Pub Date : 2020-03-19DOI: 10.4267/climatologie.1378
C. Delus, B. Grelier, D. François, G. Drogue, Jean-Philippe Vidal, Laurie Caillouet, Alexandre Devers, E. Sauquet, Claire Lauvernet
La compréhension de l’évolution actuelle du climat et des risques naturels qui lui sont associés passe par une meilleure connaissance de la variabilité climatique passée. Des méthodes de reconstruction existent mais leurs validités sont difficiles à établir notamment en l’absence de valeurs de référence sur les périodes anciennes. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche sur les extrêmes hydrologiques de la Moselle (RECRET) pour lequel des reconstitutions de longues séries climatiques (précipitations et températures) ont été réalisées. Pour permettre une évaluation relative de ces séries, nous proposons de comparer les séries de précipitations mensuelles à des reconstructions climatiques issues de différents travaux. La comparaison repose sur cinq méthodes : RECRET (Deluset al., 2018), une méthode fondée sur le Gradient Régional de Pression (Grelieret al., 2017), SCOPE Climate (Caillouetet al., 2019), FYRE Daily (Deverset al., 2019) et SAFRAN (Vidalet al., 2010). L'étude se concentre sur la cohérence entre les estimations de précipitations issues de ces différentes méthodes. Les séries RECRET et FYRE Daily présentent des résultats convergents et proches de SAFRAN.
{"title":"Évaluation et comparaison de séries de précipitations historiques dans des sous-bassins versants de la Meuse et de la Moselle, 1871-2004","authors":"C. Delus, B. Grelier, D. François, G. Drogue, Jean-Philippe Vidal, Laurie Caillouet, Alexandre Devers, E. Sauquet, Claire Lauvernet","doi":"10.4267/climatologie.1378","DOIUrl":"https://doi.org/10.4267/climatologie.1378","url":null,"abstract":"La compréhension de l’évolution actuelle du climat et des risques naturels qui lui sont associés passe par une meilleure connaissance de la variabilité climatique passée. Des méthodes de reconstruction existent mais leurs validités sont difficiles à établir notamment en l’absence de valeurs de référence sur les périodes anciennes. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche sur les extrêmes hydrologiques de la Moselle (RECRET) pour lequel des reconstitutions de longues séries climatiques (précipitations et températures) ont été réalisées. Pour permettre une évaluation relative de ces séries, nous proposons de comparer les séries de précipitations mensuelles à des reconstructions climatiques issues de différents travaux. La comparaison repose sur cinq méthodes : RECRET (Deluset al., 2018), une méthode fondée sur le Gradient Régional de Pression (Grelieret al., 2017), SCOPE Climate (Caillouetet al., 2019), FYRE Daily (Deverset al., 2019) et SAFRAN (Vidalet al., 2010). L'étude se concentre sur la cohérence entre les estimations de précipitations issues de ces différentes méthodes. Les séries RECRET et FYRE Daily présentent des résultats convergents et proches de SAFRAN.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"114 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-03-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81583113","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-03-19DOI: 10.4267/climatologie.1367
S. Dahech, Abdallah Saihia
Cet article étudie la relation entre les concentrations en ozone (O3) et en dioxyde de soufre (SO2) dans l’agglomération d’Annaba située sur le littoral NE algérien, et la brise terre/mer durant la saison chaude. L’O3est influencé par l’intensité de la radiation solaire, par les émissions primaires et par la brise littorale. Outre les pics enregistrés vers midi, les plus fortes concentrations sont enregistrées la nuit. En effet, la brise de terre réachemine les polluants émis dans la ville le jour et véhiculés vers l’intérieur par la brise de mer, vers la mer en balayant de nouveau l’agglomération. Ce type de transport a tendance à contribuer de manière significative aux épisodes de forte concentration d’ozone dans les régions côtières dépourvues de sources d’émissions primaires comme par exemple l’espace de l’aéroport. Ce même mécanisme explique la variation spatio-temporelle du SO2dont les concentrations restent plus élevées au centre-ville et dans la zone industrielle Elhadjar. Les dépassements de la norme OMS sont en moyenne dans les quatre stations de mesure d’Annaba de l’ordre de 95 % pour le SO2et de 40 % pour l’O3.
{"title":"Pollution atmosphérique et brise de mer à Annaba (Nord-Est de l’Algérie) : cas de l’ozone et du dioxyde de soufre","authors":"S. Dahech, Abdallah Saihia","doi":"10.4267/climatologie.1367","DOIUrl":"https://doi.org/10.4267/climatologie.1367","url":null,"abstract":"Cet article étudie la relation entre les concentrations en ozone (O3) et en dioxyde de soufre (SO2) dans l’agglomération d’Annaba située sur le littoral NE algérien, et la brise terre/mer durant la saison chaude. L’O3est influencé par l’intensité de la radiation solaire, par les émissions primaires et par la brise littorale. Outre les pics enregistrés vers midi, les plus fortes concentrations sont enregistrées la nuit. En effet, la brise de terre réachemine les polluants émis dans la ville le jour et véhiculés vers l’intérieur par la brise de mer, vers la mer en balayant de nouveau l’agglomération. Ce type de transport a tendance à contribuer de manière significative aux épisodes de forte concentration d’ozone dans les régions côtières dépourvues de sources d’émissions primaires comme par exemple l’espace de l’aéroport. Ce même mécanisme explique la variation spatio-temporelle du SO2dont les concentrations restent plus élevées au centre-ville et dans la zone industrielle Elhadjar. Les dépassements de la norme OMS sont en moyenne dans les quatre stations de mesure d’Annaba de l’ordre de 95 % pour le SO2et de 40 % pour l’O3.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"42 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-03-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84199800","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-03-19DOI: 10.4267/climatologie.1374
J. Bergès
Le GPM ( Global Precipitation Measurement ) est un programme majeur NASA/JAXA dédié à la mesure des quantités de pluie qui met librement à disposition des produits de divers niveaux. L’apport potentiel de ces produits permet l’analyse de divers phénomènes environnementaux associés au cycle de l’eau et la visée de cet article est d’introduire à leur utilisation. Dans une première partie, l’arrière-plan théorique est discuté en liaison avec les précédents programmes de ce domaine. Ensuite, les différents algorithmes intégrés dans le système de traitement sont décrits en signalant les questions scientifiques éventuellement soulevées. La troisième partie traite de la description de la base de données et des procédures d’accès. Enfin, la dernière partie compare avec d’autres sources d’information à travers deux exemples dans une perspective climatologique puis dans une perspective d’étude des risques avec l’analyse d’un événement extrême. Dans son état actuel, la base de données du GPM offre de multiples nouvelles opportunités pour les actions de recherche et s’inscrit en complément des réseaux d’observation actuels.
{"title":"GPM, le programme Global Precipitation Measurement (NASA/JAXA) – fondements théoriques et accès à la base de données","authors":"J. Bergès","doi":"10.4267/climatologie.1374","DOIUrl":"https://doi.org/10.4267/climatologie.1374","url":null,"abstract":"Le GPM ( Global Precipitation Measurement ) est un programme majeur NASA/JAXA dédié à la mesure des quantités de pluie qui met librement à disposition des produits de divers niveaux. L’apport potentiel de ces produits permet l’analyse de divers phénomènes environnementaux associés au cycle de l’eau et la visée de cet article est d’introduire à leur utilisation. Dans une première partie, l’arrière-plan théorique est discuté en liaison avec les précédents programmes de ce domaine. Ensuite, les différents algorithmes intégrés dans le système de traitement sont décrits en signalant les questions scientifiques éventuellement soulevées. La troisième partie traite de la description de la base de données et des procédures d’accès. Enfin, la dernière partie compare avec d’autres sources d’information à travers deux exemples dans une perspective climatologique puis dans une perspective d’étude des risques avec l’analyse d’un événement extrême. Dans son état actuel, la base de données du GPM offre de multiples nouvelles opportunités pour les actions de recherche et s’inscrit en complément des réseaux d’observation actuels.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"80 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-03-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83421207","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017005
S. Dahech, S. Charfi, Malika Madelin
Cette étude s’intéresse à la représentativité des températures mesurées par la station météorologique de Paris-Montsouris; elle montre que le site a un effet remarquable. En effet, l’ombre créée par les arbres situés à proximité des capteurs induit une baisse de la température avoisinant 2°C en moyenne durant l’été, entre 13 h et 18 h TU, par rapport aux stations d’Orly et de Vélizy, situées en milieu dégagé. La rugosité en ville ralentit la vitesse du vent de 1,5 m/s et engendre une baisse de l’humidité entre 16 h et 19 h TU. La campagne de mesure itinérante nocturne, réalisée la nuit du 29 au 30 juin 2019 entre 23 h et 1 h TU, par temps caniculaire, montre que le parc est en moyenne 4°C plus frais que le centre de Paris et que l’intensité de l’îlot de chaleur urbain (ICU) atteint environ 11°C vers 1 h TU du matin. La partie topographiquement surélevée du parc Montsouris est plus chaude d’environ 2°C que celle vallonnée vers 00 h TU.
这项研究涉及巴黎-蒙苏里斯气象站测量的温度的代表性;这表明该网站具有显著的效果。事实上,传感器附近的树木产生的阴影导致夏季下午1点到6点之间的温度平均下降2°C,与位于开放环境中的奥利和velizy站相比。粗糙度进城1.5 m / s风速减慢并导致湿度下降。16时至19时你夜里进行巡回测量运动的夜空,2019年6月30日23时至29日和1分你,酷热的天气,表明该公园平均在4°C比巴黎市中心和新鲜,小岛城市热岛强度(ICU)达到11°C左右在凌晨1点左右你。蒙苏里公园的地势较高的部分比山区的温度高出2°C左右。
{"title":"Représentativité des températures mesurées dans la station météorologique Paris-Montsouris","authors":"S. Dahech, S. Charfi, Malika Madelin","doi":"10.1051/CLIMAT/202017005","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017005","url":null,"abstract":"Cette étude s’intéresse à la représentativité des températures mesurées par la station météorologique de Paris-Montsouris; elle montre que le site a un effet remarquable. En effet, l’ombre créée par les arbres situés à proximité des capteurs induit une baisse de la température avoisinant 2°C en moyenne durant l’été, entre 13 h et 18 h TU, par rapport aux stations d’Orly et de Vélizy, situées en milieu dégagé. La rugosité en ville ralentit la vitesse du vent de 1,5 m/s et engendre une baisse de l’humidité entre 16 h et 19 h TU. La campagne de mesure itinérante nocturne, réalisée la nuit du 29 au 30 juin 2019 entre 23 h et 1 h TU, par temps caniculaire, montre que le parc est en moyenne 4°C plus frais que le centre de Paris et que l’intensité de l’îlot de chaleur urbain (ICU) atteint environ 11°C vers 1 h TU du matin. La partie topographiquement surélevée du parc Montsouris est plus chaude d’environ 2°C que celle vallonnée vers 00 h TU.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"80 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75761923","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017008
Nassima Hassani, G. Drogue
Cet article s’intéresse à la mesure et à la cartographie de l’îlot de chaleur urbain (ICU) dans la couche de canopée urbaine au sein de l’aire urbaine de Metz Métropole entre juin et septembre 2019. L’ICU a été suivi à partir d’un réseau de 23 stations météorologiques fixes permettant d’observer en continu la température de l’air à 3 m du sol. Les sites d’observation ont été soigneusement sélectionnés de façon à être représentatifs de différents types d’environnement (urbain, suburbain et périurbain) et typologies de revêtement (surfaces imperméables bitumées, surfaces végétalisées, étendues d’eau, etc.). L’objectif est d’évaluer les propriétés spatiales et temporelles de l’ICU au cours de cette période remarquablement chaude, et de déterminer son intensité à partir des données relevées en continu par le réseau de mesure. La période d’observation est particulièrement intéressante dans la mesure où elle se caractérise par la survenue des deux séquences caniculaires (25-30 juin et 21-26 juillet), offrant la possibilité de mieux comprendre le comportement thermique du tissu urbain et la dynamique de l’ICU local lors d’extrêmes chauds. Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence un ICU de l’ordre de 3°C en moyenne au sein des zones densément urbanisées, pouvant atteindre 7,1°C en situation caniculaire ce qui est conforme au modèle prédictif de Oke (1973) fondé sur la relation population-ICU en Europe. Une importante présence de végétation est toutefois susceptible de réduire son intensité et ses effets contrairement aux étendues d’eau qui, la nuit, ne semblent pas jouer le rôle de puits de fraîcheur.
{"title":"Mesure et spatialisation de l’îlot de chaleur urbain dans l’aire urbaine de Metz Métropole : premiers résultats de la campagne de mesure 2019","authors":"Nassima Hassani, G. Drogue","doi":"10.1051/CLIMAT/202017008","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017008","url":null,"abstract":"Cet article s’intéresse à la mesure et à la cartographie de l’îlot de chaleur urbain (ICU) dans la couche de canopée urbaine au sein de l’aire urbaine de Metz Métropole entre juin et septembre 2019. L’ICU a été suivi à partir d’un réseau de 23 stations météorologiques fixes permettant d’observer en continu la température de l’air à 3 m du sol. Les sites d’observation ont été soigneusement sélectionnés de façon à être représentatifs de différents types d’environnement (urbain, suburbain et périurbain) et typologies de revêtement (surfaces imperméables bitumées, surfaces végétalisées, étendues d’eau, etc.). L’objectif est d’évaluer les propriétés spatiales et temporelles de l’ICU au cours de cette période remarquablement chaude, et de déterminer son intensité à partir des données relevées en continu par le réseau de mesure. La période d’observation est particulièrement intéressante dans la mesure où elle se caractérise par la survenue des deux séquences caniculaires (25-30 juin et 21-26 juillet), offrant la possibilité de mieux comprendre le comportement thermique du tissu urbain et la dynamique de l’ICU local lors d’extrêmes chauds. Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence un ICU de l’ordre de 3°C en moyenne au sein des zones densément urbanisées, pouvant atteindre 7,1°C en situation caniculaire ce qui est conforme au modèle prédictif de Oke (1973) fondé sur la relation population-ICU en Europe. Une importante présence de végétation est toutefois susceptible de réduire son intensité et ses effets contrairement aux étendues d’eau qui, la nuit, ne semblent pas jouer le rôle de puits de fraîcheur.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"52 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73416270","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017006
V. Dubreuil, Xavier Foissard, J. Nabucet, Alban Thomas, Hervé Quénol
Cet article s’intéresse à l’observation de l’îlot de chaleur urbain (ICU) à Rennes de 2004 à 2019. L’existence d’un réseau d’observation urbain relativement ancien et dense permet de quantifier la fréquence et l’intensité de l’ICU en fonction de l’heure et de la saison : l’ICU moyen atteint ainsi 1,3°C mais il approche 3°C en moyenne la nuit en fin d’été et peut parfois dépasser 7°C. Les nuits de fort ICU, supérieur à 4°C, représentent plus de 17% des observations en moyenne mais jusqu’à près de 30% en septembre. En 2019 comme en 2011, un nombre record d’ICU de forte intensité a été relevé, résultant essentiellement d’une forte fréquence de situations radiatives (forte insolation, vent faible). La spatialisation de l’ICU montre que le gradient classique centre-ville / périphérie n’est pas symétrique entre le sud et le nord de l’agglomération : la présence de parcs et de vallées au nord génère, en effet, des îlots de fraîcheur dont l’intensité varie en fonction de leur taille.
{"title":"Fréquence et intensité des îlots de chaleur à rennes : bilan de 16 années d’observations (2004-2019)","authors":"V. Dubreuil, Xavier Foissard, J. Nabucet, Alban Thomas, Hervé Quénol","doi":"10.1051/CLIMAT/202017006","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017006","url":null,"abstract":"Cet article s’intéresse à l’observation de l’îlot de chaleur urbain (ICU) à Rennes de 2004 à 2019. L’existence d’un réseau d’observation urbain relativement ancien et dense permet de quantifier la fréquence et l’intensité de l’ICU en fonction de l’heure et de la saison : l’ICU moyen atteint ainsi 1,3°C mais il approche 3°C en moyenne la nuit en fin d’été et peut parfois dépasser 7°C. Les nuits de fort ICU, supérieur à 4°C, représentent plus de 17% des observations en moyenne mais jusqu’à près de 30% en septembre. En 2019 comme en 2011, un nombre record d’ICU de forte intensité a été relevé, résultant essentiellement d’une forte fréquence de situations radiatives (forte insolation, vent faible). La spatialisation de l’ICU montre que le gradient classique centre-ville / périphérie n’est pas symétrique entre le sud et le nord de l’agglomération : la présence de parcs et de vallées au nord génère, en effet, des îlots de fraîcheur dont l’intensité varie en fonction de leur taille.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"51 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74007002","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017011
F. Renard, Lucille Alonso
Les zones climatiques locales (ZCL) sont de plus en plus utilisées dans toutes les problématiques liées au changement climatique en milieu urbain, notamment pour les opérations d’aménagement ou de requalification portant sur l’îlot de chaleur, les microclimats et le confort thermique. Fondées sur des critères a priori, ces dernières nécessitent d’être confrontées à la réalité du terrain afin de s’assurer de leur validité avant toute utilisation. C’est l’objet de cette étude portant sur les agglomérations témoins de Lyon et de Tokyo, où ces zones climatiques n’ont pour le moment pas été réellement utilisées. L’analyse proposée confronte ce découpage thermo-morphologique aux températures de surface provenant des mesures de Landsat de 2000 à 2019 (single channel algorithm) et de mesures mobiles de la température de l’air, effectuées au sein des agglomérations en été. Les ZCL sont extraites par photo-interprétation pour Lyon et par classification supervisée pour Tokyo. Les températures sont étudiées en fonction des ZCL à l’aide du test statistique de Kruskal-Wallis suivi de la procédure de comparaison multiple par paires Steel-Dwass-Critchlow-Fligner. Les résultats indiquent des différences significatives entre les ZCL pour les températures de l’air et de surface et confirment ainsi l’intérêt de leur utilisation. Les ZCL les plus fraîches sont celles qui présentent une couverture végétalisée. Plus précisément, on remarque un gradient thermique décroissant avec la quantité de biomasse disponible au sein des ZCL mais également avec la hauteur des bâtiments en raison de l’effet d’ombrage.
{"title":"Températures de surface et mesures mobiles confrontées aux zones climatiques locales : exemples des agglomérations de Tokyo et de Lyon","authors":"F. Renard, Lucille Alonso","doi":"10.1051/CLIMAT/202017011","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017011","url":null,"abstract":"Les zones climatiques locales (ZCL) sont de plus en plus utilisées dans toutes les problématiques liées au changement climatique en milieu urbain, notamment pour les opérations d’aménagement ou de requalification portant sur l’îlot de chaleur, les microclimats et le confort thermique. Fondées sur des critères a priori, ces dernières nécessitent d’être confrontées à la réalité du terrain afin de s’assurer de leur validité avant toute utilisation. C’est l’objet de cette étude portant sur les agglomérations témoins de Lyon et de Tokyo, où ces zones climatiques n’ont pour le moment pas été réellement utilisées. L’analyse proposée confronte ce découpage thermo-morphologique aux températures de surface provenant des mesures de Landsat de 2000 à 2019 (single channel algorithm) et de mesures mobiles de la température de l’air, effectuées au sein des agglomérations en été. Les ZCL sont extraites par photo-interprétation pour Lyon et par classification supervisée pour Tokyo. Les températures sont étudiées en fonction des ZCL à l’aide du test statistique de Kruskal-Wallis suivi de la procédure de comparaison multiple par paires Steel-Dwass-Critchlow-Fligner. Les résultats indiquent des différences significatives entre les ZCL pour les températures de l’air et de surface et confirment ainsi l’intérêt de leur utilisation. Les ZCL les plus fraîches sont celles qui présentent une couverture végétalisée. Plus précisément, on remarque un gradient thermique décroissant avec la quantité de biomasse disponible au sein des ZCL mais également avec la hauteur des bâtiments en raison de l’effet d’ombrage.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"8 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"91152251","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017003
Olivier Cantat, A. Follin
L’analyse comparative des données météorologiques de la station rurale de Carpiquet avec une station expérimentale en périphérie de la ville de Caen a permis de montrer la présence en hiver d’un léger îlot de chaleur péri-urbain (ICPU) (moyenne de +0,4°C). Il est caractérisé par un maximum d’intensité en fin d’après-midi et début de soirée (+0,8°C) et des écarts faibles le reste du temps. Derrière cette image moyenne, une analyse du continuum temporel au pas de temps journalier puis horaire a mis en exergue des comportements différenciés selon les types de temps. Le caractère le plus original des résultats est la présence certes rare, mais significative en termes d’intensité, d’un îlot de fraîcheur péri-urbain (IFPU). Il se forme de nuit par temps clair et calme et se prolonge dans la matinée, jusqu’à présenter un maximum d’intensité vers 9 h UTC. Cette inversion par rapport au schéma classique de fonctionnement des îlots de chaleur urbain (ICU) s’explique par un mode d’occupation du sol favorable à la formation d’une poche froide par rayonnement nocturne, favorisée par l’absence totale de vent (effet de barrage du bâti et de la végétation) et par la faible densité urbaine, alors que sur la campagne ces mécanismes de refroidissement sont atténués par la persistance d’un léger flux. Cet IFPU résiste et s’intensifie en début de matinée, jusqu’à temps que le soleil et la turbulence de l’air ne viennent échauffer et disperser cette pellicule d’air froid plus dense. Ici, les conditions stationnelles semblent donc primer sur les effets purement urbains car l’agglomération de Caen ne présente pas une masse suffisante pour créer une « bulle chaude » jusque dans ses quartiers périphériques quand un type de temps radiatif s’impose.
{"title":"Les singularités thermiques d’un espace périurbain dans une agglomération de dimension moyenne : le cas de Caen durant l’hiver 2018/2019","authors":"Olivier Cantat, A. Follin","doi":"10.1051/CLIMAT/202017003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017003","url":null,"abstract":"L’analyse comparative des données météorologiques de la station rurale de Carpiquet avec une station expérimentale en périphérie de la ville de Caen a permis de montrer la présence en hiver d’un léger îlot de chaleur péri-urbain (ICPU) (moyenne de +0,4°C). Il est caractérisé par un maximum d’intensité en fin d’après-midi et début de soirée (+0,8°C) et des écarts faibles le reste du temps. Derrière cette image moyenne, une analyse du continuum temporel au pas de temps journalier puis horaire a mis en exergue des comportements différenciés selon les types de temps. Le caractère le plus original des résultats est la présence certes rare, mais significative en termes d’intensité, d’un îlot de fraîcheur péri-urbain (IFPU). Il se forme de nuit par temps clair et calme et se prolonge dans la matinée, jusqu’à présenter un maximum d’intensité vers 9 h UTC. Cette inversion par rapport au schéma classique de fonctionnement des îlots de chaleur urbain (ICU) s’explique par un mode d’occupation du sol favorable à la formation d’une poche froide par rayonnement nocturne, favorisée par l’absence totale de vent (effet de barrage du bâti et de la végétation) et par la faible densité urbaine, alors que sur la campagne ces mécanismes de refroidissement sont atténués par la persistance d’un léger flux. Cet IFPU résiste et s’intensifie en début de matinée, jusqu’à temps que le soleil et la turbulence de l’air ne viennent échauffer et disperser cette pellicule d’air froid plus dense. Ici, les conditions stationnelles semblent donc primer sur les effets purement urbains car l’agglomération de Caen ne présente pas une masse suffisante pour créer une « bulle chaude » jusque dans ses quartiers périphériques quand un type de temps radiatif s’impose.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"33 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79736631","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017004
M. Chebli, S. Charfi, S. Dahech
L’effet de site et la nature du substrat modifient la température de l’air dans l’agglomération de Kairouan par rapport à son environnement rural, donnant naissance à un îlot de chaleur urbain (ICU) d’une intensité moyenne d’environ 4°C. Cette étude visant à cerner la variation spatio-temporelle des températures pendant la période estivale est menée à l’aide de mesures fixes et itinérantes. L’étude montre que l’intensité de l’ICU varie de 2 à 9°C en fonction des types de temps. Les zones agricoles et vallonnées au nord-ouest de l’agglomération sont les moins chaudes. Ce travail montre des différences entre la variation spatiotemporelle de l’ICU et celle du confort thermique : dans le centre-ville, l’air sec fait baisser les températures ressenties.
{"title":"Répartition spatio-temporelle des températures dans l’agglomération de Kairouan (Tunisie) pendant la saison chaude 2019","authors":"M. Chebli, S. Charfi, S. Dahech","doi":"10.1051/CLIMAT/202017004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017004","url":null,"abstract":"L’effet de site et la nature du substrat modifient la température de l’air dans l’agglomération de Kairouan par rapport à son environnement rural, donnant naissance à un îlot de chaleur urbain (ICU) d’une intensité moyenne d’environ 4°C. Cette étude visant à cerner la variation spatio-temporelle des températures pendant la période estivale est menée à l’aide de mesures fixes et itinérantes. L’étude montre que l’intensité de l’ICU varie de 2 à 9°C en fonction des types de temps. Les zones agricoles et vallonnées au nord-ouest de l’agglomération sont les moins chaudes. Ce travail montre des différences entre la variation spatiotemporelle de l’ICU et celle du confort thermique : dans le centre-ville, l’air sec fait baisser les températures ressenties.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"46 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72790655","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-01-01DOI: 10.1051/CLIMAT/202017010
Nathalia Philipps, Pierre-Philippe Kastendeuch, G. Najjar
Une analyse de la dynamique temporelle et de la distribution spatiale de l’îlot de chaleur urbain (ICU) strasbourgeois a été menée à l’aide d’un réseau de stations météorologiques réparties sur l’ensemble du territoire de l’agglomération strasbourgeoise. L’importante variabilité temporelle de l’ICU est illustrée non seulement à travers son comportement thermique journalier, mais également par le biais des fortes différences d’intensité selon les saisons et les types de temps. Favorisé lors de vents faibles et d’ensoleillement important, l’ICU se montre particulièrement intense durant les belles journées estivales, les moyennes pouvant localement atteindre un gain de cinq degrés lors du paroxysme nocturne. Concernant l’aspect spatial, les disparités entre stations soulignent une hétérogénéité de l’ICU essentiellement liée à la variabilité intrinsèque du milieu urbain. L’analyse statistique a ainsi mis en évidence le rôle de plusieurs paramètres morphologiques et d’occupation du sol, et par conséquent justifie pleinement la mise en place d’une classification en Local Climate Zones (LCZ) de l’Eurométropole de Strasbourg. La végétation apparaît comme étant un facteur de mitigation prééminent, notamment lorsqu’elle est présente de manière notable dans des zones densément bâties et fortement minéralisées. Concernant les paramètres relevant de la géométrie urbaine, les intensités moyennes d’ICU les plus élevées sont systématiquement mesurées dans les zones les plus densément bâties. Une nouvelle méthodologie de cartographie de l’ICU se basant sur les paramètres sous-jacents des LCZ est proposée. Cette carte permet l’obtention de valeurs pertinentes d’intensité de l’ICU en tout point du territoire.
{"title":"Analyse de la variabilité spatio-temporelle de l’îlot de chaleur urbain à Strasbourg (France)","authors":"Nathalia Philipps, Pierre-Philippe Kastendeuch, G. Najjar","doi":"10.1051/CLIMAT/202017010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1051/CLIMAT/202017010","url":null,"abstract":"Une analyse de la dynamique temporelle et de la distribution spatiale de l’îlot de chaleur urbain (ICU) strasbourgeois a été menée à l’aide d’un réseau de stations météorologiques réparties sur l’ensemble du territoire de l’agglomération strasbourgeoise. L’importante variabilité temporelle de l’ICU est illustrée non seulement à travers son comportement thermique journalier, mais également par le biais des fortes différences d’intensité selon les saisons et les types de temps. Favorisé lors de vents faibles et d’ensoleillement important, l’ICU se montre particulièrement intense durant les belles journées estivales, les moyennes pouvant localement atteindre un gain de cinq degrés lors du paroxysme nocturne. Concernant l’aspect spatial, les disparités entre stations soulignent une hétérogénéité de l’ICU essentiellement liée à la variabilité intrinsèque du milieu urbain. L’analyse statistique a ainsi mis en évidence le rôle de plusieurs paramètres morphologiques et d’occupation du sol, et par conséquent justifie pleinement la mise en place d’une classification en Local Climate Zones (LCZ) de l’Eurométropole de Strasbourg. La végétation apparaît comme étant un facteur de mitigation prééminent, notamment lorsqu’elle est présente de manière notable dans des zones densément bâties et fortement minéralisées. Concernant les paramètres relevant de la géométrie urbaine, les intensités moyennes d’ICU les plus élevées sont systématiquement mesurées dans les zones les plus densément bâties. Une nouvelle méthodologie de cartographie de l’ICU se basant sur les paramètres sous-jacents des LCZ est proposée. Cette carte permet l’obtention de valeurs pertinentes d’intensité de l’ICU en tout point du territoire.","PeriodicalId":88821,"journal":{"name":"Annales de l'Institut d'hydrologie et de climatologie","volume":"221 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89135764","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}