For situations and crops as diverse as sugarcane in Réunion (a French overseas department), grown in systems close to monoculture, and cotton in Cameroon, grown in rotation with food crops, the gruelling manual weed control operations using hoes (the daba in Cameroon and the mattock in Réunion), traditionally inherent to family farming, have been considerably alleviated by the emergence then widespread implementation of chemical weed control, manual in Cameroon and partially motorised in Réunion. Based on these two examples taken from his experience as a tropical agronomist in Northern Cameroon and in Réunion, the author concludes that in just a few decades, family farming and chemical weed control have forged very strong links, which are now difficult to undo.
{"title":"Herbicides and family farming, a marriage of convenience?","authors":"J. Martín","doi":"10.25518/2295-8010.1775","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1775","url":null,"abstract":"For situations and crops as diverse as sugarcane in Réunion (a French overseas department), grown in systems close to monoculture, and cotton in Cameroon, grown in rotation with food crops, the gruelling manual weed control operations using hoes (the daba in Cameroon and the mattock in Réunion), traditionally inherent to family farming, have been considerably alleviated by the emergence then widespread implementation of chemical weed control, manual in Cameroon and partially motorised in Réunion. Based on these two examples taken from his experience as a tropical agronomist in Northern Cameroon and in Réunion, the author concludes that in just a few decades, family farming and chemical weed control have forged very strong links, which are now difficult to undo.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69230581","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Loving Musubaho Kako-Wanzalire, L. I. W. Mongo, Marc Boketshu Ilonga, Joël Mbusa Mapoli, Jean-Louis Juakaly Mbumba, Sylvie Muhinda Neema, Guy-Crispin Gembu Tungaluna, Jean-Claude Mukinzi Itoka, J. Bogaert
Ce travail présente les résultats d’une méta-analyse de quatre études menées sur les Amphibiens à Kasugho, Butembo, Mambasa et Kisangani en République Démocratique du Congo. L’objectif principal était de vérifier le lien entre le taux d’anthropisation des habitats et la fréquence des espèces observées afin d’identifier d’éventuelles espèces indicatrices des perturbations anthropiques. L’observation directe a généré 815 Amphibiens capturés dans les habitats anthropisés (étang piscicole, jachère) et non anthropisés (marécage, forêt secondaire, forêt primaire). Sur les 37 espèces identifiées, 2 (Amietophrynus kisoloensis, Hoplobatrachus occipitalis) vivent uniquement dans les habitats anthropisés et 11 (Afrixalus quadrivittatus, Amietophrynus gracilipes, Arthroleptis variabilis, Cardioglossa gracilis, C. leucomystax, Hyperolius viridiflavus, Leptopelis aubryioides, L. ocellatus, Phrynobatrachus auritus, Ptychadena anchietae, P. chrysogaster) préfèrent uniquement les habitats non anthropisés. La plus forte similarité entre les habitats anthropisés et non anthropisés a été observée à Mambasa (étang piscicole, marécage, jachère, forêt secondaire, forêt primaire) et la plus faible entre les habitats à Butembo (marécage, jachère). Un test de Chi-carré souligne un lien entre le statut d’habitat et les abondances d’Amphibiens. Une corrélation linéaire significative confirme qu’il n’y a pas de relation directe entre les fréquences dans les deux statuts d’habitat. La présente étude confirme le potentiel des Amphibiens comme indicateurs de perturbations anthropiques des écosystèmes.
{"title":"Méta-analyse exploratoire des effets de perturbations anthropiques sur la diversité des amphibiens dans les stations de Kasugho, Butembo, Mambasa et Kisangani en République Démocratique du Congo","authors":"Loving Musubaho Kako-Wanzalire, L. I. W. Mongo, Marc Boketshu Ilonga, Joël Mbusa Mapoli, Jean-Louis Juakaly Mbumba, Sylvie Muhinda Neema, Guy-Crispin Gembu Tungaluna, Jean-Claude Mukinzi Itoka, J. Bogaert","doi":"10.25518/2295-8010.1709","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1709","url":null,"abstract":"Ce travail présente les résultats d’une méta-analyse de quatre études menées sur les Amphibiens à Kasugho, Butembo, Mambasa et Kisangani en République Démocratique du Congo. L’objectif principal était de vérifier le lien entre le taux d’anthropisation des habitats et la fréquence des espèces observées afin d’identifier d’éventuelles espèces indicatrices des perturbations anthropiques. L’observation directe a généré 815 Amphibiens capturés dans les habitats anthropisés (étang piscicole, jachère) et non anthropisés (marécage, forêt secondaire, forêt primaire). Sur les 37 espèces identifiées, 2 (Amietophrynus kisoloensis, Hoplobatrachus occipitalis) vivent uniquement dans les habitats anthropisés et 11 (Afrixalus quadrivittatus, Amietophrynus gracilipes, Arthroleptis variabilis, Cardioglossa gracilis, C. leucomystax, Hyperolius viridiflavus, Leptopelis aubryioides, L. ocellatus, Phrynobatrachus auritus, Ptychadena anchietae, P. chrysogaster) préfèrent uniquement les habitats non anthropisés. La plus forte similarité entre les habitats anthropisés et non anthropisés a été observée à Mambasa (étang piscicole, marécage, jachère, forêt secondaire, forêt primaire) et la plus faible entre les habitats à Butembo (marécage, jachère). Un test de Chi-carré souligne un lien entre le statut d’habitat et les abondances d’Amphibiens. Une corrélation linéaire significative confirme qu’il n’y a pas de relation directe entre les fréquences dans les deux statuts d’habitat. La présente étude confirme le potentiel des Amphibiens comme indicateurs de perturbations anthropiques des écosystèmes.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69230356","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Angélique Neema Ciza, Clérisse Casinga Mubasi, Richard Amani Barhumana, Delvaux Kabike Balyahamwabo, Jean-Luc Mastaki, P. Lebailly
Selon les résultats de l'analyse participative de la pauvreté (28), la crise économique et financière actuelle, qui s'étend désormais à tous les pays sous-développés et en développement, affecte gravement l'économie de la République démocratique du Congo et, plus particulièrement, les ménages ruraux de la province du Sud-Kivu, qui sont touchés par des crises récurrentes sans précédent et qui les plongent dans une pauvreté sévère et insoutenable. Paradoxalement, ces agriculteurs, dont le rôle est de fournir une nourriture saine et abondante à la population congolaise, sont parmi les moins bien nourris. L'objectif de cette étude est de diagnostiquer l'impact de l'activité non-agricole sur la sécurité alimentaire des ménages du Sud-Kivu montagneux dans la collectivité-chefferie de Luhwindja. Les résultats révèlent que 37% des ménages ruraux considérés tirent une partie de leurs revenus des activités non agricoles, ce qui améliore leur sécurité alimentaire, tandis que 63% des ménages n'ayant que l'agriculture comme moyen de subsistance ont un niveau de sécurité alimentaire critique car ils ne sont pas en mesure d'obtenir 2400 kilocalories par jour et par personne. Le secteur non agricole et les revenus des activités non agricoles sont donc très importants et contribuent de manière significative à l'économie des ménages ruraux en raison de leur influence sur le niveau de vie des ménages et la sécurité alimentaire de ceux-ci.
{"title":"Impact des activités non agricoles sur la sécurité alimentaire au Sud-Kivu montagneux","authors":"Angélique Neema Ciza, Clérisse Casinga Mubasi, Richard Amani Barhumana, Delvaux Kabike Balyahamwabo, Jean-Luc Mastaki, P. Lebailly","doi":"10.25518/2295-8010.1761","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1761","url":null,"abstract":"Selon les résultats de l'analyse participative de la pauvreté (28), la crise économique et financière actuelle, qui s'étend désormais à tous les pays sous-développés et en développement, affecte gravement l'économie de la République démocratique du Congo et, plus particulièrement, les ménages ruraux de la province du Sud-Kivu, qui sont touchés par des crises récurrentes sans précédent et qui les plongent dans une pauvreté sévère et insoutenable. Paradoxalement, ces agriculteurs, dont le rôle est de fournir une nourriture saine et abondante à la population congolaise, sont parmi les moins bien nourris. L'objectif de cette étude est de diagnostiquer l'impact de l'activité non-agricole sur la sécurité alimentaire des ménages du Sud-Kivu montagneux dans la collectivité-chefferie de Luhwindja. Les résultats révèlent que 37% des ménages ruraux considérés tirent une partie de leurs revenus des activités non agricoles, ce qui améliore leur sécurité alimentaire, tandis que 63% des ménages n'ayant que l'agriculture comme moyen de subsistance ont un niveau de sécurité alimentaire critique car ils ne sont pas en mesure d'obtenir 2400 kilocalories par jour et par personne. Le secteur non agricole et les revenus des activités non agricoles sont donc très importants et contribuent de manière significative à l'économie des ménages ruraux en raison de leur influence sur le niveau de vie des ménages et la sécurité alimentaire de ceux-ci.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69230553","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Étienne Yusufu Kachaka, Vincent Poirier, A. Munson, D. Khasa
This study reports on the evaluation of 46 Acacia mangium provenances and varieties, which were planted in 2006 on the Ibi-Batéké Plateau, Democratic Republic of the Congo. After seven years, tree height and diameter, biomass and carbon stocks of the 46 Acacia mangium provenances, together with soil carbon and nitrogen concentrations, were compared with savannah soils in which Acacia was no present. Heights and diameters of 20 to 25 trees per provenance were measured. Carbon in the biomass was determined by the direct method. In total, 25 trees were harvested and weighed for each carbon compartment (leaves, branches, litter, trunks and roots). Ninety soil samples were collected at three different depths in the provenance plots and on the savannah and analyzed for their C and N concentrations. There were differences in height and diameter growth and in accumulated carbon among trees of different origins (provenances). Finally, soil C and N differed under different provenances, and with depth. Carbon and nitrogen tended to decrease with depth. The results of the study revealed better performance for provenances originating from Papua New Guinea, Australia, Malaysia, Vietnam, China, Fiji and the Philippines.
{"title":"Evaluation of an Acacia mangium Provenance Trial after Seven Years, on the Ibi - Batéké Plateau, Democratic Republic of the Congo","authors":"Étienne Yusufu Kachaka, Vincent Poirier, A. Munson, D. Khasa","doi":"10.25518/2295-8010.1740","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1740","url":null,"abstract":"This study reports on the evaluation of 46 Acacia mangium provenances and varieties, which were planted in 2006 on the Ibi-Batéké Plateau, Democratic Republic of the Congo. After seven years, tree height and diameter, biomass and carbon stocks of the 46 Acacia mangium provenances, together with soil carbon and nitrogen concentrations, were compared with savannah soils in which Acacia was no present. Heights and diameters of 20 to 25 trees per provenance were measured. Carbon in the biomass was determined by the direct method. In total, 25 trees were harvested and weighed for each carbon compartment (leaves, branches, litter, trunks and roots). Ninety soil samples were collected at three different depths in the provenance plots and on the savannah and analyzed for their C and N concentrations. There were differences in height and diameter growth and in accumulated carbon among trees of different origins (provenances). Finally, soil C and N differed under different provenances, and with depth. Carbon and nitrogen tended to decrease with depth. The results of the study revealed better performance for provenances originating from Papua New Guinea, Australia, Malaysia, Vietnam, China, Fiji and the Philippines.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69230513","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les défis du changement climatique nécessitent des formes de financement agricole adaptées. L’étude a analysé l’adaptabilité des formes de warrantage au changement climatique au Bénin. Les données sur les promoteurs du warrantage, sur les parties prenantes et leurs rôles, sur les difficultés et risques liés au warrantage ainsi que leurs relations avec les changements climatiques ont été collectées auprès des acteurs à l’aide d’un guide d’entretien. L’analyse des discours et des contenus a permis de relever les facteurs d’inadéquation du warrantage face au changement climatique. Les acteurs impliqués dans les formes de warrantage sont les institutions financières, les organisations des producteurs et les services d’encadrement de l’État jouant respectivement le rôle de mise en place du crédit, d’établissement du cautionnement solidaire, de la mise en marché et l’appui-conseil en conditionnement des produits warrantés. Les risques climatiques et du marché ne sont pas couverts. Les formes actuelles de warrantage ne sont pas adéquates face au changement climatique. Ainsi, l’adaptation des formes de warrantage au changement climatique nécessite l’implication d’une compagnie d’assurance pour assurer les risques climatiques et d’un service météorologique qui fournira les informations climatiques aux producteurs. Les services de vulgarisation fourniront des appuis-conseils complémentaires sur l’accès aux variétés tolérant la sécheresse.
{"title":"Adaptation des formes de financement agricole au changement climatique : cas du warrantage au Bénin","authors":"J. Egah","doi":"10.25518/2295-8010.1923","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1923","url":null,"abstract":"Les défis du changement climatique nécessitent des formes de financement agricole adaptées. L’étude a analysé l’adaptabilité des formes de warrantage au changement climatique au Bénin. Les données sur les promoteurs du warrantage, sur les parties prenantes et leurs rôles, sur les difficultés et risques liés au warrantage ainsi que leurs relations avec les changements climatiques ont été collectées auprès des acteurs à l’aide d’un guide d’entretien. L’analyse des discours et des contenus a permis de relever les facteurs d’inadéquation du warrantage face au changement climatique. Les acteurs impliqués dans les formes de warrantage sont les institutions financières, les organisations des producteurs et les services d’encadrement de l’État jouant respectivement le rôle de mise en place du crédit, d’établissement du cautionnement solidaire, de la mise en marché et l’appui-conseil en conditionnement des produits warrantés. Les risques climatiques et du marché ne sont pas couverts. Les formes actuelles de warrantage ne sont pas adéquates face au changement climatique. Ainsi, l’adaptation des formes de warrantage au changement climatique nécessite l’implication d’une compagnie d’assurance pour assurer les risques climatiques et d’un service météorologique qui fournira les informations climatiques aux producteurs. Les services de vulgarisation fourniront des appuis-conseils complémentaires sur l’accès aux variétés tolérant la sécheresse.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2021-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69230698","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Konan Evrard Brice Dibi, K. Ayolie, E. F. Soumahin, F. Ouattara, B. Essis, B. N’zue, Amani Michel Kouakou
Afin de determiner une periode durant laquelle le rendement optimal est atteint avec des racines tubereuses de qualite, une evaluation du rendement a ete menee sur quatre periodes de recoltes de patate douce a la Station de Recherche sur les Cultures Vivrieres du Centre National de Recherche Agronomique de Bouake. L’etude a porte sur huit varietes ameliorees de patate douce selon un dispositif en split plot avec pour facteur principal les varietes et pour facteur secondaire la periode de recolte. En general, les parametres mesures (l’indice de la maladie, la severite, le nombre de racines par plant - nombre de petites racines et nombre de grandes racines -) sont influences significativement par la variete a l’exception du rendement et des attaques de charancons et de rongeurs qui suivent la periode de recolte. La recolte faite a quatre mois apres la plantation a donne le meilleur rendement (12,64 t/ha) et les racines tubereuses les moins attaquees par les ravageurs (Incidence des charancons: 11,16% ; Incidence des rongeurs: 1,40%). Les varietes CIP-199062-1, Vita et Irene ont ete les plus performantes (15,3 t/ha ; 12,6 t/ha et 11,9 t/ha respectivement).
{"title":"Détermination de la période de récolte de huit variétés de patate douce (Ipomoea batatas L Convolvulaceae) à Bouaké au centre de la Côte d’Ivoire","authors":"Konan Evrard Brice Dibi, K. Ayolie, E. F. Soumahin, F. Ouattara, B. Essis, B. N’zue, Amani Michel Kouakou","doi":"10.25518/2295-8010.1472","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1472","url":null,"abstract":"Afin de determiner une periode durant laquelle le rendement optimal est atteint avec des racines tubereuses de qualite, une evaluation du rendement a ete menee sur quatre periodes de recoltes de patate douce a la Station de Recherche sur les Cultures Vivrieres du Centre National de Recherche Agronomique de Bouake. L’etude a porte sur huit varietes ameliorees de patate douce selon un dispositif en split plot avec pour facteur principal les varietes et pour facteur secondaire la periode de recolte. En general, les parametres mesures (l’indice de la maladie, la severite, le nombre de racines par plant - nombre de petites racines et nombre de grandes racines -) sont influences significativement par la variete a l’exception du rendement et des attaques de charancons et de rongeurs qui suivent la periode de recolte. La recolte faite a quatre mois apres la plantation a donne le meilleur rendement (12,64 t/ha) et les racines tubereuses les moins attaquees par les ravageurs (Incidence des charancons: 11,16% ; Incidence des rongeurs: 1,40%). Les varietes CIP-199062-1, Vita et Irene ont ete les plus performantes (15,3 t/ha ; 12,6 t/ha et 11,9 t/ha respectivement).","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"24 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229261","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Waselin Salomon, Y. U. Sikuzani, Akoua Tamia Madeleine Kouakou, S. C. Kaleba, J. Barthelemy, J. Bogaert
La ville du Cap-Haitien au Nord d'Haiti, avec une population qui double tous les 20 ans, enregistre une expansion rapide du bâti associee a la regression du couvert vegetal. A partir d'une interpretation des images Landsat de 1986, 2003 et 2017, la dynamique de l'occupation du sol a ete mise en evidence a travers l'approche cartographique couplee aux outils d'analyse de l'ecologie du paysage. Il en ressort que la surface du bâti a triple dans la ville du Cap Haitien au cours des trois dernieres decennies au detriment des espaces agricoles et de la vegetation degradee. La surface de la vegetation ligneuse a ete reduite de moitie au profit du champ et de la vegetation degradee, mais aussi du bâti dans une moindre mesure. La dynamique structurale, soutenue par une importante croissance demographique en zone (peri)urbaine et le developpement agricole en zone rurale, a ete caracterisee par la creation de taches des classes anthropiques (bâti, champs et vegetation degradee) par opposition a la dissection des taches de la vegetation ligneuse. Nos resultats soulignent la necessite d'elaborer urgemment un plan d'amenagement urbain durable et adequat afin d'inverser cette tendance.
{"title":"Caractérisation de la dynamique de l'occupation du sol en zone urbaine et périurbaine de la ville du Cap-Haïtien (Haïti) de 1986 à 2017","authors":"Waselin Salomon, Y. U. Sikuzani, Akoua Tamia Madeleine Kouakou, S. C. Kaleba, J. Barthelemy, J. Bogaert","doi":"10.25518/2295-8010.1438","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1438","url":null,"abstract":"La ville du Cap-Haitien au Nord d'Haiti, avec une population qui double tous les 20 ans, enregistre une expansion rapide du bâti associee a la regression du couvert vegetal. A partir d'une interpretation des images Landsat de 1986, 2003 et 2017, la dynamique de l'occupation du sol a ete mise en evidence a travers l'approche cartographique couplee aux outils d'analyse de l'ecologie du paysage. Il en ressort que la surface du bâti a triple dans la ville du Cap Haitien au cours des trois dernieres decennies au detriment des espaces agricoles et de la vegetation degradee. La surface de la vegetation ligneuse a ete reduite de moitie au profit du champ et de la vegetation degradee, mais aussi du bâti dans une moindre mesure. La dynamique structurale, soutenue par une importante croissance demographique en zone (peri)urbaine et le developpement agricole en zone rurale, a ete caracterisee par la creation de taches des classes anthropiques (bâti, champs et vegetation degradee) par opposition a la dissection des taches de la vegetation ligneuse. Nos resultats soulignent la necessite d'elaborer urgemment un plan d'amenagement urbain durable et adequat afin d'inverser cette tendance.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229637","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ana Guadalupe Lerma-Fierro, M. Flores-López, Martha Lorena Guzmán-Robles, A. Cortés-Sánchez
Introduction Foodborne Diseases (FD) are considered a syndrome caused by the ingestion of contaminated food or water with etiological agents in amounts that affect the health of the consumer. These diseases are characterized by the appearance of a variety of gastrointestinal symptoms, ranging from nausea, vomiting, diarrhea, abdominal pain and fever; and in some cases severe complications, such as sepsis, meningitis, abortions, Reiter's syndrome, Guillan Barre syndrome or death (51). Foodborne diseases are established as a major challenge in public health worldwide, due to their high morbidity and mortality. These diseases have, as main population target, groups affecting children, pregnant women and the elderly, leading to economic losses, high costs in health services, implementation and monitoring of food safety policies (2,42,47). Approximately 250 agents causing foodborne diseases have been described, including bacteria, viruses, fungi, parasites, prions, toxins, chemicals and metals (27,42). The most frequent FD are those of biological origin, having mainly as causative agents to bacteria: Salmonella spp., Campylobacter spp., Shigella spp., Vibrio spp., Yersinia spp., Escherichia coli, S. aureus, Aeromonas hydrofila, Bacillus cereus, Clostridium perfringens, Listeria monocytogenes, among others (27,47,51). In recent years, the increase in these diseases has as contributing factors the commercial globalization of food, urbanization, changes in the eating habits of societ
{"title":"Microbiological evaluation of minimally processed and marketed fish in popular market of the city of Tepic Nayarit, Mexico Sanitary quality of tilapia (Oreochromis niloticus)","authors":"Ana Guadalupe Lerma-Fierro, M. Flores-López, Martha Lorena Guzmán-Robles, A. Cortés-Sánchez","doi":"10.25518/2295-8010.1556","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1556","url":null,"abstract":"Introduction Foodborne Diseases (FD) are considered a syndrome caused by the ingestion of contaminated food or water with etiological agents in amounts that affect the health of the consumer. These diseases are characterized by the appearance of a variety of gastrointestinal symptoms, ranging from nausea, vomiting, diarrhea, abdominal pain and fever; and in some cases severe complications, such as sepsis, meningitis, abortions, Reiter's syndrome, Guillan Barre syndrome or death (51). Foodborne diseases are established as a major challenge in public health worldwide, due to their high morbidity and mortality. These diseases have, as main population target, groups affecting children, pregnant women and the elderly, leading to economic losses, high costs in health services, implementation and monitoring of food safety policies (2,42,47). Approximately 250 agents causing foodborne diseases have been described, including bacteria, viruses, fungi, parasites, prions, toxins, chemicals and metals (27,42). The most frequent FD are those of biological origin, having mainly as causative agents to bacteria: Salmonella spp., Campylobacter spp., Shigella spp., Vibrio spp., Yersinia spp., Escherichia coli, S. aureus, Aeromonas hydrofila, Bacillus cereus, Clostridium perfringens, Listeria monocytogenes, among others (27,47,51). In recent years, the increase in these diseases has as contributing factors the commercial globalization of food, urbanization, changes in the eating habits of societ","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229657","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mathieu Wendnéyidé Sawadogo, I. Somda, S. Nacro, A. Legrève, François Verheggen
Tuta absoluta est un micro-lepidoptere originaire d’Amerique du Sud et recense au Burkina Faso depuis 2016. Ses larves creusent des galeries dans les feuilles et les fruits de la tomate. Grâce a des enquetes detaillees realisees aupres de 180 producteurs, nous avons evalue l’impact de ce ravageur sur la culture de tomates. Les cultivateurs produisent la tomate sur des superficies inferieures a ½ hectare. Tous ont demontre leur connaissance de T. absoluta et peuvent en decrire les symptomes. En moyenne, les producteurs estiment que cette mineuse leur fait subir des pertes de rendement comprises entre 45 et 70%, resultant en des pertes financieres de 1 a 2 millions de Francs CFA par hectare. Pres de 80% des producteurs n’ont recourt qu’aux produits phytopharmaceutiques, dont seulement 42% sont homologues pour la tomate. Quinze substances actives sont utilisees, dont l’emamectine benzoate, l’acetamipride et la cypermethrine. La resistance des populations est telle que de nombreux producteurs abandonnent des parcelles a cause d’infestations incontrolables. Des methodes alternatives sont parfois employees : destruction des plantes infestees, rotation de cultures, desherbage et biopesticides. Plusieurs producteurs pensent que l’invasion de cet insecte est indirectement la cause de conflits familiaux et de la baisse de leur niveau de vie.
Tuta absoluta是一种来自南美洲的微型鳞翅目动物,自2016年在布基纳法索发现。它的幼虫在番茄的叶子和果实上挖洞。通过对180名种植者的详细调查,我们评估了这种害虫对番茄种植的影响。种植者在不到半公顷的土地上种植西红柿。所有人都证明了他们对t的绝对了解,并能描述症状。生产者估计,平均而言,这种采矿设备造成45%至70%的产量损失,每公顷造成100万至200万CFA法郎的经济损失。近80%的生产者只使用植物保护产品,其中只有42%用于番茄。使用了15种活性物质,包括苯甲酸乙酯、乙酰氨基必利和氯氰菊酯。由于人口的抵抗,许多农民由于无法控制的虫害而放弃了土地。有时还会使用其他方法:破坏杂草、作物轮作、除草和生物农药。许多农民认为这种昆虫的入侵是家庭冲突和生活水平下降的间接原因。
{"title":"Cinq années d’invasion : Impact de Tuta absoluta (Meyrick) sur la production de tomate au Burkina Faso","authors":"Mathieu Wendnéyidé Sawadogo, I. Somda, S. Nacro, A. Legrève, François Verheggen","doi":"10.25518/2295-8010.1638","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1638","url":null,"abstract":"Tuta absoluta est un micro-lepidoptere originaire d’Amerique du Sud et recense au Burkina Faso depuis 2016. Ses larves creusent des galeries dans les feuilles et les fruits de la tomate. Grâce a des enquetes detaillees realisees aupres de 180 producteurs, nous avons evalue l’impact de ce ravageur sur la culture de tomates. Les cultivateurs produisent la tomate sur des superficies inferieures a ½ hectare. Tous ont demontre leur connaissance de T. absoluta et peuvent en decrire les symptomes. En moyenne, les producteurs estiment que cette mineuse leur fait subir des pertes de rendement comprises entre 45 et 70%, resultant en des pertes financieres de 1 a 2 millions de Francs CFA par hectare. Pres de 80% des producteurs n’ont recourt qu’aux produits phytopharmaceutiques, dont seulement 42% sont homologues pour la tomate. Quinze substances actives sont utilisees, dont l’emamectine benzoate, l’acetamipride et la cypermethrine. La resistance des populations est telle que de nombreux producteurs abandonnent des parcelles a cause d’infestations incontrolables. Des methodes alternatives sont parfois employees : destruction des plantes infestees, rotation de cultures, desherbage et biopesticides. Plusieurs producteurs pensent que l’invasion de cet insecte est indirectement la cause de conflits familiaux et de la baisse de leur niveau de vie.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69230043","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Millogo, Michel Kéré, Toundji Olivier Amoussou, Raoul Nikiema, Albert Barro, T. Harrigan, Robbert Burdick, G. A. Ouedraogo
Cette etude a eu pour objectif d’evaluer l’etat corporel, la force et la vitesse de traction de bœufs de trait afin d’evaluer leurs conditions d’utilisation et proposer des pistes d’amelioration de la traction animale. Pour ce faire, deux villages ont ete identifies dans trois provinces de la Region des Hauts-Bassins (Houet, Tuy et Kenedougou), soit au total 6 villages. Dans chaque village, 8 paires de bœufs de trait en situation de travail ont ete selectionnees aupres des producteurs prealablement inclus dans l’enquete de base du projet mecanisation agricole appropriee (ASMC-USAID), soit au total 96 bœufs de trait. Nos resultats revelent que 75 % des bœufs de la Region des Hauts-Bassins avait une force de traction pouvant realiser le labour et les autres operations culturales. Cependant, la vitesse de traction a ete inferieure a la norme et a varie autour de 0,64 ± 0,03 m/s. Quant a la note d’etat corporel (NEC), 71,9 % des bœufs de trait ont obtenu des valeurs comprises entre 3 et 4. Des efforts doivent etre entrepris a l’echelle de la Region pour que la totalite des bœufs de trait ait une bonne NEC et une force adequate pour le labour afin d’impacter positivement les productions agricoles.
{"title":"Évaluation de la force et de la vitesse de travail des bœufs de trait à l’aide d’un dynamomètre numérique en début de campagne agricole au Burkina Faso","authors":"V. Millogo, Michel Kéré, Toundji Olivier Amoussou, Raoul Nikiema, Albert Barro, T. Harrigan, Robbert Burdick, G. A. Ouedraogo","doi":"10.25518/2295-8010.1535","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1535","url":null,"abstract":"Cette etude a eu pour objectif d’evaluer l’etat corporel, la force et la vitesse de traction de bœufs de trait afin d’evaluer leurs conditions d’utilisation et proposer des pistes d’amelioration de la traction animale. Pour ce faire, deux villages ont ete identifies dans trois provinces de la Region des Hauts-Bassins (Houet, Tuy et Kenedougou), soit au total 6 villages. Dans chaque village, 8 paires de bœufs de trait en situation de travail ont ete selectionnees aupres des producteurs prealablement inclus dans l’enquete de base du projet mecanisation agricole appropriee (ASMC-USAID), soit au total 96 bœufs de trait. Nos resultats revelent que 75 % des bœufs de la Region des Hauts-Bassins avait une force de traction pouvant realiser le labour et les autres operations culturales. Cependant, la vitesse de traction a ete inferieure a la norme et a varie autour de 0,64 ± 0,03 m/s. Quant a la note d’etat corporel (NEC), 71,9 % des bœufs de trait ont obtenu des valeurs comprises entre 3 et 4. Des efforts doivent etre entrepris a l’echelle de la Region pour que la totalite des bœufs de trait ait une bonne NEC et une force adequate pour le labour afin d’impacter positivement les productions agricoles.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"161 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229528","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}