Abstract:Over the past decade or so, the study of food museums has emerged out of larger disciplines such as food studies, memory studies, museology, hospitality management, culinary tourism, and travel and leisure studies as its own area of inquiry. Food museums have existed for decades, but are increasing in popularity in the United States and globally, both as places to visit and as venues of study. Food museums play a significant role in the preservation of culinary culture, history, and identity, particularly because they are concerned with terroir. They focus on the origins of the products we consume; the objects, rituals, and sites of food and drink cultivation, preparation, and presentation; and the places where we sell and eat food. This review article presents a sampling of some of the most recent publications in the interdisciplinary area of food museum studies.Résumé:Depuis une dizaine d’années, l’étude des musées de l’alimentation s’est émancipée de disciplines plus générales telles que les études sur l’alimentation, les études sur la mémoire, la muséologie, la gestion de l’hospitalité, le tourisme culinaire et le tourisme et les loisirs pour définir son propre champ d’investigation. Les musées consacrés à l’alimentation, qui existent depuis longtemps, deviennent de plus en plus populaires aux États-Unis et dans le monde, à la fois comme lieux touristiques et comme lieux à comprendre. S’ils jouent un rôle important dans la sauvegarde de la culture, de l’histoire et de l’identité culinaires, c’est, en particulier, parce qu’ils se préoccupent du terroir. Ils mettent en avant les origines des produits que nous consommons ; les objets, les rituels et les sites de la culture, de la préparation et de la présentation des aliments et des boissons ; de même que les endroits où nous vendons et mangeons les aliments. Cet article passe en revue quelques-unes des plus récentes publications de ce domaine multidisciplinaire que forment les études sur les musées de l’alimentation.
{"title":"Food, Museums, and Cultural Heritage Sites","authors":"T. Tunc","doi":"10.3138/CRAS.2017.021","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2017.021","url":null,"abstract":"Abstract:Over the past decade or so, the study of food museums has emerged out of larger disciplines such as food studies, memory studies, museology, hospitality management, culinary tourism, and travel and leisure studies as its own area of inquiry. Food museums have existed for decades, but are increasing in popularity in the United States and globally, both as places to visit and as venues of study. Food museums play a significant role in the preservation of culinary culture, history, and identity, particularly because they are concerned with terroir. They focus on the origins of the products we consume; the objects, rituals, and sites of food and drink cultivation, preparation, and presentation; and the places where we sell and eat food. This review article presents a sampling of some of the most recent publications in the interdisciplinary area of food museum studies.Résumé:Depuis une dizaine d’années, l’étude des musées de l’alimentation s’est émancipée de disciplines plus générales telles que les études sur l’alimentation, les études sur la mémoire, la muséologie, la gestion de l’hospitalité, le tourisme culinaire et le tourisme et les loisirs pour définir son propre champ d’investigation. Les musées consacrés à l’alimentation, qui existent depuis longtemps, deviennent de plus en plus populaires aux États-Unis et dans le monde, à la fois comme lieux touristiques et comme lieux à comprendre. S’ils jouent un rôle important dans la sauvegarde de la culture, de l’histoire et de l’identité culinaires, c’est, en particulier, parce qu’ils se préoccupent du terroir. Ils mettent en avant les origines des produits que nous consommons ; les objets, les rituels et les sites de la culture, de la préparation et de la présentation des aliments et des boissons ; de même que les endroits où nous vendons et mangeons les aliments. Cet article passe en revue quelques-unes des plus récentes publications de ce domaine multidisciplinaire que forment les études sur les musées de l’alimentation.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"372 - 381"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48006695","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:Abundant scholarship exists on slavery and politics in the antebellum United States, but the three works reviewed break new ground by revisiting the basic categories and concepts used to analyze political history. Slavery intersected with a variety of other interests, values, and priorities, from national unity to racial hierarchy. By addressing how white Americans made sense of their often conflicting or contradictory feelings about slavery in the United States, the authors of these three works creatively integrate cultural and intellectual history into their political analyses, enhancing our understanding of the political polarization that led to disunion. Together, they highlight neglected aspects of the multifaceted conflict over American slavery and model several innovative approaches to political history.Résumé:Il existe une abondance d'études sur l'esclavage et la politique aux États-Unis avant la guerre de Sécession, mais les trois ouvrages recensés ici ont la particularité d'ouvrir de nouvelles perspectives en redéployant les catégories et les concepts élémentaires de l'histoire politique. L'esclavage se trouve au croisement d'une diversité d'intérêts, de valeurs et de prior-ités, depuis l'unité nationale jusqu'à la hiérarchie des races. En abordant la façon dont les Blancs des États-Unis interprétaient leurs sentiments souvent conflictuels ou contradictoires à l'égard de l'esclavage, les trois auteurs intègrent fort créativement l'histoire culturelle et intellectuelle à leurs analyses politiques, affinant ainsi notre compréhension de la polarisation politique ayant mené à la désunion. Pris ensemble, leurs ouvrages mettent en lumière certains aspects négligés du conflit multifacette au sujet de l'esclavage aux États-Unis, en plus d'illustrer plusieurs approches inno-vantes de l'histoire politique.
{"title":"The Problem of Slavery in American Politics","authors":"M. Woods","doi":"10.3138/CRAS.2018.009","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2018.009","url":null,"abstract":"Abstract:Abundant scholarship exists on slavery and politics in the antebellum United States, but the three works reviewed break new ground by revisiting the basic categories and concepts used to analyze political history. Slavery intersected with a variety of other interests, values, and priorities, from national unity to racial hierarchy. By addressing how white Americans made sense of their often conflicting or contradictory feelings about slavery in the United States, the authors of these three works creatively integrate cultural and intellectual history into their political analyses, enhancing our understanding of the political polarization that led to disunion. Together, they highlight neglected aspects of the multifaceted conflict over American slavery and model several innovative approaches to political history.Résumé:Il existe une abondance d'études sur l'esclavage et la politique aux États-Unis avant la guerre de Sécession, mais les trois ouvrages recensés ici ont la particularité d'ouvrir de nouvelles perspectives en redéployant les catégories et les concepts élémentaires de l'histoire politique. L'esclavage se trouve au croisement d'une diversité d'intérêts, de valeurs et de prior-ités, depuis l'unité nationale jusqu'à la hiérarchie des races. En abordant la façon dont les Blancs des États-Unis interprétaient leurs sentiments souvent conflictuels ou contradictoires à l'égard de l'esclavage, les trois auteurs intègrent fort créativement l'histoire culturelle et intellectuelle à leurs analyses politiques, affinant ainsi notre compréhension de la polarisation politique ayant mené à la désunion. Pris ensemble, leurs ouvrages mettent en lumière certains aspects négligés du conflit multifacette au sujet de l'esclavage aux États-Unis, en plus d'illustrer plusieurs approches inno-vantes de l'histoire politique.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"236 - 246"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45514308","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:This article probes the discourses of the Women's Christian Temperance Union (WCTU) in the war on alcohol, prison reform, and the twin punishments of lynching and incarceration that help recontextualize Frances Harper's 1893 novel Iola Leroy. The argument between Frances Willard and Ida B. Wells frames the illusory fear of black men raping white women and the threat of miscegenation. Harper's novelistic response to this debate is to create multiple discourses for diverse audiences: white slavery, miscegenation, and the rise of a carceral state and its practice of convict leasing and the chain-gang. The article shows that the debates over women's issues, domesticity, gender normativity, and prison reform within the WCTU disrupt the discourse of the tragic mulatta that has often been assumed primary and has softened the narrative critique in Iola Leroy.Résumé:Cet article recontextualise Iola Leroy, le roman de Frances Harper (1893), à la lumière d'une analyse discursive des débats au sein de la Women's Christian Temperance Union (WCTU) sur l'alcool, la réforme des prisons et les punitions jumelles que sont le lynchage et l'incarcération. La polémique entre Frances Willard et Ida B. Wells est le lieu où se formulent la crainte illusoire du viol de Blanches par des Noirs et la menace du métissage. La réponse fictionnelle de Harper à ce débat consiste à mettre en place des discours multiples destinés à des publics variés sur la traite des Blanches, le métissage, et l'essor de l'État carcéral et de sa pratique du louage des condamnés et de la chaine de forçats. L'article montre que les débats entre les membres de la WCTU au sujet des problèmes des femmes, de la vie domestique, de la normativité des genres et de la réforme des prisons viennent contrecarrer le discours de la mulâtre tragique, qui, souvent tenu pour le discours principal dans Iola Leroy, en adoucit la critique narrative.
{"title":"Iola's War on Alcohol, Lynching, and the Rise of the Carceral State","authors":"C. Stewart","doi":"10.3138/CRAS.2017.030","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2017.030","url":null,"abstract":"Abstract:This article probes the discourses of the Women's Christian Temperance Union (WCTU) in the war on alcohol, prison reform, and the twin punishments of lynching and incarceration that help recontextualize Frances Harper's 1893 novel Iola Leroy. The argument between Frances Willard and Ida B. Wells frames the illusory fear of black men raping white women and the threat of miscegenation. Harper's novelistic response to this debate is to create multiple discourses for diverse audiences: white slavery, miscegenation, and the rise of a carceral state and its practice of convict leasing and the chain-gang. The article shows that the debates over women's issues, domesticity, gender normativity, and prison reform within the WCTU disrupt the discourse of the tragic mulatta that has often been assumed primary and has softened the narrative critique in Iola Leroy.Résumé:Cet article recontextualise Iola Leroy, le roman de Frances Harper (1893), à la lumière d'une analyse discursive des débats au sein de la Women's Christian Temperance Union (WCTU) sur l'alcool, la réforme des prisons et les punitions jumelles que sont le lynchage et l'incarcération. La polémique entre Frances Willard et Ida B. Wells est le lieu où se formulent la crainte illusoire du viol de Blanches par des Noirs et la menace du métissage. La réponse fictionnelle de Harper à ce débat consiste à mettre en place des discours multiples destinés à des publics variés sur la traite des Blanches, le métissage, et l'essor de l'État carcéral et de sa pratique du louage des condamnés et de la chaine de forçats. L'article montre que les débats entre les membres de la WCTU au sujet des problèmes des femmes, de la vie domestique, de la normativité des genres et de la réforme des prisons viennent contrecarrer le discours de la mulâtre tragique, qui, souvent tenu pour le discours principal dans Iola Leroy, en adoucit la critique narrative.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"185 - 204"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45652767","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:This article examines the ways Harriet E. Wilson's autobiographical protagonist Frado interacts with various spaces represented in Our Nig. Specifically, I argue that Frado's attempts to claim subjectivity and agency over herself are contingent upon the architectural spaces she occupies. By identifying several sites as interstitial—that is, as spaces that defy easy categorization—Frado gains some power over her life and resists the oppressive system that limits her to a marginalized position. I further argue that Frado uses interstitial locations to challenge her own interstitial positions, both as an unpaid servant and a free biracial woman of New England.Résumé:Cet article examine la façon dont Frado, la protagoniste autobiographique d'Harriet E. Wilson, interagit avec les différents lieux représentés dans Our Nig. Je soutiens, en particulier, que les tentatives de Frado pour affirmer sa subjectivité et son pouvoir d'agir sont tributaires des espaces architecturaux qu'elle occupe. En réalisant que plusieurs endroits sont interstitiels – c'est-à-dire que ce sont des espaces qui défient toute catégorisation simpliste –, Frado acquiert un certain pouvoir sur sa vie et résiste au système d'oppression qui la confine dans une position marginale. Je soutiens de plus que Frado se sert des lieux interstitiels pour remettre en cause ses propres positions difficiles à catégoriser, celles de servante non rémunérée et de femme de race mixte en Nouvelle-Angleterre.
{"title":"From the \"L Chamber\" to the Wood-Pile: Negotiating Space in Harriet E. Wilson's Our Nig","authors":"Miranda A. Green-Barteet","doi":"10.3138/CRAS.2017.025","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2017.025","url":null,"abstract":"Abstract:This article examines the ways Harriet E. Wilson's autobiographical protagonist Frado interacts with various spaces represented in Our Nig. Specifically, I argue that Frado's attempts to claim subjectivity and agency over herself are contingent upon the architectural spaces she occupies. By identifying several sites as interstitial—that is, as spaces that defy easy categorization—Frado gains some power over her life and resists the oppressive system that limits her to a marginalized position. I further argue that Frado uses interstitial locations to challenge her own interstitial positions, both as an unpaid servant and a free biracial woman of New England.Résumé:Cet article examine la façon dont Frado, la protagoniste autobiographique d'Harriet E. Wilson, interagit avec les différents lieux représentés dans Our Nig. Je soutiens, en particulier, que les tentatives de Frado pour affirmer sa subjectivité et son pouvoir d'agir sont tributaires des espaces architecturaux qu'elle occupe. En réalisant que plusieurs endroits sont interstitiels – c'est-à-dire que ce sont des espaces qui défient toute catégorisation simpliste –, Frado acquiert un certain pouvoir sur sa vie et résiste au système d'oppression qui la confine dans une position marginale. Je soutiens de plus que Frado se sert des lieux interstitiels pour remettre en cause ses propres positions difficiles à catégoriser, celles de servante non rémunérée et de femme de race mixte en Nouvelle-Angleterre.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"160 - 184"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46126721","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:In Out of the House of Bondage: The Transformation of the Plantation Household and Terror in the Heart of Freedom: Citizenship, Sexual Violence, and the Meaning of Race in the Postemancipation South, Thavolia Glymph and Hannah Rosen not only illustrate the gruesome violence inflicted onto black women's bodies, but these historians also show the ways that black women resisted such violence and degradation, re-configuring the definition of citizenship and respectable womanhood. Whereas the prevailing ideology of nineteenth-century conceptions of blackness and womanhood sought to remove, often forcibly, black women from their claim to respectability, virtue, autonomy, and voice, Glymph and Rosen highlight the immense struggles yet tenacious persistence of black women in the American South who imagined an identity for themselves outside of the racist and sexist ideology under which they lived and laboured. When we place Erica Armstrong Dunbar's book A Fragile Freedom: African American Women and Emancipation in the Antebellum City in conversation with Glymph's and Rosen's texts, we observe a more nuanced approach to the study of African American women's experience with and transgression from nineteenth-century American racial conventions. Dunbar charts the social mobility and individual agency of African American women in Philadelphia during the decades preceding the Civil War.Résumé:Dans Out of the House of Bondage: The Transformation of the Plantation Household et Terror in the Heart of Freedom: Citizenship, Sexual Violence, and the Meaning of Race in the Postemancipation South, non seulement Thavolia Glymph et Hannah Rosen illustrent la violence horrible infligée aux corps des femmes noires, mais ces historiennes montrent aussi les manières dont les femmes noires ont résisté de telles violences et dégradations, repensant la définition de citoyenneté et de féminité respectable. Alors que l'idéologie dominante des conceptions du XIXe siècle de « noir » et de « féminité » tente de retirer, souvent avec force, les femmes noires de leurs revendications de respectabilité, de vertu, d'autonomie et de voix, Glymph et Rosen mettent l'accent sur les luttes immenses, mais tenaces, des femmes noires dans le Sud des États-Unis, lesquelles se sont imaginées une identité à l'extérieur de l'idéologie raciste et sexiste dans laquelle elles vivaient et travaillaient. Lorsque nous mettons le livre d'Erica Armstrong Dunbar, A Fragile Freedom: African American Women and Emancipation in the Antebellum City, en conversation avec les textes de Glymph et de Rosen, nous observons une approche plus nuancée de l'étude de l'expérience des femmes afro-américaines en matière de transgression des conventions raciales américaines du XIXe siècle. Dunbar trace la mobilité sociale et la capacité individuelle d'agir des femmes afro-américaines de la Philadelphie au cours des décennies précédant la Guerre de Sécession.
{"title":"Southern Resistance and Northern Defiance: African American Women's Quest for Freedom and Political Agency","authors":"J. Worthy","doi":"10.3138/CRAS.2018.11","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2018.11","url":null,"abstract":"Abstract:In Out of the House of Bondage: The Transformation of the Plantation Household and Terror in the Heart of Freedom: Citizenship, Sexual Violence, and the Meaning of Race in the Postemancipation South, Thavolia Glymph and Hannah Rosen not only illustrate the gruesome violence inflicted onto black women's bodies, but these historians also show the ways that black women resisted such violence and degradation, re-configuring the definition of citizenship and respectable womanhood. Whereas the prevailing ideology of nineteenth-century conceptions of blackness and womanhood sought to remove, often forcibly, black women from their claim to respectability, virtue, autonomy, and voice, Glymph and Rosen highlight the immense struggles yet tenacious persistence of black women in the American South who imagined an identity for themselves outside of the racist and sexist ideology under which they lived and laboured. When we place Erica Armstrong Dunbar's book A Fragile Freedom: African American Women and Emancipation in the Antebellum City in conversation with Glymph's and Rosen's texts, we observe a more nuanced approach to the study of African American women's experience with and transgression from nineteenth-century American racial conventions. Dunbar charts the social mobility and individual agency of African American women in Philadelphia during the decades preceding the Civil War.Résumé:Dans Out of the House of Bondage: The Transformation of the Plantation Household et Terror in the Heart of Freedom: Citizenship, Sexual Violence, and the Meaning of Race in the Postemancipation South, non seulement Thavolia Glymph et Hannah Rosen illustrent la violence horrible infligée aux corps des femmes noires, mais ces historiennes montrent aussi les manières dont les femmes noires ont résisté de telles violences et dégradations, repensant la définition de citoyenneté et de féminité respectable. Alors que l'idéologie dominante des conceptions du XIXe siècle de « noir » et de « féminité » tente de retirer, souvent avec force, les femmes noires de leurs revendications de respectabilité, de vertu, d'autonomie et de voix, Glymph et Rosen mettent l'accent sur les luttes immenses, mais tenaces, des femmes noires dans le Sud des États-Unis, lesquelles se sont imaginées une identité à l'extérieur de l'idéologie raciste et sexiste dans laquelle elles vivaient et travaillaient. Lorsque nous mettons le livre d'Erica Armstrong Dunbar, A Fragile Freedom: African American Women and Emancipation in the Antebellum City, en conversation avec les textes de Glymph et de Rosen, nous observons une approche plus nuancée de l'étude de l'expérience des femmes afro-américaines en matière de transgression des conventions raciales américaines du XIXe siècle. Dunbar trace la mobilité sociale et la capacité individuelle d'agir des femmes afro-américaines de la Philadelphie au cours des décennies précédant la Guerre de Sécession.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"226 - 235"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45491847","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:This article reads Gertrude Stein's "Melanctha" as a racial, if not racist, text—a text not solely about blacks but also about Jews in the sense that black characters work as a mask for the author's concern about her own Jewishness. Nineteenth-century pseudoscientific medical discourses link blackness, Jewishness, and homosexuality—the trinity of "difference"—based on their biological connectedness and similarities. Examining the racism and misogyny particularly inherent in the theories of physiognomy, this article will demonstrate the ways in which Stein employs and manipulates representative prejudices of her time in the portrayal of female characters in Q.E.D., as well as the black Melanctha, through which she reveals and conceals her own racial and sexual identity as a Jewish-American lesbian woman. Arguing that the aesthetic experimentation of "Melanctha" grows out of the author's concerns about her racial and sexual marginality, this article further offers a context in which the black Melanctha may be read as a character Stein created to treat her racial self-hatred, a problematic phenomenon exhibiting the productive power of fear.Résumé:Cet article donne une lecture raciale, voire raciste, de la nouvelle « Mélanctha » de Gertrude Stein. Il s'agit d'un texte qui ne traite pas seulement des Noirs, mais aussi des Juifs, dans la mesure où les personnages noirs se comprennent comme un masque pour les préoccupations de l'auteure concernant sa propre judéité. Le discours médical pseudoscientifique du 19e siècle liait la négritude, la judéité et l'homosexualité (les trois modes de la « différence ») en se fondant sur leurs rapports biologiques et leurs ressemblances. En se référant au racisme et à la misogynie inhérents aux théories physiognomoniques, cet article s'intéresse aux moyens employés par Gertrude Stein pour manipuler les préjugés caractéristiques de son époque. Décrivant les personnages féminins de Q.E.D. et la Noire Mélanctha, elle trace des portraits qui révèlent et cachent à la fois sa propre identité raciale et sexuelle de Juive-Américaine lesbienne. Défendant l'idée que l'expérience esthétique de « Mélanctha » est née de la préoccupation de l'auteure concernant sa propre marginalité raciale et sexuelle, l'article propose également de voir en Mélanctha un personnage créé afin de traiter la haine que l'auteure éprouvait envers son identité juive – un phénomène problématique qui met au jour la puissance productive de la peur.
{"title":"Why Is Melanctha Black?: Gertrude Stein, Physiognomy, and the Jewish Question","authors":"Yeon-jung Jung","doi":"10.3138/CRAS.2017.022","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2017.022","url":null,"abstract":"Abstract:This article reads Gertrude Stein's \"Melanctha\" as a racial, if not racist, text—a text not solely about blacks but also about Jews in the sense that black characters work as a mask for the author's concern about her own Jewishness. Nineteenth-century pseudoscientific medical discourses link blackness, Jewishness, and homosexuality—the trinity of \"difference\"—based on their biological connectedness and similarities. Examining the racism and misogyny particularly inherent in the theories of physiognomy, this article will demonstrate the ways in which Stein employs and manipulates representative prejudices of her time in the portrayal of female characters in Q.E.D., as well as the black Melanctha, through which she reveals and conceals her own racial and sexual identity as a Jewish-American lesbian woman. Arguing that the aesthetic experimentation of \"Melanctha\" grows out of the author's concerns about her racial and sexual marginality, this article further offers a context in which the black Melanctha may be read as a character Stein created to treat her racial self-hatred, a problematic phenomenon exhibiting the productive power of fear.Résumé:Cet article donne une lecture raciale, voire raciste, de la nouvelle « Mélanctha » de Gertrude Stein. Il s'agit d'un texte qui ne traite pas seulement des Noirs, mais aussi des Juifs, dans la mesure où les personnages noirs se comprennent comme un masque pour les préoccupations de l'auteure concernant sa propre judéité. Le discours médical pseudoscientifique du 19e siècle liait la négritude, la judéité et l'homosexualité (les trois modes de la « différence ») en se fondant sur leurs rapports biologiques et leurs ressemblances. En se référant au racisme et à la misogynie inhérents aux théories physiognomoniques, cet article s'intéresse aux moyens employés par Gertrude Stein pour manipuler les préjugés caractéristiques de son époque. Décrivant les personnages féminins de Q.E.D. et la Noire Mélanctha, elle trace des portraits qui révèlent et cachent à la fois sa propre identité raciale et sexuelle de Juive-Américaine lesbienne. Défendant l'idée que l'expérience esthétique de « Mélanctha » est née de la préoccupation de l'auteure concernant sa propre marginalité raciale et sexuelle, l'article propose également de voir en Mélanctha un personnage créé afin de traiter la haine que l'auteure éprouvait envers son identité juive – un phénomène problématique qui met au jour la puissance productive de la peur.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"139 - 159"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"41343797","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:The US reality television show The Bachelorette is one of the most successful productions in its genre. It only recently featured its first African American lead, a long-expected departure from the show's dominantly white cast. By analysing how the show discusses race, this article sheds light on how reality television sensationalizes racism. Racism in reality television is not, as the production wants to make viewers believe, the result of individual cases of prejudice, but a problem of those responsible in the control room and, arguably, of those tuning in.Résumé:L'émission de télé-réalité américaine The Bachelorette est l'une des productions dans le genre ayant eu le plus de succès. Ce n'est que récemment qu'elle a mis en vedette sa première célibataire afro-américaine, un virage longtemps attendu de la part d'une émission dont les personnages sont surtout blancs. En analysant comment l'émission discute de race, cet article met la lumière sur la manière dont la télé-réalité dramatise le racisme. Contrairement à ce que la production veut faire croire aux téléspectateurs, le racisme en télé-réalité n'est pas le résultat de préjugés individuels, mais bien un problème lié à ceux responsables de la salle de régie et, sans doute, de ceux qui regardent l'émission.
{"title":"Lessons in Colour-Blind Racism from The Bachelorette","authors":"Claudia Franziska Brühwiler","doi":"10.3138/CRAS.2018.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2018.013","url":null,"abstract":"Abstract:The US reality television show The Bachelorette is one of the most successful productions in its genre. It only recently featured its first African American lead, a long-expected departure from the show's dominantly white cast. By analysing how the show discusses race, this article sheds light on how reality television sensationalizes racism. Racism in reality television is not, as the production wants to make viewers believe, the result of individual cases of prejudice, but a problem of those responsible in the control room and, arguably, of those tuning in.Résumé:L'émission de télé-réalité américaine The Bachelorette est l'une des productions dans le genre ayant eu le plus de succès. Ce n'est que récemment qu'elle a mis en vedette sa première célibataire afro-américaine, un virage longtemps attendu de la part d'une émission dont les personnages sont surtout blancs. En analysant comment l'émission discute de race, cet article met la lumière sur la manière dont la télé-réalité dramatise le racisme. Contrairement à ce que la production veut faire croire aux téléspectateurs, le racisme en télé-réalité n'est pas le résultat de préjugés individuels, mais bien un problème lié à ceux responsables de la salle de régie et, sans doute, de ceux qui regardent l'émission.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"115 - 138"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43027129","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:Between the 1880s and 1920s, American blackface theatre created "Dixie," a region and myth that purposefully linked the nation's frenetic modernity to remembering a "simpler" antebellum past. This article explores how Dixie was reproduced in newspaper discourse and blackface performance at the theatre and local amusements in Toronto.Résumé:Entre les années 1880 et 1920, aux États-Unis, le théâtre blackface a donné naissance à « Dixie », une région et un mythe qui associe volontairement la modernité fébrile de la nation au souvenir d'un avant-guerre « plus simple ». Cet article s'intéresse à la façon dont le thème de Dixie a été reproduit dans le discours des journaux et les représentations caricaturales des Noirs dans les théâtres et salles de spectacles de Toronto.
{"title":"Locating \"Dixie\" in Newspaper Discourse and Theatrical Performance in Toronto, 1880s to 1920s","authors":"C. Thompson","doi":"10.3138/CRAS.2017.032","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2017.032","url":null,"abstract":"Abstract:Between the 1880s and 1920s, American blackface theatre created \"Dixie,\" a region and myth that purposefully linked the nation's frenetic modernity to remembering a \"simpler\" antebellum past. This article explores how Dixie was reproduced in newspaper discourse and blackface performance at the theatre and local amusements in Toronto.Résumé:Entre les années 1880 et 1920, aux États-Unis, le théâtre blackface a donné naissance à « Dixie », une région et un mythe qui associe volontairement la modernité fébrile de la nation au souvenir d'un avant-guerre « plus simple ». Cet article s'intéresse à la façon dont le thème de Dixie a été reproduit dans le discours des journaux et les représentations caricaturales des Noirs dans les théâtres et salles de spectacles de Toronto.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"49 1","pages":"205 - 225"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43175783","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:Nathaniel Hawthorne’s essay “The Custom-House” takes the form of a classic nekuia, a descent into the underworld to confront the dead but commanding father and redeem a saving cultural message or vision. The custom house is the setting for this journey, which takes the form of a series of spectral encounters. Hawthorne refuses to acknowledge the initial supplicants (King Derby, and John and William Hathorne) but acquiesces to the demands of a third, Surveyor Pue.As is well-known, the essay has a problematic relationship with the romance that follows it. For one thing, the Hawthorne of “The Custom-House” is a spent force, a failed romancer. In The Scarlet Letter, Hawthorne both defies his Puritan ancestors and accedes to their wishes.Résumé:L’essai de Nathaniel Hawthorne, intitulé « Les bureaux de la douane », prend la forme d’un nekuia classique, une descente aux Enfers pour confronter le père mort, mais imposant, et présenter une vision ou un message culturel rédempteur. La douane est le lieu de ce voyage, lequel prend la forme d’une série de rencontres spectrales. Hawthorne refuse de reconnaître les premiers suppliants (vieux Derby ainsi que John et William Hathorne), mais accepte les demandes d’un troisième — l’inspecteur Pue.Il est bien connu que l’essai a une relation problématique avec le roman qui le suit. D’une part, le personnage Hawthorne de « Les bureaux de la douane » est une force épuisée, un romancier raté. Dans La lettre écarlate, Hawthorne à la fois défie ses ancêtres puritains et respecte leurs désirs.
摘要:纳撒尼尔·霍桑的散文《海关之家》采用了经典的nekuia的形式,讲述了一个人进入地下世界,与死去的父亲对峙,并赎回一种拯救的文化信息或愿景。海关的房子是这次旅行的背景,它采取了一系列的幽灵遭遇的形式。霍桑拒绝承认最初的恳求者(德比国王、约翰和威廉·霍桑),但默许了第三个人——测量员普埃的要求。众所周知,这篇文章与之后的浪漫故事关系不太好。首先,《海关之家》中的霍桑是一股已经耗尽的力量,一个失败的浪漫主义者。在《红字》中,霍桑既蔑视他的清教徒祖先,又顺从他们的愿望。萨伊·纳撒尼尔·霍桑,他的名字叫" Les bureaux de la douane ",他的名字叫" predme d 'un nekuia classique ",他的名字叫" enferers ",他的名字叫" enferers ",最重要的是,他的名字叫" resimente ",他的名字叫" resimente ",他的名字叫" resimente ",他的名字叫" resimente "。La douane是“航行之旅”的开端,是“幽灵之旅”的开端。霍桑拒绝了他的请求(约翰和威廉·霍桑),他接受了他的请求(约翰和威廉·霍桑)。我将会看到,如果一个人的关系有问题,那么他就会觉得自己很聪明。D 'une part, le personnage Hawthorne de«Les bureaux de la douane»est une force忧郁的人,忧郁的人。Dans La letter at samatlate,霍桑(Hawthorne), fois dsamatys ancêtres清教徒尊重leurs dsamatrs。
{"title":"The World of the Fathers: Hawthorne in “The Custom-House”","authors":"Marty Roth","doi":"10.3138/CRAS.2018.017","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2018.017","url":null,"abstract":"Abstract:Nathaniel Hawthorne’s essay “The Custom-House” takes the form of a classic nekuia, a descent into the underworld to confront the dead but commanding father and redeem a saving cultural message or vision. The custom house is the setting for this journey, which takes the form of a series of spectral encounters. Hawthorne refuses to acknowledge the initial supplicants (King Derby, and John and William Hathorne) but acquiesces to the demands of a third, Surveyor Pue.As is well-known, the essay has a problematic relationship with the romance that follows it. For one thing, the Hawthorne of “The Custom-House” is a spent force, a failed romancer. In The Scarlet Letter, Hawthorne both defies his Puritan ancestors and accedes to their wishes.Résumé:L’essai de Nathaniel Hawthorne, intitulé « Les bureaux de la douane », prend la forme d’un nekuia classique, une descente aux Enfers pour confronter le père mort, mais imposant, et présenter une vision ou un message culturel rédempteur. La douane est le lieu de ce voyage, lequel prend la forme d’une série de rencontres spectrales. Hawthorne refuse de reconnaître les premiers suppliants (vieux Derby ainsi que John et William Hathorne), mais accepte les demandes d’un troisième — l’inspecteur Pue.Il est bien connu que l’essai a une relation problématique avec le roman qui le suit. D’une part, le personnage Hawthorne de « Les bureaux de la douane » est une force épuisée, un romancier raté. Dans La lettre écarlate, Hawthorne à la fois défie ses ancêtres puritains et respecte leurs désirs.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"51 1","pages":"83 - 91"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45553332","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
This article argues that Shirley Jackson’s The Haunting of Hill House (1959) employs Freudian theories of maternity to interrogate the subject position of mother within psychoanalysis itself. In the context of a midtwentieth-century popularization of psychoanalysis, maternity in Hill House challenges the heteronormative foundations of a post-Freudian America.
{"title":"“Help Eleanor Come Home”: Monstrous Maternity in Shirley Jackson’s The Haunting of Hill House","authors":"L. Evans","doi":"10.3138/CRAS.2018.015","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CRAS.2018.015","url":null,"abstract":"This article argues that Shirley Jackson’s The Haunting of Hill House (1959) employs Freudian theories of maternity to interrogate the subject position of mother within psychoanalysis itself. In the context of a midtwentieth-century popularization of psychoanalysis, maternity in Hill House challenges the heteronormative foundations of a post-Freudian America.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":" ","pages":"-"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2019-05-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48922348","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}