Introduction
Le spasme hémifacial (SHF) est une contracture involontaire des muscles de la face innervés par le nerf facial (VII) homolatéral.
Objectifs
L’objectif dans notre étude est de démontrer la corrélation entre les caractéristiques des patients (population maghrébine) et les résultats cliniques après injection de toxine botulique.
Méthodes
Cette étude rétrospective concernait 174 patients atteints de SHF, venant à la consultation de neurologie pour traitement par injection trimestrielle de Dysport. Nous avons recueilli les données cliniques des patients et précisé les complications rencontrées durant le traitement.
Résultats
Les 174 patients (75 % de femmes) ont un âge moyen de 61,71. Dans 18 % des SHF, l’IRM a révélé une compression vasculaire à l’émergence cérébrale du VII. Les tumeurs cérébrales ont représenté 1 % des cas. L’IRM cérébrale était normale dans 80 % des cas. Dans ces SHF secondaires, nous trouvons 21 % de paralysies faciales périphériques.
Dans 22 % des cas, les patients ont présenté des effets secondaires. Parmi ces effets secondaires : diplopie chez 19 patients, sècheresse oculaire chez 13 patients, ptosis chez 7 patients.
Discussion
Le but de notre étude est de rapporté l’expérience d’une cohorte algérienne de 174 patients et la nécessité d’une prise en charge personnalisée pour réduire les effets secondaires ou de recherches futures pour optimiser les protocoles d’injection.
Conclusion
Cette étude illustre l’efficacité de la toxine botulique sur le SHF. Le traitement du SHF repose sur les injections trimestrielles de neurotoxine botulique et ce malgré les effets secondaires de la toxine.