ABSTRACT:Recent advances in technology and workflows related to 3D geovisualization present numerous opportunities for development and evaluation of the usefulness of these tools for analysis and communication of environmental risks. This article explores how cartographic tools currently used for understanding and managing flood risks could be improved through the use of emerging 3D visualization approaches. The topological and dimensional realism enabled by these platforms has the potential both to improve the quality of representation and analysis and to reduce the knowledge barriers impeding understanding of flood risk by nonexpert audiences in risk communication. Furthermore, emerging mixed-reality interfaces offer multiple advantages over desktops for interaction with 3D content. The significant recent growth in both the interface and visualization domains represents an opportunity for researchers and practitioners to evaluate the contributions of these approaches to real-world planning and risk management. In this study, we overview the recent trends in the realm of flood risk visualization and the contributions mixed reality can have for the field. We then present a pragmatic workflow that enables integration of rigorous geospatial data related to flooding into a 3D visualization environment, to illustrate how various interface platforms can easily be integrated and evaluated.RÉSUMÉ:Les progrès récents de la technologie et des flux opérationnels liés à la géovisualisation 3D offrent de nombreuses possibilités de perfectionnement de ces instruments et d'évaluation de leur utilité dans l'analyse et la communication des risques pour l'environnement. Les auteurs se demandent comment les instruments cartographiques qui servent actuellement à comprendre et à gérer les risques d'inondation pourraient être améliorés grâce à l'utilisation des nouvelles approches de visualisation 3D. Le réalisme topologique et dimensionnel que ces plateformes permettent d'obtenir a le potentiel d'améliorer la qualité de la représentation et de l'analyse aussi bien que de réduire les obstacles à la connaissance qui nuisent à la compréhension des risques d'inondation par les publics non experts, lorsque ces risques sont communiqués. En outre, les nouvelles interfaces de réalité mixte offrent de multiples avantages par rapport aux ordinateurs de bureau pour ce qui est de l'interaction avec les contenus 3D. La croissance récente appréciable des domaines de l'interface et de la visualisation fournit aux chercheurs et aux professionnels l'occasion d'évaluer l'apport de ces approches à la planification de la réalité et à la gestion des risques. Les auteurs donnent un aperçu des dernières tendances dans le secteur de la visualisation des risques d'inondation et du concours possible de la réalité mixte en ce domaine. Ils proposent un flux opérationnel pragmatique permettant l'intégration de données géospatiales rigoureuses relatives aux inondations dans un environnement de v
{"title":"3D Geovisualization Interfaces as Flood Risk Management Platforms: Capability, Potential, and Implications for Practice","authors":"Ruslan Rydvanskiy, N. Hedley","doi":"10.3138/cart-2020-0003","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2020-0003","url":null,"abstract":"ABSTRACT:Recent advances in technology and workflows related to 3D geovisualization present numerous opportunities for development and evaluation of the usefulness of these tools for analysis and communication of environmental risks. This article explores how cartographic tools currently used for understanding and managing flood risks could be improved through the use of emerging 3D visualization approaches. The topological and dimensional realism enabled by these platforms has the potential both to improve the quality of representation and analysis and to reduce the knowledge barriers impeding understanding of flood risk by nonexpert audiences in risk communication. Furthermore, emerging mixed-reality interfaces offer multiple advantages over desktops for interaction with 3D content. The significant recent growth in both the interface and visualization domains represents an opportunity for researchers and practitioners to evaluate the contributions of these approaches to real-world planning and risk management. In this study, we overview the recent trends in the realm of flood risk visualization and the contributions mixed reality can have for the field. We then present a pragmatic workflow that enables integration of rigorous geospatial data related to flooding into a 3D visualization environment, to illustrate how various interface platforms can easily be integrated and evaluated.RÉSUMÉ:Les progrès récents de la technologie et des flux opérationnels liés à la géovisualisation 3D offrent de nombreuses possibilités de perfectionnement de ces instruments et d'évaluation de leur utilité dans l'analyse et la communication des risques pour l'environnement. Les auteurs se demandent comment les instruments cartographiques qui servent actuellement à comprendre et à gérer les risques d'inondation pourraient être améliorés grâce à l'utilisation des nouvelles approches de visualisation 3D. Le réalisme topologique et dimensionnel que ces plateformes permettent d'obtenir a le potentiel d'améliorer la qualité de la représentation et de l'analyse aussi bien que de réduire les obstacles à la connaissance qui nuisent à la compréhension des risques d'inondation par les publics non experts, lorsque ces risques sont communiqués. En outre, les nouvelles interfaces de réalité mixte offrent de multiples avantages par rapport aux ordinateurs de bureau pour ce qui est de l'interaction avec les contenus 3D. La croissance récente appréciable des domaines de l'interface et de la visualisation fournit aux chercheurs et aux professionnels l'occasion d'évaluer l'apport de ces approches à la planification de la réalité et à la gestion des risques. Les auteurs donnent un aperçu des dernières tendances dans le secteur de la visualisation des risques d'inondation et du concours possible de la réalité mixte en ce domaine. Ils proposent un flux opérationnel pragmatique permettant l'intégration de données géospatiales rigoureuses relatives aux inondations dans un environnement de v","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"99 1","pages":"281 - 290"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90383876","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:This article brings evidence-based insights to support the importance of considering contextual elements when analyzing modalities of GIS implementation within NGOs and community-based organizations. I discuss challenges and unforeseen insights of GIS implementation within an advocacy NGO that supports community claims in an informal settlement of Cape Town's metropolitan area. Through the lens of empirical data, limitations of the GIS implementation models framework are highlighted. GIS implementation will appear to be "acupunctural" and highly strategic and will unveil the use of GIS-based solutions as relational leverage. Finally, I discuss directions for further scientific research on GIS implementation within NGOs and community-based organizations.RÉSUMÉ:A l'aide d'une étude empirique participative en Afrique du Sud, l'auteure discute des modalités d'utilisation de SIG au sein des ONGs et des organisations communautaires, et étaye l'importance de confronter les modèles théoriques aux éléments contextuels. Elle analyse les défis et les enseignements inattendus liés à la mise en œuvre de SIG par une ONG appuyant les revendications en matière de droit au logement et à de meilleures conditions de vie des habitants d'un quartier informel dans la région métropolitaine de Cape Town. À travers cette étude de cas, les limitations des modèles théoriques d'implémentation de SIG sont mises en exergue. La mise en œuvre de SIG se révélera « acupuncturale » et hautement stratégique. Cette analyse nous éclairera sur l'utilisation de solutions basées sur les outils SIG à titre de levier relationnel. Enfin, des pistes de recherche futures sur l'adoption de SIG au sein des ONG et des organisations communautaires sont proposées.
摘要:本文提出了基于证据的见解,以支持在分析非政府组织和社区组织实施GIS的模式时考虑背景因素的重要性。我在一个倡导非政府组织中讨论了GIS实施的挑战和不可预见的见解,该组织支持开普敦市区非正式定居点的社区索赔。通过实证数据的视角,突出了GIS实现模型框架的局限性。GIS的实施将呈现出“针灸性”和高度战略性,并将揭示基于GIS的解决方案作为关系杠杆的使用。最后,我讨论了在非政府组织和社区组织中GIS实施的进一步科学研究方向。RÉSUMÉ:在南部非洲,我们将讨论如何利用与其他组织和社区有关的交换条件,如何利用与其他组织和社区有关的交换条件,如何利用与其他组织和社区有关的交换条件,如何利用与其他组织和社区有关的交换条件。我们分析了三个方面的情况,即:在开普敦的情况下,这些方面的情况是:在开普敦的情况下,这些方面的情况是:在开普敦的情况下,这些情况是:在开普敦的情况下,这些情况是:在开普敦的情况下,这些情况是:À跨越了所有的模数,减少了模数的限制,简化了模数的限制,简化了模数的限制,简化了模数的限制。laise en œuvre de SIG se rsamvsamlera«。让我们来分析一下不同的电子交换器和电子交换器解决方案的使用情况,电子交换器和电子交换器之间的关系。滑道最后,de矫揉造作的期货苏尔l 'adoption de团体盟盛des ONG et des组织法规的建议。
{"title":"Strategic and Acupunctural GIS Implementation within Community-Oriented Organizations: Evidence-Based Insights from a South African Participatory Action Research for Informal Settlement Upgrading","authors":"Jennifer Barella","doi":"10.3138/cart-2020-0013","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2020-0013","url":null,"abstract":"ABSTRACT:This article brings evidence-based insights to support the importance of considering contextual elements when analyzing modalities of GIS implementation within NGOs and community-based organizations. I discuss challenges and unforeseen insights of GIS implementation within an advocacy NGO that supports community claims in an informal settlement of Cape Town's metropolitan area. Through the lens of empirical data, limitations of the GIS implementation models framework are highlighted. GIS implementation will appear to be \"acupunctural\" and highly strategic and will unveil the use of GIS-based solutions as relational leverage. Finally, I discuss directions for further scientific research on GIS implementation within NGOs and community-based organizations.RÉSUMÉ:A l'aide d'une étude empirique participative en Afrique du Sud, l'auteure discute des modalités d'utilisation de SIG au sein des ONGs et des organisations communautaires, et étaye l'importance de confronter les modèles théoriques aux éléments contextuels. Elle analyse les défis et les enseignements inattendus liés à la mise en œuvre de SIG par une ONG appuyant les revendications en matière de droit au logement et à de meilleures conditions de vie des habitants d'un quartier informel dans la région métropolitaine de Cape Town. À travers cette étude de cas, les limitations des modèles théoriques d'implémentation de SIG sont mises en exergue. La mise en œuvre de SIG se révélera « acupuncturale » et hautement stratégique. Cette analyse nous éclairera sur l'utilisation de solutions basées sur les outils SIG à titre de levier relationnel. Enfin, des pistes de recherche futures sur l'adoption de SIG au sein des ONG et des organisations communautaires sont proposées.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"41 1","pages":"266 - 280"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87803839","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:To mark Canada 150, the Canadian-American Center at the University of Maine released a new map, Coming Home to Indigenous Place Names in Canada. The map is intended to honour Indigenous place names in Canada and the assertion of Indigenous authority through place naming. It was made possible by permissions and contributions from First Nation, Métis, and Inuit communities, organizations, and language speakers. In this article, we explain how and why this map came to be made at the Canadian-American Center. We examine the methods we used to request and include place names and how this process in turn informed the design of the visual language of the map.RÉSUMÉ:Pour marquer le 150e anniversaire du Canada, le Canadian-American Center de l’Université du Maine a publié une nouvelle carte géographique, Coming Home to Indigenous Place Names in Canada. Cette carte vise à célébrer les toponymes autochtones canadiens et l’affirmation de l’autorité autochtone par l’attribution de noms aux lieux géographiques. Ce projet a pu être réalisé grâce à l’autorisation et à la collaboration des collectivités, des organisations et des locuteurs des Premières nations, de la nation métisse et des Inuits. Les auteurs expliquent comment et pourquoi cette carte a vu le jour au Canadian-American Center. Ils se penchent sur les méthodes utilisées pour demander et consigner les noms de lieux géographiques et sur la façon dont ce processus a, en retour, éclairé la conception du langage visuel de la carte.
{"title":"Making the Coming Home Map","authors":"M. Pearce, S. Hornsby","doi":"10.3138/cart-2019-0012","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0012","url":null,"abstract":"ABSTRACT:To mark Canada 150, the Canadian-American Center at the University of Maine released a new map, Coming Home to Indigenous Place Names in Canada. The map is intended to honour Indigenous place names in Canada and the assertion of Indigenous authority through place naming. It was made possible by permissions and contributions from First Nation, Métis, and Inuit communities, organizations, and language speakers. In this article, we explain how and why this map came to be made at the Canadian-American Center. We examine the methods we used to request and include place names and how this process in turn informed the design of the visual language of the map.RÉSUMÉ:Pour marquer le 150e anniversaire du Canada, le Canadian-American Center de l’Université du Maine a publié une nouvelle carte géographique, Coming Home to Indigenous Place Names in Canada. Cette carte vise à célébrer les toponymes autochtones canadiens et l’affirmation de l’autorité autochtone par l’attribution de noms aux lieux géographiques. Ce projet a pu être réalisé grâce à l’autorisation et à la collaboration des collectivités, des organisations et des locuteurs des Premières nations, de la nation métisse et des Inuits. Les auteurs expliquent comment et pourquoi cette carte a vu le jour au Canadian-American Center. Ils se penchent sur les méthodes utilisées pour demander et consigner les noms de lieux géographiques et sur la façon dont ce processus a, en retour, éclairé la conception du langage visuel de la carte.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"43 1","pages":"170 - 176"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73824436","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:As part of kollektiv orangotango+, we co-edited an international collection of activist, academic, and artistic “counter-mappings.” Because counter-mapping is historically closely connected with, and indebted to, anti-colonial struggles and decolonial politics, we hoped to locate our work within the wider debates about decolonial cartography and the decolonizing of the map. At the same time, preparing, producing, and distributing this publication posed a number of questions and problems. We use this short article as an opportunity to reflect on the editing, publication, and dissemination of This Is Not an Atlas, as well as to trace possible ways beyond the book for Not-an-Atlas as an ongoing project.RÉSUMÉ:Dans le cadre du kollektiv orangotango+, les auteurs ont coédité une collection internationale de « contrecartographies » activistes, universitaires et artistiques. La contrecartographie présentant un lien historique étroit avec les luttes anticoloniales et la politique décoloniale, dont elle est tributaire, les auteurs souhaitent inscrire leur travail dans des débats plus larges au sujet de la cartographie décoloniale et de la décolonisation cartographique. Dans le même temps, la préparation, la production et la distribution de cette publication ont soulevé quantité de questions et de problèmes. Le court article que proposent les auteurs est l’occasion de réfléchir à l’édition, à la publication et à la diffusion de This is Not an Atlas, ainsi que d’ouvrir la voie, au-delà de l’ouvrage, à un projet permanent Not an Atlas.
摘要:作为kollektiv orangotango+的一部分,我们共同编辑了一个国际活动家,学术和艺术“反映射”的集合。由于反测绘在历史上与反殖民斗争和非殖民化政治密切相关,我们希望将我们的工作置于关于非殖民化制图和地图非殖民化的更广泛辩论中。与此同时,准备、制作和发行这本出版物提出了一些问题和问题。我们以这篇短文为契机,对《这不是一张地图集》的编辑、出版和传播进行反思,并将《这不是一张地图集》作为一个正在进行的项目,在本书之外寻找可能的途径。RÉSUMÉ:Dans le cadre du kollektiv orangotango+, les auteurs ont co - - - - - - - - - - -活动、大学和艺术家的国际收集。" contrecartographie "(反殖民主义的)和" politique "(殖民主义的)是相同的," not elle est tributaire ", " les auteurs souhaitent inche ", " leur travail dans des daccimats "和" sujet de La cartographie "(殖民主义的)和de La dacimcolonisation "(殖民主义的)关于même temps,关于修订,关于编制和分发关于出版物的文件,关于数量问题和问题的文件。Le court article que提议les auteurs est l ' occasion de reicflacimchir l ' acei, la publication et la diffusion de这不是阿特拉斯,ainsi que d ' reacei la voie, au- deldemo del ' ouage, un project permanent Not an阿特拉斯。
{"title":"Is This Is Not an Atlas an Atlas? On the Pitfalls of Editing a Global Collection of Counter-Cartographies","authors":"Severin Halder, Boris Michel, Paul Schweizer","doi":"10.3138/cart-2019-0011","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0011","url":null,"abstract":"ABSTRACT:As part of kollektiv orangotango+, we co-edited an international collection of activist, academic, and artistic “counter-mappings.” Because counter-mapping is historically closely connected with, and indebted to, anti-colonial struggles and decolonial politics, we hoped to locate our work within the wider debates about decolonial cartography and the decolonizing of the map. At the same time, preparing, producing, and distributing this publication posed a number of questions and problems. We use this short article as an opportunity to reflect on the editing, publication, and dissemination of This Is Not an Atlas, as well as to trace possible ways beyond the book for Not-an-Atlas as an ongoing project.RÉSUMÉ:Dans le cadre du kollektiv orangotango+, les auteurs ont coédité une collection internationale de « contrecartographies » activistes, universitaires et artistiques. La contrecartographie présentant un lien historique étroit avec les luttes anticoloniales et la politique décoloniale, dont elle est tributaire, les auteurs souhaitent inscrire leur travail dans des débats plus larges au sujet de la cartographie décoloniale et de la décolonisation cartographique. Dans le même temps, la préparation, la production et la distribution de cette publication ont soulevé quantité de questions et de problèmes. Le court article que proposent les auteurs est l’occasion de réfléchir à l’édition, à la publication et à la diffusion de This is Not an Atlas, ainsi que d’ouvrir la voie, au-delà de l’ouvrage, à un projet permanent Not an Atlas.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"26 1","pages":"207 - 214"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78234211","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Rose-Redwood, N. Barnd, A. Lucchesi, Sharon Dias, Wil Patrick
ABSTRACT:For over five centuries, cartographic map-making has played a pivotal role as a political technology of empire-building, settler colonialism, and the dispossession of Indigenous lands. Yet Indigenous peoples themselves have long engaged in their own mapping practices to share ancestral knowledge, challenge colonial rule, and reclaim Indigenous “place-worlds.” Although there is now a sizable body of scholarly literature on the mapping of empire, this special issue on “Decolonizing the Map” aims to recenter Indigenous mappings and decolonial cartographies as spatial practices of world-making. In this introductory article, we provide an overview of the theory and praxis of decolonial mapping and outline the key themes of the contributions to the present special issue. Drawing upon insights from this edited collection, we conclude that decolonial mapping requires a recentering of Indigenous geographical knowledge, respect for Indigenous protocols, and the active participation of Indigenous peoples in the mapping process itself if the project of decolonizing the map is to truly move beyond the colonial cartographic frame.RÉSUMÉ:Depuis plus de cinq siècles, la cartographie joue un rôle primordial à titre de technologie politique dans la constitution d’empires, le colonialisme de peuplement et la dépossession des peuples autochtones de leurs terres. Pourtant, les peuples autochtones ont eux-mêmes une longue tradition de pratiques cartographiques visant le partage des connaissances ancestrales, la contestation du pouvoir colonial et la récupération des « univers de lieux » autochtones. Bien qu’il existe maintenant un corpus de littérature assez substantiel sur la cartographie des empires, le numéro spécial ici proposé sur la « décolonisation de la cartographie » a pour but de recentrer les cartographies autochtones et les cartographies décoloniales comme pratiques spatiales de construction du monde. Les auteurs du présent article d’introduction donnent un aperçu de la théorie et de la pratique de la cartographie décoloniale et une description des principaux thèmes abordés dans les articles qui composent ce numéro. Des idées exprimées dans ce recueil, ils concluent que la cartographie décoloniale exige un recentrage des connaissances géographiques autochtones, le respect des protocoles autochtones, et la participation active des peuples autochtones au processus cartographique, si tant est que le projet de décolonisation de la cartographie doive véritablement dépasser le cadre de la cartographie coloniale.
{"title":"Decolonizing the Map: Recentering Indigenous Mappings","authors":"R. Rose-Redwood, N. Barnd, A. Lucchesi, Sharon Dias, Wil Patrick","doi":"10.3138/cart.53.3.intro","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart.53.3.intro","url":null,"abstract":"ABSTRACT:For over five centuries, cartographic map-making has played a pivotal role as a political technology of empire-building, settler colonialism, and the dispossession of Indigenous lands. Yet Indigenous peoples themselves have long engaged in their own mapping practices to share ancestral knowledge, challenge colonial rule, and reclaim Indigenous “place-worlds.” Although there is now a sizable body of scholarly literature on the mapping of empire, this special issue on “Decolonizing the Map” aims to recenter Indigenous mappings and decolonial cartographies as spatial practices of world-making. In this introductory article, we provide an overview of the theory and praxis of decolonial mapping and outline the key themes of the contributions to the present special issue. Drawing upon insights from this edited collection, we conclude that decolonial mapping requires a recentering of Indigenous geographical knowledge, respect for Indigenous protocols, and the active participation of Indigenous peoples in the mapping process itself if the project of decolonizing the map is to truly move beyond the colonial cartographic frame.RÉSUMÉ:Depuis plus de cinq siècles, la cartographie joue un rôle primordial à titre de technologie politique dans la constitution d’empires, le colonialisme de peuplement et la dépossession des peuples autochtones de leurs terres. Pourtant, les peuples autochtones ont eux-mêmes une longue tradition de pratiques cartographiques visant le partage des connaissances ancestrales, la contestation du pouvoir colonial et la récupération des « univers de lieux » autochtones. Bien qu’il existe maintenant un corpus de littérature assez substantiel sur la cartographie des empires, le numéro spécial ici proposé sur la « décolonisation de la cartographie » a pour but de recentrer les cartographies autochtones et les cartographies décoloniales comme pratiques spatiales de construction du monde. Les auteurs du présent article d’introduction donnent un aperçu de la théorie et de la pratique de la cartographie décoloniale et une description des principaux thèmes abordés dans les articles qui composent ce numéro. Des idées exprimées dans ce recueil, ils concluent que la cartographie décoloniale exige un recentrage des connaissances géographiques autochtones, le respect des protocoles autochtones, et la participation active des peuples autochtones au processus cartographique, si tant est que le projet de décolonisation de la cartographie doive véritablement dépasser le cadre de la cartographie coloniale.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"32 1","pages":"151 - 162"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78544915","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Neilson, Justin Charles, Kingston Daniels, Laura George, Jorja Horne, Natasha James, Tyrell Jimmy, Danaya Sam, Demetrius Sam, Liam Sam, Mateaya Sam, Richard Henry-Williams, L. Smith, Michelle Thomas, Joseph Underwood
ABSTRACT:W̱SÁNEC’ territory, located on what is known today as the southern part of Vancouver Island, is a storied landscape, holding within its geographical features many sacred places with their own SENC’OŦEN names and stories. For the Grade 3 students of the ȽÁU, WELṈEW̱Tribal School, a visit to ȽÁU, WELṈEW̱, the mountain that bears the same name as the school, unearthed an unfamiliar layer of the stories connected to this place, which has long been held sacred to the W̱SÁNEC’ people. In the voices of these students, who are now in Grade 4, this article recounts their trip to the ȽÁU, WELṈEW̱ mountain in June 2018 and the process of toponymic activism that followed. The students’ Grade 3 teacher, a Euro-settler educator, joins the students in co-authoring this article, which illustrates why reclaiming Indigenous place names is important to decolonizing the map, first locally for these students and this particular place, and then in a broader sense.RÉSUMÉ:Le territoire de W̱SÁNEC’, qui se situe dans ce que l’on appelle aujourd’hui la partie sud de l’île de Vancouver, est un pay-sage chargé d’histoire, qui recèle entre autres caractéristiques géographiques de nombreux lieux sacrés ayant des noms et des origines SENC’OŦEN qui leur sont propres. Pour les élèves de 3e année de la ȽÁU, WELṈEW̱̱ Tribal School, une visite à ȽÁU, WELṈEW̱, la montagne dont l’école porte le nom, a mis en lumière une tranche méconnue des récits se rattachant à cet endroit que le peuple W̱SÁNEC’ a longtemps considéré comme sacré. Par la voix de ces élèves, qui sont maintenant en 4e année, sont relatés dans le présent article leur périple à la montagne ȽÁU, WELṈEW̱, en juin 2018, et le processus d’activisme toponymique qui a suivi. D’ascendance européenne colonisatrice, l’enseignante de troisième année s’est associée à ses élèves dans la rédaction de cet article, ce qui illustre pourquoi la récupération des toponymes autochtones est importante pour décoloniser la cartographie, d’abord à l’échelle locale pour ces élèves et cet endroit particulier, et à plus grande échelle par la suite.
摘要:W′SÁNEC的领地位于今天的温哥华岛南部,是一个传奇的景观,在其地理特征中拥有许多神圣的地方,它们都有自己的SENC 'OŦEN名称和故事。对于ȽÁU, WELṈEW '部落学校的三年级学生来说,参观ȽÁU, WELṈEW ',一座与学校同名的山,发现了与这个地方有关的一个不熟悉的故事层,这个地方长期以来一直被W ' SÁNEC '人视为神圣。这些学生现在是四年级的学生,这篇文章讲述了他们在2018年6月的ȽÁU, WELṈEW山之旅以及随后的地名行动过程。这些学生的三年级老师是一位欧洲移民教育家,他与学生们共同撰写了这篇文章,这篇文章说明了为什么恢复土著地名对地图去殖民化很重要,首先是对这些学生和这个特定的地方,然后是更广泛的意义。RÉSUMÉ:“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土SÁNEC”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”,“温哥华领土”。倒les eleves de 3 e annee de laȽ盟,逢Ṉ电子战̱̱部落学校,一看Ƚ盟,逢Ṉ电子战̱,并拉montagne:不提勒笔名,mis在卢米埃一笔meconnue des recits se rattachant一cet(中央东部东京)endroit缆车peuple W̱SANEC的简陋同样像减少。1 .根据《关于山地地区的山地地区的山地地区的山地地区的山地地区的山地地区的山地地区的与山地地区有关的山地地区的与山地地区有关的山地地区的与山地地区有关的山地地区的与山地地区有关的山地地区的与山地地区有关的活动进程》,2018年6月6日。从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”,从“优势”到“优势”。
{"title":"Embodying Emergence: Reclaiming ȽÁU, WELṈEW̱","authors":"M. Neilson, Justin Charles, Kingston Daniels, Laura George, Jorja Horne, Natasha James, Tyrell Jimmy, Danaya Sam, Demetrius Sam, Liam Sam, Mateaya Sam, Richard Henry-Williams, L. Smith, Michelle Thomas, Joseph Underwood","doi":"10.3138/cart-2019-0013","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0013","url":null,"abstract":"ABSTRACT:W̱SÁNEC’ territory, located on what is known today as the southern part of Vancouver Island, is a storied landscape, holding within its geographical features many sacred places with their own SENC’OŦEN names and stories. For the Grade 3 students of the ȽÁU, WELṈEW̱Tribal School, a visit to ȽÁU, WELṈEW̱, the mountain that bears the same name as the school, unearthed an unfamiliar layer of the stories connected to this place, which has long been held sacred to the W̱SÁNEC’ people. In the voices of these students, who are now in Grade 4, this article recounts their trip to the ȽÁU, WELṈEW̱ mountain in June 2018 and the process of toponymic activism that followed. The students’ Grade 3 teacher, a Euro-settler educator, joins the students in co-authoring this article, which illustrates why reclaiming Indigenous place names is important to decolonizing the map, first locally for these students and this particular place, and then in a broader sense.RÉSUMÉ:Le territoire de W̱SÁNEC’, qui se situe dans ce que l’on appelle aujourd’hui la partie sud de l’île de Vancouver, est un pay-sage chargé d’histoire, qui recèle entre autres caractéristiques géographiques de nombreux lieux sacrés ayant des noms et des origines SENC’OŦEN qui leur sont propres. Pour les élèves de 3e année de la ȽÁU, WELṈEW̱̱ Tribal School, une visite à ȽÁU, WELṈEW̱, la montagne dont l’école porte le nom, a mis en lumière une tranche méconnue des récits se rattachant à cet endroit que le peuple W̱SÁNEC’ a longtemps considéré comme sacré. Par la voix de ces élèves, qui sont maintenant en 4e année, sont relatés dans le présent article leur périple à la montagne ȽÁU, WELṈEW̱, en juin 2018, et le processus d’activisme toponymique qui a suivi. D’ascendance européenne colonisatrice, l’enseignante de troisième année s’est associée à ses élèves dans la rédaction de cet article, ce qui illustre pourquoi la récupération des toponymes autochtones est importante pour décoloniser la cartographie, d’abord à l’échelle locale pour ces élèves et cet endroit particulier, et à plus grande échelle par la suite.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"14 1","pages":"177 - 182"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88131906","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:This article offers a decolonial reading of digital counter-mapping processes through an engagement with settler artist Sylvia Borda’s art installation, “Every Bus Stop in Surrey, BC.” By putting the theories of Michel de Certeau and Walter Benjamin into conversation with the research and insights of Indigenous feminist theorists Audra Simpson and Mishuana Goeman, I examine how counter-mapping efforts may contribute to and normalize the (settler) colonization of everyday life. I analyze Borda’s cartographic art project in order to illuminate the dispersal and (dis)placement of peoples in and across (virtual) urban spaces and examine how the experiences of these population distributions contribute to resistive artistic projects, and simultaneously how these art installations can reproduce settler colonial erasures, with Borda’s installation being an illustrative example. Using Borda’s text as a representative case, I advocate for the cultivation of a decolonial sensibility when engaging with digital cartography.RÉSUMÉ:L’auteur propose une lecture décoloniale des processus de contrecartographie numérique en s’intéressant particulièrement à l’œuvre de l’artiste pionnière Sylvia Borda, « Every Bus Stop in Surrey, BC ». Conjuguant les théories de Michel de Certeau et de Walter Benjamin avec les recherches et les observations des théoriciennes féministes autochtones Audra Simpson et Mishuana Goeman, il se demande en quoi les initiatives de contrecartographie peuvent contribuer à la colonisation (d’occupation) de la vie quotidienne et la normaliser. L’auteur analyse le projet artistique cartographique de Borda afin de mettre en lumière la dispersion et le placement (déplacement) des populations dans et entre les espaces urbains (virtuels), et il s’interroge sur ce en quoi ces expériences de distribution de population contribuent à des projets artistiques contestataires et, en concomitance, sur la façon dont ces installations artistiques peuvent reproduire les gommages coloniaux, ce qu’illustre bien l’installation de Borda. Utilisant le texte de Borda à titre de cas représentatif, l’auteur affirme qu’une sensibilité décoloniale est cultivée dans la façon d’aborder la cartographie numérique.
摘要:本文通过移民艺术家西尔维亚·博尔达的艺术装置作品《不列颠哥伦比亚省萨里的每个公交车站》,对数字反映射过程进行了非殖民化的解读。通过将Michel de Certeau和Walter Benjamin的理论与土著女性主义理论家Audra Simpson和Mishuana Goeman的研究和见解进行对话,我研究了反映射的努力如何有助于(定居者)日常生活的殖民化并使其正常化。我分析Borda的制图艺术项目,以阐明人们在(虚拟)城市空间中的分散和(错位)安置,并研究这些人口分布的经历如何有助于抵抗性艺术项目,同时这些艺术装置如何再现定居者的殖民抹除,Borda的装置是一个说明性的例子。以Borda的文本为例,我提倡在从事数字制图时培养一种非殖民主义的敏感性。简历:L 'auteur提出一个讲座decoloniale des突起de contrecartographie numerique en年代'interessant particulierement L 'œuvre de L 'artiste pionniere西尔维娅Borda,«在萨里的每一个公共汽车站,BC»。结合米歇尔·德·塞托和瓦尔特·本雅明的研究和观察,结合奥德拉·辛普森和米什瓦娜·戈尔曼的研究和观察,我们将看到要求和要求,以及反垄断的主动行动,促进殖民(占领)、日常生活和常态化。L 'auteur分析了Borda的艺术制图项目,并分析了亮度、分散、分布、人口和城市空间的分布情况,同时分析了Borda的艺术分布情况,同时分析了Borda的艺术分布情况,分析了Borda的艺术分布情况,同时分析了Borda的艺术分布情况,并分析了Borda的艺术分布情况。根据“边界文本”,“边界文本”代表的是“可变的”和“可变的”,“可变的”代表的是“可变的”,“可变的”代表的是“可变的”。
{"title":"Every Bus Stop a Tomb: Decolonial Cartographic Readings against Literary, Visual, and Virtual Colonial Claims to Space","authors":"Dallas Hunt","doi":"10.3138/cart-2019-0016","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0016","url":null,"abstract":"ABSTRACT:This article offers a decolonial reading of digital counter-mapping processes through an engagement with settler artist Sylvia Borda’s art installation, “Every Bus Stop in Surrey, BC.” By putting the theories of Michel de Certeau and Walter Benjamin into conversation with the research and insights of Indigenous feminist theorists Audra Simpson and Mishuana Goeman, I examine how counter-mapping efforts may contribute to and normalize the (settler) colonization of everyday life. I analyze Borda’s cartographic art project in order to illuminate the dispersal and (dis)placement of peoples in and across (virtual) urban spaces and examine how the experiences of these population distributions contribute to resistive artistic projects, and simultaneously how these art installations can reproduce settler colonial erasures, with Borda’s installation being an illustrative example. Using Borda’s text as a representative case, I advocate for the cultivation of a decolonial sensibility when engaging with digital cartography.RÉSUMÉ:L’auteur propose une lecture décoloniale des processus de contrecartographie numérique en s’intéressant particulièrement à l’œuvre de l’artiste pionnière Sylvia Borda, « Every Bus Stop in Surrey, BC ». Conjuguant les théories de Michel de Certeau et de Walter Benjamin avec les recherches et les observations des théoriciennes féministes autochtones Audra Simpson et Mishuana Goeman, il se demande en quoi les initiatives de contrecartographie peuvent contribuer à la colonisation (d’occupation) de la vie quotidienne et la normaliser. L’auteur analyse le projet artistique cartographique de Borda afin de mettre en lumière la dispersion et le placement (déplacement) des populations dans et entre les espaces urbains (virtuels), et il s’interroge sur ce en quoi ces expériences de distribution de population contribuent à des projets artistiques contestataires et, en concomitance, sur la façon dont ces installations artistiques peuvent reproduire les gommages coloniaux, ce qu’illustre bien l’installation de Borda. Utilisant le texte de Borda à titre de cas représentatif, l’auteur affirme qu’une sensibilité décoloniale est cultivée dans la façon d’aborder la cartographie numérique.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"7 1","pages":"199 - 206"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87209133","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:European hunger for resources, particularly land, led to the denial of Indigenous sovereignty and culture with the expansion of European colonialism. This was the most important ecological, economic, and political upheaval to affect the modern world. Records created during this violent rush of land-hunting and flag-planting can help us to understand how Western empires carved up “new” worlds into tributary states and discrete spheres. In Australia, persistent Indigenous resistance to European rule led to the establishment of the Native Police – an armed, mobile paramilitary force – consisting of Aboriginal troopers led by European officers. The sole purpose of the Native Police was to crush this resistance. Drawing upon historical documents and maps from the European invasion and annexation of territory, this article discusses the “names of places” project, which involves the mapping of colonial massacres and frontier violence in Queensland, Australia, including the mapping of the actions of the Native Police in the northeastern part of the Australian continent. In particular, we interrogate surviving records, currently held at the Queensland State Archives, which illustrate the actions, the composition, and the movements of this colonial formation. Mapping colonial violence forces readers to acknowledge that empires and modern nations are often built on the bones of the dispossessed.RÉSUMÉ:La soif de ressources, et notamment de terres, des Européens a conduit ces derniers à refuser de reconnaître la souveraineté et la culture des autochtones et mené à l’expansion du colonialisme européen. Il s’agit du plus important bouleversement écologique, économique et politique qu’ait connu le monde moderne. Les documents produits au cours des violents assauts de cette chasse aux terres et de cette guerre de drapeaux peuvent nous aider à comprendre comment les empires occidentaux se sont partagé les « nouveaux » mondes en États tributaires et en domaines exclusifs. En Australie, la résistance autochtone persistante au régime européen a donné lieu à la création de la police autochtone — une force paramilitaire mobile armée —, constituée d’agents autochtones dirigés par des officiers européens. L’unique but de cette milice était de briser la résistance. En s’appuyant sur les documents et cartes historiques de l’invasion européenne et de l’annexion des territoires, les auteurs analysent le projet des « noms de lieux », dans le cadre duquel sont cartographiés les massacres coloniaux et la violence frontalière dans le Queensland, en Australie, en particulier les interventions de la police autochtone dans le Nord-Est du continent australien. Les auteurs étudient plus précisément les documents qui subsistent, dans les archives de l’État du Queensland, rendant compte des agissements, de la composition et des mouvements de cette formation coloniale. La cartographie de la violence coloniale oblige les lecteurs à reconnaître que les empires et les nations mod
摘要:随着欧洲殖民主义的扩张,欧洲人对资源尤其是土地的渴求导致了对土著主权和文化的否认。这是影响现代世界的最重要的生态、经济和政治剧变。在这场激烈的土地狩猎和插旗热潮中创造的记录可以帮助我们理解西方帝国是如何将“新”世界分割成朝贡国和独立的领域的。在澳大利亚,土著人对欧洲统治的持续抵抗导致了土著警察的建立,这是一支武装的机动准军事部队,由欧洲军官领导的土著士兵组成。当地警察的唯一目的就是镇压这种反抗。根据欧洲入侵和吞并领土的历史文献和地图,本文讨论了“地名”项目,该项目涉及绘制澳大利亚昆士兰殖民地大屠杀和边境暴力的地图,包括绘制澳大利亚大陆东北部土著警察的行动。特别是,我们询问现存的记录,目前保存在昆士兰国家档案馆,这些记录说明了这个殖民地形成的行动、组成和运动。描绘殖民暴力迫使读者承认,帝国和现代国家往往是建立在被剥夺者的尸骨之上的。RÉSUMÉ:资源的土壤,土地的记录,欧洲的渡假假和渡假假,渡假假和渡假假,渡假假和渡假假,渡假假和渡假假,渡假假和渡假假。这是一个非常重要的问题,即 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -“Les”记录了暴力事件的产物,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件,“Les”记录了暴力事件。在澳大利亚,“自动通讯器”、“持续的自动通讯器”、“准军事机动武器”、“警察自动通讯器”和“准军事机动武器”组成了“自动通讯器”、“自动通讯器”和“欧洲通讯器”。我是唯一的,但是我不确定,我是唯一的,我是唯一的。En年代'appuyant苏尔les文件等必须historiques de l 'invasion产品et de l 'annexion des territoires les导演analysent le项目des«提名de lieux»在干部duquel是地图学les屠杀coloniaux et la暴力frontaliere在昆士兰Australie, En particulier les干预de la警察autochtone在Nord-Est du澳大利亚大陆。所有的个人和个人都是独立的,所有的档案都是独立的,所有的档案都是独立的,所有的档案都是独立的,所有的组成和运动都是独立的。《暴力的制图》、《殖民的义务》、《教师的义务》、《帝国的义务》、《国家的义务》、《现代的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》、《社会的义务》。
{"title":"Mapping Colonial Massacres and Frontier Violence in Australia: “the names of places”","authors":"G. Hooper, Jonathan Richards, J. Watson","doi":"10.3138/cart-2019-0020","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0020","url":null,"abstract":"ABSTRACT:European hunger for resources, particularly land, led to the denial of Indigenous sovereignty and culture with the expansion of European colonialism. This was the most important ecological, economic, and political upheaval to affect the modern world. Records created during this violent rush of land-hunting and flag-planting can help us to understand how Western empires carved up “new” worlds into tributary states and discrete spheres. In Australia, persistent Indigenous resistance to European rule led to the establishment of the Native Police – an armed, mobile paramilitary force – consisting of Aboriginal troopers led by European officers. The sole purpose of the Native Police was to crush this resistance. Drawing upon historical documents and maps from the European invasion and annexation of territory, this article discusses the “names of places” project, which involves the mapping of colonial massacres and frontier violence in Queensland, Australia, including the mapping of the actions of the Native Police in the northeastern part of the Australian continent. In particular, we interrogate surviving records, currently held at the Queensland State Archives, which illustrate the actions, the composition, and the movements of this colonial formation. Mapping colonial violence forces readers to acknowledge that empires and modern nations are often built on the bones of the dispossessed.RÉSUMÉ:La soif de ressources, et notamment de terres, des Européens a conduit ces derniers à refuser de reconnaître la souveraineté et la culture des autochtones et mené à l’expansion du colonialisme européen. Il s’agit du plus important bouleversement écologique, économique et politique qu’ait connu le monde moderne. Les documents produits au cours des violents assauts de cette chasse aux terres et de cette guerre de drapeaux peuvent nous aider à comprendre comment les empires occidentaux se sont partagé les « nouveaux » mondes en États tributaires et en domaines exclusifs. En Australie, la résistance autochtone persistante au régime européen a donné lieu à la création de la police autochtone — une force paramilitaire mobile armée —, constituée d’agents autochtones dirigés par des officiers européens. L’unique but de cette milice était de briser la résistance. En s’appuyant sur les documents et cartes historiques de l’invasion européenne et de l’annexion des territoires, les auteurs analysent le projet des « noms de lieux », dans le cadre duquel sont cartographiés les massacres coloniaux et la violence frontalière dans le Queensland, en Australie, en particulier les interventions de la police autochtone dans le Nord-Est du continent australien. Les auteurs étudient plus précisément les documents qui subsistent, dans les archives de l’État du Queensland, rendant compte des agissements, de la composition et des mouvements de cette formation coloniale. La cartographie de la violence coloniale oblige les lecteurs à reconnaître que les empires et les nations mod","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"131 1","pages":"193 - 198"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85137213","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:This article asks how a better understanding of Indigenous cultures as inherently scientifically rigorous can change how academic researchers do work in Indigenous communities, and how non-Indigenous researchers, particularly those in fields such as cartography and geography, can learn from Indigenous ideas of protocol and sovereignty as part of the scientific process to transform their work in our communities into something that truly benefits Indigenous peoples. In exploring these questions, this article posits Indigenous data sovereignty and traditional diplomatic protocols as a means of strengthening cartographic and geographic research in collaboration with Indigenous communities and argues that integrating these principles into such research is necessary in work that strives towards decolonization.RÉSUMÉ:L’auteure se demande en quoi une meilleure compréhension des cultures autochtones comme étant par essence scientifiquement rigoureuses peut modifier le mode de travail des chercheurs universitaires dans les collectivités autochtones et en quoi les chercheurs non-autochtones, en particulier ceux qui œuvrent dans des domaines comme la cartographie et la géographie, peuvent apprendre de la conception autochtone du protocole et de la souveraineté dans le cadre du processus scientifique, afin de faire en sorte que leur travail au sein des collectivités représente un apport positif véritable pour les populations autochtones. Dans l’étude de ces questions, l’auteure attribue à la souveraineté des données et aux protocoles diplomatiques traditionnels autochtones un rôle de consolidation de la recherche cartographique et géographique réalisée de concert avec les collectivités autochtones et affirme que l’intégration de ces principes dans ces recherches est indispensable dans les travaux axés sur la décolonisation.
摘要:本文探讨了如何更好地理解土著文化本身在科学上的严谨性,从而改变学术研究人员在土著社区的工作方式,以及非土著研究人员,特别是地图学和地理学等领域的研究人员,如何在科学过程中学习土著关于礼仪和主权的理念,从而将他们在土著社区的工作转变为真正造福土著人民的工作。在探讨这些问题时,本文假定土著数据主权和传统外交协议是加强与土著社区合作的制图和地理研究的一种手段,并认为在努力实现非殖民化的工作中,将这些原则纳入此类研究是必要的。RÉSUMÉ: 1 ' autele se demande en quoi une meilleure comcomcomcomis culcules, autochtone, comcomis, scientifiement, rigoureuse, petefier, mode de travail de chercheers, universiters,集体,, autochtone, comcomes, autochtone, comcomes, chercheers,非autochones,特别是,cecequis, œuvrent, andres, domaines, comcomgrapgraphie, comcomgrapgraphie, prevent,理解,概念,autochtone,协议,souverainetsche,科学过程,在“公平的社会”中,“公平的社会”和“集体的社会”是一致的,“联合国的社会”是一致的,“人民的社会”是一致的。对于所有的薪金薪金薪金问题,所有的薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金薪金。
{"title":"Spatial Data and (De)colonization: Incorporating Indigenous Data Sovereignty Principles into Cartographic Research","authors":"A. Lucchesi","doi":"10.3138/cart-2019-0022","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0022","url":null,"abstract":"ABSTRACT:This article asks how a better understanding of Indigenous cultures as inherently scientifically rigorous can change how academic researchers do work in Indigenous communities, and how non-Indigenous researchers, particularly those in fields such as cartography and geography, can learn from Indigenous ideas of protocol and sovereignty as part of the scientific process to transform their work in our communities into something that truly benefits Indigenous peoples. In exploring these questions, this article posits Indigenous data sovereignty and traditional diplomatic protocols as a means of strengthening cartographic and geographic research in collaboration with Indigenous communities and argues that integrating these principles into such research is necessary in work that strives towards decolonization.RÉSUMÉ:L’auteure se demande en quoi une meilleure compréhension des cultures autochtones comme étant par essence scientifiquement rigoureuses peut modifier le mode de travail des chercheurs universitaires dans les collectivités autochtones et en quoi les chercheurs non-autochtones, en particulier ceux qui œuvrent dans des domaines comme la cartographie et la géographie, peuvent apprendre de la conception autochtone du protocole et de la souveraineté dans le cadre du processus scientifique, afin de faire en sorte que leur travail au sein des collectivités représente un apport positif véritable pour les populations autochtones. Dans l’étude de ces questions, l’auteure attribue à la souveraineté des données et aux protocoles diplomatiques traditionnels autochtones un rôle de consolidation de la recherche cartographique et géographique réalisée de concert avec les collectivités autochtones et affirme que l’intégration de ces principes dans ces recherches est indispensable dans les travaux axés sur la décolonisation.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"31 1","pages":"163 - 169"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85012697","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:Maps and GIS used for the nomination and subsequent management of UNESCO World Heritage sites have primarily served bureaucratic resource management purposes. However, bureaucratic maps offer an opportunity to represent associative cultural landscapes, intangible cultural elements, and the geographies of Indigenous peoples. Indigenous toponyms can be found on many World Heritage maps for sites located within settler societies such as New Zealand, Australia, the United States, and Canada. Currently, bureaucratic heritage maps do not emphasize or even have a method for presenting the meaning and significance of Indigenous toponyms. Instead, the names are represented as static, inanimate objects void of meaning. This article presents archival evidence that bureaucratic state maps found within some UNESCO World Heritage nomination dossiers and resource management plans contain Indigenous cartographic elements that Indigenous communities could use as the basis for creating Indigital story maps.RÉSUMÉ:Les cartes et les SIG servant à l’inscription et à la gestion des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO ont été utilisés en premier lieu à des fins administratives de gestion des ressources. Les cartes administratives offrent toutefois la possibilité de représenter les paysages culturels associatifs, les éléments du patrimoine culturel immatériel et les géographies des populations autochtones. On trouve des toponymes autochtones dans plusieurs cartes du patrimoine mondial de sites présents dans des colonies de peuplement comme La Nouvelle-Zélande, l’Australie, les États-Unis et le Canada. À l’heure actuelle, les cartes du patrimoine à vocation administrative n’ont ni la propriété de mettre l’accent sur le sens et la signification des toponymes autochtones, ni même de méthode permettant d’en rendre compte. Les toponymes sont plutôt représentés comme des objets statiques, inanimés et dépourvus de sens. Les auteurs produisent ici des preuves documentaires indiquant que les cartes administratives des États que l’on trouve dans certains dossiers de proposition d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO et dans des plans de gestion des ressources contiennent des éléments cartographiques autochtones susceptibles de servir de base à la création de cartes-récits en numérique par les communautés autochtones.
摘要:用于联合国教科文组织世界遗产地提名和后续管理的地图和地理信息系统主要服务于官僚资源管理目的。然而,官僚地图提供了一个机会来代表相关的文化景观、非物质文化元素和土著人民的地理。在新西兰、澳大利亚、美国和加拿大等移民社会的许多世界遗产地图上,都可以找到土著地名。目前,官僚文化遗产地图没有强调甚至没有一种方法来呈现土著地名的意义和意义。相反,这些名字被表现为静态的、没有生命的、没有意义的物体。本文提供的档案证据表明,在一些联合国教科文组织世界遗产提名档案和资源管理计划中发现的官僚国家地图包含土著地图元素,土著社区可以将其作为创建Indigital故事地图的基础。RÉSUMÉ:Les cartes et Les SIG servant l 'inscription et la gestion des sites du patrimoine mondial de l 'UNESCO ont ·····················它规定了行政管理人员的犯罪行为,包括可能的犯罪行为、犯罪行为、犯罪行为、犯罪行为、犯罪行为、犯罪行为和犯罪行为。在这些地名中,有许多地名,其中有许多地名,有许多地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名,有一些地名。À l 'heure actuelle, les cartes du patrimoine。这些地名,如plutôt,代表了对物体的描述,在某些档案中,有关于联合国教科文组织继承和世界遗产的提案,有关于非洲大陆的提案,有关于非洲大陆的提案,有关于非洲大陆的提案,有关于非洲大陆的提案,有关于非洲大陆的提案,有关于非洲共同体的提案,有关于非洲共同体的提案。
{"title":"Decolonizing World Heritage Maps Using Indigenous Toponyms, Stories, and Interpretive Attributes","authors":"Mark H. Palmer, Cadey Korson","doi":"10.3138/cart-2019-0014","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2019-0014","url":null,"abstract":"ABSTRACT:Maps and GIS used for the nomination and subsequent management of UNESCO World Heritage sites have primarily served bureaucratic resource management purposes. However, bureaucratic maps offer an opportunity to represent associative cultural landscapes, intangible cultural elements, and the geographies of Indigenous peoples. Indigenous toponyms can be found on many World Heritage maps for sites located within settler societies such as New Zealand, Australia, the United States, and Canada. Currently, bureaucratic heritage maps do not emphasize or even have a method for presenting the meaning and significance of Indigenous toponyms. Instead, the names are represented as static, inanimate objects void of meaning. This article presents archival evidence that bureaucratic state maps found within some UNESCO World Heritage nomination dossiers and resource management plans contain Indigenous cartographic elements that Indigenous communities could use as the basis for creating Indigital story maps.RÉSUMÉ:Les cartes et les SIG servant à l’inscription et à la gestion des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO ont été utilisés en premier lieu à des fins administratives de gestion des ressources. Les cartes administratives offrent toutefois la possibilité de représenter les paysages culturels associatifs, les éléments du patrimoine culturel immatériel et les géographies des populations autochtones. On trouve des toponymes autochtones dans plusieurs cartes du patrimoine mondial de sites présents dans des colonies de peuplement comme La Nouvelle-Zélande, l’Australie, les États-Unis et le Canada. À l’heure actuelle, les cartes du patrimoine à vocation administrative n’ont ni la propriété de mettre l’accent sur le sens et la signification des toponymes autochtones, ni même de méthode permettant d’en rendre compte. Les toponymes sont plutôt représentés comme des objets statiques, inanimés et dépourvus de sens. Les auteurs produisent ici des preuves documentaires indiquant que les cartes administratives des États que l’on trouve dans certains dossiers de proposition d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO et dans des plans de gestion des ressources contiennent des éléments cartographiques autochtones susceptibles de servir de base à la création de cartes-récits en numérique par les communautés autochtones.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"35 1","pages":"183 - 192"},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87295469","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}