RÉSUMÉ:Le choix de la projection cartographique est un élément clé pour limiter le plus possible la distorsion et favoriser, par conséquent, la communication claire des données spatiales et l’analyse exacte de l’espace. Il existe des méthodes pour sélectionner les projections en fonction de la zone d’utilisation prévue, mais pas pour trouver les polygones qui serviront au découpage des données géographiques et garantiront que les données sont projetées correctement et à l’intérieur des limites de distorsion souhaitées. Les méthodes de projection proposées dans la bibliothèque Proj ont été étudiées dans le but de déterminer la nature des erreurs et les distorsions qu’elles provoquent, à partir de données planétaires et de paramètres très variés parmi ceux qui sont offerts. Pour chaque projection, les méthodes les plus appropriées ont ensuite été déterminées, des simples zones de délimitation aux polygones de découpage plus complexes. Afin de vérifier qu’aucune erreur n’avait été introduite dans les données projetées, des polygones de vérification de l’intégrité des données ont été créés en couvrant la Terre d’une grille de cellules, puis en choisissant une cellule qui était à la fois près de l’origine et à l’intérieur des critères spécifiés. Les cellules adjacentes ont été ajoutées aux polygones de vérification qui répondaient aux critères, jusqu’à ce qu’aucune cellule ne puisse être ajoutée. Les côtés de la cellule projetée répondant aux critères ne pouvaient pas avoir d’intersection avec euxmêmes ou une autre cellule, l’ordre des coins de la cellule ne pouvait pas être inversé et la distorsion à l’intérieur de la cellule devaient respecter les limites établies. Je montre que jusqu’à deux polygones de vérification ayant une limite de distorsion d’un facteur de 4 sur la longueur offraient une solution générale à toutes les méthodes de projection sauf trois. Les réserves à formuler portent entre autres sur le temps nécessaire pour trouver des polygones de vérification en haute définition. Les polygones de découpage et des visualisations des résultats ont été mis en ligne sur un site web.ABSTRACT:Selecting a map projection is key to minimizing distortion and thus clear communication of spatial data and accurate spatial analysis. Methods exist for selecting projections based on the intended area of use but not for finding polygons that can be used to clip geographic data to ensure the data are projected correctly and within desired distortion limits. The projection methods available in the Proj library were examined to determine the nature of the errors and distortions they created based on global data and a wide variety of available settings. Approaches were then identified for each projection including simple bounding boxes and more complex clipping polygons. To make sure that errors were not introduced into the projected data, data integrity polygons (DIPs) were created by placing a grid of cells over the Earth and then finding a cell near the ori
摘要:地图投影的选择是最大限度地减少失真的关键因素,从而促进空间数据的清晰交流和准确的空间分析。有一些方法可以根据预期的使用区域选择投影,但没有找到用于分割地理数据的多边形,并确保数据正确投影,并在预期的失真范围内。对Proj库中提出的投影方法进行了研究,目的是利用现有的行星数据和各种各样的参数来确定误差和它们造成的失真的性质。对于每个投影,从简单的边界区域到更复杂的切割多边形,确定最合适的方法。为了验证投影数据中没有引入错误,创建了数据完整性检查多边形,方法是用单元格覆盖地面,然后选择一个靠近原点并在指定标准内的单元格。将相邻的单元格添加到满足标准的验证多边形中,直到无法添加单元格为止。符合标准的投影单元的侧面不能与自己或另一个单元相交,单元角的顺序不能颠倒,单元内的变形必须在规定的范围内。我证明了多达两个验证多边形,其变形极限是长度的4倍,为除三种投影方法外的所有投影方法提供了一个通用的解决方案。需要提出的保留意见包括寻找高清晰度验证多边形所需的时间。切割多边形和结果可视化已经发布在一个网站上。摘要:选择地图投影是最小化失真、清晰沟通空间数据和准确空间分析的关键。现有的方法是根据预期使用区域选择投影,但不用于寻找可用于剪辑地理数据的多边形,以确保数据正确投影并在预期失真范围内。对项目库中现有的投影方法进行了审查,以便根据全球数据和各种各样的现有设置确定它们造成的错误和扭曲的性质。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的总面积为,其中土地和(2.641平方公里)水。为了确保在设计数据中不引入错误,数据完整性多边形(DIPs)是通过在地球上放置一个单元格网格,然后在指定的标准范围内找到一个靠近原点的单元格来创建的。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为。The标准的18对cell宝地,从不把intersect with other黄金是细胞,The order of The cell be角从不把反向扭曲within The cell限定had to be inside limits。我发现,对于除三种投影方法外的所有投影方法,都有两种投影方法的长度失真限制。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的总面积为,其中土地和(0.964平方公里)水。放大polygons and可视化据website of the results were made可用。
{"title":"An Automated Approach for Clipping Geographic Data before Projection that Maintains Data Integrity and Minimizes Distortion for Virtually Any Projection Method","authors":"James Graham","doi":"10.3138/cart-2021-0015","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0015","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Le choix de la projection cartographique est un élément clé pour limiter le plus possible la distorsion et favoriser, par conséquent, la communication claire des données spatiales et l’analyse exacte de l’espace. Il existe des méthodes pour sélectionner les projections en fonction de la zone d’utilisation prévue, mais pas pour trouver les polygones qui serviront au découpage des données géographiques et garantiront que les données sont projetées correctement et à l’intérieur des limites de distorsion souhaitées. Les méthodes de projection proposées dans la bibliothèque Proj ont été étudiées dans le but de déterminer la nature des erreurs et les distorsions qu’elles provoquent, à partir de données planétaires et de paramètres très variés parmi ceux qui sont offerts. Pour chaque projection, les méthodes les plus appropriées ont ensuite été déterminées, des simples zones de délimitation aux polygones de découpage plus complexes. Afin de vérifier qu’aucune erreur n’avait été introduite dans les données projetées, des polygones de vérification de l’intégrité des données ont été créés en couvrant la Terre d’une grille de cellules, puis en choisissant une cellule qui était à la fois près de l’origine et à l’intérieur des critères spécifiés. Les cellules adjacentes ont été ajoutées aux polygones de vérification qui répondaient aux critères, jusqu’à ce qu’aucune cellule ne puisse être ajoutée. Les côtés de la cellule projetée répondant aux critères ne pouvaient pas avoir d’intersection avec euxmêmes ou une autre cellule, l’ordre des coins de la cellule ne pouvait pas être inversé et la distorsion à l’intérieur de la cellule devaient respecter les limites établies. Je montre que jusqu’à deux polygones de vérification ayant une limite de distorsion d’un facteur de 4 sur la longueur offraient une solution générale à toutes les méthodes de projection sauf trois. Les réserves à formuler portent entre autres sur le temps nécessaire pour trouver des polygones de vérification en haute définition. Les polygones de découpage et des visualisations des résultats ont été mis en ligne sur un site web.ABSTRACT:Selecting a map projection is key to minimizing distortion and thus clear communication of spatial data and accurate spatial analysis. Methods exist for selecting projections based on the intended area of use but not for finding polygons that can be used to clip geographic data to ensure the data are projected correctly and within desired distortion limits. The projection methods available in the Proj library were examined to determine the nature of the errors and distortions they created based on global data and a wide variety of available settings. Approaches were then identified for each projection including simple bounding boxes and more complex clipping polygons. To make sure that errors were not introduced into the projected data, data integrity polygons (DIPs) were created by placing a grid of cells over the Earth and then finding a cell near the ori","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75439402","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:La propagande cartographique consiste en la manipulation consciente d’une carte dans le but d’influencer les croyances de la personne qui la lit. Les pays s’en servent souvent pour revendiquer des territoires contestés ou instiller la peur dans les nations avec lesquelles ils sont en conflit ou forment des alliances politiques; mais on sait encore peu de choses sur la manipulation des cartes dans les médias sociaux, le long de lignes de fractures sociolinguistiques et politiques intérieures. Il s’agit ici d’enquêter sur la nature et la visée des cartes propagandistes de l’Éthiopie avant et après la réforme gouvernementale de 2018, à partir de six cartes choisies à dessein qui avaient été largement diffusées dans les réseaux sociaux. Bien que leur qualité cartographique laisse à désirer, les cartes propagandistes analysées révèlent deux changements fondamentaux entre l’avant et l’après de la réforme du gouvernement. Premièrement, leur re est passé de celui de force centripète de la coalition politique à celui de force centrifuge dans la désintégration de cette coalition. Ensuite, leur mode de dissémination est passé de la mésinformation à la désinformation cartographique. Les résultats présentés ici fournissent des arguments empiriques au discours actuel sur l’information cartographique, qui accuse un retard par rapport aux sites de création et de partage de cartes qui, eux, évoluent à toute vitesse en cette ère de révolutions – tant géospatiales que médiatiques.ABSTRACT:Cartographic propaganda is a conscious manipulation of a map to influence the reader’s belief. Countries often use it to claim disputed territories or project fear over opposing nations or political alliances, but little is known about the manipulations of maps along internal sociolinguistic and political fault lines on social media platforms. The author investigated the nature and intent of propaganda maps in Ethiopia before and after the 2018 government reform based on six purposely sampled maps prominently circulated on social media. While falling short of the acceptable cartographic qualities, the analysis of sample propaganda maps revealed two fundamental characteristics during the pre- and post-government reform. First, their role shifted from a centripetal force in the political coalition to a centrifugal force in the coalition’s disintegration. Second, their mode of dissemination transitioned from cartographic misinformation to disinformation. The findings of this study contribute empirical evidence to the ongoing cartographic information discourse that lags behind the rapidly changing map-making and map-sharing platforms in the age of geospatial and social media revolutions.
{"title":"Cartographic Propaganda in the Age of Social Media: Empirical Evidence from Ethiopia","authors":"D. K. Waktola","doi":"10.3138/cart-2022-0005","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2022-0005","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:La propagande cartographique consiste en la manipulation consciente d’une carte dans le but d’influencer les croyances de la personne qui la lit. Les pays s’en servent souvent pour revendiquer des territoires contestés ou instiller la peur dans les nations avec lesquelles ils sont en conflit ou forment des alliances politiques; mais on sait encore peu de choses sur la manipulation des cartes dans les médias sociaux, le long de lignes de fractures sociolinguistiques et politiques intérieures. Il s’agit ici d’enquêter sur la nature et la visée des cartes propagandistes de l’Éthiopie avant et après la réforme gouvernementale de 2018, à partir de six cartes choisies à dessein qui avaient été largement diffusées dans les réseaux sociaux. Bien que leur qualité cartographique laisse à désirer, les cartes propagandistes analysées révèlent deux changements fondamentaux entre l’avant et l’après de la réforme du gouvernement. Premièrement, leur re est passé de celui de force centripète de la coalition politique à celui de force centrifuge dans la désintégration de cette coalition. Ensuite, leur mode de dissémination est passé de la mésinformation à la désinformation cartographique. Les résultats présentés ici fournissent des arguments empiriques au discours actuel sur l’information cartographique, qui accuse un retard par rapport aux sites de création et de partage de cartes qui, eux, évoluent à toute vitesse en cette ère de révolutions – tant géospatiales que médiatiques.ABSTRACT:Cartographic propaganda is a conscious manipulation of a map to influence the reader’s belief. Countries often use it to claim disputed territories or project fear over opposing nations or political alliances, but little is known about the manipulations of maps along internal sociolinguistic and political fault lines on social media platforms. The author investigated the nature and intent of propaganda maps in Ethiopia before and after the 2018 government reform based on six purposely sampled maps prominently circulated on social media. While falling short of the acceptable cartographic qualities, the analysis of sample propaganda maps revealed two fundamental characteristics during the pre- and post-government reform. First, their role shifted from a centripetal force in the political coalition to a centrifugal force in the coalition’s disintegration. Second, their mode of dissemination transitioned from cartographic misinformation to disinformation. The findings of this study contribute empirical evidence to the ongoing cartographic information discourse that lags behind the rapidly changing map-making and map-sharing platforms in the age of geospatial and social media revolutions.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78964096","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:La cartographie joue un rôle crucial quand il s’agit de rendre visible le nombre de personnes qui meurent dans le contexte d’une migration. Dans cet article, l’auteur explore le potentiel de la cartographie pour étudier et développer une autre dimension de la géographie de la mort pendant l’exil : les aspects plus intimes des géographies posthumes tels qu’ils sont vécus par les personnes qui survivent à un être cher. L’auteur, inspiré par l’appel d’Avril Maddrell à mettre au point de nouvelles représentations cartographiques pour faire connaitre les émotions et les souvenirs difficiles qui se rattachent à la mort, mobilise deux modes de cartographie non conventionnels – la visualisation inductive et la cartographie de la sensibilité – pour dresser la carte des géographies émotionnelles et intimes enchâssées dans les histoires de deux personnes migrantes ayant perdu un·e ami·e proche qui partageait leur exil. Le processus de cartographie qui a conduit l’auteur à représenter ces géographies intimes posthumes l’a amené à réfléchir également à l’importance de concevoir des formes d’expression cartographique centrées sur l’expérience et les émotions plutôt que sur les faits et les mesures. En détournant son virage cartographique, de la mort factuelle signalant la fin d’un voyage vers la mort en tant qu’évènement persistant dans la vie des personnes qui survivent, l’auteur propose une cartographie du chagrin et du deuil qui espère contribuer au souvenir individuel et collectif.ABSTRACT:Cartography has been pivotal in making visible the number of people who die in the context of migration. In this article, the author explores the potential of mapping to study and develop another dimension of the geography of death within exile: the more intimate dimensions of post-mortem geographies as experienced by those who survive a loved one. Inspired by Avril Maddrell’s call for developing new cartographic representations to share difficult emotions and memories associated with death, the author mobilized two alternative mapping practices—inductive visualization and sensibility mapping—to chart the emotional and intimate geographies embedded in the stories of two migrants who lost a close friend with whom they lived while in exile. The mapping process that led the author to represent these intimate post-mortem geographies brought me to reflect on the importance of developing alternative cartographic forms of expression that focus on the experiential and the emotional, rather than on the factual and the measurable. By steering this cartographic shift away from the fact of death as the end of a journey to death as a lingering event in the life of those who survive, the author proposes a cartography of grief and mourning that aims to contribute to individual and collective remembering.
摘要:地图在揭示移民背景下的死亡人数方面起着至关重要的作用。在这篇文章中,作者探索了制图学在研究和发展流亡期间死亡地理的另一个维度方面的潜力:死后地理的更亲密的方面,因为它们是由所爱的人幸存下来的人所经历的。作者受到艾普丽尔·马德雷尔(avril Maddrell)呼吁开发新的地图表示方法的启发,以揭示与死亡有关的情感和艰难记忆,使用两种非常规的制图方法——归纳可视化和敏感性制图——来绘制嵌入两个移民失去了一个与他们一起流亡的亲密朋友的故事中的情感和亲密地理。在绘制地图的过程中,作者描绘了这些亲密的死后地理,这也让他思考了设计以经验和情感为中心的地图表达形式的重要性,而不是以事实和测量为中心。作者将他的地图从标志着死亡之旅结束的事实死亡转变为幸存者生命中持续存在的事件,提出了一幅悲伤和哀悼的地图,希望为个人和集体的记忆做出贡献。摘要:制图学在揭示移民造成的死亡人数方面起着关键作用。在本文中,作者探讨了映射研究和发展流亡期间死亡地理的另一个维度的潜力:活着的人所经历的死后地理的更亲密的维度。启发by Maddrell’s call for new制图中,4月非to share困难的情感和回忆的associated with the作者mort, mobilized two替代mapping做法归纳—visualization and sensibility mapping—to the emotional chart and车geographies嵌in the stories of who lost a close friend with two移民他们是这个while in放逐。促使作者写出这些亲密的死后地理的制图过程,使我思考了发展替代的制图表达形式的重要性,这种表达形式侧重于经验和情感,而不是事实和可测量的。通过将这一地图从死亡的事实转移到死亡之旅的结束,作为幸存者生命中一个持续的事件,作者提出了一种悲伤和哀悼的地图,旨在促进个人和集体的记忆。
{"title":"Mapping Intimate Geographies of Grief and Loss","authors":"José Alavez","doi":"10.3138/cart-2021-0024","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0024","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:La cartographie joue un rôle crucial quand il s’agit de rendre visible le nombre de personnes qui meurent dans le contexte d’une migration. Dans cet article, l’auteur explore le potentiel de la cartographie pour étudier et développer une autre dimension de la géographie de la mort pendant l’exil : les aspects plus intimes des géographies posthumes tels qu’ils sont vécus par les personnes qui survivent à un être cher. L’auteur, inspiré par l’appel d’Avril Maddrell à mettre au point de nouvelles représentations cartographiques pour faire connaitre les émotions et les souvenirs difficiles qui se rattachent à la mort, mobilise deux modes de cartographie non conventionnels – la visualisation inductive et la cartographie de la sensibilité – pour dresser la carte des géographies émotionnelles et intimes enchâssées dans les histoires de deux personnes migrantes ayant perdu un·e ami·e proche qui partageait leur exil. Le processus de cartographie qui a conduit l’auteur à représenter ces géographies intimes posthumes l’a amené à réfléchir également à l’importance de concevoir des formes d’expression cartographique centrées sur l’expérience et les émotions plutôt que sur les faits et les mesures. En détournant son virage cartographique, de la mort factuelle signalant la fin d’un voyage vers la mort en tant qu’évènement persistant dans la vie des personnes qui survivent, l’auteur propose une cartographie du chagrin et du deuil qui espère contribuer au souvenir individuel et collectif.ABSTRACT:Cartography has been pivotal in making visible the number of people who die in the context of migration. In this article, the author explores the potential of mapping to study and develop another dimension of the geography of death within exile: the more intimate dimensions of post-mortem geographies as experienced by those who survive a loved one. Inspired by Avril Maddrell’s call for developing new cartographic representations to share difficult emotions and memories associated with death, the author mobilized two alternative mapping practices—inductive visualization and sensibility mapping—to chart the emotional and intimate geographies embedded in the stories of two migrants who lost a close friend with whom they lived while in exile. The mapping process that led the author to represent these intimate post-mortem geographies brought me to reflect on the importance of developing alternative cartographic forms of expression that focus on the experiential and the emotional, rather than on the factual and the measurable. By steering this cartographic shift away from the fact of death as the end of a journey to death as a lingering event in the life of those who survive, the author proposes a cartography of grief and mourning that aims to contribute to individual and collective remembering.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89279224","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Conçus pour servir de système détaillé d’enregistrement foncier, les plans cadastraux sont un élément crucial pour la lisibilité et la gouvernabilité de la société. Mais la recherche en cartographie suggère que l’exercice du pouvoir au moyen des cartes ne se fait pas directement: il dépend de la manière dont les cartes sont produites et utilisées au cours du processus de cartographie. Cet article porte sur la cartographie cadastrale à Jigjiga, ville frontalière multiethnique de l’État régional du Somali, en Éthiopie, où la juridiction de l’État sur les terres et les peuples est contestée depuis longtemps par les membres de l’ethnie somalie. À partir d’une analyse documentaire et de travaux ethnographiques sur le terrain, l’article décrit la nouvelle tentative du gouvernement en place pour établir son contrôle sur le territoire au moyen de l’aménagement du territoire. Il s’intéresse à la manière dont les urbanistes cloisonnent cartographiquement le paysage foncier de la ville sur les cartes d’aménagement, et à l’utilisation de ces cartes par les arpenteurs-géomètres pour géoréférencer la propriété foncière. L’étude montre le rôle crucial des spécialistes de la gouvernance du territoire, qui doivent s’orienter à la fois sur ces cartes simplifiées et sur le terrain complexe que forment les parcelles de propriété foncière. La cartographie cadastrale joue un rôle fondamental dans la territorialisation de l’État et la marchandisation des terres, en intégrant la propriété foncière de l’ethnie somalie dans la logique sédentaire de l’État. Plutôt que d’expliquer comment elle rend lisible la propriété, cet article met en évidence le caractère incomplet et ouvert de la cartographie cadastrale dans la constitution d’un régime de propriété privée.ABSTRACT:Cadastral maps, which are designed as comprehensive systems for recording and surveying land relations, are critical for making society legible and governable. However, critical cartography scholarship suggests that exercising power through maps is not straightforward: It is dependent on how maps are created and used during the mapping process. This paper examines cadastral mapping in Jigjiga, a multi-ethnic city in the Ethiopian Somali frontier where state authority over land and people have long been contested among ethnic Somali residents. This paper follows the ruling government’s renewed attempt to establish land control through spatial planning based on document analysis and ethnographic fieldwork. It investigates how urban planners enclose the city’s property landscape cartographically on land use maps and how land surveyors used these maps to georeference property. It demonstrates the critical role of land governance experts in navigating the simplified map and a complex property landscape on the ground. Cadastral mapping is instrumental for state territorialization and land commodification, integrating ethnic Somali property into the sedentary logic of the state. Rather than providing an acco
{"title":"Cartographic Enclosure and Urban Cadastral Mapping in the Ethiopian Somali Capital","authors":"R. Emmenegger","doi":"10.3138/cart-2021-0011","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0011","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Conçus pour servir de système détaillé d’enregistrement foncier, les plans cadastraux sont un élément crucial pour la lisibilité et la gouvernabilité de la société. Mais la recherche en cartographie suggère que l’exercice du pouvoir au moyen des cartes ne se fait pas directement: il dépend de la manière dont les cartes sont produites et utilisées au cours du processus de cartographie. Cet article porte sur la cartographie cadastrale à Jigjiga, ville frontalière multiethnique de l’État régional du Somali, en Éthiopie, où la juridiction de l’État sur les terres et les peuples est contestée depuis longtemps par les membres de l’ethnie somalie. À partir d’une analyse documentaire et de travaux ethnographiques sur le terrain, l’article décrit la nouvelle tentative du gouvernement en place pour établir son contrôle sur le territoire au moyen de l’aménagement du territoire. Il s’intéresse à la manière dont les urbanistes cloisonnent cartographiquement le paysage foncier de la ville sur les cartes d’aménagement, et à l’utilisation de ces cartes par les arpenteurs-géomètres pour géoréférencer la propriété foncière. L’étude montre le rôle crucial des spécialistes de la gouvernance du territoire, qui doivent s’orienter à la fois sur ces cartes simplifiées et sur le terrain complexe que forment les parcelles de propriété foncière. La cartographie cadastrale joue un rôle fondamental dans la territorialisation de l’État et la marchandisation des terres, en intégrant la propriété foncière de l’ethnie somalie dans la logique sédentaire de l’État. Plutôt que d’expliquer comment elle rend lisible la propriété, cet article met en évidence le caractère incomplet et ouvert de la cartographie cadastrale dans la constitution d’un régime de propriété privée.ABSTRACT:Cadastral maps, which are designed as comprehensive systems for recording and surveying land relations, are critical for making society legible and governable. However, critical cartography scholarship suggests that exercising power through maps is not straightforward: It is dependent on how maps are created and used during the mapping process. This paper examines cadastral mapping in Jigjiga, a multi-ethnic city in the Ethiopian Somali frontier where state authority over land and people have long been contested among ethnic Somali residents. This paper follows the ruling government’s renewed attempt to establish land control through spatial planning based on document analysis and ethnographic fieldwork. It investigates how urban planners enclose the city’s property landscape cartographically on land use maps and how land surveyors used these maps to georeference property. It demonstrates the critical role of land governance experts in navigating the simplified map and a complex property landscape on the ground. Cadastral mapping is instrumental for state territorialization and land commodification, integrating ethnic Somali property into the sedentary logic of the state. Rather than providing an acco","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73643027","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Le mode de transport public privilégié de Surabaya, en Indonésie, est le taxi collectif en minibus, l’angkot. Mais il n’existe pas de plan des lignes d’angkots, et l’information officielle disponible est textuelle, ce qui ne la rend pas rapidement accessible. Par ailleurs, les personnes qui souffrent de daltonisme ne perçoivent pas les couleurs de la même façon que les personnes qui jouissent d’une vision normale. Cela peut nuire à leur lecture des plans et leur faire prendre de mauvaises décisions. Le but de cette étude était de concevoir un prototype de plan des lignes dans Surabaya lisible pour les personnes atteintes de daltonisme, et de l’évaluer sur le plan cartographique en tenant compte de ce facteur de déficience visuelle. La carte a été créée à partir des logiciels ArcGIS et CorelDRAW. Ensuite, sa lisibilité pour les daltoniennes et les daltoniens a été vérifiée sur différentes suites logicielles, puis testée par des sujets ayant une vision normale et des sujets ayant une déficience de la vision des couleurs. Les couleurs des trajets se sont avérées différenciables pour les 15 sujets à vision normale et pour les 11 sujets daltoniens. Tous les sujets ont également indiqué que les symboles et certaines parties du texte étaient trop petites. En conclusion, les couleurs de la carte répondent aux besoins des deux groupes, mais la taille trop petite des symboles et des lettres rend la carte difficile à lire.ABSTRACT:Angkot is the most often found public transportation in Surabaya City. However, there is no angkot routes map, and the officially published route information is textual, thus hard to get the transit information quickly. Meanwhile, people with colour vision impairment have a different perception of colour compared to people with normal vision. It can affect them in making decisions when reading a map. The purpose of this study is to design a colourblind-friendly Surabaya City angkot route map prototype and to conduct a cartographic evaluation of the map by considering the colour vision impairment factor. The map was created using ArcGIS and CorelDRAW then checked by using several software packages to ensure that the colours are colourblind-friendly then tested on people with normal vision and people with colour vision impairment. Fifteen out of 15 respondents with normal vision and 11 out of 11 respondents with colour vision impairment could distinguish the colours of the route. All respondents mentioned that symbols and some texts were too small. It shows that the colours on the map can accommodate both groups, but they have difficulty reading the route map because the size of the symbols and the text is too small.
摘要:印尼泗水最受欢迎的公共交通方式是小巴出租车(angkot)。但是没有angkots线路的地图,可用的官方信息是文本的,这使得它不能快速访问。此外,色盲患者对颜色的感知方式与视力正常的人不同。这可能会影响他们对计划的解读,并导致他们做出错误的决定。本研究的目的是在泗水为色盲患者设计一个可读的线平面原型,并考虑到这一视觉障碍因素对其进行地图评估。地图是用ArcGIS和CorelDRAW软件制作的。然后,在不同的软件套件上检查色盲和色盲的可读性,然后由视力正常和色盲受损的受试者进行测试。15名视力正常的受试者和11名色盲受试者的路径颜色是可区分的。所有受试者还表示,符号和部分文本太小。综上所述,卡片的颜色符合两组人的需要,但符号和字母太小,使卡片难以阅读。Angkot是泗水市最常见的公共交通工具。然而,没有angkot路线地图,官方发布的路线信息是文本的,因此很难快速获得过境信息。然而,有色觉障碍的人对颜色的感知与视力正常的人不同。这可能会影响他们在阅读地图时做出决定。本研究的目的是设计一种颜色友好的泗水市angkot路线图原型,并通过考虑颜色视觉障碍因素对该地图进行制图评估。该地图是使用ArcGIS和CorelDRAW创建的,然后使用几个软件包进行检查,以确保颜色是色盲的,然后对视力正常和视力受损的人进行测试。15名视力正常的受访者中有15名和11名视力受损的受访者中有11名可以区分道路的颜色。所有受访者都提到符号和一些文本太小了。It shows that the agree on the map can accommodate elod both (groups, but they have尴尬因为尺寸of the symbols路reading the map and the text is too small。
{"title":"Design and Construction of a Colourblind-Friendly Surabaya City Angkot Route Map Prototype","authors":"Arzakhy Indhira Pramesti, N. Rahardjo","doi":"10.3138/cart-2021-0005","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0005","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Le mode de transport public privilégié de Surabaya, en Indonésie, est le taxi collectif en minibus, l’angkot. Mais il n’existe pas de plan des lignes d’angkots, et l’information officielle disponible est textuelle, ce qui ne la rend pas rapidement accessible. Par ailleurs, les personnes qui souffrent de daltonisme ne perçoivent pas les couleurs de la même façon que les personnes qui jouissent d’une vision normale. Cela peut nuire à leur lecture des plans et leur faire prendre de mauvaises décisions. Le but de cette étude était de concevoir un prototype de plan des lignes dans Surabaya lisible pour les personnes atteintes de daltonisme, et de l’évaluer sur le plan cartographique en tenant compte de ce facteur de déficience visuelle. La carte a été créée à partir des logiciels ArcGIS et CorelDRAW. Ensuite, sa lisibilité pour les daltoniennes et les daltoniens a été vérifiée sur différentes suites logicielles, puis testée par des sujets ayant une vision normale et des sujets ayant une déficience de la vision des couleurs. Les couleurs des trajets se sont avérées différenciables pour les 15 sujets à vision normale et pour les 11 sujets daltoniens. Tous les sujets ont également indiqué que les symboles et certaines parties du texte étaient trop petites. En conclusion, les couleurs de la carte répondent aux besoins des deux groupes, mais la taille trop petite des symboles et des lettres rend la carte difficile à lire.ABSTRACT:Angkot is the most often found public transportation in Surabaya City. However, there is no angkot routes map, and the officially published route information is textual, thus hard to get the transit information quickly. Meanwhile, people with colour vision impairment have a different perception of colour compared to people with normal vision. It can affect them in making decisions when reading a map. The purpose of this study is to design a colourblind-friendly Surabaya City angkot route map prototype and to conduct a cartographic evaluation of the map by considering the colour vision impairment factor. The map was created using ArcGIS and CorelDRAW then checked by using several software packages to ensure that the colours are colourblind-friendly then tested on people with normal vision and people with colour vision impairment. Fifteen out of 15 respondents with normal vision and 11 out of 11 respondents with colour vision impairment could distinguish the colours of the route. All respondents mentioned that symbols and some texts were too small. It shows that the colours on the map can accommodate both groups, but they have difficulty reading the route map because the size of the symbols and the text is too small.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73224595","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Cet article s’intéresse à une rencontre qui a eu lieu en 1850 entre Kallihirua, membre de la communauté inughuite du nord du Groenland, et des membres de l’Amirauté britannique, rencontre dont le sujet était la cartographie. En s’inspirant de publications récentes sur l’histoire des cartographies autochtones, l’article explore les circonstances troublantes dans lesquelles s’est déroulée cette rencontre et analyse deux cartes géographiques qui en sont le produit. On y analyse également, en tenant compte des débats en cours sur la décolonisation du savoir géographique, la correspondance entre les cosmologies autoch-tones du passé et les pratiques classiques de la cartographie non autochtone, ce qui permet de réévaluer les motivations derrière la production et la diffusion de ces cartes. L’article conclut en soutenant que, si Kallihirua a certainement fourni des connaissances géographiques de toutes sortes lors de cette rencontre, le désigner comme unique auteur de ces cartes constitue un acte, problématique, de « ventriloquie cartographique ».ABSTRACT:This article examines a cartographic encounter that took place in 1850 between Kallihirua, a member of Inughuit community of Northern Greenland, and members of the British Admiralty. Drawing on recent literatures that critically assess histories of indigenous mapping, the article explores the troubling circumstances that surrounded this encounter and analyses two maps which were produced as a result. Informed by ongoing debates pertaining to the decolonization of geographical knowledge, the article also reflects critically upon the extent to which historical indigenous cosmologies were commensurate with non-indigenous cartographic traditions and thus reassesses the motivations that lay behind the production and circulation of these maps. The article thus concludes by arguing that while Kallihirua certainly did contribute various types of geographical knowledge during this encounter, to label him as the sole author of these maps would be a problematic act of “cartographic ventriloquism.”
{"title":"The Cartography of Kallihirua?: Reassessing Indigenous Mapmaking and Arctic Encounters","authors":"Peter R. Martin","doi":"10.3138/cart-2021-0012","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0012","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Cet article s’intéresse à une rencontre qui a eu lieu en 1850 entre Kallihirua, membre de la communauté inughuite du nord du Groenland, et des membres de l’Amirauté britannique, rencontre dont le sujet était la cartographie. En s’inspirant de publications récentes sur l’histoire des cartographies autochtones, l’article explore les circonstances troublantes dans lesquelles s’est déroulée cette rencontre et analyse deux cartes géographiques qui en sont le produit. On y analyse également, en tenant compte des débats en cours sur la décolonisation du savoir géographique, la correspondance entre les cosmologies autoch-tones du passé et les pratiques classiques de la cartographie non autochtone, ce qui permet de réévaluer les motivations derrière la production et la diffusion de ces cartes. L’article conclut en soutenant que, si Kallihirua a certainement fourni des connaissances géographiques de toutes sortes lors de cette rencontre, le désigner comme unique auteur de ces cartes constitue un acte, problématique, de « ventriloquie cartographique ».ABSTRACT:This article examines a cartographic encounter that took place in 1850 between Kallihirua, a member of Inughuit community of Northern Greenland, and members of the British Admiralty. Drawing on recent literatures that critically assess histories of indigenous mapping, the article explores the troubling circumstances that surrounded this encounter and analyses two maps which were produced as a result. Informed by ongoing debates pertaining to the decolonization of geographical knowledge, the article also reflects critically upon the extent to which historical indigenous cosmologies were commensurate with non-indigenous cartographic traditions and thus reassesses the motivations that lay behind the production and circulation of these maps. The article thus concludes by arguing that while Kallihirua certainly did contribute various types of geographical knowledge during this encounter, to label him as the sole author of these maps would be a problematic act of “cartographic ventriloquism.”","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"82546107","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Cet article traite des objectifs et de la conception d’un portail communautaire ouvert de toponymie donnant accès aux données d’un système d’information géographique (SIG), fondé sur les noms de lieux autochtones des Evenks. La plupart des projets de toponymie autochtone proposés en ligne sont destinés soit à un usage professionnel par la recherche, soit à servir de répertoire définitif du savoir autochtone. La forme la plus commune employée pour documenter et représenter les systèmes de dénomination des lieux autochtones demeure l’atlas toponymique. Pourtant, notre comparaison de noms de lieux dans le temps et dans l’espace montre à l’évidence qu’il existe, aux côtés de la stabilité et du conservatisme habituellement attribués aux noms de lieux autoch-tones, un modèle dynamique de dénomination géographique qui se retrouve dans les sociétés nomades, où les noms ne sont pas simplement transmis d’une génération à l’autre, mais sont modifiés ou réinventés. Pour obtenir ce résultat, il a fallu aborder par différentes approches les méthodes employées par les chercheurs et les chercheuses pour collecter et représenter les concepts géospatiaux et les noms de lieux dans les sociétés nomades, à l’aide de la technologie SIG. Notre projet aborde cette question par la création d’un portail numérique en accès libre alliant un SIG à la cartographie vernaculaire et à la toponymie autochtones, à un grand nombre de données sur le sens et l’usage des toponymes par les Autochtones, ainsi qu’à leur évolution et à leur transformation. Nous appelons cette méthode «processus toponymique», et plaidons en faveur de l’application d’une approche sémiotique de la documentation et de la représentation du savoir toponymique autochtone fondée sur l’utilisation d’un SIG accessible en ligne.ABSTRACT:This paper discusses the aim and the process of designing a community-engaged open-access GIS toponymic platform, based on Indigenous Evenki place names. Most projects on Indigenous toponymy available online are either oriented towards professional use among scholars or serve as enclosed repositories of Indigenous knowledge. Toponymic atlases remain the most common form of documenting and representing Indigenous place naming systems. Yet, temporal and geographic comparisons of place names have clearly demonstrated that, along with a conventional understanding of Indigenous place names as stable and conservative, there is a dynamic model of place naming to be found in nomadic societies, when the names are not only passed through generations but also modified and created. This finding required a number of methodological approaches regarding how researchers might collect and represent geospatial concepts and place names in nomadic societies, with the use of GIS technology. Our project attempts to approach this issue by creating an open digital platform that combines GIS with Indigenous vernacular cartography, place names, and a great variety of data regarding the meaning and use
摘要:本文讨论了一个开放的社区地名门户网站的目标和设计,该门户网站提供了对地理信息系统(gis)数据的访问,该系统基于Evenks土著地名。大多数在线土著地名项目要么是为专业研究使用,要么是作为土著知识的权威库。记录和代表土著地名系统的最常见形式是地名地图集。相比。但是,我们在时间和空间上的地名也表明存在并肩,稳定和保守主义通常归于地名、一个动态模型的地理名称出现在游牧社会,不仅仅是名字代代相传而异,但被改变或改善。为了得到这个结果,不得不通过不同方法处理由研究员和研究员的方法来收集和代表的地理空间概念和游牧社会中的地名,借助gis技术。我们处理该问题的项目创建一个数字门户开放存取的结合gis制图白话文和土著人地名,关于土著人地名的意义和使用,以及它们的演变和转变的大量数据。我们将这种方法称为“地名过程”,并主张使用符号学方法来记录和表示土著地名知识,使用在线可访问的地理信息系统。摘要:本文讨论了以土著埃文基地名为基础,设计一个社区参与的开放获取地理信息系统地名平台的目标和过程。网上提供的大多数关于土著地名的项目要么面向学者的专业使用,要么作为土著知识的封闭资源库。地名地图集仍然是记录和表示土著地名系统的最常见形式。y &,颞叶和地理名称have of广场比较明确谅解,地表水that long with a常规of土著名称有没有稳定的位置和保守,there is a dynamic model of命名失物招领to be in游牧societies,广场的名称are not only when the through人but also目录和相关的。这就需要采用若干方法学方法来说明研究人员如何利用地理信息系统技术在游牧社会中收集和表示地理空间概念和地名。我们的项目试图通过创建一个开放的数字平台来解决这一问题,该平台将地理信息系统与土著地名制图、地名以及关于地名的含义和使用、它们的演变和变化的大量数据结合起来。我们将这种方法称为“过程地名”,并提倡使用符号学方法通过基于gis的平台记录和表示土著地名知识。
{"title":"‘Process Toponymy’: A GIS-Based Community-Engaged Approach to Indigenous Dynamic Place Naming Systems and Vernacular Cartography","authors":"N. Mamontova, E. Klyachko","doi":"10.3138/cart-2022-0010","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2022-0010","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Cet article traite des objectifs et de la conception d’un portail communautaire ouvert de toponymie donnant accès aux données d’un système d’information géographique (SIG), fondé sur les noms de lieux autochtones des Evenks. La plupart des projets de toponymie autochtone proposés en ligne sont destinés soit à un usage professionnel par la recherche, soit à servir de répertoire définitif du savoir autochtone. La forme la plus commune employée pour documenter et représenter les systèmes de dénomination des lieux autochtones demeure l’atlas toponymique. Pourtant, notre comparaison de noms de lieux dans le temps et dans l’espace montre à l’évidence qu’il existe, aux côtés de la stabilité et du conservatisme habituellement attribués aux noms de lieux autoch-tones, un modèle dynamique de dénomination géographique qui se retrouve dans les sociétés nomades, où les noms ne sont pas simplement transmis d’une génération à l’autre, mais sont modifiés ou réinventés. Pour obtenir ce résultat, il a fallu aborder par différentes approches les méthodes employées par les chercheurs et les chercheuses pour collecter et représenter les concepts géospatiaux et les noms de lieux dans les sociétés nomades, à l’aide de la technologie SIG. Notre projet aborde cette question par la création d’un portail numérique en accès libre alliant un SIG à la cartographie vernaculaire et à la toponymie autochtones, à un grand nombre de données sur le sens et l’usage des toponymes par les Autochtones, ainsi qu’à leur évolution et à leur transformation. Nous appelons cette méthode «processus toponymique», et plaidons en faveur de l’application d’une approche sémiotique de la documentation et de la représentation du savoir toponymique autochtone fondée sur l’utilisation d’un SIG accessible en ligne.ABSTRACT:This paper discusses the aim and the process of designing a community-engaged open-access GIS toponymic platform, based on Indigenous Evenki place names. Most projects on Indigenous toponymy available online are either oriented towards professional use among scholars or serve as enclosed repositories of Indigenous knowledge. Toponymic atlases remain the most common form of documenting and representing Indigenous place naming systems. Yet, temporal and geographic comparisons of place names have clearly demonstrated that, along with a conventional understanding of Indigenous place names as stable and conservative, there is a dynamic model of place naming to be found in nomadic societies, when the names are not only passed through generations but also modified and created. This finding required a number of methodological approaches regarding how researchers might collect and represent geospatial concepts and place names in nomadic societies, with the use of GIS technology. Our project attempts to approach this issue by creating an open digital platform that combines GIS with Indigenous vernacular cartography, place names, and a great variety of data regarding the meaning and use ","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72902174","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Une méthode a été mise au point afin de produire, par fabrication additive (FA), un modèle physique du Parc national de Nanda Devi (PNND), site qui figure sur la Liste du patrimoine naturel mondial de l’UNESCO, afin de faciliter la communication entre les parties qui interviennent dans la gestion de la conservation de ce parc. Les données obtenues par SIG fournissent des valeurs d’élévation pour la surface du terrain uniquement et ne sont pas définies en 3D. Le fichier de format DEM ASCII XYZ est converti au format STL, en 3D, avec une base et des côtés. Les lacunes et les singularités dans les données sont prises en compte. La méthode par fabrication additive ouvre de vastes possibilités pour la conservation et la réhabilitation des sites de l’UNESCO. À partir de cette méthode, un modèle physique du PNAD a été créé. Le modèle a énormément de potentiel pour le suivi à long terme des sites du patrimoine mondial et de la chaine himalayenne. Il peut servir de moyen de communication efficace pour les gestionnaires de la conservation. Des modèles physiques des bassins des vallées glaciaires ou du pic de la Nanda Devi enrichiraient encore nos connaissances. Le travail de recherche pourrait s’étendre à la fabrication de modèles de plus grandes dimensions du PNND, ou à la modélisation de zones plus petites du PNND, en consultation avec les parties concernées.ABSTRACT:A methodology has been developed to create a physical model of the Nanda Devi National Park (NDNP), a Natural World Heritage Site (NWHS), by additive fabrication, to facilitate effective communication among the stakeholders for conservation management. The GIS data of a terrain give elevation values on the surface of a terrain only and lack 3D definition. The DEM ASCII XYZ file format is converted into a 3D STL file with walls and a base. Gaps and singularities in the data are taken care of. There is ample scope for aiding conservation management and restoration of NWHS sites using additive manufacturing (AM). A physical model of the NDNP was created using the methodology. The model holds very high value for long-term monitoring of the NWHS and the Himalayas. The physical model of the NDNP can serve as an effective medium of communication for conservation management. Physical models of the glacial basins or the Nanda Devi peak will provide further value. The research work can be extended to making models of the NDNP of larger sizes or by focusing on smaller region of the NDNP in consultation with the stakeholders.
{"title":"Physical Modelling of Nanda Devi National Park, a Natural World Heritage Site, from GIS Data","authors":"S. Agrawal, Akshay Jain","doi":"10.3138/cart-2021-0025","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0025","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Une méthode a été mise au point afin de produire, par fabrication additive (FA), un modèle physique du Parc national de Nanda Devi (PNND), site qui figure sur la Liste du patrimoine naturel mondial de l’UNESCO, afin de faciliter la communication entre les parties qui interviennent dans la gestion de la conservation de ce parc. Les données obtenues par SIG fournissent des valeurs d’élévation pour la surface du terrain uniquement et ne sont pas définies en 3D. Le fichier de format DEM ASCII XYZ est converti au format STL, en 3D, avec une base et des côtés. Les lacunes et les singularités dans les données sont prises en compte. La méthode par fabrication additive ouvre de vastes possibilités pour la conservation et la réhabilitation des sites de l’UNESCO. À partir de cette méthode, un modèle physique du PNAD a été créé. Le modèle a énormément de potentiel pour le suivi à long terme des sites du patrimoine mondial et de la chaine himalayenne. Il peut servir de moyen de communication efficace pour les gestionnaires de la conservation. Des modèles physiques des bassins des vallées glaciaires ou du pic de la Nanda Devi enrichiraient encore nos connaissances. Le travail de recherche pourrait s’étendre à la fabrication de modèles de plus grandes dimensions du PNND, ou à la modélisation de zones plus petites du PNND, en consultation avec les parties concernées.ABSTRACT:A methodology has been developed to create a physical model of the Nanda Devi National Park (NDNP), a Natural World Heritage Site (NWHS), by additive fabrication, to facilitate effective communication among the stakeholders for conservation management. The GIS data of a terrain give elevation values on the surface of a terrain only and lack 3D definition. The DEM ASCII XYZ file format is converted into a 3D STL file with walls and a base. Gaps and singularities in the data are taken care of. There is ample scope for aiding conservation management and restoration of NWHS sites using additive manufacturing (AM). A physical model of the NDNP was created using the methodology. The model holds very high value for long-term monitoring of the NWHS and the Himalayas. The physical model of the NDNP can serve as an effective medium of communication for conservation management. Physical models of the glacial basins or the Nanda Devi peak will provide further value. The research work can be extended to making models of the NDNP of larger sizes or by focusing on smaller region of the NDNP in consultation with the stakeholders.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74974878","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Le projet d’un Atlas Histórico do Brasil (« Atlas historique du Brésil »), proposé en 1938 par le ministère des Affaires étrangères du Brésil à la veille de la commémoration du 50e anniversaire de la République, s’est concrétisé en 1959 sous le titre d’Atlas Histórico Escolar (« Atlas historique scolaire »). Conçu comme un outil d’apprentissage et de mémorisation de l’histoire nationale et des aspirations pacifiques, humanistes et internationales du Brésil, l’ouvrage enseignait aux élèves le rôle des diplomates à cet égard. En examinant la transformation de l’Atlas Histórico do Brasil en Atlas Histórico Escolar, nous observons la récupération et le dépassement de contenus antérieurs, celui notamment des atlas géographiques brésiliens, et nous discernons les disputes et les tensions qui ont animé sa production. Notre étude, en éclairant la production des atlas historiques dans leur ensemble, nous permet de repenser le rôle de l’histoire de la cartographie en rapport à sa théorie, et suggère qu’il est possible d’envisager une analyse non-régulière et non-linéaire des atlas et des cartes.ABSTRACT:The Atlas Histórico do Brasil (Historical Atlas of Brazil) project was proposed by the Ministry of Foreign Affairs in 1938, on the eve of the commemoration of the 50th anniversary of the republic, and materialized in 1959 in the Atlas Histórico Escolar (Historical School Atlas). This atlas was composed as a didactic and mnemonic device of the national historical formation and the peaceful, humanistic, and global projection of Brazil, instructing students about the importance of diplomats on this path. Examining the transformation of the Atlas Histórico do Brasil into the Atlas Histórico Escolar allows us to observe the overtaking and recovery of previous content, especially from the Brazilian geographic atlases, and to discern the disputes and tensions that were involved in its creation. This investigation allows us to clarify the production of historical atlases as a whole, contributing to rethinking the role of the history of cartography in relation to its theory, and suggesting the possibility of a non-regular and non-linear analysis of atlases and maps.
小结:Atlas项目一o rico Hist do Brasil)巴西的历史地图集》(«»)1938年,提议由巴西外交部给共和国的50周年纪念日的前一天,发生在1959年Atlas为题o rico Hist Escolar学校历史地图集》(«»)。作为学习和记忆巴西国家历史以及和平、人道主义和国际愿望的工具,这本书教导学生外交官在这方面的作用。在研究Atlas historico do Brasil转变为Atlas historico Escolar的过程中,我们看到了以前内容的恢复和超越,特别是巴西地理地图集,我们看到了推动其制作的争议和紧张局势。我们的研究阐明了历史地图集的生产作为一个整体,使我们能够重新思考地图集的历史在其理论中的作用,并表明可以设想对地图集和地图进行不规则和非线性的分析。摘要:巴西历史地图集(巴西历史地图集)项目是1938年巴西外交部在共和国50周年纪念前夕提出的,并于1959年在历史学校地图集(Atlas historico Escolar)中具体化。该地图集是国家历史形成和巴西和平、人文和全球规划的教学和记忆工具,指导学生了解外交官在这条道路上的重要性。通过考察巴西历史地图集向学校历史地图集的转变,我们可以观察到以前内容的重叠和恢复,特别是巴西地理地图集,并了解其创建过程中所涉及的争端和紧张局势。这一调查使我们能够把历史地图集作为一个整体加以阐述,有助于重新思考地图集及其理论的历史作用,并提出对地图集和地图进行非规则和非线性分析的可能性。
{"title":"Deconstructing the Atlases: Jaime Cortesão and the Transformation of the Atlas Histórico do Brasil into the Atlas Histórico Escolar","authors":"Renato Amado Peixoto","doi":"10.3138/cart-2021-0018","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2021-0018","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Le projet d’un Atlas Histórico do Brasil (« Atlas historique du Brésil »), proposé en 1938 par le ministère des Affaires étrangères du Brésil à la veille de la commémoration du 50e anniversaire de la République, s’est concrétisé en 1959 sous le titre d’Atlas Histórico Escolar (« Atlas historique scolaire »). Conçu comme un outil d’apprentissage et de mémorisation de l’histoire nationale et des aspirations pacifiques, humanistes et internationales du Brésil, l’ouvrage enseignait aux élèves le rôle des diplomates à cet égard. En examinant la transformation de l’Atlas Histórico do Brasil en Atlas Histórico Escolar, nous observons la récupération et le dépassement de contenus antérieurs, celui notamment des atlas géographiques brésiliens, et nous discernons les disputes et les tensions qui ont animé sa production. Notre étude, en éclairant la production des atlas historiques dans leur ensemble, nous permet de repenser le rôle de l’histoire de la cartographie en rapport à sa théorie, et suggère qu’il est possible d’envisager une analyse non-régulière et non-linéaire des atlas et des cartes.ABSTRACT:The Atlas Histórico do Brasil (Historical Atlas of Brazil) project was proposed by the Ministry of Foreign Affairs in 1938, on the eve of the commemoration of the 50th anniversary of the republic, and materialized in 1959 in the Atlas Histórico Escolar (Historical School Atlas). This atlas was composed as a didactic and mnemonic device of the national historical formation and the peaceful, humanistic, and global projection of Brazil, instructing students about the importance of diplomats on this path. Examining the transformation of the Atlas Histórico do Brasil into the Atlas Histórico Escolar allows us to observe the overtaking and recovery of previous content, especially from the Brazilian geographic atlases, and to discern the disputes and tensions that were involved in its creation. This investigation allows us to clarify the production of historical atlases as a whole, contributing to rethinking the role of the history of cartography in relation to its theory, and suggesting the possibility of a non-regular and non-linear analysis of atlases and maps.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75016663","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Adriana Andrade Arnaut, José Gomes dos Santos, Paulo Márcio Leal de Menezes
RÉSUMÉ:Les cartes anciennes peuvent servir de documents sources pour décrire et décoder l’espace géographique, dans la mesure où elles comportent des éléments utiles pour comprendre la formation et l’évolution d’un territoire. L’objectif principal de cette étude était de produire une visualisation spatiale du territoire de Catu compatible avec un environnement computationnel en relevant les éléments cartographiés (données géospatiales, géohistoriques et toponymiques) dans la Planta Topographica de la paroisse et municipalité de Santa Anna do Catu, dans la région d’Alagoinhas, au Brésil. Ce « plan topographique », daté de 1888, est le principal document sur lequel s’appuie notre recherche. Les éléments illustrés sur cette carte d’époque ont été comparés aux données géographiques de la cartographie officielle du Brésil. La comparaison de cartes provenant de périodes différentes s’avère être une méthode très utile pour étudier la dynamique territoriale. Mais pour ce faire, afin de reconstruire et de corriger les erreurs dans la représentation cartographique des éléments à analyser, il faut d’abord créer des entrepôts de données en formats matriciel et vectoriel. Le géoréférencement de la Planta a été réalisé au moyen d’un logiciel SIG, dans le but de conserver, aussi rigoureusement que possible, la forme des caractéristiques géographiques illustrées. La toponymie employée sur ce document est relativement dense. Elle révèle une forte présence des cultures portugaise et autochtone qui caractérisent, encore aujourd’hui, l’identité du territoire de Catu.ABSTRACT:The maps of the past constitute descriptive and decoding sources for geographic space, bringing with them useful elements for the understanding of the formation and evolution of a territory. The main objective of this study was to generate a spatial visualization of the territory of Catu in a computational environment, identifying mapped elements (geospatial, geo-historical, and toponymic data) in the “Planta Topographica” of the parish and municipality of Santa Anna do Catu, in the region of Alagoinhas, dated 1888, which is the core document of this research. The elements present in this old map are compared with the geographic data of Brazilian official cartography. Comparative observation of maps of different time periods proves to be a very useful method for the study of territorial dynamics. For this, the need to reconstruct and correct the errors related to the cartographic representation of the elements to be analyzed requires the creation of data repositories, in raster and vector formats. The georeferencing of the “Planta” was a task carried out using GIS software, in order to preserve, as rigorously as possible, the shape of the original geographic features present in the “Planta.” In this document, the toponymy is quite dense and reveals a strong presence of Portuguese and Indigenous cultures that still mark the identity of Catu’s territory.
摘要:旧地图可以作为描述和解码地理空间的原始文件,因为它们包含了理解领土形成和演变的有用元素。这项研究的主要目标是制作一个国土空间可视化Catu兼容的计算环境下(地理空间数据,绘制分子géohistoriques)的地名和Planta Topographica教区和圣安娜市do Catu d’Alagoinhas地区、巴西。这张1888年的“地形图”是我们研究的主要依据。这张时期地图上显示的元素与巴西官方地图上的地理数据进行了比较。比较不同时期的地图是研究地域动态的一种非常有用的方法。但是,要做到这一点,为了重建和纠正要分析的元素的地图表示中的错误,首先必须创建矩阵和矢量格式的数据仓库。Planta的地理参考是使用gis软件进行的,目的是尽可能严格地保留所示地理特征的形状。本文件中使用的地名相当密集。它揭示了葡萄牙文化和土著文化的强大存在,这些文化仍然是卡图领土的特征。文摘:The maps of The past是描述性的译码for地理空间,带领avec les a propos内容来源《谅解了领土的形成与演变》。客观The hand of this study was to a经济合作空间visualization领土》Catu in a计算环境,识别mapped元素(地理空间、geo-historical and in The“Planta Topographica toponymic data)”of The parish奇市(Santa Anna do in The region of Alagoinhas Catu, 1888年8月,which is The core of this research)的文件。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,这个城镇的总面积,其中土地和(3.064平方英里)水。= =地理= =根据美国人口普查,该地区的总面积为,其中土地和水(0.741平方公里)是土地。为此,为了重建和纠正与待分析元素的映射表示有关的错误,需要以栅格和矢量格式创建数据存储库。“植物”的地理参考是利用GIS软件完成的一项任务,目的是尽可能严格地保留“植物”中原始地理特征的形状。在这份文件中,地名相当密集,显示了葡萄牙语和土著文化的强烈存在,这仍然标志着卡托领土的身份。
{"title":"A Geospatial and Geo-historical Library for a Space–Time Analysis of Catu Territory","authors":"Adriana Andrade Arnaut, José Gomes dos Santos, Paulo Márcio Leal de Menezes","doi":"10.3138/cart-2020-0016","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cart-2020-0016","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Les cartes anciennes peuvent servir de documents sources pour décrire et décoder l’espace géographique, dans la mesure où elles comportent des éléments utiles pour comprendre la formation et l’évolution d’un territoire. L’objectif principal de cette étude était de produire une visualisation spatiale du territoire de Catu compatible avec un environnement computationnel en relevant les éléments cartographiés (données géospatiales, géohistoriques et toponymiques) dans la Planta Topographica de la paroisse et municipalité de Santa Anna do Catu, dans la région d’Alagoinhas, au Brésil. Ce « plan topographique », daté de 1888, est le principal document sur lequel s’appuie notre recherche. Les éléments illustrés sur cette carte d’époque ont été comparés aux données géographiques de la cartographie officielle du Brésil. La comparaison de cartes provenant de périodes différentes s’avère être une méthode très utile pour étudier la dynamique territoriale. Mais pour ce faire, afin de reconstruire et de corriger les erreurs dans la représentation cartographique des éléments à analyser, il faut d’abord créer des entrepôts de données en formats matriciel et vectoriel. Le géoréférencement de la Planta a été réalisé au moyen d’un logiciel SIG, dans le but de conserver, aussi rigoureusement que possible, la forme des caractéristiques géographiques illustrées. La toponymie employée sur ce document est relativement dense. Elle révèle une forte présence des cultures portugaise et autochtone qui caractérisent, encore aujourd’hui, l’identité du territoire de Catu.ABSTRACT:The maps of the past constitute descriptive and decoding sources for geographic space, bringing with them useful elements for the understanding of the formation and evolution of a territory. The main objective of this study was to generate a spatial visualization of the territory of Catu in a computational environment, identifying mapped elements (geospatial, geo-historical, and toponymic data) in the “Planta Topographica” of the parish and municipality of Santa Anna do Catu, in the region of Alagoinhas, dated 1888, which is the core document of this research. The elements present in this old map are compared with the geographic data of Brazilian official cartography. Comparative observation of maps of different time periods proves to be a very useful method for the study of territorial dynamics. For this, the need to reconstruct and correct the errors related to the cartographic representation of the elements to be analyzed requires the creation of data repositories, in raster and vector formats. The georeferencing of the “Planta” was a task carried out using GIS software, in order to preserve, as rigorously as possible, the shape of the original geographic features present in the “Planta.” In this document, the toponymy is quite dense and reveals a strong presence of Portuguese and Indigenous cultures that still mark the identity of Catu’s territory.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.0,"publicationDate":"2022-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74756888","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}