Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.01.003
A. Abid, J. Kany, F. Accadbled, P. Darodes, G. Knorr, J. Sales de Gauzy, J.-P. Cahuzac
L’objectif de cette étude est d’apprécier les résultats de l’arthrolyse antérieure sous arthroscopie de l’épaule dans les raideurs en rotation interne secondaire à une paralysie obstétricale haute du plexus brachial (C5, C6 ± C7). Chez huit enfants sur 14 présentant une rétraction en rotation interne de l’épaule, une arthrolyse antérieure avec respect des muscles subscapulaire et grand pectoral a été réalisée. Dans tous les cas un transfert du muscle latissimus dorsi a été associé. L’âge moyen lors de l’intervention était de trois ans et six mois. Les huit cas ont été revus avec un recul minimum de 12 mois et moyen de trois ans. Seules les mesures des rotations externe et interne passives ont été prises en compte en raison de l’âge des enfants. Les résultats montrent un gain sur la rotation externe de 50° en moyenne avec conservation de la rotation interne selon la cotation de Mallet et une amélioration importante du mouvement d’abduction–antépulsion. Aucune récidive n’a été notée. Ces résultats montrent que l’arthrolyse sous arthroscopie précoce et limitée au plan capsuloligamentaire antérieur et supérieur permet d’obtenir des résultats comparables aux autres techniques quant au mouvement de rotation externe passive. De plus, en conservant le muscle subscapulaire, elle limite le risque d’instabilité antérieure de l’épaule et permet de conserver la mobilité active en rotation interne. Son indication reste limitée dans les raideurs en rotation interne avec luxation postérieure de l’épaule.
Purpose of the study
Retraction of the shoulder in internal rotation is observed in 25% of children with brachial plexus birth palsy (C5, C6 ± C7). Early bone and joint deformities affecting the glenohumeral joint are the consequences. The stiff internal rotation requires surgical release which can involve the capsule and ligaments, muscles, or both. Internal release can be combined with muscle transfer to improve active external rotation. We report the results obtained with arthroscopic anterior capsular release combined with latissimus dorsi transfer.
Material and methods
From 1999 through 2006, fourteen children with a stiff shoulder in internal rotation secondary to brachial plexus birth palsy were managed in our unit. All had recovered biceps function six months after surgery. The glenohumeral dysplasia was analyzed on the preoperative magnetic resonance imaging. Pre- and postoperative passive external rotation (RE) were measured with the arm along the body and at 90° elbow flexion. Internal rotation was measured using the Mallet score (hand-back test). Combined active abduction antepulsion was measured when the child was playing. Mean age at surgery was three years six months. Arthroscopic internal release was performed for eight children. All had an associated latissimus dorsi transfer.
Results
Among the 14 children managed in the unit, arthrolysis was n
{"title":"Arthrolyse antérieure de l’épaule sous arthroscopie dans les séquelles de paralysie obstétricale du plexus brachial. Résultats préliminaires","authors":"A. Abid, J. Kany, F. Accadbled, P. Darodes, G. Knorr, J. Sales de Gauzy, J.-P. Cahuzac","doi":"10.1016/j.rco.2008.01.003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rco.2008.01.003","url":null,"abstract":"<div><p>L’objectif de cette étude est d’apprécier les résultats de l’arthrolyse antérieure sous arthroscopie de l’épaule dans les raideurs en rotation interne secondaire à une paralysie obstétricale haute du plexus brachial (C5, C6<!--> <!-->±<!--> <!-->C7). Chez huit enfants sur 14 présentant une rétraction en rotation interne de l’épaule, une arthrolyse antérieure avec respect des muscles subscapulaire et grand pectoral a été réalisée. Dans tous les cas un transfert du muscle latissimus dorsi a été associé. L’âge moyen lors de l’intervention était de trois ans et six mois. Les huit cas ont été revus avec un recul minimum de 12 mois et moyen de trois ans. Seules les mesures des rotations externe et interne passives ont été prises en compte en raison de l’âge des enfants. Les résultats montrent un gain sur la rotation externe de 50° en moyenne avec conservation de la rotation interne selon la cotation de Mallet et une amélioration importante du mouvement d’abduction–antépulsion. Aucune récidive n’a été notée. Ces résultats montrent que l’arthrolyse sous arthroscopie précoce et limitée au plan capsuloligamentaire antérieur et supérieur permet d’obtenir des résultats comparables aux autres techniques quant au mouvement de rotation externe passive. De plus, en conservant le muscle subscapulaire, elle limite le risque d’instabilité antérieure de l’épaule et permet de conserver la mobilité active en rotation interne. Son indication reste limitée dans les raideurs en rotation interne avec luxation postérieure de l’épaule.</p></div><div><h3>Purpose of the study</h3><p>Retraction of the shoulder in internal rotation is observed in 25% of children with brachial plexus birth palsy (C5, C6 ± C7). Early bone and joint deformities affecting the glenohumeral joint are the consequences. The stiff internal rotation requires surgical release which can involve the capsule and ligaments, muscles, or both. Internal release can be combined with muscle transfer to improve active external rotation. We report the results obtained with arthroscopic anterior capsular release combined with latissimus dorsi transfer.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>From 1999 through 2006, fourteen children with a stiff shoulder in internal rotation secondary to brachial plexus birth palsy were managed in our unit. All had recovered biceps function six months after surgery. The glenohumeral dysplasia was analyzed on the preoperative magnetic resonance imaging. Pre- and postoperative passive external rotation (RE) were measured with the arm along the body and at 90° elbow flexion. Internal rotation was measured using the Mallet score (hand-back test). Combined active abduction antepulsion was measured when the child was playing. Mean age at surgery was three years six months. Arthroscopic internal release was performed for eight children. All had an associated latissimus dorsi transfer.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Among the 14 children managed in the unit, arthrolysis was n","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 643-648"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.01.003","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72292655","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2007.12.019
A. Largey, F. Canovas, Y. Roussanne, W. Hebrard, F. Bonnel
Notre objectif était d’évaluer l’influence de l’atteinte dégénérative du complexe « métatarsosésamoïdo–phalangien » sur les résultats de la chirurgie de l’hallux valgus par ostéotomie de type Scarf. Notre étude prospective a porté sur 100 pieds (89 patients) traités pour hallux valgus par ostéotomie de type Scarf. Avant l’intervention et à la révision, chaque cas était évalué par un score AOFAS et un cliché de l’avant-pied de face avec les mesures de l’angle métatarsophalangien du premier rayon, l’angle articulaire distal du premier métatarsien, l’angle entre les premier et deuxième métatarsiens et la position de la sangle sésamoïdienne. Lors de l’intervention, l’existence et la topographie des lésions cartilagineuses des surfaces articulaires phalangienne, métatarsiennes et sésamoïdiennes étaient notées. À la révision, le recul minimal était de 16 mois. L’évaluation peropératoire des lésions cartilagineuses articulaires montrait une atteinte sésamoïdienne dans 72 cas avec une atteinte préférentielle du sésamoïde médial (67 %). La surface articulaire plantaire du premier métatarsien présentait des lésions de la gouttière médiale dans 72 cas et de la gouttière latérale dans 68 cas. Une absence complète de la crête intersésamoïdienne était notée dans 38 cas. Le compartiment métatarsophalangien présentait des lésions dans 15 cas. L’absence de lésions métatarsosésamoïdiennes sur le versant latéral était significativement plus favorable en terme de résultats postopératoires. Deux types de lésions dégénératives étaient individualisables notamment : des lésions du compartiment métatarsosésamoïdien très fréquentes et une atteinte plus rare du compartiment métatarsophalangien. L’importance des lésions dégénératives métatarsosésamoïdiennes, notamment sur le versant latéral, serait un facteur péjoratif pour le résultat de la chirurgie.
Purpose of the study
Sesamoid bones of the hallux play a major role in the biomechanics of the metatarsophalangeal complex. Due to the deformations resulting from hallux valgus, the sesamoid system is exposed to abnormal stress forces. Mapping the degenerative cartilage shows the significant prevalence of these lesions and their relation with the anatomic deformation. The purpose of this work was to determine the impact of these metatarsosesamoidal joint changes on the results of Scarf procedure for hallux valgus.
Material and methods
This series included 89 patients (100 feet) who underwent Scarf osteotomy with complementary phalangeal osteotomy. We distinguished two groups in this cohort: 78 cases of surgery not involving the lateral metatarsals (group A), and 22 cases with associated lateral metatarsal osteotomy (group B). Mean follow-up was 2.3 years; minimal follow-up 16 months. The study protocol was prospective, with preoperative and last follow-up radiological and clinical assessment by an independent operator. Joint lesions noted intraoperatively by one senior
{"title":"Les lésions cartilagineuses métatarsosésamoïdiennes dans les résultats de l’ostéotomie Scarf: À propos d’une série prospective de 100 cas","authors":"A. Largey, F. Canovas, Y. Roussanne, W. Hebrard, F. Bonnel","doi":"10.1016/j.rco.2007.12.019","DOIUrl":"10.1016/j.rco.2007.12.019","url":null,"abstract":"<div><p>Notre objectif était d’évaluer l’influence de l’atteinte dégénérative du complexe « métatarsosésamoïdo–phalangien » sur les résultats de la chirurgie de l’hallux valgus par ostéotomie de type Scarf. Notre étude prospective a porté sur 100 pieds (89 patients) traités pour hallux valgus par ostéotomie de type Scarf. Avant l’intervention et à la révision, chaque cas était évalué par un score AOFAS et un cliché de l’avant-pied de face avec les mesures de l’angle métatarsophalangien du premier rayon, l’angle articulaire distal du premier métatarsien, l’angle entre les premier et deuxième métatarsiens et la position de la sangle sésamoïdienne. Lors de l’intervention, l’existence et la topographie des lésions cartilagineuses des surfaces articulaires phalangienne, métatarsiennes et sésamoïdiennes étaient notées. À la révision, le recul minimal était de 16 mois. L’évaluation peropératoire des lésions cartilagineuses articulaires montrait une atteinte sésamoïdienne dans 72 cas avec une atteinte préférentielle du sésamoïde médial (67 %). La surface articulaire plantaire du premier métatarsien présentait des lésions de la gouttière médiale dans 72 cas et de la gouttière latérale dans 68 cas. Une absence complète de la crête intersésamoïdienne était notée dans 38 cas. Le compartiment métatarsophalangien présentait des lésions dans 15 cas. L’absence de lésions métatarsosésamoïdiennes sur le versant latéral était significativement plus favorable en terme de résultats postopératoires. Deux types de lésions dégénératives étaient individualisables notamment : des lésions du compartiment métatarsosésamoïdien très fréquentes et une atteinte plus rare du compartiment métatarsophalangien. L’importance des lésions dégénératives métatarsosésamoïdiennes, notamment sur le versant latéral, serait un facteur péjoratif pour le résultat de la chirurgie.</p></div><div><h3>Purpose of the study</h3><p>Sesamoid bones of the hallux play a major role in the biomechanics of the metatarsophalangeal complex. Due to the deformations resulting from hallux valgus, the sesamoid system is exposed to abnormal stress forces. Mapping the degenerative cartilage shows the significant prevalence of these lesions and their relation with the anatomic deformation. The purpose of this work was to determine the impact of these metatarsosesamoidal joint changes on the results of Scarf procedure for hallux valgus.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>This series included 89 patients (100 feet) who underwent Scarf osteotomy with complementary phalangeal osteotomy. We distinguished two groups in this cohort: 78 cases of surgery not involving the lateral metatarsals (group A), and 22 cases with associated lateral metatarsal osteotomy (group B). Mean follow-up was 2.3 years; minimal follow-up 16 months. The study protocol was prospective, with preoperative and last follow-up radiological and clinical assessment by an independent operator. Joint lesions noted intraoperatively by one senior","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 685-692"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2007.12.019","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74011677","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.04.011
R. Philippot, C. Coste, É. Lasseur, P. Tramond, J. Rollier, B. Moyen
{"title":"[Ochronosis or black cartilage disease].","authors":"R. Philippot, C. Coste, É. Lasseur, P. Tramond, J. Rollier, B. Moyen","doi":"10.1016/j.rco.2008.04.011","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rco.2008.04.011","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"36 1","pages":"693-6"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76396917","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.02.003
M.-O. Falcone , A. Sauvage , G. Wavreille , V. Tiffreau , C. Fontaine , C. Chantelot
Cette étude rétrospective évaluait la fonction et la consolidation objective de huit arthrodèses scapulothoraciques réalisées chez cinq patients, dont trois dystrophies musculaires fascioscapulohumérales (DFSH) et deux lésions post-traumatiques du nerf thoracique long. Notre technique d’arthrodèse par cerclage en compression sur plaque comprenait un avivement intercostal pour augmenter la surface de contact.
L’étude comprenait quatre hommes et une femme, trois arthrodèses bilatérales chez les patients porteurs d’une DFSH et deux unilatérales chez ceux avec lésions du nerf thoracique long. Huit articulations scapulothoraciques étaient instables, six étaient douloureuses, tous les patients avaient une plainte cosmétique. La fonction moyenne préopératoire des épaules était de 71° en antépulsion et 70° en abduction. En postopératoire, étaient évalués comme suit : la réduction de la « scapula alata », les gains de mobilités, les scores de Constant brut et pondéré, des critères subjectifs d’activité quotidienne, les complications, le bilan respiratoire chez les patients avec double arthrodèse et la fusion osseuse par scanner.
Le suivi moyen des patients a été de 21,5 mois. La « scapula alata » était réduite dans tous les cas. Le gain de mobilité active moyen était de 39° en antépulsion et de 40° en abduction. Le score moyen de Constant brut était de 77/100 et pondéré de 81/100. Toutes les activités quotidiennes étaient réalisées chez quatre patients sur cinq. Les complications étaient deux dysesthésies intercostales transitoires, cinq douleurs modérées après un effort et un pneumothorax sans nécessiter de drainage. Aucune atteinte respiratoire n’a été dépistée. Les scanners ont retrouvé cinq consolidations et trois pseudarthrodèses totales.
Purpose of the study
Scapula alata resulting from a deficient musculus serratus anterior leads to shoulder instability, pain and loss of elevation. Etiologies include fascioscapulohumeral dystrophy and lesion of the thoracicus longus nerve. Dynamic (muscle transfer) or static (scapulopexia or scapulothoracic arthrodesis) stabilization methods can be proposed. The purpose of this study was to assess fusion and function after eight scapulothoracic arthrodeses performed in five patients. We used cerclage with compression after intercostal avivement to increase the contact surface.
Material and methods
This retrospective study included four men and one woman. Three patients had fascioscapulohumeral dystrophy who underwent bilateral arthrodeses and two patients with post-traumatic injury to one thoracicus longus nerve. All scapulothoracic joints were unstable; six were painful. There was a cosmetic prejudice in all cases. Preoperative function was 71 ± 6° antepulsion (range: 60–80°) and 71 ± 7° abduction (range: 60–80°). Postoperative assessment included: reduction of the scapula alata, gain in motion, Constant s
{"title":"Consolidation et fonction après huit arthrodèses scapulothoraciques","authors":"M.-O. Falcone , A. Sauvage , G. Wavreille , V. Tiffreau , C. Fontaine , C. Chantelot","doi":"10.1016/j.rco.2008.02.003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rco.2008.02.003","url":null,"abstract":"<div><p>Cette étude rétrospective évaluait la fonction et la consolidation objective de huit arthrodèses scapulothoraciques réalisées chez cinq patients, dont trois dystrophies musculaires fascioscapulohumérales (DFSH) et deux lésions post-traumatiques du nerf thoracique long. Notre technique d’arthrodèse par cerclage en compression sur plaque comprenait un avivement intercostal pour augmenter la surface de contact.</p><p>L’étude comprenait quatre hommes et une femme, trois arthrodèses bilatérales chez les patients porteurs d’une DFSH et deux unilatérales chez ceux avec lésions du nerf thoracique long. Huit articulations scapulothoraciques étaient instables, six étaient douloureuses, tous les patients avaient une plainte cosmétique. La fonction moyenne préopératoire des épaules était de 71° en antépulsion et 70° en abduction. En postopératoire, étaient évalués comme suit : la réduction de la « scapula alata », les gains de mobilités, les scores de Constant brut et pondéré, des critères subjectifs d’activité quotidienne, les complications, le bilan respiratoire chez les patients avec double arthrodèse et la fusion osseuse par scanner.</p><p>Le suivi moyen des patients a été de 21,5 mois. La « scapula alata » était réduite dans tous les cas. Le gain de mobilité active moyen était de 39° en antépulsion et de 40° en abduction. Le score moyen de Constant brut était de 77/100 et pondéré de 81/100. Toutes les activités quotidiennes étaient réalisées chez quatre patients sur cinq. Les complications étaient deux dysesthésies intercostales transitoires, cinq douleurs modérées après un effort et un pneumothorax sans nécessiter de drainage. Aucune atteinte respiratoire n’a été dépistée. Les scanners ont retrouvé cinq consolidations et trois pseudarthrodèses totales.</p></div><div><h3>Purpose of the study</h3><p>Scapula alata resulting from a deficient musculus serratus anterior leads to shoulder instability, pain and loss of elevation. Etiologies include fascioscapulohumeral dystrophy and lesion of the thoracicus longus nerve. Dynamic (muscle transfer) or static (scapulopexia or scapulothoracic arthrodesis) stabilization methods can be proposed. The purpose of this study was to assess fusion and function after eight scapulothoracic arthrodeses performed in five patients. We used cerclage with compression after intercostal avivement to increase the contact surface.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>This retrospective study included four men and one woman. Three patients had fascioscapulohumeral dystrophy who underwent bilateral arthrodeses and two patients with post-traumatic injury to one thoracicus longus nerve. All scapulothoracic joints were unstable; six were painful. There was a cosmetic prejudice in all cases. Preoperative function was 71<!--> <!-->±<!--> <!-->6° antepulsion (range: 60–80°) and 71<!--> <!-->±<!--> <!-->7° abduction (range: 60–80°). Postoperative assessment included: reduction of the scapula alata, gain in motion, Constant s","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 649-658"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.02.003","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72292656","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/S0035-1040(08)00652-1
{"title":"Index des auteurs","authors":"","doi":"10.1016/S0035-1040(08)00652-1","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0035-1040(08)00652-1","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 328-333"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/S0035-1040(08)00652-1","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138328158","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.08.001
{"title":"Résumés des conférences d’enseignement","authors":"","doi":"10.1016/j.rco.2008.08.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rco.2008.08.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 224-230"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.08.001","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138391937","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.04.014
S. Hannaoui , S. Lustig , E. Servien , T. Aït Si Selmi , P. Neyret
Le résultat fonctionnel des prothèses unicompartimentales est parfois imparfait. Les douleurs ne sont pas toujours expliquées par des signes cliniques patents, biologiques ou radiologiques présents, par exemple, en cas d’usure, de fracture, de descellement ou de défaut de positionnement des implants. Ce travail nous porte à discuter la place de l’arthroscopie dans le traitement et le diagnostic de certaines complications des prothèses unicompartimentales. Parmi une série de 214 prothèses unicompartimentales réalisées entre janvier 1988 et décembre 2005, sept cas (chez cinq femmes et deux hommes de moyenne d’âge de 75 ans [70–79 ans]), ont fait l’objet d’une arthroscopie dans les suites. La fréquence de l’arthroscopie après prothèse unicompartimentale était de 3,3 %. L’indication était posée devant la persistance de la douleur, 16,3 mois après la pose de la prothèse unicompartimentale (min 9–max 36 mois). Les sept patients étaient évalués cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de trois ans (12 mois à cinq ans) après l’arthroscopie. L’intérêt de l’arthroscopie pour le diagnostic et/ou le traitement de ces gonalgies après prothèse unicompartimentale, inexpliquées par les examens complémentaires non invasifs traditionnels, est retrouvé dans les sept observations. L’étiologie de ces douleurs peut ainsi être rattachée à une lésion méniscale dans le compartiment non prothésé, à un néoménisque ou un ménisque insuffisamment réséqué dans le compartiment prothésé, à une interposition fibreuse ou encore un fragment de ciment. L’arthroscopie, après prothèse unicompartimentale du genou douloureux, donne souvent de bons résultats dans les douleurs inexpliquées. Le score IKS genou a gagné 13 points après arthroscopie et le score fonction a gagné 20 points. Elle a, dans cette série, permis de trouver une cause à ces douleurs du genou après prothèse unicompartimentale, et souvent, malgré deux échecs, de la traiter.
Purpose of the study
Knee pain can be a problem after unicompartmental arthroplasty, compromising the long-term outcome. Arthroscopy may be useful to treat some of the causes such as cement extrusion, fibrous interposition between prosthetic elements, meniscal regeneration, hypertrophic synovitis, or arthroscopic degeneration. We evaluated the results of these procedures.
Material and methods
Seven patients, mean age of 75 years (range 70–79), underwent knee arthroscopy. These patients were among a series of 214 unicompartmental knee prostheses implanted from 1988 to 2005. Arthroscopy was undertaken because of persistent pain after prosthesis implantation. Repeated physical examinations, X-rays and laboratory work-ups were negative for infection or mechanical anomaly. Medical treatment was attempted. The delay before recourse to arthroscopy was 16.3 months (range 9–36 months). The series was composed of five women and two men.
{"title":"Arthroscopie après prothèse unicompartimentale du genou","authors":"S. Hannaoui , S. Lustig , E. Servien , T. Aït Si Selmi , P. Neyret","doi":"10.1016/j.rco.2008.04.014","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rco.2008.04.014","url":null,"abstract":"<div><p>Le résultat fonctionnel des prothèses unicompartimentales est parfois imparfait. Les douleurs ne sont pas toujours expliquées par des signes cliniques patents, biologiques ou radiologiques présents, par exemple, en cas d’usure, de fracture, de descellement ou de défaut de positionnement des implants. Ce travail nous porte à discuter la place de l’arthroscopie dans le traitement et le diagnostic de certaines complications des prothèses unicompartimentales. Parmi une série de 214 prothèses unicompartimentales réalisées entre janvier 1988 et décembre 2005, sept cas (chez cinq femmes et deux hommes de moyenne d’âge de 75 ans [70–79 ans]), ont fait l’objet d’une arthroscopie dans les suites. La fréquence de l’arthroscopie après prothèse unicompartimentale était de 3,3 %. L’indication était posée devant la persistance de la douleur, 16,3 mois après la pose de la prothèse unicompartimentale (min 9–max 36 mois). Les sept patients étaient évalués cliniquement et radiologiquement avec un recul moyen de trois ans (12 mois à cinq ans) après l’arthroscopie. L’intérêt de l’arthroscopie pour le diagnostic et/ou le traitement de ces gonalgies après prothèse unicompartimentale, inexpliquées par les examens complémentaires non invasifs traditionnels, est retrouvé dans les sept observations. L’étiologie de ces douleurs peut ainsi être rattachée à une lésion méniscale dans le compartiment non prothésé, à un néoménisque ou un ménisque insuffisamment réséqué dans le compartiment prothésé, à une interposition fibreuse ou encore un fragment de ciment. L’arthroscopie, après prothèse unicompartimentale du genou douloureux, donne souvent de bons résultats dans les douleurs inexpliquées. Le score IKS genou a gagné 13 points après arthroscopie et le score fonction a gagné 20 points. Elle a, dans cette série, permis de trouver une cause à ces douleurs du genou après prothèse unicompartimentale, et souvent, malgré deux échecs, de la traiter.</p></div><div><h3>Purpose of the study</h3><p>Knee pain can be a problem after unicompartmental arthroplasty, compromising the long-term outcome. Arthroscopy may be useful to treat some of the causes such as cement extrusion, fibrous interposition between prosthetic elements, meniscal regeneration, hypertrophic synovitis, or arthroscopic degeneration. We evaluated the results of these procedures.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>Seven patients, mean age of 75 years (range 70–79), underwent knee arthroscopy. These patients were among a series of 214 unicompartmental knee prostheses implanted from 1988 to 2005. Arthroscopy was undertaken because of persistent pain after prosthesis implantation. Repeated physical examinations, X-rays and laboratory work-ups were negative for infection or mechanical anomaly. Medical treatment was attempted. The delay before recourse to arthroscopy was 16.3 months (range 9–36 months). The series was composed of five women and two men.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Arthroscopy after unico","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 678-684"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.04.014","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72292659","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.03.032
F. Jouve, N. Graveleau, L. Nové-Josserand, G. Walch
Les ruptures transfixiantes de la coiffe des rotateurs associées à une luxation récidivante antérieure posent un problème thérapeutique. Faut-il traiter l’instabilité et la rupture de coiffe dans le même temps ou l’une des deux seulement ? À partir d’une série rétrospective, le but de ce travail était d’apporter des éléments de réponse. La série comportait 27 patients et 28 épaules. L’âge moyen lors de la première luxation était de 47 ans [16–65]. Le nombre moyen de luxations préopératoires était de 2,6 (1–20). Le délai moyen entre le premier épisode et l’intervention chirurgicale était de 6,1 années. Une encoche de Malgaigne était présente dans 96 % des cas, une fracture du bord antéro-inférieur de la glène dans 53,5 % des cas et une arthrose glénohumérale stade 1 ou 2 dans 37,5 %. Tous les patients présentaient une rupture transfixiante de la coiffe : rupture isolée du supraépineux dans 43 % des cas, rupture supra- plus infraépineux dans 35 %, rupture supraépineux plus subscapulaire 4 % et une rupture des trois tendons dans 18 % des cas. En préopératoire, le bilan clinique comportait un score de Constant ainsi qu’un bilan radiographique standard et un arthroscanner ou une IRM permettant d’évaluer le statut tendinomusculaire de la coiffe. Deux types d’interventions ont été réalisées ; soit traitement isolé de l’instabilité par une butée de Trillat lorsque la coiffe n’était pas réparable (19 cas), soit réparation tendineuse associée à une butée coracoïdienne selon Latarjet-Patte modifiée (neuf cas). L’âge moyen des patients opérés d’un Trillat était de 59,3 ans alors qu’il était de 40 ans pour les patients opérés d’un Latarjet avec réparation de la coiffe. À la révision, les résultats sur l’instabilité et la coiffe étaient évalués avec les scores de Duplay et de Constant et un bilan radiographique standard était réalisé. Les patients ont été revus avec un recul moyen de 73,5 mois [24–178]. L’âge moyen au moment de la révision était de 59,1 ans [30–74]. Le score de Duplay était en moyenne de 88 [10–100] et le score de Constant de 78,1 points [35–99]. Subjectivement, 96 % des patients étaient satisfaits. Trois patients opérés d’une butée de Trillat ont présenté une récidive d’instabilité (16 %). Le bilan radiographique postopératoire montrait une arthrose glénohumérale dans 64,3 % des cas. La différence d’âge à la révision entre les deux groupes de patients et les deux types d’intervention empêchait toute comparaison valable concernant les résultats cliniques et radiologiques. L’absence de réparation de la coiffe était justifié par l’état de la coiffe tendinomusculaire et/ou la motivation et l’âge des patients. Cette attitude a conduit à un résultat fonctionnel moins bon et à un taux de récidive d’instabilité supérieur. Nous n’avons jamais réalisé de réparation isolée de la coiffe sans traiter les lésions d’instabilité, cette option nous paraît risquée, car tous nos patients présentaient des lésions capsulolabrales ou osseuses du bord antér
{"title":"Luxation récidivante antérieure de l’épaule et rupture de la coiffe des rotateurs : résultats du traitement chirurgical","authors":"F. Jouve, N. Graveleau, L. Nové-Josserand, G. Walch","doi":"10.1016/j.rco.2008.03.032","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rco.2008.03.032","url":null,"abstract":"<div><p>Les ruptures transfixiantes de la coiffe des rotateurs associées à une luxation récidivante antérieure posent un problème thérapeutique. Faut-il traiter l’instabilité et la rupture de coiffe dans le même temps ou l’une des deux seulement ? À partir d’une série rétrospective, le but de ce travail était d’apporter des éléments de réponse. La série comportait 27 patients et 28 épaules. L’âge moyen lors de la première luxation était de 47 ans [16–65]. Le nombre moyen de luxations préopératoires était de 2,6 (1–20). Le délai moyen entre le premier épisode et l’intervention chirurgicale était de 6,1 années. Une encoche de Malgaigne était présente dans 96 % des cas, une fracture du bord antéro-inférieur de la glène dans 53,5 % des cas et une arthrose glénohumérale stade 1 ou 2 dans 37,5 %. Tous les patients présentaient une rupture transfixiante de la coiffe : rupture isolée du supraépineux dans 43 % des cas, rupture supra- plus infraépineux dans 35 %, rupture supraépineux plus subscapulaire 4 % et une rupture des trois tendons dans 18 % des cas. En préopératoire, le bilan clinique comportait un score de Constant ainsi qu’un bilan radiographique standard et un arthroscanner ou une IRM permettant d’évaluer le statut tendinomusculaire de la coiffe. Deux types d’interventions ont été réalisées ; soit traitement isolé de l’instabilité par une butée de Trillat lorsque la coiffe n’était pas réparable (19 cas), soit réparation tendineuse associée à une butée coracoïdienne selon Latarjet-Patte modifiée (neuf cas). L’âge moyen des patients opérés d’un Trillat était de 59,3 ans alors qu’il était de 40 ans pour les patients opérés d’un Latarjet avec réparation de la coiffe. À la révision, les résultats sur l’instabilité et la coiffe étaient évalués avec les scores de Duplay et de Constant et un bilan radiographique standard était réalisé. Les patients ont été revus avec un recul moyen de 73,5 mois [24–178]. L’âge moyen au moment de la révision était de 59,1 ans [30–74]. Le score de Duplay était en moyenne de 88 [10–100] et le score de Constant de 78,1 points [35–99]. Subjectivement, 96 % des patients étaient satisfaits. Trois patients opérés d’une butée de Trillat ont présenté une récidive d’instabilité (16 %). Le bilan radiographique postopératoire montrait une arthrose glénohumérale dans 64,3 % des cas. La différence d’âge à la révision entre les deux groupes de patients et les deux types d’intervention empêchait toute comparaison valable concernant les résultats cliniques et radiologiques. L’absence de réparation de la coiffe était justifié par l’état de la coiffe tendinomusculaire et/ou la motivation et l’âge des patients. Cette attitude a conduit à un résultat fonctionnel moins bon et à un taux de récidive d’instabilité supérieur. Nous n’avons jamais réalisé de réparation isolée de la coiffe sans traiter les lésions d’instabilité, cette option nous paraît risquée, car tous nos patients présentaient des lésions capsulolabrales ou osseuses du bord antér","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 659-669"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.03.032","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72292657","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.06.002
T. Lenoir, X. Deloin, C. Dauzac, L. Rillardon, P. Guigui
Nous rapportons le premier cas de paraplégie secondaire à une infiltration péridurale haute. Il s’agissait d’un patient de 42 ans opéré deux ans auparavant d’une sténose canalaire lombaire étendue de L2 au sacrum et responsable d’un syndrome de la queue de cheval débutant. Cette première intervention avait permis d’obtenir un résultat fonctionnel satisfaisant avec une disparition complète de l’ensemble de la symptomatologie neurologique objective. Devant la réapparition de radiculalgie bilatérale de topographie L3 ou L4, une infiltration épidurale radioguidée de 125 mg d’hydrocortancyl était effectuée à hauteur de l’espace interlamaire L1L2. Techniquement, l’infiltration a été réalisée sans aucune difficulté et sans aucune lésion du sac dural. Dans les suites immédiates de l’injection une paraplégie complète motrice et sensitive de niveau T12 était constatée. TDM et IRM ont été effectuées respectivement 30 minutes et quatre heures après l’incident. Ces deux examens mettaient en évidence une hernie discale de volume moyen migrée en arrière du corps de L2. Aucune autre lésion n’était constatée. Une libération radiculaire a été effectuée en urgence. Celle-ci n’a apporté aucune modification de l’état neurologique du patient. L’IRM effectuée quatre jours plus tard mettait en évidence un hypersignal intramédullaire en séquence T2 à hauteur du cône. Le diagnostic d’ischémie du cône médullaire est alors évoqué. L’hypothèse diagnostique évoquée est celle d’une lésion dont le mécanisme reste imprécis, d’une artère radiculomédullaire dominante. Si cette complication a déjà été décrite aux décours d’infiltration foraminale haute, elle ne l’avait jamais été en cas d’infiltration épidurale.
We report the first case of paraplegia observed after epidural steroid injection in the upper spine. The patient was a 42-year-old male who underwent surgery two years earlier for stenosis of the lumbar spine from L2 to the sacrum leading to early manifestations of an equina cauda syndrome. This first operation provided satisfactory function with complete resolution of the objective neurological symptoms. The patient later developed bilateral radiculalgia involving the L3 and L4 territories and was treated by radio-guided epidural steroid injection (125 mg hydrocortancyl) delivered in the L1-L2 interlaminar space. The injection was achieved with no technical difficulty and there was no injury to the dural sac. Immediately after the injection, the patient developed complete motor and sensorial paraplegia from T12. CT and MRI performed 30 min and 4 h, respectively, after the accident revealed a medium-sized discal herniation behind the L2 body. No other lesion was observed. Emergency surgery was performed for radicular release but to no avail. The patient’s neurological status remained unchanged and four days later the T2 MRI sequence revealed a high-intensity intramedullar signal in the cone. The diagnosis of i
我们报告了第一例高硬膜外浸润继发性截瘫。这是一名42岁的患者,两年前做过腰椎管狭窄手术,从L2延伸到骶骨,导致了早期马尾综合征。第一次手术取得了令人满意的功能结果,完全消除了所有客观的神经症状。当双侧L3或L4型神经根痛再次出现时,在L1L2层间空间放射引导125 mg氢氧化钠硬膜外浸润。从技术上讲,渗透没有任何困难,也没有硬膜囊损伤。在注射后立即观察到T12级完全运动和感觉截瘫。ct和mri分别在事故发生30分钟和4小时后进行。这两项检查均显示中容量椎间盘突出向L2体后部转移。未发现其他病变。紧急进行了根释放。这并没有改变病人的神经状况。4天后的mri显示在锥体高度T2序列的肌内超信号。然后讨论髓锥缺血的诊断。所提出的诊断假设是显性髓根动脉病变,其机制尚不清楚。虽然这种并发症以前在高椎间孔渗漏中有描述,但在硬膜外渗漏中从未有过。我们报告了上脊柱硬膜外注射类固醇后观察到的第一例截瘫。The病人was a 42-year-old male who underwent外科two years王宫for stenosis of The lumbar脊柱从L2 - to The骶骨领先早期表现of an蚕豆cauda综合症。with This first操作提供满意的功能complete圣母客观记录neurological症状。患者随后出现双侧神经根痛,累及L3和L4区域,采用放射导硬膜外类固醇注射(125 mg氢皮质类固醇)治疗。achieved with The注射fut技术困难和这句话伤害to The号白皮书通过袋子。在注射后,患者从T12开始出现完全的运动和感觉截瘫。CT和MRI面前时30分钟和4 h,事故后的计划),钦了中小discal herniation后面body L2。没有观察到其他损伤。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为。患者的神经状态保持不变,4天后T2 MRI序列显示锥体内高强度信号。用电of ischemia of The medullary圆锥was无逮捕令radiculomedullary主导,hypothetically by: The artery undetermined via每年活动的机制。这种并发症以前曾在椎间孔上类固醇注射后描述过,但在椎间硬膜外类固醇注射后没有描述过。
{"title":"Paraplégie secondaire à une infiltration épidurale interlamaire lombaire, à propos d’un cas","authors":"T. Lenoir, X. Deloin, C. Dauzac, L. Rillardon, P. Guigui","doi":"10.1016/j.rco.2008.06.002","DOIUrl":"10.1016/j.rco.2008.06.002","url":null,"abstract":"<div><p>Nous rapportons le premier cas de paraplégie secondaire à une infiltration péridurale haute. Il s’agissait d’un patient de 42 ans opéré deux ans auparavant d’une sténose canalaire lombaire étendue de L2 au sacrum et responsable d’un syndrome de la queue de cheval débutant. Cette première intervention avait permis d’obtenir un résultat fonctionnel satisfaisant avec une disparition complète de l’ensemble de la symptomatologie neurologique objective. Devant la réapparition de radiculalgie bilatérale de topographie L3 ou L4, une infiltration épidurale radioguidée de 125<!--> <!-->mg d’hydrocortancyl était effectuée à hauteur de l’espace interlamaire L1L2. Techniquement, l’infiltration a été réalisée sans aucune difficulté et sans aucune lésion du sac dural. Dans les suites immédiates de l’injection une paraplégie complète motrice et sensitive de niveau T12 était constatée. TDM et IRM ont été effectuées respectivement 30 minutes et quatre heures après l’incident. Ces deux examens mettaient en évidence une hernie discale de volume moyen migrée en arrière du corps de L2. Aucune autre lésion n’était constatée. Une libération radiculaire a été effectuée en urgence. Celle-ci n’a apporté aucune modification de l’état neurologique du patient. L’IRM effectuée quatre jours plus tard mettait en évidence un hypersignal intramédullaire en séquence T2 à hauteur du cône. Le diagnostic d’ischémie du cône médullaire est alors évoqué. L’hypothèse diagnostique évoquée est celle d’une lésion dont le mécanisme reste imprécis, d’une artère radiculomédullaire dominante. Si cette complication a déjà été décrite aux décours d’infiltration foraminale haute, elle ne l’avait jamais été en cas d’infiltration épidurale.</p></div><div><p>We report the first case of paraplegia observed after epidural steroid injection in the upper spine. The patient was a 42-year-old male who underwent surgery two years earlier for stenosis of the lumbar spine from L2 to the sacrum leading to early manifestations of an equina cauda syndrome. This first operation provided satisfactory function with complete resolution of the objective neurological symptoms. The patient later developed bilateral radiculalgia involving the L3 and L4 territories and was treated by radio-guided epidural steroid injection (125<!--> <!-->mg hydrocortancyl) delivered in the L1-L2 interlaminar space. The injection was achieved with no technical difficulty and there was no injury to the dural sac. Immediately after the injection, the patient developed complete motor and sensorial paraplegia from T12. CT and MRI performed 30<!--> <!-->min and 4<!--> <!-->h, respectively, after the accident revealed a medium-sized discal herniation behind the L2 body. No other lesion was observed. Emergency surgery was performed for radicular release but to no avail. The patient’s neurological status remained unchanged and four days later the T2 MRI sequence revealed a high-intensity intramedullar signal in the cone. The diagnosis of i","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 697-701"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.06.002","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84540014","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2008-11-01DOI: 10.1016/j.rco.2008.04.015
O. Ricart, J.-M. Serwier
Nous avons traité les spondylolisthésis dégénératifs lombaires par une décompression associée à une stabilisation sans fusion avec le système Dynésys® dans le but de diminuer la morbidité des arthrodèses instrumentées chez ces patients âgés tout en évitant l’évolution vers une aggravation du glissement. Il s’agissait d’une série prospective de 25 patients ayant un âge moyen de 71 ans. Des clichés dynamiques pré-et postopératoires selon la méthode de Putto, ainsi que des grands clichés du rachis entier en charge pour l’étude des paramètres pelviens et sagittaux du rachis avant et après l’intervention ont également été réalisés chez tous les patients. Les résultats ont été revus selon la classification de Beaujon, avec un recul minimum de 24 mois et moyen de 34 mois. Nous obtenons 72 % de très bons résultats (gain relatif supérieur à 70 %) et 28 % de bons résultats (gain relatif entre 40 et 70 %), nous n’avons pas de résultats moyens ou mauvais (100 % de bons et très bons résultats). L’étude des paramètres pelviens postopératoires après instrumentation par Dynésys® a montré une amélioration de la gîte sagittale en T9 par une accentuation de lordose sus-jacente à l’instrumentation, même dans les cas de déséquilibre antérieur du rachis. Le système Dynésys® permet d’obtenir dans cette indication les mêmes résultats que ceux des arthrodèses avec une morbidité péri-opératoire moindre.
Purpose of the study
We used the Dynesys® stabilization to treat degenerative lumber spondylolysis by decompression without fusion with the objective of decreasing the morbidity related to instrumented arthrodesis in older patients yet preventing progression of the displacement.
Material and methods
This was a prospective study of 25 patients with symptomatic degenerative lumber spondylolysis associated with degenerative spinal canal stenosis documented by saccoradiculography. For inclusion, static anteroposterior intervertebral displacement had to be at least 3 mm in the upright position, irrespective of the displacement on the stress films. The series included 19 women and six men, mean age 71 years (range 53–83). The level was L4–L5 in all 25 cases. Instrumentations involved a single level (L4–L5) or two levels (L3–L5). All patients were explored with computed tomography and saccoradiculography. An MRI was obtained in 12 patients. Pre- and postoperative stress images and views of the entire spinal column in the upright position were used to study pelvic parameters and sagittal spinal balance before and after surgery. Lumbar incidence and lordosis was used to divide the patients into three groups. Outcome was assessed with the Beaujon classification at minimal follow-up of 24 months, mean 34, range 24–72 months.
Results
Very good results were obtained in 72% of patients (relative gain greater than 70%) and good results in 28%
我们使用dynesys®系统进行减压和非融合稳定治疗退行性腰椎滑脱,以降低这些老年患者的关节置换术发病率,同时避免滑脱恶化。这一系列前瞻性的25名患者平均年龄为71岁。术后照片动态时报Putto方法,以及整条脊柱满载的大照片,用于研究脊柱前后盆腔和sagittaux参数的所有患者也进行了干预。根据Beaujon分类对结果进行了修订,最低下降24个月,平均下降34个月。我们获得了72%的非常好的结果(相对增益超过70%)和28%的良好结果(相对增益在40 - 70%之间),我们没有平均或糟糕的结果(100%的好和非常好的结果)。对dynesys®器械治疗后骨盆术后参数的研究表明,即使在脊柱前不平衡的情况下,器械治疗后的前凸突出也能改善T9的矢状突倾斜。dynesys®系统可以获得与关节融合术相同的结果,但围手术期发病率较低。研究目的:我们使用Dynesys®稳定剂通过不融合减压治疗退行性木材脊椎松解,目的是降低老年患者器械关节融合术相关的发病率,并防止移位的进展。材料和方法:这是一项前瞻性研究,对25例有症状的退行性木材脊椎松解伴退行性脊髓管狭窄的患者进行了saccoradiculography记录。For包容、静态anteroposterior intervertebral流离at had to be in the upright至少为3毫米的位置,不论of the流离on the stress)的电影。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的总面积为,其中土地和(0.984平方公里)水。在所有25个案例中,级别为L4 - L5。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为。所有患者均接受计算机断层扫描和超声检查。12名患者接受了核磁共振成像。Pre - and postoperative应激和views of the的整个脊柱柱》画面upright were used to study pelvic位置参数和sagittal脊柱平衡先寄存外科。腰椎发生率和前凸将患者分为三组。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,这个县的总面积,其中土地和(1.)水。结果72%的患者取得良好效果(相对增益大于70%),28%的患者取得良好效果(相对增益40 - 70%)。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,这个县的土地面积为,其中土地和(1.)水。你有两个:preoperative加重并发症crural paresia with complete recovery and of one neuroaggressive安置pedicular screw with no斯蒂夫的角色。The stress confirmed微调mobility of The instrumented电影级when was of The preserved disc的好身材。Dynesys®器械术后骨盆参数显示T9矢状倾斜的改善,突出了前凸,甚至在术前脊柱前不平衡的情况下。DiscussionTheoretically、圣母pedicular solicitation anchors of a镀层仪表据poorly scorecard脊柱would lead to迅速失败,while fibrous据全球的广泛well scorecard脊柱would be tolerated much longer or even definitively without development of clinical症状。在我们看来,Dynesys®仪器可以通过在手术中和术后适应特定患者的脊柱平衡来实现真正的脊柱稳定,而不需要像刚性固定那样施加明确的曲率。最终目标是在不剧烈改变压力的情况下伴随衰老的脊柱。This semi-rigid仪表without熔化enables圣母整体而言脊柱degeneration without an adapted进化到那里就是地方势力过大,which of stenosis来源他的黄金junctional instability。结论该仪器最合理的适应症是年龄在65岁以上,患有退行性木材椎体松动,主要是自还原角位移和满意的椎间盘高度的受试者。这种情况(我们系列的第3组)发生在骶骨倾斜和发病率较弱的患者,以及适应骨盆参数的最小前凸。Dynesys®仪器可作为一种姑息性的替代方法,用于治疗发生在脊柱前部不平衡的晚期退行性木材脊椎松解症,在这种情况下,由于矫正脊柱后凸或由于一般风险因素,融合在技术上是困难的。
{"title":"Décompression et stabilisation dynamique sans fusion avec le système Dynesys® dans le traitement des spondylolisthésis dégénératifs lombaires (à propos d’une série prospective de 25 cas)","authors":"O. Ricart, J.-M. Serwier","doi":"10.1016/j.rco.2008.04.015","DOIUrl":"10.1016/j.rco.2008.04.015","url":null,"abstract":"<div><p>Nous avons traité les spondylolisthésis dégénératifs lombaires par une décompression associée à une stabilisation sans fusion avec le système Dynésys<sup>®</sup> dans le but de diminuer la morbidité des arthrodèses instrumentées chez ces patients âgés tout en évitant l’évolution vers une aggravation du glissement. Il s’agissait d’une série prospective de 25 patients ayant un âge moyen de 71<!--> <!-->ans. Des clichés dynamiques pré-et postopératoires selon la méthode de Putto, ainsi que des grands clichés du rachis entier en charge pour l’étude des paramètres pelviens et sagittaux du rachis avant et après l’intervention ont également été réalisés chez tous les patients. Les résultats ont été revus selon la classification de Beaujon, avec un recul minimum de 24 mois et moyen de 34 mois. Nous obtenons 72 % de très bons résultats (gain relatif supérieur à 70 %) et 28 % de bons résultats (gain relatif entre 40 et 70 %), nous n’avons pas de résultats moyens ou mauvais (100 % de bons et très bons résultats). L’étude des paramètres pelviens postopératoires après instrumentation par Dynésys<sup>®</sup> a montré une amélioration de la gîte sagittale en T9 par une accentuation de lordose sus-jacente à l’instrumentation, même dans les cas de déséquilibre antérieur du rachis. Le système Dynésys<sup>®</sup> permet d’obtenir dans cette indication les mêmes résultats que ceux des arthrodèses avec une morbidité péri-opératoire moindre.</p></div><div><h3>Purpose of the study</h3><p>We used the Dynesys<sup>®</sup> stabilization to treat degenerative lumber spondylolysis by decompression without fusion with the objective of decreasing the morbidity related to instrumented arthrodesis in older patients yet preventing progression of the displacement.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>This was a prospective study of 25 patients with symptomatic degenerative lumber spondylolysis associated with degenerative spinal canal stenosis documented by saccoradiculography. For inclusion, static anteroposterior intervertebral displacement had to be at least 3<!--> <!-->mm in the upright position, irrespective of the displacement on the stress films. The series included 19 women and six men, mean age 71 years (range 53–83). The level was L4–L5 in all 25 cases. Instrumentations involved a single level (L4–L5) or two levels (L3–L5). All patients were explored with computed tomography and saccoradiculography. An MRI was obtained in 12 patients. Pre- and postoperative stress images and views of the entire spinal column in the upright position were used to study pelvic parameters and sagittal spinal balance before and after surgery. Lumbar incidence and lordosis was used to divide the patients into three groups. Outcome was assessed with the Beaujon classification at minimal follow-up of 24 months, mean 34, range 24–72 months.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Very good results were obtained in 72% of patients (relative gain greater than 70%) and good results in 28%","PeriodicalId":76468,"journal":{"name":"Revue de chirurgie orthopedique et reparatrice de l'appareil moteur","volume":"94 7","pages":"Pages 619-627"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2008-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.rco.2008.04.015","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89085020","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}