière est-africaine et la zone des Grands Lacs, étaient interconnectées dans une économie transrégionale de l’élevage, du sel et du travail liée au capitalisme mondial. La mobilité humaine a stimulé le changement, de même que les mouvements de bétail, les maladies, les régimes agricoles et les frontières écologiques.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"231 - 261"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/hia.2019.5","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46761359","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: Two Armenian ecclesiastics from Jerusalem, Isaac and Dimothéos, visited Abyssinia in 1867–1869. The latter’s detailed account of their journey was promptly published, grandiloquently dedicated (with formal permission) to Queen Victoria. The journey has nonetheless received little attention from historians, and the reasons it was made have been poorly understood. An intention to seek release of Europeans imprisoned by King Tewodros (Theodore) of Ethiopia was overtaken by events, the captives’ release being achieved by an expedition from British India before the Armenians arrived. Emphasis was consequently placed on involvement with local politics and ecclesiastical intrigue, both of which are discussed in this paper. Résumé: Deux ecclésiastiques arméniens de Jérusalem, Isaac et Dimothéos, ont visité l’Abyssinie entre 1867 et 1869. Le récit détaillé de leur voyage écrit par Dimothéos fut rapidement publié et grandiloquemment dédié à la reine Victoria (avec une permission formelle). Le voyage a néanmoins peu retenu l’attention des historiens et les raisons pour celui-ci ont été mal comprises. Leur première intention était de demander la libération d’Européens emprisonnés par le roi d’Éthiopie Tewodros (Théodore). Celle-ci est devenue cependant caduque après la libération des captifs par une expédition d’Inde britannique. Cet article se penche ensuite sur le rôle joué par ces deux Arméniens dans la politique locale et les intrigues ecclésiastiques.
{"title":"An Armenian Involvement in Mid-Nineteenth-Century Ethiopia","authors":"D. Phillipson","doi":"10.1017/HIA.2019.4","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/HIA.2019.4","url":null,"abstract":"Abstract: Two Armenian ecclesiastics from Jerusalem, Isaac and Dimothéos, visited Abyssinia in 1867–1869. The latter’s detailed account of their journey was promptly published, grandiloquently dedicated (with formal permission) to Queen Victoria. The journey has nonetheless received little attention from historians, and the reasons it was made have been poorly understood. An intention to seek release of Europeans imprisoned by King Tewodros (Theodore) of Ethiopia was overtaken by events, the captives’ release being achieved by an expedition from British India before the Armenians arrived. Emphasis was consequently placed on involvement with local politics and ecclesiastical intrigue, both of which are discussed in this paper. Résumé: Deux ecclésiastiques arméniens de Jérusalem, Isaac et Dimothéos, ont visité l’Abyssinie entre 1867 et 1869. Le récit détaillé de leur voyage écrit par Dimothéos fut rapidement publié et grandiloquemment dédié à la reine Victoria (avec une permission formelle). Le voyage a néanmoins peu retenu l’attention des historiens et les raisons pour celui-ci ont été mal comprises. Leur première intention était de demander la libération d’Européens emprisonnés par le roi d’Éthiopie Tewodros (Théodore). Celle-ci est devenue cependant caduque après la libération des captifs par une expédition d’Inde britannique. Cet article se penche ensuite sur le rôle joué par ces deux Arméniens dans la politique locale et les intrigues ecclésiastiques.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"137 - 145"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/HIA.2019.4","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46153877","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: This article applies a translocal approach in order to make sense of the internal dynamics in the Muslim community of colonial Bujumbura. The establishment of the community and its religious evolutions – from a practical living of Islam to Qadiriyya Sufism to Islamic Reform – are interpreted in regard to, on the one hand, religious tendencies in East African Islam and, on the other hand, processes of integration, marginalization, and exclusion in an urban, colonial and Burundian context. An answer to the social needs and challenges on the local level was found in religious intensification and a widening of the geographical scope, drawing on age-old connections across East and Central Africa. Résumé: Cet article poursuit une approche translocale afin de mieux comprendre la dynamique interne de la communauté musulmane de Bujumbura à l’époque coloniale. Le développement de cette communauté ainsi que ses évolutions religieuses – d’abord un islam vécu d’une manière pratique, puis le soufisme de la voie Qadiriyya, enfin la réforme islamique – sont interprétés suivant deux axes: d’une part, en rapport avec les développements de l’islam est-africain et, d’autre part, par rapport aux étapes successives d’intégration, de marginalisation et d’exclusion à plusieurs échelles (contextes urbain, colonial et burundais). L’intensification et le resserrement de la religion, ainsi que l’élargissement de la portée géographique, fondés sur des réseaux de longue durée en Afrique centrale et orientale, ont permis aux musulmans de Bujumbura de faire face à des défis sociaux au niveau local.
{"title":"Living Islam in Colonial Bujumbura – The Historical Translocality of Muslim Life between East and Central Africa","authors":"Geert Castryck","doi":"10.1017/hia.2019.2","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/hia.2019.2","url":null,"abstract":"Abstract: This article applies a translocal approach in order to make sense of the internal dynamics in the Muslim community of colonial Bujumbura. The establishment of the community and its religious evolutions – from a practical living of Islam to Qadiriyya Sufism to Islamic Reform – are interpreted in regard to, on the one hand, religious tendencies in East African Islam and, on the other hand, processes of integration, marginalization, and exclusion in an urban, colonial and Burundian context. An answer to the social needs and challenges on the local level was found in religious intensification and a widening of the geographical scope, drawing on age-old connections across East and Central Africa. Résumé: Cet article poursuit une approche translocale afin de mieux comprendre la dynamique interne de la communauté musulmane de Bujumbura à l’époque coloniale. Le développement de cette communauté ainsi que ses évolutions religieuses – d’abord un islam vécu d’une manière pratique, puis le soufisme de la voie Qadiriyya, enfin la réforme islamique – sont interprétés suivant deux axes: d’une part, en rapport avec les développements de l’islam est-africain et, d’autre part, par rapport aux étapes successives d’intégration, de marginalisation et d’exclusion à plusieurs échelles (contextes urbain, colonial et burundais). L’intensification et le resserrement de la religion, ainsi que l’élargissement de la portée géographique, fondés sur des réseaux de longue durée en Afrique centrale et orientale, ont permis aux musulmans de Bujumbura de faire face à des défis sociaux au niveau local.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"263 - 298"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/hia.2019.2","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42212248","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: Regional distinctions such as “East” and “Central” Africa have been constructed, originally very much from an outsiders’ perspective. Different East and Central African historiographies reflect – and reproduce – these distinctions. However, the inhabitants of those spaces never stopped crossing and entangling them. Likewise, this section approaches East and Central Africa empirically as a space of historical entanglement. Moreover, the authors question the traditional divide between both regions epistemologically, by transferring research perspectives from one region’s historiography to the other. They thus illustrate that bridging histories of East and Central Africa can reveal histories that would otherwise remain hidden or marginal. Résumé: Les distinctions régionales entre “Afrique de l’Est” et “Afrique centrale” ont été établies à l’origine par des étrangers majoritairement. Les différentes historiographies de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale reflètent et reproduisent ces distinctions. Cependant, les habitants de ces espaces n’ont jamais cessé de les traverser et de les enchevêtrer. De la même façon, cette section aborde empiriquement l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale en tant qu’espace d’enchevêtrement historique. En outre, les auteurs s’interrogent épistémologiquement sur le clivage traditionnel entre les deux régions, en transférant les perspectives de recherche de l’historiographie d’une région vers l’autre. Ils illustrent ainsi que faire le lien entre les histoires de l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale permet de révéler des histoires qui autrement resteraient cachées ou marginales.
{"title":"Introduction: Bridging Histories of East and Central Africa","authors":"Geert Castryck, Achim von Oppen, K. Zöller","doi":"10.1017/hia.2019.3","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/hia.2019.3","url":null,"abstract":"Abstract: Regional distinctions such as “East” and “Central” Africa have been constructed, originally very much from an outsiders’ perspective. Different East and Central African historiographies reflect – and reproduce – these distinctions. However, the inhabitants of those spaces never stopped crossing and entangling them. Likewise, this section approaches East and Central Africa empirically as a space of historical entanglement. Moreover, the authors question the traditional divide between both regions epistemologically, by transferring research perspectives from one region’s historiography to the other. They thus illustrate that bridging histories of East and Central Africa can reveal histories that would otherwise remain hidden or marginal. Résumé: Les distinctions régionales entre “Afrique de l’Est” et “Afrique centrale” ont été établies à l’origine par des étrangers majoritairement. Les différentes historiographies de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale reflètent et reproduisent ces distinctions. Cependant, les habitants de ces espaces n’ont jamais cessé de les traverser et de les enchevêtrer. De la même façon, cette section aborde empiriquement l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale en tant qu’espace d’enchevêtrement historique. En outre, les auteurs s’interrogent épistémologiquement sur le clivage traditionnel entre les deux régions, en transférant les perspectives de recherche de l’historiographie d’une région vers l’autre. Ils illustrent ainsi que faire le lien entre les histoires de l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale permet de révéler des histoires qui autrement resteraient cachées ou marginales.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"217 - 229"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/hia.2019.3","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45015649","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: Many scholars, African and otherwise, have excoriated G.W.F. Hegel for his dismissal of Africa from history and progress in his lectures on the philosophies of history and religion. This has been done by quoting his texts and setting his words in the context of his influence on nineteenth-century European imperialism and racism. A different approach informs this paper. I treat Hegel, a complicated person, as a working university academic with a career to make and an overriding desire to publicize his own thought. I provide biographical insights relevant to these matters, and go on to examine specific texts about Africa that Hegel either sought out or chanced upon, read, misread, excerpted, used, and misused in support of his theorizing and apriorism. Attention is paid throughout to the construction, recording, and dissemination of Hegel’s lectures, and to aspects of their reception and authority in the educational formation of selected modern African intellectuals. I argue that such persons and African studies more widely are still trying to come to grips with the long and enduring shadow cast by Hegel over both the past and present of the continent. Résumé: De nombreux chercheurs africains et d’ailleurs ont vertement critiqué G.W.F. Hegel pour son exclusion de l’Afrique tant de l’histoire que du progrès dans ses conférences sur les philosophies de l’histoire et de la religion. Cette critique a été faite en citant ses textes et en plaçant ses paroles dans le contexte de son influence sur l’impérialisme et le racisme européens du XIXe siècle. Une approche différente informe ce papier. Je traite Hegel, un personnage compliqué, comme un universitaire de métier devant construire sa carrière et désirant très fortement faire connaître sa pensée. Je fournis des éclairages biographiques pertinents sur ces questions et analyse ensuite des textes spécifiques sur l’Afrique que Hegel a soit recherchés ou trouvés par hasard, lus, mal lus, extraits de leur contexte, utilisés ou utilisés à mauvais escient pour soutenir ses théories et préjugés. Une attention toute particulière est accordée à la construction, à l’édition et à la diffusion des conférences de Hegel, ainsi qu’aux aspects de leur réception et de leur autorité dans la formation pédagogique de certains intellectuels africains contemporains. Je soutiens que ces personnes et les études africaines plus largement tentent encore de s’attaquer à l’influence très vaste et durable des idées développées par Hegel sur le passé et le présent du continent.
{"title":"Exiled from History: Africa in Hegel’s Academic Practice","authors":"T. Mccaskie","doi":"10.1017/HIA.2018.27","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/HIA.2018.27","url":null,"abstract":"Abstract: Many scholars, African and otherwise, have excoriated G.W.F. Hegel for his dismissal of Africa from history and progress in his lectures on the philosophies of history and religion. This has been done by quoting his texts and setting his words in the context of his influence on nineteenth-century European imperialism and racism. A different approach informs this paper. I treat Hegel, a complicated person, as a working university academic with a career to make and an overriding desire to publicize his own thought. I provide biographical insights relevant to these matters, and go on to examine specific texts about Africa that Hegel either sought out or chanced upon, read, misread, excerpted, used, and misused in support of his theorizing and apriorism. Attention is paid throughout to the construction, recording, and dissemination of Hegel’s lectures, and to aspects of their reception and authority in the educational formation of selected modern African intellectuals. I argue that such persons and African studies more widely are still trying to come to grips with the long and enduring shadow cast by Hegel over both the past and present of the continent. Résumé: De nombreux chercheurs africains et d’ailleurs ont vertement critiqué G.W.F. Hegel pour son exclusion de l’Afrique tant de l’histoire que du progrès dans ses conférences sur les philosophies de l’histoire et de la religion. Cette critique a été faite en citant ses textes et en plaçant ses paroles dans le contexte de son influence sur l’impérialisme et le racisme européens du XIXe siècle. Une approche différente informe ce papier. Je traite Hegel, un personnage compliqué, comme un universitaire de métier devant construire sa carrière et désirant très fortement faire connaître sa pensée. Je fournis des éclairages biographiques pertinents sur ces questions et analyse ensuite des textes spécifiques sur l’Afrique que Hegel a soit recherchés ou trouvés par hasard, lus, mal lus, extraits de leur contexte, utilisés ou utilisés à mauvais escient pour soutenir ses théories et préjugés. Une attention toute particulière est accordée à la construction, à l’édition et à la diffusion des conférences de Hegel, ainsi qu’aux aspects de leur réception et de leur autorité dans la formation pédagogique de certains intellectuels africains contemporains. Je soutiens que ces personnes et les études africaines plus largement tentent encore de s’attaquer à l’influence très vaste et durable des idées développées par Hegel sur le passé et le présent du continent.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"165 - 194"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-11-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/HIA.2018.27","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47941937","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: This article examines the potential of an unconventional method in applied history – the pop-up museum – for analyzing relationships between history and memory and producing meaningful histories of African pasts. Specifically, we assess our application of this tool to accounts of events surrounding the Fante Confederation of 1868–1873 in the Central Region of modern-day Ghana. By utilizing a pop-up museum exhibit in the field, we determined that the construction of a meaningful history of the Fante Confederation requires the apperception of “durable bundles” – continuities between collective memory and history that also serve as survivals from the mid-nineteenth century to contemporary society. Our original sources and interlocutors in common identified themes of “unity” and “development” as particularly meaningful durable themes. We posit that these shared themes can serve as points of attachment for contemporary Fante speakers to work with histories of the Fante Confederation, and propose them as motifs around which relevant histories can be built in this case. Finally, in reflecting on our experience, we hypothesize that this model of applied history may be useful in other situations as well. Résumé: Cet article examine le potentiel d’une méthode non conventionnelle en histoire appliquée – le musée éphémère – pour analyser les relations entre histoire et mémoire et pour produire des histoires pertinentes du passé africain. Plus précisément, nous appliquons cet outil à des récits d’événements entourant la Confédération Fante (1868–1873) dans la région centrale du Ghana actuel. En utilisant une exposition d’un musée éphémère sur le terrain, nous avons déterminé que la construction d’une histoire significative de la Confédération Fante nécessite la compréhension de “faisceaux durables” – continuités entre la mémoire collective et l’histoire qui servent également de témoins historiques du milieu du XIXe siècle pour la société contemporaine. Nos sources originales et nos interlocuteurs communs ont identifié les thèmes d’“unité” et de “développement” comme des thèmes durables particulièrement pertinents. Nous suggérons que ces thèmes partagés peuvent servir de points de repère pour les locuteurs Fante actuels afin de travailler avec les histoires de la Confédération Fante. Ces thèmes peuvent aussi devenir des motifs autour desquels des histoires pertinentes peuvent être construites. Enfin, en réfléchissant à notre expérience, nous émettons l’hypothèse que ce modèle d’histoire appliquée peut aussi être utile dans d’autres situations.
{"title":"“We Should Have Maintained This Unity, Then There Would Be More Development:” Lessons from a Pop-Up Museum of the Fante Confederation","authors":"Trevor R. Getz, Lindsay Ehrisman, Tony Yeboah","doi":"10.1017/hia.2018.25","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/hia.2018.25","url":null,"abstract":"Abstract: This article examines the potential of an unconventional method in applied history – the pop-up museum – for analyzing relationships between history and memory and producing meaningful histories of African pasts. Specifically, we assess our application of this tool to accounts of events surrounding the Fante Confederation of 1868–1873 in the Central Region of modern-day Ghana. By utilizing a pop-up museum exhibit in the field, we determined that the construction of a meaningful history of the Fante Confederation requires the apperception of “durable bundles” – continuities between collective memory and history that also serve as survivals from the mid-nineteenth century to contemporary society. Our original sources and interlocutors in common identified themes of “unity” and “development” as particularly meaningful durable themes. We posit that these shared themes can serve as points of attachment for contemporary Fante speakers to work with histories of the Fante Confederation, and propose them as motifs around which relevant histories can be built in this case. Finally, in reflecting on our experience, we hypothesize that this model of applied history may be useful in other situations as well. Résumé: Cet article examine le potentiel d’une méthode non conventionnelle en histoire appliquée – le musée éphémère – pour analyser les relations entre histoire et mémoire et pour produire des histoires pertinentes du passé africain. Plus précisément, nous appliquons cet outil à des récits d’événements entourant la Confédération Fante (1868–1873) dans la région centrale du Ghana actuel. En utilisant une exposition d’un musée éphémère sur le terrain, nous avons déterminé que la construction d’une histoire significative de la Confédération Fante nécessite la compréhension de “faisceaux durables” – continuités entre la mémoire collective et l’histoire qui servent également de témoins historiques du milieu du XIXe siècle pour la société contemporaine. Nos sources originales et nos interlocuteurs communs ont identifié les thèmes d’“unité” et de “développement” comme des thèmes durables particulièrement pertinents. Nous suggérons que ces thèmes partagés peuvent servir de points de repère pour les locuteurs Fante actuels afin de travailler avec les histoires de la Confédération Fante. Ces thèmes peuvent aussi devenir des motifs autour desquels des histoires pertinentes peuvent être construites. Enfin, en réfléchissant à notre expérience, nous émettons l’hypothèse que ce modèle d’histoire appliquée peut aussi être utile dans d’autres situations.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"46 1","pages":"195 - 216"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-09-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/hia.2018.25","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47909000","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2018-07-11DOI: 10.1017/s0361541300002588
Matthew J. Bunkers, Barry J. Cooke, Garth van der Kamp, Arnold G. van der Valk, John J. Finnigan, Réjean Gagnon, Barry A. Gardiner, David F. Greene, Masaki Hayashi, Kazu Higuchi, M. Hjelmfelt, Edward A. Johnson, Kathleen F. Jones, Elizabeth J. Kleynhans, Adam L. Atchley, Audrey Lemay, S. Michaletz, K. Miyanishi, John Moore, H. Morin, Futoshi Nakamura, Satomi Inahara Nakamura, Lionel Navarro, V. Nealis, Charles A. Nock, Christian Quine, Jacques Régnière, A. Shabbar, Cherie J. Westbrook
{"title":"Contributors","authors":"Matthew J. Bunkers, Barry J. Cooke, Garth van der Kamp, Arnold G. van der Valk, John J. Finnigan, Réjean Gagnon, Barry A. Gardiner, David F. Greene, Masaki Hayashi, Kazu Higuchi, M. Hjelmfelt, Edward A. Johnson, Kathleen F. Jones, Elizabeth J. Kleynhans, Adam L. Atchley, Audrey Lemay, S. Michaletz, K. Miyanishi, John Moore, H. Morin, Futoshi Nakamura, Satomi Inahara Nakamura, Lionel Navarro, V. Nealis, Charles A. Nock, Christian Quine, Jacques Régnière, A. Shabbar, Cherie J. Westbrook","doi":"10.1017/s0361541300002588","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/s0361541300002588","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"25 1","pages":"449 - 450"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-07-11","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/s0361541300002588","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49384609","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract: This contribution argues that Vansina’s methodological rigor and deep reading of the dynamic nature of African communities across space and time ranks him as one of the most effective pioneers and research leaders in African history. His work on oral traditions and the necessity of reviewing generally accepted narratives, provided tools to a continent that was often ridiculed for not having a history. Although Vansina’s work had its limitations, and few of his writings were provocative to some, it firmly rebutted the idea that Africa was a traditional and forever unchanging continent. Résumé: Cette contribution soutient que la rigueur méthodologique de Jan Vansina et sa lecture approfondie de la nature dynamique des communautés africaines à travers l’espace et le temps le classent parmi les pionniers et leaders de la recherche les plus efficaces de l’histoire africaine. Son travail sur les traditions orales et sa volonté de réviser les récits généralement acceptés ont fourni des outils à un continent souvent ridiculisé pour ne pas avoir d’histoire. Bien que le travail de Vansina ait ses limites, et certains de ses écrits aient été provocateurs pour certains, il a fermement réfuté l’idée que l’Afrique était un continent traditionnel et toujours immuable.
摘要:本文认为,凡西纳方法的严谨性和对非洲社区跨越时空的动态本质的深入解读使他成为非洲历史上最有效的先驱和研究领袖之一。他对口述传统的研究,以及对普遍接受的叙事进行审查的必要性,为这个经常被嘲笑没有历史的大陆提供了工具。尽管万西纳的作品有其局限性,而且他的作品很少能引起一些人的兴趣,但它坚定地驳斥了非洲是一个传统的、永远不变的大陆的观点。简历:这个贡献soutient缆车上山的methodologique de Jan Vansina et sa讲座approfondie de la自然dynamique des communautes africaines特拉弗斯空间等le temps le classent parmi les pionniers et de la矫揉造作的领导人+ efficaces de l国立africaine。从传统到口头,再到自愿,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换,再到交换。凡西那的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的,有些人的旅行是有限制的。
{"title":"Motion with Caution: Jan Vansina and the Last Two Thousand Years of the Southern African Past","authors":"S. Chirikure","doi":"10.1017/hia.2018.17","DOIUrl":"https://doi.org/10.1017/hia.2018.17","url":null,"abstract":"Abstract: This contribution argues that Vansina’s methodological rigor and deep reading of the dynamic nature of African communities across space and time ranks him as one of the most effective pioneers and research leaders in African history. His work on oral traditions and the necessity of reviewing generally accepted narratives, provided tools to a continent that was often ridiculed for not having a history. Although Vansina’s work had its limitations, and few of his writings were provocative to some, it firmly rebutted the idea that Africa was a traditional and forever unchanging continent. Résumé: Cette contribution soutient que la rigueur méthodologique de Jan Vansina et sa lecture approfondie de la nature dynamique des communautés africaines à travers l’espace et le temps le classent parmi les pionniers et leaders de la recherche les plus efficaces de l’histoire africaine. Son travail sur les traditions orales et sa volonté de réviser les récits généralement acceptés ont fourni des outils à un continent souvent ridiculisé pour ne pas avoir d’histoire. Bien que le travail de Vansina ait ses limites, et certains de ses écrits aient été provocateurs pour certains, il a fermement réfuté l’idée que l’Afrique était un continent traditionnel et toujours immuable.","PeriodicalId":39318,"journal":{"name":"History in Africa","volume":"45 1","pages":"113 - 129"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1017/hia.2018.17","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48308452","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}