Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c90.cpzp8981
FB Diagne Akondé, MN Diouf, A. Ndiaye Ndir, A. Touré, Cmm Dial, A. Sall, M. Gadji, FB Sall, M. Raphael, A. Coulomb, E. Auberger, F. Desbrandes
Dans le monde, chaque année, selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre 300.000 et 400.000 enfants sont atteints de cancer. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, seuls 20% d’entre eux guérissent, à l’inverse des pays à haut revenu où 80% des cas de cancer de l’enfant sont déclarés guéris. Au Sénégal, pays de plus de 16 millions d’habitants dont la moitié a moins de 20 ans, 200 cas annuels de cancers de l’enfant sont rapportés. La moitié de la population vit autour de la capitale, Dakar, où se situe une unité d’oncologie pédiatrique à l’Hôpital Universitaire Aristide le Dantec. Cette unité, grâce au soutien du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP) prend en charge les enfants atteints de Cancer. Les services de diagnostic comme l’Hématologie Biologique et l’Anatomie et Cytologie Pathologiques ont développé une structuration diagnostique permettant l’implantation d’un Centre de Référence pour le Diagnostic des Cancers de l’Enfant (CRDCE) avec le soutien de la Fondation Sanofi Espoir dans le cadre du programme « My Child Matters » (MCM) et de l’Alliance Mondiale Contre le Cancer (AMCC). Il regroupe, les hôpitaux universitaires Aristide le Dantec et Dalal Jamm et la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a pour objectif d’améliorer le diagnostic afin de réduire l’importante différence de prise en charge des cancers de l’enfant entre les pays du nord et du sud. La formation, la recherche et les liens s’ouvrant vers les pays de la sous-région d’Afrique de l’Ouest permettront d’en assurer la pérennité. Le projet initié en 2020, comporte deux phases : 2020 – 2021 puis 2022 – 2024. Son objectif principal est d’assurer sans retard, le diagnostic cytologique, histologique, immunologique, moléculaire et génétique des cancers de l’enfant selon les critères définis par l’OMS. L’hématologie biologique de l’hôpital A. le Dantec fait la cytologie et la cytochimie. La cytogénétique et la biologie moléculaire lors de la 2ème phase seront faites dans le secteur d’hématologie de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). L’immunophénotypage par cytométrie en flux est réalisé au service d’Hématologie Biologique de l’Hôpital Dalal Jamm. L’anatomie et cytologie pathologiques d’oncologie pédiatrique est installé au sein de la Faculté de Médecine de l’UCAD avec la mise en place des techniques d’immunohistochimie et en connexion avec la cytogénétique et la biologie moléculaire pour la caractérisation des tumeurs solides de l’enfant. L’ensemble de la Fédération est coordonné par une Assistante de Recherche clinique avec la mise en place d’une banque de données répondant aux critères éthiques en vigueur. L’expérience très positive de la mise en place d’un Centre de Référence concernant les cancers de l’enfant, et l’ouverture vers des structures de soins avec des échanges diagnostiques avec d’autres pays d’Afrique francophone ou anglophone, en lien avec les unités pilotes de t
{"title":"C90: Le Centre de Référence pour le Diagnostic des Cancers de l’Enfant (CRDCE) de Dakar : Une meilleure approche diagnostique et de recherche et une ouverture en synergie avec les pays francophones et anglophones de la sous-région d’Afrique de l’Ouest","authors":"FB Diagne Akondé, MN Diouf, A. Ndiaye Ndir, A. Touré, Cmm Dial, A. Sall, M. Gadji, FB Sall, M. Raphael, A. Coulomb, E. Auberger, F. Desbrandes","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c90.cpzp8981","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c90.cpzp8981","url":null,"abstract":"Dans le monde, chaque année, selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre 300.000 et 400.000 enfants sont atteints de cancer. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, seuls 20% d’entre eux guérissent, à l’inverse des pays à haut revenu où 80% des cas de cancer de l’enfant sont déclarés guéris. Au Sénégal, pays de plus de 16 millions d’habitants dont la moitié a moins de 20 ans, 200 cas annuels de cancers de l’enfant sont rapportés. La moitié de la population vit autour de la capitale, Dakar, où se situe une unité d’oncologie pédiatrique à l’Hôpital Universitaire Aristide le Dantec. Cette unité, grâce au soutien du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP) prend en charge les enfants atteints de Cancer. Les services de diagnostic comme l’Hématologie Biologique et l’Anatomie et Cytologie Pathologiques ont développé une structuration diagnostique permettant l’implantation d’un Centre de Référence pour le Diagnostic des Cancers de l’Enfant (CRDCE) avec le soutien de la Fondation Sanofi Espoir dans le cadre du programme « My Child Matters » (MCM) et de l’Alliance Mondiale Contre le Cancer (AMCC). Il regroupe, les hôpitaux universitaires Aristide le Dantec et Dalal Jamm et la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a pour objectif d’améliorer le diagnostic afin de réduire l’importante différence de prise en charge des cancers de l’enfant entre les pays du nord et du sud. La formation, la recherche et les liens s’ouvrant vers les pays de la sous-région d’Afrique de l’Ouest permettront d’en assurer la pérennité. Le projet initié en 2020, comporte deux phases : 2020 – 2021 puis 2022 – 2024. Son objectif principal est d’assurer sans retard, le diagnostic cytologique, histologique, immunologique, moléculaire et génétique des cancers de l’enfant selon les critères définis par l’OMS. L’hématologie biologique de l’hôpital A. le Dantec fait la cytologie et la cytochimie. La cytogénétique et la biologie moléculaire lors de la 2ème phase seront faites dans le secteur d’hématologie de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). L’immunophénotypage par cytométrie en flux est réalisé au service d’Hématologie Biologique de l’Hôpital Dalal Jamm. L’anatomie et cytologie pathologiques d’oncologie pédiatrique est installé au sein de la Faculté de Médecine de l’UCAD avec la mise en place des techniques d’immunohistochimie et en connexion avec la cytogénétique et la biologie moléculaire pour la caractérisation des tumeurs solides de l’enfant. L’ensemble de la Fédération est coordonné par une Assistante de Recherche clinique avec la mise en place d’une banque de données répondant aux critères éthiques en vigueur. L’expérience très positive de la mise en place d’un Centre de Référence concernant les cancers de l’enfant, et l’ouverture vers des structures de soins avec des échanges diagnostiques avec d’autres pays d’Afrique francophone ou anglophone, en lien avec les unités pilotes de t","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"73 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84301573","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c57.uezo4390
A. Gaye, F. Senghor, Mcn Odah, Gnc Déguénonvo, M. Guèye, I. Thiam, M. Dial
INTRODUCTION : La tumeur de la granulosa (TG) est une néoplasie rare de l’ovaire représentant (0,6 à 3%) de l’ensemble des tumeurs ovariennes et 5% des tumeurs malignes. Leur diagnostic est essentiellement histologique. Cette tumeur a été peu étudiée en Afrique Noire, notamment sur le plan anatomopathologique et particulièrement au Sénégal. Le pronostic est fonction du type histologique et de plusieurs paramètres définissant le stade, selon la classification de la FIGO. Les études prospectives sont difficiles en raison de la rareté et de la nécessité d’un suivi à long terme des patientes afin d’en évaluer le pronostic. L’objectif de ce travail était d’établir les profils épidémiologique et anatomopathologique des patientes présentant une TG dans notre contexte. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective, transversale et descriptive, réalisée de Janvier 2010 à Décembre 2017, incluant tous les cas de tumeurs de la granulosa diagnostiquées dans les laboratoires d’Anatomie et Cytologie Pathologiques (ACP) à Dakar (Hôpital Aristide le Dantec, Hôpital Général Idrissa Pouye et Hôpital de Fann). RESULTATS : Nous avons recensés 28 cas de tumeur de la granulosa sur 204 cancers de l’ovaire pendant la période d’étude représentant 13,7% des cancers de l’ovaire dans notre contexte. Le nombre de cas moyen annuel était de 3,5 avec une tendance à la hausse par an. L’âge moyen était de 41,5 ans, avec des extrêmes de 13 et 70 ans. Les patientes âgées de 45 ans et plus étaient les plus touchées, soit 16 cas (57%). Le statut hormonal était mentionné pour tous, soit 16 patientes (57%) ménopausées contre 12 (43%) en période d’activité génitale. L’essentiel de nos patientes (71%) étaient multipares. La tumeur était unilatérale dans 96,4%, soit 27 cas. La taille était précisée pour 20 cas, avec une moyenne de 24 cm et des extrêmes de huit et 40 cm. La majorité des cas (85%) présentaient une taille supérieure à 10 cm. Il s’agissait d’une tumeur de la granulosa de type adulte dans 93% (26 cas) et de type juvénile dans 7% (deux cas). Les patientes qui présentaient un type adulte avaient un âge supérieur ou égal à 20 ans, essentiellement ménopausées, tandis que celles avec type juvénile était plus jeunes, soit deux cas (13 et 16 ans). Ces néoplasies étaient essentiellement classées stade pT1 dans 86% (24 cas) suivie du stade pT2 dans 10% (trois cas), avec rupture capsulaire dans six cas (21,4 %), selon la classification de la FIGO 2014. CONCLUSION : Les tumeurs de la granulosa sont relativement rares au Sénégal, sous-diagnostiquées comme dans beaucoup d’autres pays africains. Elle touche préférentiellement les femmes âgées, en péri- ou ménopause, multipares et sont souvent découvertes à un stade tardif.
简介:颗粒状肿瘤(TG)是一种罕见的卵巢肿瘤,占所有卵巢肿瘤的0.6 - 3%,占恶性肿瘤的5%。诊断主要是组织学的。这种肿瘤在黑非洲很少被研究,特别是在解剖病理学方面,特别是在塞内加尔。根据FIGO的分类,预后取决于组织学类型和定义分期的几个参数。由于患者很少且需要长期随访以评估预后,因此很难进行前瞻性研究。本研究的目的是建立在我们的背景下TG患者的流行病学和病理特征。材料和方法:2010年1月至2017年12月进行的回顾性、横断面和描述性研究,包括达喀尔病理解剖学和细胞学实验室(ACP)诊断的所有颗粒肿瘤病例(Aristide le Dantec医院、Idrissa Pouye综合医院和Fann医院)。结果:在研究期间,204例卵巢癌中有28例颗粒状肿瘤,占我们背景下卵巢癌的13.7%。年平均病例数为3.5例,并呈逐年上升趋势。平均年龄为41.5岁,极端年龄为13岁和70岁,45岁及以上患者受影响最大,为16例(57%)。所有患者都提到了激素状况,16例(57%)绝经,12例(43%)处于生殖器活动期。大多数患者(71%)是多对患者。96.4%(27例)为单侧肿瘤。20例指定了尺寸,平均24厘米,极端8厘米和40厘米。大多数病例(85%)身高大于10厘米。93%为成人粒状肿瘤(26例),7%为青少年粒状肿瘤(2例)。成人型患者年龄大于或等于20岁,主要是绝经,而青少年型患者年龄更年轻,有2例(13岁和16岁)。根据FIGO 2014分类,这些肿瘤主要分为pT1期86%(24例),其次是pT2期10%(3例),6例(21.4%)荚膜破裂。结论:颗粒肿瘤在塞内加尔相对罕见,与许多其他非洲国家一样,诊断不足。它主要影响老年、绝经期和多对妇女,通常在晚期发现。
{"title":"C57: Caractéristiques clinicopathologiques des tumeurs de la granulosa de l'ovaire à Dakar","authors":"A. Gaye, F. Senghor, Mcn Odah, Gnc Déguénonvo, M. Guèye, I. Thiam, M. Dial","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c57.uezo4390","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c57.uezo4390","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : La tumeur de la granulosa (TG) est une néoplasie rare de l’ovaire représentant (0,6 à 3%) de l’ensemble des tumeurs ovariennes et 5% des tumeurs malignes. Leur diagnostic est essentiellement histologique. Cette tumeur a été peu étudiée en Afrique Noire, notamment sur le plan anatomopathologique et particulièrement au Sénégal. Le pronostic est fonction du type histologique et de plusieurs paramètres définissant le stade, selon la classification de la FIGO. Les études prospectives sont difficiles en raison de la rareté et de la nécessité d’un suivi à long terme des patientes afin d’en évaluer le pronostic. L’objectif de ce travail était d’établir les profils épidémiologique et anatomopathologique des patientes présentant une TG dans notre contexte. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective, transversale et descriptive, réalisée de Janvier 2010 à Décembre 2017, incluant tous les cas de tumeurs de la granulosa diagnostiquées dans les laboratoires d’Anatomie et Cytologie Pathologiques (ACP) à Dakar (Hôpital Aristide le Dantec, Hôpital Général Idrissa Pouye et Hôpital de Fann). RESULTATS : Nous avons recensés 28 cas de tumeur de la granulosa sur 204 cancers de l’ovaire pendant la période d’étude représentant 13,7% des cancers de l’ovaire dans notre contexte. Le nombre de cas moyen annuel était de 3,5 avec une tendance à la hausse par an. L’âge moyen était de 41,5 ans, avec des extrêmes de 13 et 70 ans. Les patientes âgées de 45 ans et plus étaient les plus touchées, soit 16 cas (57%). Le statut hormonal était mentionné pour tous, soit 16 patientes (57%) ménopausées contre 12 (43%) en période d’activité génitale. L’essentiel de nos patientes (71%) étaient multipares. La tumeur était unilatérale dans 96,4%, soit 27 cas. La taille était précisée pour 20 cas, avec une moyenne de 24 cm et des extrêmes de huit et 40 cm. La majorité des cas (85%) présentaient une taille supérieure à 10 cm. Il s’agissait d’une tumeur de la granulosa de type adulte dans 93% (26 cas) et de type juvénile dans 7% (deux cas). Les patientes qui présentaient un type adulte avaient un âge supérieur ou égal à 20 ans, essentiellement ménopausées, tandis que celles avec type juvénile était plus jeunes, soit deux cas (13 et 16 ans). Ces néoplasies étaient essentiellement classées stade pT1 dans 86% (24 cas) suivie du stade pT2 dans 10% (trois cas), avec rupture capsulaire dans six cas (21,4 %), selon la classification de la FIGO 2014. CONCLUSION : Les tumeurs de la granulosa sont relativement rares au Sénégal, sous-diagnostiquées comme dans beaucoup d’autres pays africains. Elle touche préférentiellement les femmes âgées, en péri- ou ménopause, multipares et sont souvent découvertes à un stade tardif.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"82 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84421337","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c109.opfy7382
M. Jalloh, M. Ndoye, T. Diallo, J. Mouanza, A. Diallo, M. Mbodji, I. Labou, L. Niang, S. Gueye
INTRODUCTION : Le cancer de la prostate fait partie des maladies chroniques non transmissibles qui touche essentiellement les hommes âgés de plus de 50 ans. Son incidence augmente avec l’âge et est connue pour être plus élevée chez les noirs à causes de certaines prédispositions génétiques. Les personnes atteintes sont en majorité à la retraite avec un pouvoir d’achat limité. Le but de notre étude est d’évaluer le coût de la prise en charge du cancer de la prostate en milieu hospitalier. MATERIELS ET METHODES : Nous avons effectué une étude descriptive, médico-économique auprès des patients diagnostiqués de cancer de la prostate et hospitalisés à l’Hôpital Général Idrissa Pouye en 2018. RESULTATS : Un effectif de 105 patients était inclus. La moyenne d’âge était de 70 ans et la tranche d’âge la plus représentée était celle de 60 à 69 ans avec 48%. Une hospitalisation était nécessaire pour la majorité des patients. Le mode d’admission en hospitalisation était à 100% et le mode de sorti le plus fréquent était le retour à domicile à 93% avec une durée moyenne de séjour en hospitalisation de sept jours. Il y avait 62% de patients retraités, 8% de cultivateurs et 7% de commerçants. L’adénocarcinome de la prostate était le seul type histologique retrouvé. La forme avancée de cancer de la prostate avec des métastases était de 81% contre 16% de formes localisées et 3% et de formes localement avancées. Le traitement curatif était possible chez 16% de l’effectif contre 84% de cas de traitement palliatif. En effet, huit patients ont subi une prostatectomie radicale dont deux ayant une radio-hormonothérapie complémentaire et huit autres ont eu une radio-hormonothérapie seule. Le BAC médicamenteux était indiqué chez 63 patients, la pulpectomie testiculaire chez 14 autres. La RTUP était combiné à la pulpectomie chez un patient, suivi d’un traitement hormonal chez neuf patients et suivi d’une radio-hormonothérapie chez un patient. La chimio-hormonothérapie était effectuée chez un patient. Le coût des actes de diagnostic était estimé à 28.497.000 Fcfa, celui des indications thérapeutiques à 168.149.700 Fcfa et celui des actes de suivi estimé à 3.463.900 Fcfa. Le montant annuel de la prise en charge des 105 patients était de 200.110.600 Fcfa, soit un coût moyen estimé à environ 1.905.815 Fcfa par patient et par an. CONCLUSION : Les difficultés de la prise en charge du cancer de la prostate sont en partie liées à une inaccessibilité financière des patients. La réduction de la morbidité et de la mortalité de cette pathologie pourrait passer par la vulgarisation et la mise à disposition élargie des avantages de la CMU à toutes les catégories socio-professionnelles dans les EPS mais également par la recherche génétique et la biologie moléculaire pour une meilleure précision des approches thérapeutiques.
{"title":"C109: Coût annuel de la prise en charge du cancer de la prostate de 105 patients hospitalisés à l’Hôpital Général Idrissa Pouye en 2018","authors":"M. Jalloh, M. Ndoye, T. Diallo, J. Mouanza, A. Diallo, M. Mbodji, I. Labou, L. Niang, S. Gueye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c109.opfy7382","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c109.opfy7382","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le cancer de la prostate fait partie des maladies chroniques non transmissibles qui touche essentiellement les hommes âgés de plus de 50 ans. Son incidence augmente avec l’âge et est connue pour être plus élevée chez les noirs à causes de certaines prédispositions génétiques. Les personnes atteintes sont en majorité à la retraite avec un pouvoir d’achat limité. Le but de notre étude est d’évaluer le coût de la prise en charge du cancer de la prostate en milieu hospitalier. MATERIELS ET METHODES : Nous avons effectué une étude descriptive, médico-économique auprès des patients diagnostiqués de cancer de la prostate et hospitalisés à l’Hôpital Général Idrissa Pouye en 2018. RESULTATS : Un effectif de 105 patients était inclus. La moyenne d’âge était de 70 ans et la tranche d’âge la plus représentée était celle de 60 à 69 ans avec 48%. Une hospitalisation était nécessaire pour la majorité des patients. Le mode d’admission en hospitalisation était à 100% et le mode de sorti le plus fréquent était le retour à domicile à 93% avec une durée moyenne de séjour en hospitalisation de sept jours. Il y avait 62% de patients retraités, 8% de cultivateurs et 7% de commerçants. L’adénocarcinome de la prostate était le seul type histologique retrouvé. La forme avancée de cancer de la prostate avec des métastases était de 81% contre 16% de formes localisées et 3% et de formes localement avancées. Le traitement curatif était possible chez 16% de l’effectif contre 84% de cas de traitement palliatif. En effet, huit patients ont subi une prostatectomie radicale dont deux ayant une radio-hormonothérapie complémentaire et huit autres ont eu une radio-hormonothérapie seule. Le BAC médicamenteux était indiqué chez 63 patients, la pulpectomie testiculaire chez 14 autres. La RTUP était combiné à la pulpectomie chez un patient, suivi d’un traitement hormonal chez neuf patients et suivi d’une radio-hormonothérapie chez un patient. La chimio-hormonothérapie était effectuée chez un patient. Le coût des actes de diagnostic était estimé à 28.497.000 Fcfa, celui des indications thérapeutiques à 168.149.700 Fcfa et celui des actes de suivi estimé à 3.463.900 Fcfa. Le montant annuel de la prise en charge des 105 patients était de 200.110.600 Fcfa, soit un coût moyen estimé à environ 1.905.815 Fcfa par patient et par an. CONCLUSION : Les difficultés de la prise en charge du cancer de la prostate sont en partie liées à une inaccessibilité financière des patients. La réduction de la morbidité et de la mortalité de cette pathologie pourrait passer par la vulgarisation et la mise à disposition élargie des avantages de la CMU à toutes les catégories socio-professionnelles dans les EPS mais également par la recherche génétique et la biologie moléculaire pour une meilleure précision des approches thérapeutiques.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"16 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88145014","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c41.wdwh8smlxy
P. Bâ, B. Diop, KC Ken, A. Diouf
INTRODUCTION : L’occlusion intestinale représente une complication évolutive des cancers du côlon gauche. Elle représente un facteur de mauvais pronostic indépendant pour cette pathologie. L’objectif de notre travail était d’étudier les différentes options thérapeutiques chirurgicales et les résultats. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur une période de huit ans (Mars 2012 à Décembre 2020). Etaient inclus tous les patients opérés au niveau du service des Urgences du Centre Hospitalier Régional de Thiès pour une occlusion intestinale aiguë secondaire à un cancer du côlon gauche avec confirmation anatomopathologique de la pathologie tumorale. RESULTATS : Vingt-sept patients répondaient à nos critères d’inclusion. La moyenne d’âge des patients était de 51,18 ans (27– 85 ans). Nous avions noté une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,50. Le taux de résécabilité était de 85,19%. Quinze patients (65,22%) avaient eu une colectomie segmentaire et huit une hémi-colectomie gauche (34,78%). La chirurgie en un temps était pratiquée chez 12 patients (44,44%). L’intervention en deux temps était effectuée dans 40,74% des cas, dont deux cas de colostomie première et neuf cas de résection suivie d’une stomie. Sept patients avaient bénéficié secondairement d’un rétablissement de la continuité digestive. Chez quatre patients (14,81%) une chirurgie palliative était effectuée (une dérivation iléo-rectale, une dérivation iléo-colique gauche et deux stomies latérales définitives). Dix patients (37,04%) présentaient des complications précoces à type de troubles ioniques et de suppuration pariétale. Un patient (3,70%) était décédé des suites d’une défaillance cardiovasculaire. Sur le plan histologique, toutes les tumeurs étaient des adénocarcinomes majoritairement Lieberkuhniens. Vingt-cinq patients (92,5%) avaient été orientés pour une chimiothérapie. La mortalité globale dans notre série était de 33,33%. CONCLUSION : La prise en charge des cancers du côlon gauche en occlusion implique la levée de l’occlusion en urgence mais aussi le traitement de la pathologie tumorale. Le traitement doit aussi s’inscrire dans une stratégie pluridisciplinaire, en prenant en compte l’état du patient et l’expérience du chirurgien.
{"title":"C41: Cancers du côlon gauche en occlusion au service des urgences du Centre Hospitalier Régional de Thiès (Sénégal)","authors":"P. Bâ, B. Diop, KC Ken, A. Diouf","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c41.wdwh8smlxy","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c41.wdwh8smlxy","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : L’occlusion intestinale représente une complication évolutive des cancers du côlon gauche. Elle représente un facteur de mauvais pronostic indépendant pour cette pathologie. L’objectif de notre travail était d’étudier les différentes options thérapeutiques chirurgicales et les résultats. MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur une période de huit ans (Mars 2012 à Décembre 2020). Etaient inclus tous les patients opérés au niveau du service des Urgences du Centre Hospitalier Régional de Thiès pour une occlusion intestinale aiguë secondaire à un cancer du côlon gauche avec confirmation anatomopathologique de la pathologie tumorale. RESULTATS : Vingt-sept patients répondaient à nos critères d’inclusion. La moyenne d’âge des patients était de 51,18 ans (27– 85 ans). Nous avions noté une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,50. Le taux de résécabilité était de 85,19%. Quinze patients (65,22%) avaient eu une colectomie segmentaire et huit une hémi-colectomie gauche (34,78%). La chirurgie en un temps était pratiquée chez 12 patients (44,44%). L’intervention en deux temps était effectuée dans 40,74% des cas, dont deux cas de colostomie première et neuf cas de résection suivie d’une stomie. Sept patients avaient bénéficié secondairement d’un rétablissement de la continuité digestive. Chez quatre patients (14,81%) une chirurgie palliative était effectuée (une dérivation iléo-rectale, une dérivation iléo-colique gauche et deux stomies latérales définitives). Dix patients (37,04%) présentaient des complications précoces à type de troubles ioniques et de suppuration pariétale. Un patient (3,70%) était décédé des suites d’une défaillance cardiovasculaire. Sur le plan histologique, toutes les tumeurs étaient des adénocarcinomes majoritairement Lieberkuhniens. Vingt-cinq patients (92,5%) avaient été orientés pour une chimiothérapie. La mortalité globale dans notre série était de 33,33%. CONCLUSION : La prise en charge des cancers du côlon gauche en occlusion implique la levée de l’occlusion en urgence mais aussi le traitement de la pathologie tumorale. Le traitement doit aussi s’inscrire dans une stratégie pluridisciplinaire, en prenant en compte l’état du patient et l’expérience du chirurgien.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"9 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86347637","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c27.ftgokghyq1
ML Camara Tall, S. Fall, E. Niang, K. Sarr, G. Effa Nsah, A. Ndiaye, A. Dakono, M. Camara, I. Dissongo, F. Dieng, Fsd Ndiaye
INTRODUCTION : La fréquence de l’atteinte extra-nodale est de 25 à 40% au cours de la maladie lymphomateuse et peut concerner tous les territoires et organes. Elle peut être primitive ou secondaire à l’atteinte ganglionnaire. L’objectif de notre travail est de décrire le profil des patients suivis pour lymphome avec localisation extra-ganglionnaire. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive au service d’Hématologie Clinique de l’Hôpital Dalal Jamm, de Septembre 2016 à Juin 2021. Etaient inclus les patients qui présentaient un lymphome (retenu selon les critères de l’OMS 2016) avec une atteinte extra-nodale primitive ou secondaire. Les aspects épidémiologiques, diagnostiques et pronostiques ont été étudiés. RESULTATS : Trente patients présentant une atteinte extra-nodale au cours de leur lymphome ont été inclus. L’âge moyen était de 41,7 ± 13,05 ans et le sex-ratio de 1,14. Le délai diagnostic moyen était de 10,6 ± 3,87 mois. Dix-neuf patients (63,3%) avaient un Perfomans Status ≥2 et au moins un symptôme B était retrouvé dans 66,6% des cas. Les circonstances de découverte de l’atteinte extra-ganglionnaire étaient la présence de signes cliniques évocateurs (48,5%), lors d’un examen endoscopique (21,2%), systématique à l’imagerie (15,1%), à l’examen d’un liquide de ponction (9,1%) ou après une chirurgie (6,1%). A l’admission, on notait des symptômes digestifs (11), ORL (six), pleuropulmonaires (neuf), cutanés (six), compressifs (quatre). L’atteinte extra-nodale était primitive chez 80% des patients et des adénopathies étaient présentes dans 73,4% des cas. Les localisations extra-nodales les plus fréquentes étaient digestives (26,5%), cutanées (17,6%) et pleuropulmonaires (14,7%). Sur plan phénotypique, on notait 16 cas de lymphomes non hodgkiniens (LNH) de type B, huit cas de LNH de type T et six cas de lymphome de Hodgkin classique. Le lymphome B diffus à grandes cellules représentait 29,2% des LNH et le lymphome folliculaire 12,5%. Au terme du bilan d’extension, 20 patients étaient à un stade avancé d’après les classifications de Ann Arbor ou de Muschoff. Les index pronostiques étaient intermédiaires chez 12 patients et défavorables chez huit patients. On notait une réponse complète chez cinq patients. CONCLUSION : Nous constatons que les localisations extra-nodales des lymphomes sont tardivement diagnostiquées chez des sujets jeunes. Elles sont rares au cours du lymphome de Hodgkin.
{"title":"C27: Localisations extra-ganglionnaires des lymphomes : A propos de 30 cas suivis au service d’Hématologie Clinique du Centre Hospitalier National Dalal Jamm","authors":"ML Camara Tall, S. Fall, E. Niang, K. Sarr, G. Effa Nsah, A. Ndiaye, A. Dakono, M. Camara, I. Dissongo, F. Dieng, Fsd Ndiaye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c27.ftgokghyq1","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c27.ftgokghyq1","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : La fréquence de l’atteinte extra-nodale est de 25 à 40% au cours de la maladie lymphomateuse et peut concerner tous les territoires et organes. Elle peut être primitive ou secondaire à l’atteinte ganglionnaire. L’objectif de notre travail est de décrire le profil des patients suivis pour lymphome avec localisation extra-ganglionnaire. MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive au service d’Hématologie Clinique de l’Hôpital Dalal Jamm, de Septembre 2016 à Juin 2021. Etaient inclus les patients qui présentaient un lymphome (retenu selon les critères de l’OMS 2016) avec une atteinte extra-nodale primitive ou secondaire. Les aspects épidémiologiques, diagnostiques et pronostiques ont été étudiés. RESULTATS : Trente patients présentant une atteinte extra-nodale au cours de leur lymphome ont été inclus. L’âge moyen était de 41,7 ± 13,05 ans et le sex-ratio de 1,14. Le délai diagnostic moyen était de 10,6 ± 3,87 mois. Dix-neuf patients (63,3%) avaient un Perfomans Status ≥2 et au moins un symptôme B était retrouvé dans 66,6% des cas. Les circonstances de découverte de l’atteinte extra-ganglionnaire étaient la présence de signes cliniques évocateurs (48,5%), lors d’un examen endoscopique (21,2%), systématique à l’imagerie (15,1%), à l’examen d’un liquide de ponction (9,1%) ou après une chirurgie (6,1%). A l’admission, on notait des symptômes digestifs (11), ORL (six), pleuropulmonaires (neuf), cutanés (six), compressifs (quatre). L’atteinte extra-nodale était primitive chez 80% des patients et des adénopathies étaient présentes dans 73,4% des cas. Les localisations extra-nodales les plus fréquentes étaient digestives (26,5%), cutanées (17,6%) et pleuropulmonaires (14,7%). Sur plan phénotypique, on notait 16 cas de lymphomes non hodgkiniens (LNH) de type B, huit cas de LNH de type T et six cas de lymphome de Hodgkin classique. Le lymphome B diffus à grandes cellules représentait 29,2% des LNH et le lymphome folliculaire 12,5%. Au terme du bilan d’extension, 20 patients étaient à un stade avancé d’après les classifications de Ann Arbor ou de Muschoff. Les index pronostiques étaient intermédiaires chez 12 patients et défavorables chez huit patients. On notait une réponse complète chez cinq patients. CONCLUSION : Nous constatons que les localisations extra-nodales des lymphomes sont tardivement diagnostiquées chez des sujets jeunes. Elles sont rares au cours du lymphome de Hodgkin.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"130 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85762431","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c79.zkug9926
C. Ndiaye, ES Diom, AN Randriamalala, H. Ahmed, N. Pilor, MF Ndour, S. Maiga, M. Ndiaye, A. Tall, IC Ndiaye
INTRODUCTION : Décrire les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques de ces cancers. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective descriptive monocentrique de 12 cas de tumeurs malignes primitives du CAE sur une période de cinq ans au CHNU de Fann à Dakar. RESULTATS : Le nombre de cas annuel était de 2,4 en moyenne. L’âge de nos patients allait de 11 à 80 ans avec une moyenne d’âge de 49,42 ans. L’antécédent d’otite externe chronique était retrouvé chez cinq patients (42%). La durée d’évolution des signes cliniques allait d’un à 36 mois avec une moyenne de 12,54 mois. Les signes révélateurs étaient l’otalgie (100%), l’otorrhée (83%), l’otorragie (50%), l’hypoacousie (50%), la paralysie faciale périphérique (50%). Une masse obturant le CAE était retrouvée dans 100% des cas. Les résultats histologiques ont montré neuf carcinomes épidermoïdes, un carcinome basocellulaire (8%), un cylindrôme et un sarcome. La chirurgie, à type de pétrectomie externe a été réalisée chez quatre patients. Cinq patients ont bénéficié de chimiothérapie. Trois patients étaient vivants à la fin de la période d’étude. Huit cas étaient décédés. CONCLUSION : Pour permettre un diagnostic précoce du cancer, une prise en charge correcte de toute pathologie chronique de l’oreille externe est recommandée.
{"title":"C79: Aspects épidémiologiques des cancers primitifs du conduit auditif externe au CHNU de Fann (Dakar)","authors":"C. Ndiaye, ES Diom, AN Randriamalala, H. Ahmed, N. Pilor, MF Ndour, S. Maiga, M. Ndiaye, A. Tall, IC Ndiaye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c79.zkug9926","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c79.zkug9926","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Décrire les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques de ces cancers. MATERIELS ET METHODES : Etude rétrospective descriptive monocentrique de 12 cas de tumeurs malignes primitives du CAE sur une période de cinq ans au CHNU de Fann à Dakar. RESULTATS : Le nombre de cas annuel était de 2,4 en moyenne. L’âge de nos patients allait de 11 à 80 ans avec une moyenne d’âge de 49,42 ans. L’antécédent d’otite externe chronique était retrouvé chez cinq patients (42%). La durée d’évolution des signes cliniques allait d’un à 36 mois avec une moyenne de 12,54 mois. Les signes révélateurs étaient l’otalgie (100%), l’otorrhée (83%), l’otorragie (50%), l’hypoacousie (50%), la paralysie faciale périphérique (50%). Une masse obturant le CAE était retrouvée dans 100% des cas. Les résultats histologiques ont montré neuf carcinomes épidermoïdes, un carcinome basocellulaire (8%), un cylindrôme et un sarcome. La chirurgie, à type de pétrectomie externe a été réalisée chez quatre patients. Cinq patients ont bénéficié de chimiothérapie. Trois patients étaient vivants à la fin de la période d’étude. Huit cas étaient décédés. CONCLUSION : Pour permettre un diagnostic précoce du cancer, une prise en charge correcte de toute pathologie chronique de l’oreille externe est recommandée.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"2 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90285375","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c102.fsgj6112
M. Ndiaye, S. Dieng, J. Thiam, A. Diallo, D. Diouf, S. Ka, A. Dem
INTRODUCTION : Au Sénégal, le cancer du sein représente le deuxième cancer féminin et pose un problème de santé public majeur. Le but de ce travail était d’évaluer les facteurs pronostiques dans l’évolution du cancer du sein chez la femme. MATERIELS ET METHODES : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur une période sur un an allant du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2008 portant sur l'ensemble des femmes suivies pour cancer du sein au service de cancérologie à l'Institut Joliot Curie. Ainsi, 288 patientes atteintes de cancer du sein ont été colligés. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos malades était de 47,32 ans. La parité moyenne était de 4,9 enfants par femme. Vingt-deux soit 7% des patientes avaient un antécédent de cancer. Cliniquement, la taille tumorale était classée T4 chez 180 patientes soit 81%. Une atteinte ganglionnaire chez 188 patientes (65,2%). Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant avec 90,3% des cas. Une prédominance des grades SBRII et SBRIII a été observé (respectivement 41 et 46%). Les récepteurs hormonaux (RH) étaient positifs dans huit cas (24%). La surexpression du gène Her2 était retrouvée chez seulement quatre patientes sur 30. Les limites de la chirurgie étaient précisées chez 48 patientes avec des marges envahies chez sept patientes (14,5%). La présence d'emboles vasculaires était notée chez 18 patientes parmi les 29 dont la recherche a été effectuée chez 179 patientes soit 62%. Au moment du diagnostic initial, 45 patientes soit 19,7% des malades présentaient au moins une métastase distance. La majorité des patientes étaient reçues à un stade avancé (89%, classées entre stade III et IV). Une seule patiente était reçue au stade I. La survie globale pour les cancers du sein était à 72% à trois ans et 30% à cinq ans. La survie globale à cinq ans des patientes au stade localisé de la maladie était de 85% contre 5% pour les patientes au stade avancé. CONCLUSION : Les facteurs pronostiques sont multiples et souvent péjoratifs chez nos patients avec une prédominance des femmes jeunes, des cancers localement avancés et des formes biologiques agressifs.
{"title":"C102: Evaluation des facteurs pronostiques dans le cancer du sein chez la femme au Sénégal : A propos de 288 cas","authors":"M. Ndiaye, S. Dieng, J. Thiam, A. Diallo, D. Diouf, S. Ka, A. Dem","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c102.fsgj6112","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c102.fsgj6112","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Au Sénégal, le cancer du sein représente le deuxième cancer féminin et pose un problème de santé public majeur. Le but de ce travail était d’évaluer les facteurs pronostiques dans l’évolution du cancer du sein chez la femme. MATERIELS ET METHODES : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur une période sur un an allant du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2008 portant sur l'ensemble des femmes suivies pour cancer du sein au service de cancérologie à l'Institut Joliot Curie. Ainsi, 288 patientes atteintes de cancer du sein ont été colligés. RESULTATS : La moyenne d’âge de nos malades était de 47,32 ans. La parité moyenne était de 4,9 enfants par femme. Vingt-deux soit 7% des patientes avaient un antécédent de cancer. Cliniquement, la taille tumorale était classée T4 chez 180 patientes soit 81%. Une atteinte ganglionnaire chez 188 patientes (65,2%). Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant avec 90,3% des cas. Une prédominance des grades SBRII et SBRIII a été observé (respectivement 41 et 46%). Les récepteurs hormonaux (RH) étaient positifs dans huit cas (24%). La surexpression du gène Her2 était retrouvée chez seulement quatre patientes sur 30. Les limites de la chirurgie étaient précisées chez 48 patientes avec des marges envahies chez sept patientes (14,5%). La présence d'emboles vasculaires était notée chez 18 patientes parmi les 29 dont la recherche a été effectuée chez 179 patientes soit 62%. Au moment du diagnostic initial, 45 patientes soit 19,7% des malades présentaient au moins une métastase distance. La majorité des patientes étaient reçues à un stade avancé (89%, classées entre stade III et IV). Une seule patiente était reçue au stade I. La survie globale pour les cancers du sein était à 72% à trois ans et 30% à cinq ans. La survie globale à cinq ans des patientes au stade localisé de la maladie était de 85% contre 5% pour les patientes au stade avancé. CONCLUSION : Les facteurs pronostiques sont multiples et souvent péjoratifs chez nos patients avec une prédominance des femmes jeunes, des cancers localement avancés et des formes biologiques agressifs.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89151435","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c104.xjsr1627
M. Mane, A. Kone, J. Nguessan, A. Ayémou, A. Kassé, M. Dieng, P. Gaye
INTRODUCTION : Le cancer du sein bilatéral (CSB), qu’il soit synchrone ou métachrone ne représente pas une entité exceptionnelle. Toutefois, il pose souvent le problème de sa radiothérapie (RT), du fait de l’étendue et de la complexité des volumes-cibles (VC) à couvrir, d’où l’intérêt des nouvelles techniques de radiothérapie (RT). L’objectif était d’analyser les résultats dosimétriques et cliniques d’une arcthérapie volumétrique (VMAT) synchrone chez des patientes traitées pour un CSB. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait de patientes diagnostiquées d’un CSB et irradiées au Centre International de Cancérologie de Dakar (CICD). Les VC ont été délinéés selon les guidelines du RTOG et de l’EORTC. Les prescriptions de dose étaient de 50 Gy sur la paroi, 60 Gy sur la cavité de tumorectomie, 50 Gy sur la glande mammaire et 47,5 Gy sur les aires ganglionnaires, le tout en 25 séances selon la technique du boost intégré (SIB). Les contraintes de prescription étaient que 95% ou plus de la dose prescrite (sans dépasser 107%) devaient couvrir au moins 95% des PTV. Pour les organes à risque (OARs), 30% du poumon ne devait pas recevoir plus de 20 Gy et la dose moyenne ne devait pas dépasser 13 Gy. La dose moyenne au cœur ne devait pas dépasser 5 Gy, ou sinon 10% du cœur ne devait pas recevoir plus de 20 Gy ou 5% ne devait pas recevoir plus de 40 Gy. RESULTATS : Malgré la complexité des VC pariétaux, mammaires et ganglionnaires, les contraintes dosimétriques étaient respectées avec une excellente couverture, chez nos deux patientes de 63 ans et 46 ans, soit une couverture de plus 95% ou plus des VC par 95% des doses prescrites. Les principaux OARs que sont le cœur et les poumons étaient épargnés, avec des contraintes acceptables. Sur le plan clinique, seule une radiodermite de grade 1 a été notée. CONCLUSION : Ces premiers cas sénégalais de cancer du sein bilatéral traité de façon synchrone par VMAT démontrent l’efficacité de cette technique ainsi que son innocuité. Toutefois, elle devra se faire avec précaution particulièrement dans cette indication en attendant d’avoir un recul suffisant.
{"title":"C104: Arcthérapie volumétrique synchrone dans le cancer du sein bilatéral : Première expérience au Sénégal : A propos de deux cas","authors":"M. Mane, A. Kone, J. Nguessan, A. Ayémou, A. Kassé, M. Dieng, P. Gaye","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c104.xjsr1627","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c104.xjsr1627","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le cancer du sein bilatéral (CSB), qu’il soit synchrone ou métachrone ne représente pas une entité exceptionnelle. Toutefois, il pose souvent le problème de sa radiothérapie (RT), du fait de l’étendue et de la complexité des volumes-cibles (VC) à couvrir, d’où l’intérêt des nouvelles techniques de radiothérapie (RT). L’objectif était d’analyser les résultats dosimétriques et cliniques d’une arcthérapie volumétrique (VMAT) synchrone chez des patientes traitées pour un CSB. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait de patientes diagnostiquées d’un CSB et irradiées au Centre International de Cancérologie de Dakar (CICD). Les VC ont été délinéés selon les guidelines du RTOG et de l’EORTC. Les prescriptions de dose étaient de 50 Gy sur la paroi, 60 Gy sur la cavité de tumorectomie, 50 Gy sur la glande mammaire et 47,5 Gy sur les aires ganglionnaires, le tout en 25 séances selon la technique du boost intégré (SIB). Les contraintes de prescription étaient que 95% ou plus de la dose prescrite (sans dépasser 107%) devaient couvrir au moins 95% des PTV. Pour les organes à risque (OARs), 30% du poumon ne devait pas recevoir plus de 20 Gy et la dose moyenne ne devait pas dépasser 13 Gy. La dose moyenne au cœur ne devait pas dépasser 5 Gy, ou sinon 10% du cœur ne devait pas recevoir plus de 20 Gy ou 5% ne devait pas recevoir plus de 40 Gy. RESULTATS : Malgré la complexité des VC pariétaux, mammaires et ganglionnaires, les contraintes dosimétriques étaient respectées avec une excellente couverture, chez nos deux patientes de 63 ans et 46 ans, soit une couverture de plus 95% ou plus des VC par 95% des doses prescrites. Les principaux OARs que sont le cœur et les poumons étaient épargnés, avec des contraintes acceptables. Sur le plan clinique, seule une radiodermite de grade 1 a été notée. CONCLUSION : Ces premiers cas sénégalais de cancer du sein bilatéral traité de façon synchrone par VMAT démontrent l’efficacité de cette technique ainsi que son innocuité. Toutefois, elle devra se faire avec précaution particulièrement dans cette indication en attendant d’avoir un recul suffisant.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"7 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80854282","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c18.w6tg81pskn
PB Yaméogo, S. Ka, J. Thiam, S. Dieng, M. Ndiaye, A. Dem
{"title":"C18: Traitement du cancer invasif du col de l’utérus aux stades précoces à l’Institut Joliot Curie de Dakar de 2015 à 2020","authors":"PB Yaméogo, S. Ka, J. Thiam, S. Dieng, M. Ndiaye, A. Dem","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c18.w6tg81pskn","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c18.w6tg81pskn","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"175 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76508664","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}