Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c16.oyrewyicqu
M. Ndoye, M. Jalloh, M. Mbodj, A. Diallo, T. Diallo, A. Baldé, L. Niang
INTRODUCTION : Les réunions de concertation pluridisciplinaire constituent une étape incontournable dans l’amélioration de l’offre de soins en oncologie-urologie. Le but de ce travail consistait à présenter les résultats préliminaires obtenus après 12 mois d’activité régulière des RCP tenues à l’Hôpital Général Idrissa Pouye. MATERIELS ET METHODES : L’ensemble des paramètres étudiés étaient : le type des spécialités représentées, les paramètres démographiques-cliniques et paracliniques des patients, le diagnostic positif et d’extension de la maladie, mais aussi le suivi et l’évolution après décision RCP. RESULTATS : Au total, 205 dossiers de patients ont été étudiés, pour un âge moyen de 64 ans. Les patients hommes représentaient presque 90% des cas. Les tumeurs de la prostate étaient majoritairement représentées suivies des tumeurs de la vessie et du rein. La prise en charge pluridisciplinaire se faisait avec les urologues, radiothérapeutes, radiologues, oncologues et les pathologistes. CONCLUSION : La consolidation de ces rencontres pluridisciplinaires est un atout majeur dans la prise en charge des patients.
{"title":"C16: Mettre en place une réunion de concertation pluridisciplinaire en oncologie-urologie : Analyse des données préliminaires","authors":"M. Ndoye, M. Jalloh, M. Mbodj, A. Diallo, T. Diallo, A. Baldé, L. Niang","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c16.oyrewyicqu","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c16.oyrewyicqu","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Les réunions de concertation pluridisciplinaire constituent une étape incontournable dans l’amélioration de l’offre de soins en oncologie-urologie. Le but de ce travail consistait à présenter les résultats préliminaires obtenus après 12 mois d’activité régulière des RCP tenues à l’Hôpital Général Idrissa Pouye. MATERIELS ET METHODES : L’ensemble des paramètres étudiés étaient : le type des spécialités représentées, les paramètres démographiques-cliniques et paracliniques des patients, le diagnostic positif et d’extension de la maladie, mais aussi le suivi et l’évolution après décision RCP. RESULTATS : Au total, 205 dossiers de patients ont été étudiés, pour un âge moyen de 64 ans. Les patients hommes représentaient presque 90% des cas. Les tumeurs de la prostate étaient majoritairement représentées suivies des tumeurs de la vessie et du rein. La prise en charge pluridisciplinaire se faisait avec les urologues, radiothérapeutes, radiologues, oncologues et les pathologistes. CONCLUSION : La consolidation de ces rencontres pluridisciplinaires est un atout majeur dans la prise en charge des patients.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"28 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79245865","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c21.2kk6fmuqok
S. Gueye, BS Diallo, M. Guèye, A. Mbodji, M. Diallo
INTRODUCTION : Evaluer les délais des différentes étapes du parcours de soins jusqu’à l’accès au traitement initial des cancers du sein suivis à l’Unité de Sénologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Aristide le Dantec de Dakar. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et analytique portant sur les patients dont le diagnostic de cancer du sein était confirmé et suivis à l’Unité de Sénologie du CHU Aristide le Dantec de Dakar. Durant une période de trois ans, allant du 1er Janvier 2013 au 31 Décembre 2015, nous avons étudié pour tous les patients, le délai de chaque étape du parcours diagnostique et thérapeutique et l'évolution de la maladie avec un recul minimal de cinq ans au 31 Décembre 2020. RESULTATS : Cent soixante-dix-huit patients étaient inclus dans cette étude. Le délai moyen d’accès à l’Unité de Sénologie depuis les premiers symptômes du cancer était de 10,6 mois avec des extrêmes de sept jours et 121,7 mois ; celui de la confirmation du diagnostic après le premier contact était de 36,1 jours avec un minimum d’un jour et un maximum de 34,3 mois. Après le diagnostic, le délai moyen de l'évaluation en vue d'une décision du traitement initial était de 23,3 jours (d’un jour à 28,3 mois) et celui de la mise en œuvre effective du traitement initial était de 7,3 jours avec des extrêmes d’un jour à 87 jours ; après décision. En somme, le délai global d’accès au traitement initial d’un cancer du sein depuis les premiers symptômes jusqu'au premier acte thérapeutique était en moyenne de 13,2 mois (de 47 jours à 122 mois). L’impact pronostique de ces retards de prise en charge se résume en un taux de décès de 55,1% ; tous stades confondus, avec une survie à cinq ans qui ne dépasse guère 35,6%. CONCLUSION : Ces résultats montrent que les efforts devront surtout porter sur la première étape (accès à l’Unité) ; au niveau communautaire, en réduisant les facteurs limitant la prise de décision de consulter. Ensuite, une fois le premier contact établi, l’accent doit être mis sur l’amélioration de l’accessibilité (géographique et financière) et sur la disponibilité et la fonctionnalité des services d’aide au diagnostic y compris l’évaluation pré-thérapeutique.
简介:评估在达喀尔的Aristide le Dantec大学医院中心(CHU)的血学单位对乳腺癌进行初步治疗之前的护理路径的不同阶段的时间。材料和方法:这是一项描述性、回顾性和分析性研究,研究对象是在达喀尔CHU Aristide le Dantec的血清学单位确诊和随访的乳腺癌患者。在2013年1月1日至2015年12月31日的三年时间里,我们研究了所有患者的诊断和治疗过程中每个阶段的时间以及疾病的演变,到2020年12月31日,至少有5年的延迟。结果:纳入178例患者。从最初的癌症症状开始,进入窦学单元的平均时间为10.6个月,极端时间为7天和121.7个月;首次接触后确诊时间为36.1天,最少1天,最多34.3个月。诊断后,评估初步治疗决定的平均时间为23.3天(1天至28.3个月),实际实施初步治疗的平均时间为7.3天,极端时间为1天至87天;之后决定的。总而言之,乳腺癌从最初症状到第一次治疗的初始治疗总时间平均为13.2个月(从47天到122个月)。这些护理延迟的预后影响总结为55.1%的死亡率;所有阶段加在一起,5年生存率几乎不超过35.6%。结论:这些结果表明,努力应集中在第一阶段(进入单位);在社区一级,通过减少限制协商决策的因素。第二,一旦建立了第一次接触,重点必须放在改善诊断支助服务的可及性(地理上和财政上)以及包括治疗前评估在内的服务的可用性和功能上。
{"title":"C21: Parcours de soins des patients atteints de cancer du sein à l'unité de sénologie du CHU Aristide le Dantec de Dakar (Sénégal)","authors":"S. Gueye, BS Diallo, M. Guèye, A. Mbodji, M. Diallo","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c21.2kk6fmuqok","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c21.2kk6fmuqok","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Evaluer les délais des différentes étapes du parcours de soins jusqu’à l’accès au traitement initial des cancers du sein suivis à l’Unité de Sénologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Aristide le Dantec de Dakar. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et analytique portant sur les patients dont le diagnostic de cancer du sein était confirmé et suivis à l’Unité de Sénologie du CHU Aristide le Dantec de Dakar. Durant une période de trois ans, allant du 1er Janvier 2013 au 31 Décembre 2015, nous avons étudié pour tous les patients, le délai de chaque étape du parcours diagnostique et thérapeutique et l'évolution de la maladie avec un recul minimal de cinq ans au 31 Décembre 2020. RESULTATS : Cent soixante-dix-huit patients étaient inclus dans cette étude. Le délai moyen d’accès à l’Unité de Sénologie depuis les premiers symptômes du cancer était de 10,6 mois avec des extrêmes de sept jours et 121,7 mois ; celui de la confirmation du diagnostic après le premier contact était de 36,1 jours avec un minimum d’un jour et un maximum de 34,3 mois. Après le diagnostic, le délai moyen de l'évaluation en vue d'une décision du traitement initial était de 23,3 jours (d’un jour à 28,3 mois) et celui de la mise en œuvre effective du traitement initial était de 7,3 jours avec des extrêmes d’un jour à 87 jours ; après décision. En somme, le délai global d’accès au traitement initial d’un cancer du sein depuis les premiers symptômes jusqu'au premier acte thérapeutique était en moyenne de 13,2 mois (de 47 jours à 122 mois). L’impact pronostique de ces retards de prise en charge se résume en un taux de décès de 55,1% ; tous stades confondus, avec une survie à cinq ans qui ne dépasse guère 35,6%. CONCLUSION : Ces résultats montrent que les efforts devront surtout porter sur la première étape (accès à l’Unité) ; au niveau communautaire, en réduisant les facteurs limitant la prise de décision de consulter. Ensuite, une fois le premier contact établi, l’accent doit être mis sur l’amélioration de l’accessibilité (géographique et financière) et sur la disponibilité et la fonctionnalité des services d’aide au diagnostic y compris l’évaluation pré-thérapeutique.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"241 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73203735","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c114.gtfx3359
S. Ka, S. Baldé, M. Dieng, S. Kobinama, J. Thiam, A. Dem
INTRODUCTION : Les tumeurs kystiques du sein sont le plus souvent bénignes. Les caractères de malignité cliniques ne sont pas spécifiques. L’objectif est de rapporter une série de tumeurs kystiques malignes du sein prises à tort pour des lésions bénignes. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude observationnelle effectuée entre Janvier 2018 et Octobre 2021 à la clinique Oasis de Dakar. Nous avions étudié l’aspect clinique, l’imagerie, l’histopathologie, l’étendue de la maladie et la réponse au traitement des cas de tumeurs kystiques suspectes. Nous n’avions pas inclus les cas de kystes purs, uniques ou multiples d’évolution chronique. RESULTATS : Il s’agissait de huit patients, quatre femmes et deux hommes. L’âge moyen était de 44 ans. Tous les patients présentaient une masse palpable unilatérale déformant la peau sans caractère inflammatoire. Une patiente présentait un écoulement séro-sanglant. Le kyste était multiloculaire sans lésion tissulaire dans deux cas et présentait une lésion tissulaire dans six cas. L’imagerie était ACR3 dans cinq cas et ACR4/5 dans trois cas. L’histopathologie retrouvait six carcinomes invasifs dont deux papillaires, trois CITNOS, un carcinome lobulaire de même qu’un cas de carcinome lobulaire in situ de type comédocarcinome chez les femmes et deux CITNOS chez les hommes. Le bilan d’extension retrouvait chez un seul patient de sexe masculin la présence de métastases. Le traitement comportait une chimiothérapie, une mastectomie et une radiothérapie pour six des patients. A ce jour ils sont tous vivants. CONCLUSION : Les tumeurs kystiques du sein cachent parfois un cancer de diagnostic difficile. Le pronostic semble cependant favorable.
{"title":"C114: Tumeurs kystiques du sein : loups ou agneaux ?","authors":"S. Ka, S. Baldé, M. Dieng, S. Kobinama, J. Thiam, A. Dem","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c114.gtfx3359","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c114.gtfx3359","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Les tumeurs kystiques du sein sont le plus souvent bénignes. Les caractères de malignité cliniques ne sont pas spécifiques. L’objectif est de rapporter une série de tumeurs kystiques malignes du sein prises à tort pour des lésions bénignes. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude observationnelle effectuée entre Janvier 2018 et Octobre 2021 à la clinique Oasis de Dakar. Nous avions étudié l’aspect clinique, l’imagerie, l’histopathologie, l’étendue de la maladie et la réponse au traitement des cas de tumeurs kystiques suspectes. Nous n’avions pas inclus les cas de kystes purs, uniques ou multiples d’évolution chronique. RESULTATS : Il s’agissait de huit patients, quatre femmes et deux hommes. L’âge moyen était de 44 ans. Tous les patients présentaient une masse palpable unilatérale déformant la peau sans caractère inflammatoire. Une patiente présentait un écoulement séro-sanglant. Le kyste était multiloculaire sans lésion tissulaire dans deux cas et présentait une lésion tissulaire dans six cas. L’imagerie était ACR3 dans cinq cas et ACR4/5 dans trois cas. L’histopathologie retrouvait six carcinomes invasifs dont deux papillaires, trois CITNOS, un carcinome lobulaire de même qu’un cas de carcinome lobulaire in situ de type comédocarcinome chez les femmes et deux CITNOS chez les hommes. Le bilan d’extension retrouvait chez un seul patient de sexe masculin la présence de métastases. Le traitement comportait une chimiothérapie, une mastectomie et une radiothérapie pour six des patients. A ce jour ils sont tous vivants. CONCLUSION : Les tumeurs kystiques du sein cachent parfois un cancer de diagnostic difficile. Le pronostic semble cependant favorable.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"49 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74796386","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c99.kgjr7280
F. Gilbert, R. Zouli, D. Serge, C. Philippe, Z. Bithar, N. Dipace Cheriet, A. Lucien, T. Taous, B. Phocas, D. Patrice, A. Cyrille
INTRODUCTION : Déterminer l’apport de la technique de GS dans la prise en charge du cancer du sein dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis, Sud de l’Oise. MATERIELS ET METHODES : Notre série était une étude rétrospective analytique et descriptive allant du 1er Janvier 2018 au 30 Juin 2020 et regroupe les patientes prises en charge pour cancer du sein, ayant bénéficiée de la réalisation de la technique de GS dans le service dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis, Sud de l’Oise. RESULTATS : Cent quarante sujets étaient inclus dans notre série. L’âge moyen était de de 60,65 ans avec les extrêmes de 27 et 90 ans. Le siège le plus fréquent des lésions étaient le QSE (46,43%). Selon le type histologique les carcinomes canalaires infiltrants (CCI) étaient majoritaires sur pièce biopsique (76,64%) et pièce opératoire (73,91%). Le grade SBRm 2 était fréquent (57,89%) devant le grade SBRm 1 (33,83%). La réalisation de ganglion sentinelle associée à une tumorectomie était faite dans 95,71% des cas. Avec le double marquage, les GS étaient bleus et atteints dans 9,3% des cas contre 77,51% de GS bleu non atteints. Les lésions pT1c étaient fréquentes (52,94%) avec une forte expression des récepteurs à l’œstrogènes (94,12%) et la progestérone (64,71%). Sur le plan moléculaire, les luminal A et luminal B étaient plus représentatives avec 44,35% et 47,65%. Les patientes avaient majoritairement bénéficié de la radiothérapie (94,49%) et hormonothérapie (80,92%). CONCLUSION : La pratique de la technique de GS associée à une tumorectomie ou zonectomie était la plus réalisée dans notre série avec une forte proportion de CCI, le grade histologique II. Une forte expression des récepteurs hormonaux était observée dans les lésions qui sont majoritairement Luminal A et Luminal B. Les GS étaient atteints dans les pT1c.
{"title":"C99: L’apport de la pratique de ganglion sentinelle (GS) dans la prise en charge du cancer du sein dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis","authors":"F. Gilbert, R. Zouli, D. Serge, C. Philippe, Z. Bithar, N. Dipace Cheriet, A. Lucien, T. Taous, B. Phocas, D. Patrice, A. Cyrille","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c99.kgjr7280","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c99.kgjr7280","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Déterminer l’apport de la technique de GS dans la prise en charge du cancer du sein dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis, Sud de l’Oise. MATERIELS ET METHODES : Notre série était une étude rétrospective analytique et descriptive allant du 1er Janvier 2018 au 30 Juin 2020 et regroupe les patientes prises en charge pour cancer du sein, ayant bénéficiée de la réalisation de la technique de GS dans le service dans le service d’oncologie gynécologique et mammaire du centre hospitalier de Senlis, Sud de l’Oise. RESULTATS : Cent quarante sujets étaient inclus dans notre série. L’âge moyen était de de 60,65 ans avec les extrêmes de 27 et 90 ans. Le siège le plus fréquent des lésions étaient le QSE (46,43%). Selon le type histologique les carcinomes canalaires infiltrants (CCI) étaient majoritaires sur pièce biopsique (76,64%) et pièce opératoire (73,91%). Le grade SBRm 2 était fréquent (57,89%) devant le grade SBRm 1 (33,83%). La réalisation de ganglion sentinelle associée à une tumorectomie était faite dans 95,71% des cas. Avec le double marquage, les GS étaient bleus et atteints dans 9,3% des cas contre 77,51% de GS bleu non atteints. Les lésions pT1c étaient fréquentes (52,94%) avec une forte expression des récepteurs à l’œstrogènes (94,12%) et la progestérone (64,71%). Sur le plan moléculaire, les luminal A et luminal B étaient plus représentatives avec 44,35% et 47,65%. Les patientes avaient majoritairement bénéficié de la radiothérapie (94,49%) et hormonothérapie (80,92%). CONCLUSION : La pratique de la technique de GS associée à une tumorectomie ou zonectomie était la plus réalisée dans notre série avec une forte proportion de CCI, le grade histologique II. Une forte expression des récepteurs hormonaux était observée dans les lésions qui sont majoritairement Luminal A et Luminal B. Les GS étaient atteints dans les pT1c.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"104 5 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75610774","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c4.usdabsumcj
A. Thiam, M. Faye, L. Barry, E. Sy, A. Fahad, M. Mbaye, M. Thioub, M. Ba
INTRODUCTION: Skull base meningiomas represent 25% of all meningiomas. Mostly slow-growing, the challenge lies in their relationship with the circle of Willis and cranial nerves. The objective of our study was to evaluate the management of meningiomas of the anterior and middle cranial fossa in a sub-Saharan setting. MATERIALS AND METHODS: A serie of 56 patients hospitalized for meningiomas of the anterior and middle cranial fossa were retrospectively reviewed and analyzed, from January, 2012 to December, 2018. RESULTS: Anterior and middle cranial fossa meningiomas represented 32.7% of intracranial meningiomas in the department. The mean age was 50.5 years and the sex-ratio were 0.3. Clinical manifestations were dominated by visual disorders (57.1%) and intracranial hypertension (26.8%). The mean tumor size was 54.3 mm. The pterional approach was used on 94.6% of patients. The quality of resection was SIMPSON grade II in 71.4% of cases. Postoperative mortality was 14.2%. The pathology was grade I in 91.1% of cases. Over a three-year follow-up, complete recovery was noted in 67.8% of cases. Two cases had recurrence. CONCLUSION: Meningiomas are the most common tumor of the anterior and middle cranial fossa in the institution. Microsurgical excision was the only treatment performed. Complete recovery without sequelae was observed in 67.8% of cases. The improvement in the instrumentation and neuro-intensive care helped to reduce mortality and morbidity, but efforts still need to be made, especially in the development of complementary treatments.
{"title":"C4: Anterior and middle skull base meningiomas: Experience from a sub-Saharan country of a serie of 56 cases","authors":"A. Thiam, M. Faye, L. Barry, E. Sy, A. Fahad, M. Mbaye, M. Thioub, M. Ba","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c4.usdabsumcj","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c4.usdabsumcj","url":null,"abstract":"INTRODUCTION: Skull base meningiomas represent 25% of all meningiomas. Mostly slow-growing, the challenge lies in their relationship with the circle of Willis and cranial nerves. The objective of our study was to evaluate the management of meningiomas of the anterior and middle cranial fossa in a sub-Saharan setting. MATERIALS AND METHODS: A serie of 56 patients hospitalized for meningiomas of the anterior and middle cranial fossa were retrospectively reviewed and analyzed, from January, 2012 to December, 2018. RESULTS: Anterior and middle cranial fossa meningiomas represented 32.7% of intracranial meningiomas in the department. The mean age was 50.5 years and the sex-ratio were 0.3. Clinical manifestations were dominated by visual disorders (57.1%) and intracranial hypertension (26.8%). The mean tumor size was 54.3 mm. The pterional approach was used on 94.6% of patients. The quality of resection was SIMPSON grade II in 71.4% of cases. Postoperative mortality was 14.2%. The pathology was grade I in 91.1% of cases. Over a three-year follow-up, complete recovery was noted in 67.8% of cases. Two cases had recurrence. CONCLUSION: Meningiomas are the most common tumor of the anterior and middle cranial fossa in the institution. Microsurgical excision was the only treatment performed. Complete recovery without sequelae was observed in 67.8% of cases. The improvement in the instrumentation and neuro-intensive care helped to reduce mortality and morbidity, but efforts still need to be made, especially in the development of complementary treatments.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"14 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84016577","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c33.z4jlsskgpa
A. Diallo, A. Ndong, J. Thiam, M. Ba, P. Dieng, R. Some, D. Diouf, M. Dieng, S. Ka, A. Dem
INTRODUCTION : La prise en charge du cancer gastrique dans les pays à faible revenu peut être difficile. Notre objectif est de faire un état des lieux sur le cancer de l’estomac en Afrique. MATERIELS ET METHODES : Des études de cohorte, des études cas-témoins, des études transversales et des séries de cas ont été identifiées via les recherches EMBASE, PubMed, Africa Index Medicus, Africa Journals Online et Web of Science du 1er Janvier 2000 au 31 Décembre 2020. Méta-analyse a été réalisée en utilisant la survie à cinq ans estimés à partir d'études après cinq ans de suivi. L'hétérogénéité a été quantifiée à l'aide de la statistique 12. RESULTATS : Quarante-deux articles ont été pris en compte pour la revue systématique et huit pour la méta-analyse. La population totale était de 5.796 patients. Soixante-deux pour cent des patients étaient des hommes. L'âge moyen des patients était de 55,1 ± 4,34 ans. L'adénocarcinome était le type histologique le plus fréquent. La localisation antrale était la plus fréquente. Le stade IV représentait 1.199 patients (54,17%) et le stade III était de 21,8%. La chirurgie était généralement le premier traitement reçu par les patients (92%). La chimiothérapie néoadjuvante a été utilisée dans quelques cas (11,12%), il en était de même pour la radiothérapie (4,1%). Les complications post-opératoires et la mortalité étaient élevées. Dans certaines études, les complications chirurgicales atteignaient plus de 30 et 40% pour la mortalité. Le taux de survie globale était de 11,74%. Cependant, une hétérogénéité significative a été détectée (I2=82,67%). CONCLUSION : Notre étude a fourni un aperçu de l'épidémiologie du cancer de l'estomac et de sa gestion en Afrique.
简介:低收入国家的胃癌管理可能具有挑战性。我们的目标是评估非洲胃癌的现状。教材和方法:队列研究、病例对照研究的横断面研究和案例集,通过研究确定了基座、PubMed、Africa, Africa医师组织期刊提供在线索引和Web of Science) 2000年1月1日至2020年12月31日。meta分析使用5年随访后研究估计的5年生存率进行。异质性用统计学12进行量化。结果:42篇文章被纳入系统综述,8篇被纳入荟萃分析。总患者为5.796例。62%的患者是男性。患者的平均年龄为55.1%。L’adénocarcinome±4.34岁是最常见的组织学类型。最常见的是窦位。IV期1199例(54.17%),III期21.8%。手术通常是患者接受的第一个治疗(92%)。少数病例采用新辅助化疗(11.12%),放疗(4.1%)。术后并发症及死亡率均较高。在一些研究中,手术并发症,死亡率高达30%和40%以上。总生存率为11.74%。然而,发现一个显著的异质性(I2 = 82,67%)。结论:我们的研究提供了一窥胃癌流行病学及其管理非洲事务。
{"title":"C33: Prise en charge du cancer de l’estomac en Afrique : Revue systématique et méta-analyse","authors":"A. Diallo, A. Ndong, J. Thiam, M. Ba, P. Dieng, R. Some, D. Diouf, M. Dieng, S. Ka, A. Dem","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c33.z4jlsskgpa","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c33.z4jlsskgpa","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : La prise en charge du cancer gastrique dans les pays à faible revenu peut être difficile. Notre objectif est de faire un état des lieux sur le cancer de l’estomac en Afrique. MATERIELS ET METHODES : Des études de cohorte, des études cas-témoins, des études transversales et des séries de cas ont été identifiées via les recherches EMBASE, PubMed, Africa Index Medicus, Africa Journals Online et Web of Science du 1er Janvier 2000 au 31 Décembre 2020. Méta-analyse a été réalisée en utilisant la survie à cinq ans estimés à partir d'études après cinq ans de suivi. L'hétérogénéité a été quantifiée à l'aide de la statistique 12. RESULTATS : Quarante-deux articles ont été pris en compte pour la revue systématique et huit pour la méta-analyse. La population totale était de 5.796 patients. Soixante-deux pour cent des patients étaient des hommes. L'âge moyen des patients était de 55,1 ± 4,34 ans. L'adénocarcinome était le type histologique le plus fréquent. La localisation antrale était la plus fréquente. Le stade IV représentait 1.199 patients (54,17%) et le stade III était de 21,8%. La chirurgie était généralement le premier traitement reçu par les patients (92%). La chimiothérapie néoadjuvante a été utilisée dans quelques cas (11,12%), il en était de même pour la radiothérapie (4,1%). Les complications post-opératoires et la mortalité étaient élevées. Dans certaines études, les complications chirurgicales atteignaient plus de 30 et 40% pour la mortalité. Le taux de survie globale était de 11,74%. Cependant, une hétérogénéité significative a été détectée (I2=82,67%). CONCLUSION : Notre étude a fourni un aperçu de l'épidémiologie du cancer de l'estomac et de sa gestion en Afrique.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"65 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87236150","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c25.4oqrz8nozy
M. Kéita, S. Gueye, Abdoulbaki I Diallo, Nms Mbomboa, F. Gueye, S. Toure, BF Faye, M. Seck, S. Diop
INTRODUCTION : Le myélome multiple (MM) est défini par la prolifération maligne d'un clone plasmocytaire dans la moelle osseuse s'accompagnant le plus souvent de la sécrétion d'une immunoglobuline (Ig) monoclonale complète ou de l'un de ses fragments. Sa prise en charge repose essentiellement sur l’association de molécules de classes différentes ; les traitements actuels permettent souvent une réduction drastique voire la disparition de la protéine monoclonale. Le but de cette étude est d’évaluer la réponse thérapeutique des patients sous trithérapie suivis au service d’hématologie clinique du CNTS. MATERIELS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 36 dossiers de patients suivis pour myélome multiple sous trithérapie. La période d’étude allait de Janvier 2019 au mois d’Octobre 2021 (34 mois). Toutes les données cliniques et biologiques ont été collectées à partir des dossiers des patients. RESULTATS : Sur une population de 69 patients, 36 dossiers ont été colligés durant la période d’étude. Le sex-ratio était de 3,27 et la moyenne d’âge était de 59,27 ans. Cinq patients avaient moins de 50 ans. Un seul patient était exposé à des toxiques, neuf patients avaient une comorbidité. Tous les patients étaient diagnostiqués myélome symptomatique selon les critères de l’IMWG 2014. Parmi les patients qui ont bénéficié d’une immunoélectrophorèse, le composant monoclonal est IgG dans 83,33 % des cas, IgA dans 8%, Chaines légères dans 8%. Trente-et-quatre patients (94,4 %) étaient classés stade III selon Salmon et Durie. Le traitement spécifique de 1ère ligne a été : le MPT chez 15 patients (44,11%) ; CTD chez 15 patients (44,11%) ; VTD chez trois patients (8,33%). Deux patients (5,55%) avaient reçu du VMP. Un seul (2,7%) patient était sous VCD. Neuf patients (25%) n’avaient pas de réponse : trois patients CTD ; cinq patients MPT et un patient VTD. Vingt-et-sept patients soit 75% ont pu avoir une réponse ou une très bonne réponse partielle. La durée moyenne d’obtention de la réponse était de 4,7 mois. La durée moyenne de survie sans progression était de 5,29 mois. Onze patients ont eu une progression de la maladie, bénéficiant ainsi d’un protocole de 2ème ligne : trois patients sous MPT et neuf patients sous CTD. La survie globale à trois ans était de 77,7%. CONCLUSION : Grace aux avancées thérapeutiques récentes, le traitement du myélome multiple est de plus en plus prometteur. Les résultats de notre étude prouvent montrer l’efficacité de la trithérapie tant pour l’obtention d’une réponse partielle que pour la durée de la survie sans progression. Cependant des cas de non réponse à la trithérapie ont été notifiés. Des études plus poussées permettraient de mettre en évidence d’éventuels facteurs de risque de non réponse pour ainsi adapter précocement la prise en charge.
{"title":"C25: Evaluation de la réponse thérapeutique des patients suivis pour myélome multiple sous trithérapie : A propos de 36 cas colligés au service d’Hématologie clinique du CNTS","authors":"M. Kéita, S. Gueye, Abdoulbaki I Diallo, Nms Mbomboa, F. Gueye, S. Toure, BF Faye, M. Seck, S. Diop","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c25.4oqrz8nozy","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c25.4oqrz8nozy","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Le myélome multiple (MM) est défini par la prolifération maligne d'un clone plasmocytaire dans la moelle osseuse s'accompagnant le plus souvent de la sécrétion d'une immunoglobuline (Ig) monoclonale complète ou de l'un de ses fragments. Sa prise en charge repose essentiellement sur l’association de molécules de classes différentes ; les traitements actuels permettent souvent une réduction drastique voire la disparition de la protéine monoclonale. Le but de cette étude est d’évaluer la réponse thérapeutique des patients sous trithérapie suivis au service d’hématologie clinique du CNTS. MATERIELS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 36 dossiers de patients suivis pour myélome multiple sous trithérapie. La période d’étude allait de Janvier 2019 au mois d’Octobre 2021 (34 mois). Toutes les données cliniques et biologiques ont été collectées à partir des dossiers des patients. RESULTATS : Sur une population de 69 patients, 36 dossiers ont été colligés durant la période d’étude. Le sex-ratio était de 3,27 et la moyenne d’âge était de 59,27 ans. Cinq patients avaient moins de 50 ans. Un seul patient était exposé à des toxiques, neuf patients avaient une comorbidité. Tous les patients étaient diagnostiqués myélome symptomatique selon les critères de l’IMWG 2014. Parmi les patients qui ont bénéficié d’une immunoélectrophorèse, le composant monoclonal est IgG dans 83,33 % des cas, IgA dans 8%, Chaines légères dans 8%. Trente-et-quatre patients (94,4 %) étaient classés stade III selon Salmon et Durie. Le traitement spécifique de 1ère ligne a été : le MPT chez 15 patients (44,11%) ; CTD chez 15 patients (44,11%) ; VTD chez trois patients (8,33%). Deux patients (5,55%) avaient reçu du VMP. Un seul (2,7%) patient était sous VCD. Neuf patients (25%) n’avaient pas de réponse : trois patients CTD ; cinq patients MPT et un patient VTD. Vingt-et-sept patients soit 75% ont pu avoir une réponse ou une très bonne réponse partielle. La durée moyenne d’obtention de la réponse était de 4,7 mois. La durée moyenne de survie sans progression était de 5,29 mois. Onze patients ont eu une progression de la maladie, bénéficiant ainsi d’un protocole de 2ème ligne : trois patients sous MPT et neuf patients sous CTD. La survie globale à trois ans était de 77,7%. CONCLUSION : Grace aux avancées thérapeutiques récentes, le traitement du myélome multiple est de plus en plus prometteur. Les résultats de notre étude prouvent montrer l’efficacité de la trithérapie tant pour l’obtention d’une réponse partielle que pour la durée de la survie sans progression. Cependant des cas de non réponse à la trithérapie ont été notifiés. Des études plus poussées permettraient de mettre en évidence d’éventuels facteurs de risque de non réponse pour ainsi adapter précocement la prise en charge.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85887495","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c101.lzzp3550
Or Some, A. Dembele, V. Konségré, H. Belemlilga, N. Yabre, N. Keita, C. Zaré, S. Ouattara
INTRODUCTION : Décrire les résultats de la chirurgie dans la prise en charge des cancers du sein. MATERIELS ET METHODES : Il s’est agi d’une étude descriptive transversale du 31 Juillet 2015 au 31 Mai 2020 au CHU Sourô Sanou à Bobo Dioulasso. Elle a porté sur 368 cas de cancer du sein dont huit chez l’homme. L’âge moyen était de 46,6 (15 – 90) ± 12,1 ans. La tumeur était T4 dans 77% (n=283). Les stades III et IV représentaient respectivement un effectif de 149 (40,5%) et 134 (36,4%) patients. On notait un cancer triple négatif dans 53% (18/34). Les données sur la chirurgie ont été étudiées. RESULTATS : Deux cent trois patients (55%) avaient été opérés. Les lésions étaient non résécables dans 81 cas (22%). On répertoriait 84 patients perdus de vue (23%). La chirurgie curative a été réalisée chez 138 patients (37,5%). Parmi eux, 84% (116/138) avaient réalisé une chimiothérapie néoadjuvante. La chirurgie a été conservatrice avec plastie et curage axillaire chez 12 patientes (3,7%) et radicale type mastectomie selon Madden chez 128 patients (34,2%). Le nombre moyen de ganglions ramenés était de 11 avec des extrêmes allant de trois à 29. La mastectomie de propreté avait été réalisée chez 65 (17,7%) patients. La morbidité était de 30% (cœlome, suppuration, retard de cicatrisation). La survie à un an était de 50%. Cette survie était liée au stade de la maladie avec une différence statistiquement significative (p=0,00074). CONCLUSION : Le stade localement avancé et le coût élevé de la chimiothérapie réduisent les indications de la chirurgie pour cancer du sein. Les résultats oncologiques du traitement conservateur et radical sont encourageants et devraient inciter à promouvoir la détection précoce.
{"title":"C101: Place de la chirurgie dans la prise en charge du cancer du sein au CHU Sourô Sanou à Bobo Dioulasso","authors":"Or Some, A. Dembele, V. Konségré, H. Belemlilga, N. Yabre, N. Keita, C. Zaré, S. Ouattara","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c101.lzzp3550","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c101.lzzp3550","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Décrire les résultats de la chirurgie dans la prise en charge des cancers du sein. MATERIELS ET METHODES : Il s’est agi d’une étude descriptive transversale du 31 Juillet 2015 au 31 Mai 2020 au CHU Sourô Sanou à Bobo Dioulasso. Elle a porté sur 368 cas de cancer du sein dont huit chez l’homme. L’âge moyen était de 46,6 (15 – 90) ± 12,1 ans. La tumeur était T4 dans 77% (n=283). Les stades III et IV représentaient respectivement un effectif de 149 (40,5%) et 134 (36,4%) patients. On notait un cancer triple négatif dans 53% (18/34). Les données sur la chirurgie ont été étudiées. RESULTATS : Deux cent trois patients (55%) avaient été opérés. Les lésions étaient non résécables dans 81 cas (22%). On répertoriait 84 patients perdus de vue (23%). La chirurgie curative a été réalisée chez 138 patients (37,5%). Parmi eux, 84% (116/138) avaient réalisé une chimiothérapie néoadjuvante. La chirurgie a été conservatrice avec plastie et curage axillaire chez 12 patientes (3,7%) et radicale type mastectomie selon Madden chez 128 patients (34,2%). Le nombre moyen de ganglions ramenés était de 11 avec des extrêmes allant de trois à 29. La mastectomie de propreté avait été réalisée chez 65 (17,7%) patients. La morbidité était de 30% (cœlome, suppuration, retard de cicatrisation). La survie à un an était de 50%. Cette survie était liée au stade de la maladie avec une différence statistiquement significative (p=0,00074). CONCLUSION : Le stade localement avancé et le coût élevé de la chimiothérapie réduisent les indications de la chirurgie pour cancer du sein. Les résultats oncologiques du traitement conservateur et radical sont encourageants et devraient inciter à promouvoir la détection précoce.","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"5 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89970416","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-03-01DOI: 10.54266/ajo.2.1s.c87.blww8757
O. Adakal, SI Mounkeila, O. Kimso, M. Abdoulaye, Andreas Hamma, M. Maikassoua, MM Rouga
INTRODUCTION : Les tumeurs des parties molles sont définies comme des tumeurs développées au dépend des tissus non-épithéliaux de l’organisme, à l'exclusion des viscères, du tissu lymphoïde et du système nerveux central. On distingue les tumeurs bénignes qui sont de loin les plus fréquentes. Leur diagnostic est suspecté par le clinicien et confirmé par l’histo-pathologiste. Les tumeurs malignes sont beaucoup plus rares. (1% des cancers de l'adulte). Elles posent, du fait de leur rareté, de leur diversité histologique et de leur hétérogénéité évolutive, des problèmes diagnostic clinique, anatomopathologique, et thérapeutique. La prise en charge de ces tumeurs ne peut se concevoir en dehors de comités de concertation pluridisciplinaire associant chirurgiens, radiologues, anatomo-pathologistes, oncologues et radiothérapeutes. Notre étude se fixe comme objectif de déterminer les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des tumeurs des parties molles au CHR de Maradi. MATERIELS ET METHODES : Nous rapportons 116 cas de tumeur des parties molles recensés du 1er Janvier au 31 Décembre 2020. L’âge moyen de nos patients était de 48 ans avec des extrêmes de 16 et 72 ans. Une prédominance masculine (sex-ratio=1,58). Le délai moyen de consultation était de 28 mois. Le siège de la tumeur était : les membres (82%), le tronc (6%), la tête et cou (12%). Les signes cliniques étaient dominés par une tuméfaction des parties molles (97%). Les tumeurs bénignes représentaient 65% alors que les tumeurs malignes représentaient 35%. Les Tumeurs bénignes étaient dominées par les lipomes (82%) les tumeurs musculaires représentaient 12%. Quant aux tumeurs malignes, les sarcomes représentaient 52% et les mélanomes 38%. La chirurgie était réalisée chez 71% des patients, elle était palliative chez 53% des cas et seulement 10% des patients opérée ont bénéficié d’un curage. La chimiothérapie y était associée en cas d’indication, elle était adjuvante dans 60% des cas. La radiothérapie a été réalisée chez 5% des patients (hors du pays), Les patients perdus de vue étaient de 58%. Une rechute locale a été observée dans 71%. Une rémission complète a marqué l’évolution de 17% des cas. Des métastases à distance ont retrouvé dans 48% des cas, la survie à trois mois était de 75% et à neuf mois 53%. Les défis étaient : une consultation tardive, un nombre important de patients perdus de vue, une chirurgie incomplète car parfois non indiquée et nous déplorons la faible réalisation d’examens complémentaires indispensables au diagnostic, à la stadification et à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée. L’ouverture de l’unité de radiothérapie à Niamey sera l’occasion de définir la place de chacun des trois volets thérapeutiques : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie dans le processus thérapeutique de ces tumeurs, à travers l’élaboration de protocoles standardisés de traitement. Tout ceci ne fait que souligner l’intérêt primordial de la concertation multidisciplinaire dans la
{"title":"C87: Les tumeurs des parties molles en service de chirurgie du Centre Hospitalier Régional de Maradi (Niger) en 2020","authors":"O. Adakal, SI Mounkeila, O. Kimso, M. Abdoulaye, Andreas Hamma, M. Maikassoua, MM Rouga","doi":"10.54266/ajo.2.1s.c87.blww8757","DOIUrl":"https://doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c87.blww8757","url":null,"abstract":"INTRODUCTION : Les tumeurs des parties molles sont définies comme des tumeurs développées au dépend des tissus non-épithéliaux de l’organisme, à l'exclusion des viscères, du tissu lymphoïde et du système nerveux central. On distingue les tumeurs bénignes qui sont de loin les plus fréquentes. Leur diagnostic est suspecté par le clinicien et confirmé par l’histo-pathologiste. Les tumeurs malignes sont beaucoup plus rares. (1% des cancers de l'adulte). Elles posent, du fait de leur rareté, de leur diversité histologique et de leur hétérogénéité évolutive, des problèmes diagnostic clinique, anatomopathologique, et thérapeutique. La prise en charge de ces tumeurs ne peut se concevoir en dehors de comités de concertation pluridisciplinaire associant chirurgiens, radiologues, anatomo-pathologistes, oncologues et radiothérapeutes. Notre étude se fixe comme objectif de déterminer les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des tumeurs des parties molles au CHR de Maradi. MATERIELS ET METHODES : Nous rapportons 116 cas de tumeur des parties molles recensés du 1er Janvier au 31 Décembre 2020. L’âge moyen de nos patients était de 48 ans avec des extrêmes de 16 et 72 ans. Une prédominance masculine (sex-ratio=1,58). Le délai moyen de consultation était de 28 mois. Le siège de la tumeur était : les membres (82%), le tronc (6%), la tête et cou (12%). Les signes cliniques étaient dominés par une tuméfaction des parties molles (97%). Les tumeurs bénignes représentaient 65% alors que les tumeurs malignes représentaient 35%. Les Tumeurs bénignes étaient dominées par les lipomes (82%) les tumeurs musculaires représentaient 12%. Quant aux tumeurs malignes, les sarcomes représentaient 52% et les mélanomes 38%. La chirurgie était réalisée chez 71% des patients, elle était palliative chez 53% des cas et seulement 10% des patients opérée ont bénéficié d’un curage. La chimiothérapie y était associée en cas d’indication, elle était adjuvante dans 60% des cas. La radiothérapie a été réalisée chez 5% des patients (hors du pays), Les patients perdus de vue étaient de 58%. Une rechute locale a été observée dans 71%. Une rémission complète a marqué l’évolution de 17% des cas. Des métastases à distance ont retrouvé dans 48% des cas, la survie à trois mois était de 75% et à neuf mois 53%. Les défis étaient : une consultation tardive, un nombre important de patients perdus de vue, une chirurgie incomplète car parfois non indiquée et nous déplorons la faible réalisation d’examens complémentaires indispensables au diagnostic, à la stadification et à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée. L’ouverture de l’unité de radiothérapie à Niamey sera l’occasion de définir la place de chacun des trois volets thérapeutiques : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie dans le processus thérapeutique de ces tumeurs, à travers l’élaboration de protocoles standardisés de traitement. Tout ceci ne fait que souligner l’intérêt primordial de la concertation multidisciplinaire dans la ","PeriodicalId":52950,"journal":{"name":"South African Journal of Oncology","volume":"56 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77704206","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}