Dans le but de comprendre les relations eventuelles entre l’anatomie, la morphologie et les facteurs de l’environnement dans les niches ecologiques de quatre especes du genre Labeo au Pool Malebo du Fleuve Congo, 15 parametres morphologiques mesures sur 15 specimens adultes de Labeo : L. lineatus, L. weeksii, L. nasus et L. sorex ont ete etudies et compares a 13 variables abiotiques evaluees dans 6 sites de peche de ces poissons. Deux groupes de sites ont ete identifies et explores : 4 sites lentiques (Japon, Mipongo, Molondo et Tandalitoko) et 2 sites lotiques : Kinsuka et Ngamanzo. La vitesse du courant d’eau, la profondeur et le substrat du fond sont a la base des adaptations de ces poissons. La reduction du diametre de l’oeil et de la vessie gazeuse, de larges nageoires paires en position ventrale et de petites branchies permettent a L. sorex et L. nasus de s’adapter aux milieux lotiques. Par contre, de gros yeux, une longue vessie gazeuse segmentee en deux parties, des nageoires paires laterales et de larges branchies permettent a L. lineatus et L. weeksii de s’adapter aux milieux lentiques.
{"title":"Modes d’adaptation de quatre espèces de Labeo (Pisces, Cyprinidae) pour occuper différentes niches écologiques au Pool Malebo du Fleuve Congo en République Démocratique du Congo","authors":"V. P. Kiamfu, N. M. Bekeli, T. Lomema, J. Micha","doi":"10.25518/2295-8010.1295","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1295","url":null,"abstract":"Dans le but de comprendre les relations eventuelles entre l’anatomie, la morphologie et les facteurs de l’environnement dans les niches ecologiques de quatre especes du genre Labeo au Pool Malebo du Fleuve Congo, 15 parametres morphologiques mesures sur 15 specimens adultes de Labeo : L. lineatus, L. weeksii, L. nasus et L. sorex ont ete etudies et compares a 13 variables abiotiques evaluees dans 6 sites de peche de ces poissons. Deux groupes de sites ont ete identifies et explores : 4 sites lentiques (Japon, Mipongo, Molondo et Tandalitoko) et 2 sites lotiques : Kinsuka et Ngamanzo. La vitesse du courant d’eau, la profondeur et le substrat du fond sont a la base des adaptations de ces poissons. La reduction du diametre de l’oeil et de la vessie gazeuse, de larges nageoires paires en position ventrale et de petites branchies permettent a L. sorex et L. nasus de s’adapter aux milieux lotiques. Par contre, de gros yeux, une longue vessie gazeuse segmentee en deux parties, des nageoires paires laterales et de larges branchies permettent a L. lineatus et L. weeksii de s’adapter aux milieux lentiques.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229024","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. M. Kinkela, B. K. Mutiaka, D. Dochain, X. Rollin, Jacques Mafwila, J. Bindelle
Pratique des systemes integres agriculture-aquaculture par les petits exploitants agricoles en zones urbaine et peri urbaine d'Afrique subsaharienne La population de l'Afrique subsaharienne (ASS), qui devrait atteindre 1.998 millions en 2050, connait une transition demographique avec un taux de croissance annuel moyen de 3,7% et une augmentation de la population agricole de 1,9%. Au cours de la meme periode, la production agricole globale n'a augmente que de 2,6%. La satisfaction des besoins alimentaires devrait donc etre realisee en ameliorant la productivite du travail des agriculteurs en ASS. En ASS rurale et periurbaine, la plupart des personnes sont de petits exploitants et ont des ressources limitees. Ils vivent de l'agriculture et pour relever les differents defis auxquels ils sont confrontes et accroitre leur productivite, plusieurs strategies ont ete developpees dans la recherche d'un modele de developpement agricole plus equitable, plus ecologique et plus socialement viable. L'adoption du systeme integre d'aquaculture agricole (IAA) s'inscrit dans ce cadre. Le systeme IAA a ete adapte a l'Afrique subsaharienne en fonction de ses realisations. L'adoption de l'IAA est particulierement positive pour les agriculteurs dans des conditions topographiques permettant une variete d'activites dans l'exploitation agricole, y compris un etang de poissons. Les variantes du systeme IAA sont diverses formes d'adaptation aux pratiques agricoles de chaque region tropicale. Au cours de son application en Afrique subsaharienne, le systeme IAA a presente des avantages ainsi que des inconvenients, mais surtout il ouvre a l'avenir des possibilites d'amelioration significative. Cet article passe en revue l'evolution de ce systeme integre depuis son adoption en Afrique subsaharienne et elucide les forces, les contraintes et les opportunites futures de ce systeme.
{"title":"Smallholders' Practices of Integrated Agriculture Aquaculture System in Peri-urban and Rural Areas in Sub Saharan Africa","authors":"P. M. Kinkela, B. K. Mutiaka, D. Dochain, X. Rollin, Jacques Mafwila, J. Bindelle","doi":"10.25518/2295-8010.1396","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1396","url":null,"abstract":"Pratique des systemes integres agriculture-aquaculture par les petits exploitants agricoles en zones urbaine et peri urbaine d'Afrique subsaharienne La population de l'Afrique subsaharienne (ASS), qui devrait atteindre 1.998 millions en 2050, connait une transition demographique avec un taux de croissance annuel moyen de 3,7% et une augmentation de la population agricole de 1,9%. Au cours de la meme periode, la production agricole globale n'a augmente que de 2,6%. La satisfaction des besoins alimentaires devrait donc etre realisee en ameliorant la productivite du travail des agriculteurs en ASS. En ASS rurale et periurbaine, la plupart des personnes sont de petits exploitants et ont des ressources limitees. Ils vivent de l'agriculture et pour relever les differents defis auxquels ils sont confrontes et accroitre leur productivite, plusieurs strategies ont ete developpees dans la recherche d'un modele de developpement agricole plus equitable, plus ecologique et plus socialement viable. L'adoption du systeme integre d'aquaculture agricole (IAA) s'inscrit dans ce cadre. Le systeme IAA a ete adapte a l'Afrique subsaharienne en fonction de ses realisations. L'adoption de l'IAA est particulierement positive pour les agriculteurs dans des conditions topographiques permettant une variete d'activites dans l'exploitation agricole, y compris un etang de poissons. Les variantes du systeme IAA sont diverses formes d'adaptation aux pratiques agricoles de chaque region tropicale. Au cours de son application en Afrique subsaharienne, le systeme IAA a presente des avantages ainsi que des inconvenients, mais surtout il ouvre a l'avenir des possibilites d'amelioration significative. Cet article passe en revue l'evolution de ce systeme integre depuis son adoption en Afrique subsaharienne et elucide les forces, les contraintes et les opportunites futures de ce systeme.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229371","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dans le cadre de la recherche de molecules alternatives aux pyrethrinoides efficaces contre les insectes ravageurs du cotonnier au Burkina Faso, le chlorantraniliprole, une molecule de la famille des Diamides Anthraniliques, a ete teste en station de recherche et chez les producteurs. Les resultats ont montre en station de recherche une bonne efficacite du chlorantraniliprole a la dose de 20 g.ha-1 sur les principaux ravageurs du cotonnier. En effet, cette molecule a controle en moyenne 95,5 % des larves de Helicoverpa armigera, 93,6 % des larves d’Anomis flava et 76 % des larves d’Aphis gossypii par rapport au temoin non traite. Cela s’est traduit par un gain de capsules saines de 17,6 % et un supplement de coton graine de 65,4 % par rapport au temoin non traite. Chez les producteurs, le gain de rendement genere par le programme a base de chlorantraniliprole a ete de 21 % par rapport au profenofos 500 g.ha-1 utilise comme temoin de reference. Ces resultats suggerent l’adoption du chlorantraniliprole a la dose de 20 g.ha-1 dans les programmes de protection du cotonnier contre les principaux insectes ravageurs, en vue d’optimiser les revenus des producteurs de coton.
在布基纳法索寻找除虫菊酯对棉花害虫有效的替代分子的过程中,炭疽二酰胺家族的一种分子氯虫酰胺在研究站和生产者中进行了测试。结果表明,在研究站,20 g ha-1氯虫酰胺对棉花主要害虫的防治效果良好。与未处理的temoin相比,该分子对棉铃虫幼虫的平均控制率为95.5%,对黄anomis flava幼虫的平均控制率为93.6%,对棉铃虫幼虫的平均控制率为76%。与未经处理的temoin相比,这导致健康胶囊增加了17.6%,棉花籽补充了65.4%。在生产者中,以氯虫酰胺为基础的方案比以profenofos 500 g ha-1为基准的方案提高了21%。这些结果表明,在保护棉花免受主要害虫侵害的方案中采用20 g ha-1氯虫酰胺,以优化棉花生产者的收入。
{"title":"Utilisation du chlorantraniliprole (CORAGEN 20 SC) dans le contrôle des principaux insectes ravageurs du cotonnier au Burkina Faso","authors":"S. Hema, I. Ouédraogo, L. Bourgou, G. Vognan","doi":"10.25518/2295-8010.258","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.258","url":null,"abstract":"Dans le cadre de la recherche de molecules alternatives aux pyrethrinoides efficaces contre les insectes ravageurs du cotonnier au Burkina Faso, le chlorantraniliprole, une molecule de la famille des Diamides Anthraniliques, a ete teste en station de recherche et chez les producteurs. Les resultats ont montre en station de recherche une bonne efficacite du chlorantraniliprole a la dose de 20 g.ha-1 sur les principaux ravageurs du cotonnier. En effet, cette molecule a controle en moyenne 95,5 % des larves de Helicoverpa armigera, 93,6 % des larves d’Anomis flava et 76 % des larves d’Aphis gossypii par rapport au temoin non traite. Cela s’est traduit par un gain de capsules saines de 17,6 % et un supplement de coton graine de 65,4 % par rapport au temoin non traite. Chez les producteurs, le gain de rendement genere par le programme a base de chlorantraniliprole a ete de 21 % par rapport au profenofos 500 g.ha-1 utilise comme temoin de reference. Ces resultats suggerent l’adoption du chlorantraniliprole a la dose de 20 g.ha-1 dans les programmes de protection du cotonnier contre les principaux insectes ravageurs, en vue d’optimiser les revenus des producteurs de coton.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69231765","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Facteurs socio-economiques et acces au credit des petits producteurs de manioc dans le sud-ouest du Nigeria. L'acces au credit est un facteur important dans la realisation de l'augmentation de la productivite agricole. Nous avons adopte un modele Tobit pour evaluer les facteurs qui influencent l’intensite de l'acces au credit du petit producteur de manioc du sud-Ouest du Nigeria, en utilisant des donnees primaires collectees lors d’une enquete portant sur 856 menages ruraux conduite par l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) en 2011. Les resultats, du modele empirique, Tobit, indiquent que seules sept des 11 variables incluses dans le modele ont une influence statistiquement differente de zero sur l'intensite de l'acces au credit. Cependant, seules les variables du cheptel, de la production totale de manioc, de la valeur monetaire des actifs productifs du menage, de l'âge du chef de menage, et de la taille du menage, ont une influence positive et statistiquement differente de zero sur l’intensite de l’acces au credit. L'implication de ces resultats est que, l’augmentation de ces variables permettrait d'augmenter le montant du credit auquel un agriculteur pourrait avoir acces. Par consequent, les politiques qui meneront a l'augmentation du nombre de tetes de betail (cheptel), de la production de manioc et des actifs productifs des agriculteurs devraient etre mises en œuvre.
{"title":"Socio-Economic Factors and Smallholder Cassava Farmers' Access to Credit in South-Western Nigeria","authors":"B. Awotide, T. Abdoulaye, A. Alene, V. Manyong","doi":"10.25518/2295-8010.262","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.262","url":null,"abstract":"Facteurs socio-economiques et acces au credit des petits producteurs de manioc dans le sud-ouest du Nigeria. L'acces au credit est un facteur important dans la realisation de l'augmentation de la productivite agricole. Nous avons adopte un modele Tobit pour evaluer les facteurs qui influencent l’intensite de l'acces au credit du petit producteur de manioc du sud-Ouest du Nigeria, en utilisant des donnees primaires collectees lors d’une enquete portant sur 856 menages ruraux conduite par l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) en 2011. Les resultats, du modele empirique, Tobit, indiquent que seules sept des 11 variables incluses dans le modele ont une influence statistiquement differente de zero sur l'intensite de l'acces au credit. Cependant, seules les variables du cheptel, de la production totale de manioc, de la valeur monetaire des actifs productifs du menage, de l'âge du chef de menage, et de la taille du menage, ont une influence positive et statistiquement differente de zero sur l’intensite de l’acces au credit. L'implication de ces resultats est que, l’augmentation de ces variables permettrait d'augmenter le montant du credit auquel un agriculteur pourrait avoir acces. Par consequent, les politiques qui meneront a l'augmentation du nombre de tetes de betail (cheptel), de la production de manioc et des actifs productifs des agriculteurs devraient etre mises en œuvre.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69231792","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Gandonou, S. K. Chogou, Anselme A. Adégbidi, A.E.K. Fafeh
Au Benin, certains paysans produisent le mais sous contrat conclus avec les petits commercants. La presente etude vise a caracteriser ces contrats informels et a mesurer leur contribution a la performance de la production de cette cereale. Les donnees utilisees sont issues d'une enquete conduite au sud-est du Benin, considere comme l'un des greniers du Benin. Les resultats obtenus montrent que les 'petits' comme les 'grands' producteurs sont bien representes parmi les contractants. Grâce aux contrats, ils beneficient de credits substantiels (environ 70.000 FCFA par producteur) investis prioritairement pour louer la main d'œuvre. Les conflits autour de cet arrangement institutionnel sont rares. Les resultats de l'analyse econometrique montrent que la production du mais chez les contractants depasse celle des non-contractants de 25 % par parcelle, en moyenne. Il existe une relation positive et significative entre l'acces au contrat et la superficie du mais, mais le lien avec le rendement n'est pas confirme. L'etude conclut que les contrats agricoles contribuent au financement et a l'accroissement de la production vivriere, mais leurs effets sur les productivites sont moins convaincants. Les programmes publics devraient envisager un soutien financier aux petits commercants de produits vivriers pour promouvoir des contrats agricoles decentralises dont les mecanismes inciteraient les producteurs a accroitre leur productivite.
{"title":"Contrats agricoles informels et performance de la production vivrière : cas du maïs au sud du Bénin","authors":"E. Gandonou, S. K. Chogou, Anselme A. Adégbidi, A.E.K. Fafeh","doi":"10.25518/2295-8010.264","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.264","url":null,"abstract":"Au Benin, certains paysans produisent le mais sous contrat conclus avec les petits commercants. La presente etude vise a caracteriser ces contrats informels et a mesurer leur contribution a la performance de la production de cette cereale. Les donnees utilisees sont issues d'une enquete conduite au sud-est du Benin, considere comme l'un des greniers du Benin. Les resultats obtenus montrent que les 'petits' comme les 'grands' producteurs sont bien representes parmi les contractants. Grâce aux contrats, ils beneficient de credits substantiels (environ 70.000 FCFA par producteur) investis prioritairement pour louer la main d'œuvre. Les conflits autour de cet arrangement institutionnel sont rares. Les resultats de l'analyse econometrique montrent que la production du mais chez les contractants depasse celle des non-contractants de 25 % par parcelle, en moyenne. Il existe une relation positive et significative entre l'acces au contrat et la superficie du mais, mais le lien avec le rendement n'est pas confirme. L'etude conclut que les contrats agricoles contribuent au financement et a l'accroissement de la production vivriere, mais leurs effets sur les productivites sont moins convaincants. Les programmes publics devraient envisager un soutien financier aux petits commercants de produits vivriers pour promouvoir des contrats agricoles decentralises dont les mecanismes inciteraient les producteurs a accroitre leur productivite.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"263 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69231840","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La presente etude avait pour objectif de creer un environnement favorable a l’incubation et l’eclosion des œufs et de mesurer les variables qui determinent les conditions optimales de reproduction. Un dispositif comprenant 20 bacs plastiques de 0,26 m3 disposes en 4 blocs a ete mis en place sous ecloserie. Chaque bac contenait 20 litres d’eau et un morceau de tuyau PVC, de 30 cm de hauteur et de 7,5 cm de diametre, le tout etant couvert par un grillage anti-moustique. Dans chaque bac une femelle, grainee de poids moyen 23,32 ± 6,71 g portant des œufs de couleur tendant vers le marron, a ete introduite. Au bout de 11 a 18 jours d’incubation, les œufs portes par les femelles ont eclos. Les parametres physico-chimiques du milieu d’elevage presentaient des valeurs de 4,8 mg/L pour l’oxygene dissous; 7,61 pour le pH ; 26,7°C pour la temperature et 4‰ pour la salinite. Le taux d’eclosion a varie de 57% a 96%. Une observation a la loupe montrait des larves tres translucides composees en partie d’individus sessiles se deplacant sur le dos et d’individus se deplacant sur de petites pattes ou sur des ebauches de pattes.
{"title":"Incubation et éclosion des œufs de la crevette géante d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii (Herklots, 1857) en captivité","authors":"Luc Gangbe, H. Agadjihouèdé, P. Laleye","doi":"10.25518/2295-8010.565","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.565","url":null,"abstract":"La presente etude avait pour objectif de creer un environnement favorable a l’incubation et l’eclosion des œufs et de mesurer les variables qui determinent les conditions optimales de reproduction. Un dispositif comprenant 20 bacs plastiques de 0,26 m3 disposes en 4 blocs a ete mis en place sous ecloserie. Chaque bac contenait 20 litres d’eau et un morceau de tuyau PVC, de 30 cm de hauteur et de 7,5 cm de diametre, le tout etant couvert par un grillage anti-moustique. Dans chaque bac une femelle, grainee de poids moyen 23,32 ± 6,71 g portant des œufs de couleur tendant vers le marron, a ete introduite. Au bout de 11 a 18 jours d’incubation, les œufs portes par les femelles ont eclos. Les parametres physico-chimiques du milieu d’elevage presentaient des valeurs de 4,8 mg/L pour l’oxygene dissous; 7,61 pour le pH ; 26,7°C pour la temperature et 4‰ pour la salinite. Le taux d’eclosion a varie de 57% a 96%. Une observation a la loupe montrait des larves tres translucides composees en partie d’individus sessiles se deplacant sur le dos et d’individus se deplacant sur de petites pattes ou sur des ebauches de pattes.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69233112","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
In 1980, three scientists of the Veterinary Department of the Institute of Tropical Medicine Antwerp (ITMA) created a non-profit association called Agri-Overseas. The main objective was to publish a journal allowing to disseminate the results of researches carried out all over the world in the frame of a direct or indirect Belgian intervention or by Belgians individually. The General Assembly was composed by representatives of all Belgian veterinary medicine and agronomy faculties, the ITMA and individual members. On the 21st of October 1980 the three founders were elected as administrators: Prof. Jos Mortelmans as Chairman, Prof. Jacques Hardouin as Managing administrator and Prof. Pasteur Kageruka as Secretary. After a period of organisation, fundraising and recruitment of personnel, the first issue of Tropicultura was published on paper the first trimester of 1983. This was the start of a remarkable enterprise that is still ongoing. In a first step, this paper presents the story of Agri-Overseas and, in a second one, highlights the evolution and the spirit of the journal Tropicultura. Figure 1: The three founders Beyond the scenes ... Story of the non-benefit association Agri-Overseas Agri-Overseas obtained from the beginning financial support from Brussels Capital Region and from the Belgian Cooperation. So it could recruit two employees and start with the preparation, the printing and the dispatching on paper of the journal. It was free of charge for subscribers as well
{"title":"Tropicultura 1983-2019. Tale of a multidisciplinary and multilingual journal for the benefit of rural development in tropical countries","authors":"E. Thys","doi":"10.25518/2295-8010.1431","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.1431","url":null,"abstract":"In 1980, three scientists of the Veterinary Department of the Institute of Tropical Medicine Antwerp (ITMA) created a non-profit association called Agri-Overseas. The main objective was to publish a journal allowing to disseminate the results of researches carried out all over the world in the frame of a direct or indirect Belgian intervention or by Belgians individually. The General Assembly was composed by representatives of all Belgian veterinary medicine and agronomy faculties, the ITMA and individual members. On the 21st of October 1980 the three founders were elected as administrators: Prof. Jos Mortelmans as Chairman, Prof. Jacques Hardouin as Managing administrator and Prof. Pasteur Kageruka as Secretary. After a period of organisation, fundraising and recruitment of personnel, the first issue of Tropicultura was published on paper the first trimester of 1983. This was the start of a remarkable enterprise that is still ongoing. In a first step, this paper presents the story of Agri-Overseas and, in a second one, highlights the evolution and the spirit of the journal Tropicultura. Figure 1: The three founders Beyond the scenes ... Story of the non-benefit association Agri-Overseas Agri-Overseas obtained from the beginning financial support from Brussels Capital Region and from the Belgian Cooperation. So it could recruit two employees and start with the preparation, the printing and the dispatching on paper of the journal. It was free of charge for subscribers as well","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69229431","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Abass, L.Olarinde, V. Okoruwa, P. Amaza, W. Awoyale, T. Alabi, M. Ndavi
Les moteurs de l'efficacite technique dans la transformation du manioc au Nigeria : implications pour une commercialisation du secteur alimentaire La plupart des politiques agricoles au Nigeria ont pour objectif d’integrer les petits agriculteurs dans l'economie de marche. Au cours de la derniere decennie, le Nigeria a connu un important apport de capitaux prives et publics dans la promotion des unites de transformation du manioc de petite echelle. Cette etude utilise la fonction de frontiere stochastique et des donnees d’entrees/sorties pour mesurer et expliquer les efficacites techniques (ET) de 274 entreprises de petite et moyenne taille. L'etude a montre que les entreprises de transformation du manioc ont une efficacite technique moyenne de 43% t, indiquant qu'une tres grande proportion de la valeur de la production (57%) est perdue en raison des inefficacites propres aux entreprises. Les entreprises de transformation de la zone du Centre-Nord ont enregistre l’efficacite technique moyenne la plus elevee (61%), suivies par celle de la zone du Sud-Est / Sud-Ouest (42%) et enfin celle du Sud-Sud (26%). Les valeurs de l’ ET etaient inferieures a 80% pour environ 85% des entreprises echantillonnees. Les efficacites techniques sont influencees par la classification de l'entreprise (petite ou moyenne taille, propriete individuelle ou propriete familiale), les facteurs sociaux (interactions avec d'autres acteurs), economiques (nombre de produits, de clients ou de commandes recues) et la participation a un atelier de formation. Les gouvernements et les institutions ayant un role statutaire dans la promotion des chaines de valeurs agricoles devraient envisager de facon adequate l’encouragement et la promotion des unites de transformateurs de manioc de petite et moyenne taille et ceci, avec beaucoup plus de vigueur. L’organisation reguliere d’ateliers pour renforcer les capacites et l'efficacite des transformateurs est egalement recommandee.
{"title":"Drivers of Technical Efficiency in Cassava Processing in Nigeria: Implications for a Commercializing Food Sector","authors":"A. Abass, L.Olarinde, V. Okoruwa, P. Amaza, W. Awoyale, T. Alabi, M. Ndavi","doi":"10.25518/2295-8010.573","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.573","url":null,"abstract":"Les moteurs de l'efficacite technique dans la transformation du manioc au Nigeria : implications pour une commercialisation du secteur alimentaire La plupart des politiques agricoles au Nigeria ont pour objectif d’integrer les petits agriculteurs dans l'economie de marche. Au cours de la derniere decennie, le Nigeria a connu un important apport de capitaux prives et publics dans la promotion des unites de transformation du manioc de petite echelle. Cette etude utilise la fonction de frontiere stochastique et des donnees d’entrees/sorties pour mesurer et expliquer les efficacites techniques (ET) de 274 entreprises de petite et moyenne taille. L'etude a montre que les entreprises de transformation du manioc ont une efficacite technique moyenne de 43% t, indiquant qu'une tres grande proportion de la valeur de la production (57%) est perdue en raison des inefficacites propres aux entreprises. Les entreprises de transformation de la zone du Centre-Nord ont enregistre l’efficacite technique moyenne la plus elevee (61%), suivies par celle de la zone du Sud-Est / Sud-Ouest (42%) et enfin celle du Sud-Sud (26%). Les valeurs de l’ ET etaient inferieures a 80% pour environ 85% des entreprises echantillonnees. Les efficacites techniques sont influencees par la classification de l'entreprise (petite ou moyenne taille, propriete individuelle ou propriete familiale), les facteurs sociaux (interactions avec d'autres acteurs), economiques (nombre de produits, de clients ou de commandes recues) et la participation a un atelier de formation. Les gouvernements et les institutions ayant un role statutaire dans la promotion des chaines de valeurs agricoles devraient envisager de facon adequate l’encouragement et la promotion des unites de transformateurs de manioc de petite et moyenne taille et ceci, avec beaucoup plus de vigueur. L’organisation reguliere d’ateliers pour renforcer les capacites et l'efficacite des transformateurs est egalement recommandee.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69232697","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Ekeleme, G. Atser, A. Dixon, S. Hauser, D. Chikoye, P. Olorunmaiye, G. Sokoya, J. Alfred, M. Okwusi, D. Korieocha, A. Olojede, T. Ayankanmi, S. Lagoke
Evaluation des mauvaises herbes dans la culture du manioc et pratiques de gestion des agriculteurs au Nigeria La concurrence des mauvaises herbes est un obstacle a la rentabilite de la production du manioc. La connaissance des especes de mauvaises herbes qui affectent negativement la productivite du manioc est essentielle pour une gestion efficace. Une etude a ete conduite entre mai et juin 2014 et 2015 pour evaluer les mauvaises herbes dans 200 exploitations agricoles de manioc, dans trois zones agroecologiques au Nigeria. L’Analyse des Correspondances Detendancees (ACD) a permis d’identifier quatre groupes distincts illustrant la variation des especes de mauvaises herbes parmi les zones agroecologiques. Le pH du sol et la teneur en limon, la duree des jacheres, la methode de culture et la methode de gestion des mauvaises herbes ont contribue a la variation de la composition des especes. L’evaluation par les agriculteurs et sur le terrain ont identifie Euphorbia heterophylla, Imperata cylindrica, Aspilia africana, Panicum maximum, Chromolaena odorata, Commelina benghalensis, Digitaria horizontalis, et Rottboellia cochinchinensis comme principales mauvaises herbes du manioc. La gestion de ces mauvaises herbes par les paysans varie a travers les zones, suggerant ainsi que les strategies de gestion de ces mauvaises herbes devraient etre axees sur les zones ecologiques. Dans la zone forestiere humide, le desherbage a la houe (51,2%) et a la machette (43,0%) etaient les principales methodes de controle. L’utilisation d’herbicides etait elevee dans le sud de la savane guineenne et moderee dans la savane derivee. L’education afin d’accroitre la connaissance des agriculteurs sur la problematique des mauvaises herbes et l’amelioration de leur choix a la fois sur les herbicides appropries et leur utilisation sans risque est essentielle pour une gestion efficace des mauvaises herbes dans la culture du manioc.
{"title":"Assessment of Weeds of Cassava and Farmers’ Management Practices in Nigeria","authors":"F. Ekeleme, G. Atser, A. Dixon, S. Hauser, D. Chikoye, P. Olorunmaiye, G. Sokoya, J. Alfred, M. Okwusi, D. Korieocha, A. Olojede, T. Ayankanmi, S. Lagoke","doi":"10.25518/2295-8010.586","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.586","url":null,"abstract":"Evaluation des mauvaises herbes dans la culture du manioc et pratiques de gestion des agriculteurs au Nigeria La concurrence des mauvaises herbes est un obstacle a la rentabilite de la production du manioc. La connaissance des especes de mauvaises herbes qui affectent negativement la productivite du manioc est essentielle pour une gestion efficace. Une etude a ete conduite entre mai et juin 2014 et 2015 pour evaluer les mauvaises herbes dans 200 exploitations agricoles de manioc, dans trois zones agroecologiques au Nigeria. L’Analyse des Correspondances Detendancees (ACD) a permis d’identifier quatre groupes distincts illustrant la variation des especes de mauvaises herbes parmi les zones agroecologiques. Le pH du sol et la teneur en limon, la duree des jacheres, la methode de culture et la methode de gestion des mauvaises herbes ont contribue a la variation de la composition des especes. L’evaluation par les agriculteurs et sur le terrain ont identifie Euphorbia heterophylla, Imperata cylindrica, Aspilia africana, Panicum maximum, Chromolaena odorata, Commelina benghalensis, Digitaria horizontalis, et Rottboellia cochinchinensis comme principales mauvaises herbes du manioc. La gestion de ces mauvaises herbes par les paysans varie a travers les zones, suggerant ainsi que les strategies de gestion de ces mauvaises herbes devraient etre axees sur les zones ecologiques. Dans la zone forestiere humide, le desherbage a la houe (51,2%) et a la machette (43,0%) etaient les principales methodes de controle. L’utilisation d’herbicides etait elevee dans le sud de la savane guineenne et moderee dans la savane derivee. L’education afin d’accroitre la connaissance des agriculteurs sur la problematique des mauvaises herbes et l’amelioration de leur choix a la fois sur les herbicides appropries et leur utilisation sans risque est essentielle pour une gestion efficace des mauvaises herbes dans la culture du manioc.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69232708","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
I. Dzomeku, S. Baba, M. Abudulai, A. Mohammed, A. L. Abdulai
Reponse de l'arachide (Arachis hypogaea L.) a l'engrais phosphate et a la gestion des mauvaises herbes dans la zone de savane guineenne au Ghana Des essais ont ete menes pendant les saisons culturales de 2013 et 2014 a la station experimentale de l'Institut de recherche agricole de la savane CSIR-, Nyankpala, pour evaluer la reponse de l'arachide a l'engrais phosphate et au desherbage manuel. Un dispositif en bloc completement randomise, avec trois repetitions par traitement, a ete utilise. Douze traitements dont quatre doses de phosphore (0, 15, 30 et 45 kg.ha-1) et trois methodes de desherbage [presence de mauvaises herbes, absence de mauvaises herbes, et desherbage a 3 et 6 semaines apres le semis (SES)]. Les resultats ont montre une interaction entre le regime de desherbage et les doses de phosphore. Des differences significatives ont ete observees pendant les deux saisons pour differents parametres: la largeur de la canopee, la nodulation effective, les poids frais et sec des gousses, la biomasse des mauvaises herbes, le poids de 100 graines, le poids des fanes et la densite et les dommages causes par les arthropodes ravageurs du sol. Le desherbage a 3 et 6 SES plus 30 ou 45 kg.ha-1 de phosphore ont reduit l'activite des arthropodes dans le sol, au meme niveau que celui des parcelles exemptes de mauvaises herbes. Ces traitements ont ameliore tous les parametres de rendement. La largeur de la canopee, la nodulation effective et le rendement des gousses sont positivement correles (r = 0,72 a 0,95) au poids des fanes pendant les deux saisons. Malgre qu'une croissance et un developpement similaire ont ete observes dans les parcelles sans mauvaises herbes et ceux avec desherbage a 3 et 6 SES, pour des raisons de main-d'œuvre et de couts dans la pratique de l'agriculture sans mauvaises herbes, le desherbage a 3 et 6 SES et l'application de 45 kg P.ha-1 sont recommandes pour maximiser la production de l'arachide dans le nord du Ghana.
{"title":"Groundnut (Arachis hypogaea L.) Response to Phosphorus and Weed Management in the Guinea Savannah Zone of Ghana","authors":"I. Dzomeku, S. Baba, M. Abudulai, A. Mohammed, A. L. Abdulai","doi":"10.25518/2295-8010.253","DOIUrl":"https://doi.org/10.25518/2295-8010.253","url":null,"abstract":"Reponse de l'arachide (Arachis hypogaea L.) a l'engrais phosphate et a la gestion des mauvaises herbes dans la zone de savane guineenne au Ghana Des essais ont ete menes pendant les saisons culturales de 2013 et 2014 a la station experimentale de l'Institut de recherche agricole de la savane CSIR-, Nyankpala, pour evaluer la reponse de l'arachide a l'engrais phosphate et au desherbage manuel. Un dispositif en bloc completement randomise, avec trois repetitions par traitement, a ete utilise. Douze traitements dont quatre doses de phosphore (0, 15, 30 et 45 kg.ha-1) et trois methodes de desherbage [presence de mauvaises herbes, absence de mauvaises herbes, et desherbage a 3 et 6 semaines apres le semis (SES)]. Les resultats ont montre une interaction entre le regime de desherbage et les doses de phosphore. Des differences significatives ont ete observees pendant les deux saisons pour differents parametres: la largeur de la canopee, la nodulation effective, les poids frais et sec des gousses, la biomasse des mauvaises herbes, le poids de 100 graines, le poids des fanes et la densite et les dommages causes par les arthropodes ravageurs du sol. Le desherbage a 3 et 6 SES plus 30 ou 45 kg.ha-1 de phosphore ont reduit l'activite des arthropodes dans le sol, au meme niveau que celui des parcelles exemptes de mauvaises herbes. Ces traitements ont ameliore tous les parametres de rendement. La largeur de la canopee, la nodulation effective et le rendement des gousses sont positivement correles (r = 0,72 a 0,95) au poids des fanes pendant les deux saisons. Malgre qu'une croissance et un developpement similaire ont ete observes dans les parcelles sans mauvaises herbes et ceux avec desherbage a 3 et 6 SES, pour des raisons de main-d'œuvre et de couts dans la pratique de l'agriculture sans mauvaises herbes, le desherbage a 3 et 6 SES et l'application de 45 kg P.ha-1 sont recommandes pour maximiser la production de l'arachide dans le nord du Ghana.","PeriodicalId":53441,"journal":{"name":"Tropicultura","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"69231462","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}