Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.07.001
{"title":"James Fries : où en est la compression de la morbidité ?","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.07.001","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.07.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141710065","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.04.005
Les auteurs proposent de montrer en quoi la démarche de l’association Citoyennage vient répondre aux effets délétères sur le sujet âgé, d’une société âgiste qui disqualifie ceux qui lui rappellent que l’être humain n’est pas immortel ni éternellement jeune. Les personnes âgées vivant en établissement ou aidées à domicile courent ainsi le risque de se retrouver réduites au silence, exclues de leur position de sujet et de citoyen par un système qui fait tout pour les « protéger » et préfère penser à leur place plutôt que leur donner la parole. En organisant chaque année un colloque au cours duquel ce sont ces personnes âgées qui parlent et les professionnels qui écoutent, Citoyennage vise à inverser la tendance en leur donnant l’occasion de retrouver une position de sujet libre de s’exprimer et doté d’un pouvoir d’action. Reconnus dans leur altérité et leur statut de citoyen, ils peuvent aussi bien agir sur leur quotidien que retrouver leur place légitime d’interlocuteurs des professionnels et des pouvoirs publics. Nous verrons les effets de cette démarche sur les participants, à la fois sur le plan narcissique et relationnel et comment elle contribue à la relance des investissements. Nous montrerons également son impact sur les pratiques professionnelles, le projet d’établissement ou de service et les représentations sociales du grand âge et discuterons des freins possibles qu’elle peut rencontrer.
The authors propose to show how the approach of the association Citoyennage is a response to the deleterious effects on elderly subjects of an ageist society that disqualifies those who remind them that human beings are not immortal nor eternally young. Elderly people living in institutions or assisted at home thus run the risk of finding themselves reduced to silence, excluded from their position as subjects and citizens by a system that does everything to “protect” them and prefers to think for them rather than giving them the floor. By organizing a symposium each year during which elderly people hold the floor and professionals listen, Citoyennage aims to reverse the trend by giving elderly people the opportunity to find their position as subjects free to express themselves and endowed with a power for action. Recognized in their otherness and their status as citizens, they can both act on their daily lives and regain their legitimate place as protagonists with professionals and public authorities. We explore the effects of this approach on participants in both the narcissistic and the relational sphere, and how this contributes to renewed investment. We will also show its impact on professional practices, administrative charters and social representations of old age, and we will discuss the possible obstacles it may encounter.
{"title":"Citoyennage : « Les personnes âgées parlent, les professionnels écoutent »","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.04.005","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.04.005","url":null,"abstract":"<div><p>Les auteurs proposent de montrer en quoi la démarche de l’association Citoyennage vient répondre aux effets délétères sur le sujet âgé, d’une société âgiste qui disqualifie ceux qui lui rappellent que l’être humain n’est pas immortel ni éternellement jeune. Les personnes âgées vivant en établissement ou aidées à domicile courent ainsi le risque de se retrouver réduites au silence, exclues de leur position de sujet et de citoyen par un système qui fait tout pour les « protéger » et préfère penser à leur place plutôt que leur donner la parole. En organisant chaque année un colloque au cours duquel ce sont ces personnes âgées qui parlent et les professionnels qui écoutent, Citoyennage vise à inverser la tendance en leur donnant l’occasion de retrouver une position de sujet libre de s’exprimer et doté d’un pouvoir d’action. Reconnus dans leur altérité et leur statut de citoyen, ils peuvent aussi bien agir sur leur quotidien que retrouver leur place légitime d’interlocuteurs des professionnels et des pouvoirs publics. Nous verrons les effets de cette démarche sur les participants, à la fois sur le plan narcissique et relationnel et comment elle contribue à la relance des investissements. Nous montrerons également son impact sur les pratiques professionnelles, le projet d’établissement ou de service et les représentations sociales du grand âge et discuterons des freins possibles qu’elle peut rencontrer.</p></div><div><p>The authors propose to show how the approach of the association <em>Citoyennage</em> is a response to the deleterious effects on elderly subjects of an ageist society that disqualifies those who remind them that human beings are not immortal nor eternally young. Elderly people living in institutions or assisted at home thus run the risk of finding themselves reduced to silence, excluded from their position as subjects and citizens by a system that does everything to “protect” them and prefers to think for them rather than giving them the floor. By organizing a symposium each year during which elderly people hold the floor and professionals listen, <em>Citoyennage</em> aims to reverse the trend by giving elderly people the opportunity to find their position as subjects free to express themselves and endowed with a power for action. Recognized in their otherness and their status as citizens, they can both act on their daily lives and regain their legitimate place as protagonists with professionals and public authorities. We explore the effects of this approach on participants in both the narcissistic and the relational sphere, and how this contributes to renewed investment. We will also show its impact on professional practices, administrative charters and social representations of old age, and we will discuss the possible obstacles it may encounter.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141140835","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.06.001
<div><p>La dépression résistante chez les personnes âgées est définie comme l’échec d’au moins deux antidépresseurs utilisés successivement à bonne posologie lors d’un seul épisode dépressif, durant au minimum 8 semaines. La dépression chez les personnes âgées est le plus souvent le fait de formes tardives survenant chez une personne sans antécédent dépressif. Leur pronostic cognitif diffère des dépressions d’un adulte vieillissant ayant une longue histoire de dépression. Dans ces deux formes cliniques, deux tiers des malades âgés restent déprimés un an plus tard malgré le traitement. La résistance au traitement de la dépression de la personne âgée pose souvent le problème de l’observance thérapeutique. Les formes résistantes aux antidépresseurs peuvent être liées à des facteurs hormonaux, environnementaux ou traumatiques. Elles peuvent encore avoir des causes médicales en raison de la polypathologie fréquente chez les personnes âgées ou en raison d’une longue histoire psychiatrique. Les dépressions tardives résistantes aux traitements peuvent être liées aux morbidités associées, à leurs traitements, voire rendre visible une maladie plus grave sous-jacente en particulier neurocognitive non encore révélée. Les traitements pour la dépression résistante incluent des ajustements de posologie, des changements de médicaments et des soins psychothérapiques. Des évaluations régulières sont essentielles ainsi qu’une alliance thérapeutique pour tenter d’améliorer la qualité de vie pour les patients dépressifs. L’orientation vers un psychiatre est indiquée pour des interventions médicales complexes en raison des difficultés de prise en charge.</p></div><div><p>Resistant depression in the elderly is defined as the failure of at least two antidepressants used successively at the right dosage during a single depressive episode, lasting at least 8 weeks. Depression in the elderly is most often the result of late forms occurring in a person without a history of depression. Their cognitive prognosis differs from depressions in an aging adult with a long history of depression. In these two clinical forms, two thirds of elderly patients remain depressed one year later despite treatment. Resistance to treatment for depression in the elderly often raises the problem of therapeutic compliance. Antidepressant-resistant forms can be linked to hormonal, environmental or traumatic factors. They may also have medical causes resulting from the polypathology that is common in the elderly, or from a prolonged psychiatric history. Treatment-resistant, late-onset depression can be related to associated morbidities, their treatments, or it can even be a sign of a serious underlying condition, particularly neurocognitive disease that has not yet been detected. Treatments for resistant depression include dosage adjustments, medication changes, and psychotherapeutic care. Regular assessments are essential, as is a therapeutic alliance, to try to improve the quality of life for depr
{"title":"Dépression résistante aux traitements chez les personnes âgées","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.06.001","url":null,"abstract":"<div><p>La dépression résistante chez les personnes âgées est définie comme l’échec d’au moins deux antidépresseurs utilisés successivement à bonne posologie lors d’un seul épisode dépressif, durant au minimum 8 semaines. La dépression chez les personnes âgées est le plus souvent le fait de formes tardives survenant chez une personne sans antécédent dépressif. Leur pronostic cognitif diffère des dépressions d’un adulte vieillissant ayant une longue histoire de dépression. Dans ces deux formes cliniques, deux tiers des malades âgés restent déprimés un an plus tard malgré le traitement. La résistance au traitement de la dépression de la personne âgée pose souvent le problème de l’observance thérapeutique. Les formes résistantes aux antidépresseurs peuvent être liées à des facteurs hormonaux, environnementaux ou traumatiques. Elles peuvent encore avoir des causes médicales en raison de la polypathologie fréquente chez les personnes âgées ou en raison d’une longue histoire psychiatrique. Les dépressions tardives résistantes aux traitements peuvent être liées aux morbidités associées, à leurs traitements, voire rendre visible une maladie plus grave sous-jacente en particulier neurocognitive non encore révélée. Les traitements pour la dépression résistante incluent des ajustements de posologie, des changements de médicaments et des soins psychothérapiques. Des évaluations régulières sont essentielles ainsi qu’une alliance thérapeutique pour tenter d’améliorer la qualité de vie pour les patients dépressifs. L’orientation vers un psychiatre est indiquée pour des interventions médicales complexes en raison des difficultés de prise en charge.</p></div><div><p>Resistant depression in the elderly is defined as the failure of at least two antidepressants used successively at the right dosage during a single depressive episode, lasting at least 8 weeks. Depression in the elderly is most often the result of late forms occurring in a person without a history of depression. Their cognitive prognosis differs from depressions in an aging adult with a long history of depression. In these two clinical forms, two thirds of elderly patients remain depressed one year later despite treatment. Resistance to treatment for depression in the elderly often raises the problem of therapeutic compliance. Antidepressant-resistant forms can be linked to hormonal, environmental or traumatic factors. They may also have medical causes resulting from the polypathology that is common in the elderly, or from a prolonged psychiatric history. Treatment-resistant, late-onset depression can be related to associated morbidities, their treatments, or it can even be a sign of a serious underlying condition, particularly neurocognitive disease that has not yet been detected. Treatments for resistant depression include dosage adjustments, medication changes, and psychotherapeutic care. Regular assessments are essential, as is a therapeutic alliance, to try to improve the quality of life for depr","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141708345","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.05.002
Les visites des équipes mobiles de gériatrie extrahospitalières permettent de mieux prendre en charge les personnes âgées car elles les observent dans leur environnement de vie. À partir de la description d’une situation clinique, nous avons voulu présenter le cheminement complet d’une visite : de sa préparation aux échanges avec les patients rencontrés, jusqu’à l’interprétation des faits et lieux observés et,enfin,à l’élaboration d’une réflexion qui guidera la rédaction du compte rendu. Nous avons utilisé des éléments du symbolisme de la maison pour montrer, à quel point, ces visites peuvent être délicates mais essentielles pour comprendre la singularité de la situation médico-psychosociale de chaque patient. Enfin, nous avons voulu développer une réflexion éthique sur ces interventions et ses conséquences dans le « chez-soi » des personnes concernées.
Visits by inpatient geriatric consultation teams help to improve the care of the elderly by observing them in their living environment. Starting with a description of a clinical situation, we set out to present the complete process of a visit of this nature, from its preparation to exchanges with the patients encountered, the interpretation of the realities and settings observed and the elaboration of reflection to guide the drafting of a report. We use the symbolism of the house/home to illustrate just how challenging these visits can be, but how fundamental they are to understanding each patient's unique medico-psycho-social situation. Finally, we went on to develop ethical reflection on these interventions and their consequences in the “homes” of the people concerned.
{"title":"De l’intérêt de réaliser une visite à domicile pour évaluer les personnes âgées : une réflexion psychodynamique et éthique","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.05.002","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.05.002","url":null,"abstract":"<div><p>Les visites des équipes mobiles de gériatrie extrahospitalières permettent de mieux prendre en charge les personnes âgées car elles les observent dans leur environnement de vie. À partir de la description d’une situation clinique, nous avons voulu présenter le cheminement complet d’une visite : de sa préparation aux échanges avec les patients rencontrés, jusqu’à l’interprétation des faits et lieux observés et,enfin,à l’élaboration d’une réflexion qui guidera la rédaction du compte rendu. Nous avons utilisé des éléments du symbolisme de la maison pour montrer, à quel point, ces visites peuvent être délicates mais essentielles pour comprendre la singularité de la situation médico-psychosociale de chaque patient. Enfin, nous avons voulu développer une réflexion éthique sur ces interventions et ses conséquences dans le « chez-soi » des personnes concernées.</p></div><div><p>Visits by inpatient geriatric consultation teams help to improve the care of the elderly by observing them in their living environment. Starting with a description of a clinical situation, we set out to present the complete process of a visit of this nature, from its preparation to exchanges with the patients encountered, the interpretation of the realities and settings observed and the elaboration of reflection to guide the drafting of a report. We use the symbolism of the house/home to illustrate just how challenging these visits can be, but how fundamental they are to understanding each patient's unique medico-psycho-social situation. Finally, we went on to develop ethical reflection on these interventions and their consequences in the “homes” of the people concerned.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141415050","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.02.006
Our aim was to estimate the prevalence of depression among the elderly in Morocco and to study the associated risk factors.
This was a cross-sectional survey of people aged 65 and over attending health centres in the province of Essaouira. We used the short version of the Geriatric Depression Scale (GDS-15) to study the prevalence of depressive symptoms.
The study included 509 patients, the majority of whom were men (54.8%). The mean age was 71.1 years (± 6.8); 55% of participants were chronically ill. The GDS-15 score ranged from 2 to 12, with an average of 5.4 (± 3.2). Among our participants, 35.4% had depressive symptoms. There was a significant correlation between the presence of depressive symptoms and marriage, chronic illness and advanced age.
Our study has shown that depressive symptoms are very common among the elderly in Morocco. A screening strategy and a strengthening of mental health care provision are strongly recommended to ensure that Moroccan elderly people age actively and in good health.
Notre objectif était d’estimer la prévalence de la dépression chez les personnes âgées au Maroc et d’étudier les facteurs de risque qui sont associés.
Il s’agissait d’une enquête transversale menée auprès des personnes âgées de 65 ans et plus fréquentant les centres de santé de la province d’Essaouira au Maroc. Nous avons utilisé la version abrégée de l’échelle de dépression gériatrique (GDS-15) pour étudier la prévalence des symptômes dépressifs.
L’étude a inclus 509 personnes, majoritairement des hommes (54,8%). L’âge moyen était de 71,1 ans (± 6,8); 55% des participants étaient atteints de maladies chroniques. Le score GDS-15 variait de 2 à 12 avec une moyenne de 5,4 (± 3,2). Parmi nos participants, 35,4% avaient des symptômes dépressifs. Une corrélation significative était mise en évidence entre la présence de symptômes dépressifs et le mariage, les maladies chroniques et l’âge avancé.
Notre étude a montré que les symptômes dépressifs sont très fréquents chez les personnes âgées au Maroc. Une stratégie de dépistage et un renforcement de l’offre de soins de santé mentale sont fortement recommandés afin d’assurer aux aînés marocains un vieillissement actif et en bonne santé.
{"title":"Prevalence of depression among the elderly in Morocco","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.02.006","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.02.006","url":null,"abstract":"<div><p>Our aim was to estimate the prevalence of depression among the elderly in Morocco and to study the associated risk factors.</p><p>This was a cross-sectional survey of people aged 65 and over attending health centres in the province of Essaouira. We used the short version of the Geriatric Depression Scale (GDS-15) to study the prevalence of depressive symptoms.</p><p>The study included 509 patients, the majority of whom were men (54.8%). The mean age was 71.1 years (± 6.8); 55% of participants were chronically ill. The GDS-15 score ranged from 2 to 12, with an average of 5.4 (± 3.2). Among our participants, 35.4% had depressive symptoms. There was a significant correlation between the presence of depressive symptoms and marriage, chronic illness and advanced age.</p><p>Our study has shown that depressive symptoms are very common among the elderly in Morocco. A screening strategy and a strengthening of mental health care provision are strongly recommended to ensure that Moroccan elderly people age actively and in good health.</p></div><div><p>Notre objectif était d’estimer la prévalence de la dépression chez les personnes âgées au Maroc et d’étudier les facteurs de risque qui sont associés.</p><p>Il s’agissait d’une enquête transversale menée auprès des personnes âgées de 65 ans et plus fréquentant les centres de santé de la province d’Essaouira au Maroc. Nous avons utilisé la version abrégée de l’échelle de dépression gériatrique (GDS-15) pour étudier la prévalence des symptômes dépressifs.</p><p>L’étude a inclus 509 personnes, majoritairement des hommes (54,8%). L’âge moyen était de 71,1 ans (± 6,8); 55% des participants étaient atteints de maladies chroniques. Le score GDS-15 variait de 2 à 12 avec une moyenne de 5,4 (± 3,2). Parmi nos participants, 35,4% avaient des symptômes dépressifs. Une corrélation significative était mise en évidence entre la présence de symptômes dépressifs et le mariage, les maladies chroniques et l’âge avancé.</p><p>Notre étude a montré que les symptômes dépressifs sont très fréquents chez les personnes âgées au Maroc. Une stratégie de dépistage et un renforcement de l’offre de soins de santé mentale sont fortement recommandés afin d’assurer aux aînés marocains un vieillissement actif et en bonne santé.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140091504","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.04.002
<div><p>En France, près de 8500 personnes décèdent de suicide chaque année dont plus de 30 % ont plus de 65 ans alors que cette classe d’âge représente environ 20 % de la population générale. Les taux de suicide sont les plus élevés parmi les hommes de 75 ans et plus, atteignant 49,5 pour 100 000 habitants, bien supérieur au taux moyen qui est de 13,4. Les tentatives de suicide sont moins fréquentes que pour les populations plus jeunes, en partie en raison d’une plus forte létalité des gestes suicidaires. Entre 3 et 5 % des personnes de plus de 65 ans ont exprimé des idées suicidaires au cours de la dernière année. Outre l’âge et le sexe, les principaux facteurs de risque suicidaires sont la maladie mentale, notamment la dépression, les troubles anxieux et les addictions ; les troubles neurocognitifs en début d’évolution ; la maladie physique douloureuse et invalidante, ou au pronostic vital engagé ; l’isolement social ; des événements de vie récents difficiles notamment les conflits interpersonnels, les difficultés financières, le veuvage chez les hommes, les changements de domicile, les maltraitances familiales et institutionnelles. La crise suicidaire est un état fluctuant et temporaire, de durée variable et sémiologiquement polymorphe. La douleur psychique est au cœur de la crise suicidaire ; le désespoir, les ruminations et les troubles du sommeil sont des éléments fréquents de ce tableau clinique. Nous décrivons ici brièvement plusieurs modèles cliniques, psychologiques et neurocognitifs du processus suicidaire. Au niveau individuel, la prévention du suicide repose sur l’identification des idées suicidaires de manière bienveillante et sans jugement, en reconnaissant la souffrance du sujet ; la mobilisation de l’entourage et des soignants, et la disponibilité ; la restriction d’accès à tout moyen létal ; le traitement actif de la maladie mentale, notamment de la dépression, des troubles anxieux et des addictions ; et la réduction de la douleur physique. La France a mis en place depuis 2018 une stratégie nationale de prévention du suicide dont une des conséquences positives générales pourrait être la déstigmatisation, la fin de nombreuses idées reçues délétères et la mobilisation de nombreux acteurs au niveau des territoires autour de cette question. Le suicide de la personne âgée n’est pas une fatalité. Toutefois, la législation attendue sur les soins de fin de vie pourrait venir heurter la prévention du suicide des personnes âgées.</p></div><div><p>In France, almost 8500 people die by suicide every year, among whom over 30% are over 65, although this age group accounts for around 20% of the general population. Suicide rates are highest among men aged 75 and over, reaching 49.5 per 100,000 inhabitants, well above the average rate of 13.4. Suicide attempts among the elderly are less frequent than in younger populations, partly due to the greater lethality of the suicidal gestures in younger populations. Between 3 and 5% of people over 65 have
{"title":"Conduites suicidaires de la personne âgée : état des connaissances","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.04.002","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.04.002","url":null,"abstract":"<div><p>En France, près de 8500 personnes décèdent de suicide chaque année dont plus de 30 % ont plus de 65 ans alors que cette classe d’âge représente environ 20 % de la population générale. Les taux de suicide sont les plus élevés parmi les hommes de 75 ans et plus, atteignant 49,5 pour 100 000 habitants, bien supérieur au taux moyen qui est de 13,4. Les tentatives de suicide sont moins fréquentes que pour les populations plus jeunes, en partie en raison d’une plus forte létalité des gestes suicidaires. Entre 3 et 5 % des personnes de plus de 65 ans ont exprimé des idées suicidaires au cours de la dernière année. Outre l’âge et le sexe, les principaux facteurs de risque suicidaires sont la maladie mentale, notamment la dépression, les troubles anxieux et les addictions ; les troubles neurocognitifs en début d’évolution ; la maladie physique douloureuse et invalidante, ou au pronostic vital engagé ; l’isolement social ; des événements de vie récents difficiles notamment les conflits interpersonnels, les difficultés financières, le veuvage chez les hommes, les changements de domicile, les maltraitances familiales et institutionnelles. La crise suicidaire est un état fluctuant et temporaire, de durée variable et sémiologiquement polymorphe. La douleur psychique est au cœur de la crise suicidaire ; le désespoir, les ruminations et les troubles du sommeil sont des éléments fréquents de ce tableau clinique. Nous décrivons ici brièvement plusieurs modèles cliniques, psychologiques et neurocognitifs du processus suicidaire. Au niveau individuel, la prévention du suicide repose sur l’identification des idées suicidaires de manière bienveillante et sans jugement, en reconnaissant la souffrance du sujet ; la mobilisation de l’entourage et des soignants, et la disponibilité ; la restriction d’accès à tout moyen létal ; le traitement actif de la maladie mentale, notamment de la dépression, des troubles anxieux et des addictions ; et la réduction de la douleur physique. La France a mis en place depuis 2018 une stratégie nationale de prévention du suicide dont une des conséquences positives générales pourrait être la déstigmatisation, la fin de nombreuses idées reçues délétères et la mobilisation de nombreux acteurs au niveau des territoires autour de cette question. Le suicide de la personne âgée n’est pas une fatalité. Toutefois, la législation attendue sur les soins de fin de vie pourrait venir heurter la prévention du suicide des personnes âgées.</p></div><div><p>In France, almost 8500 people die by suicide every year, among whom over 30% are over 65, although this age group accounts for around 20% of the general population. Suicide rates are highest among men aged 75 and over, reaching 49.5 per 100,000 inhabitants, well above the average rate of 13.4. Suicide attempts among the elderly are less frequent than in younger populations, partly due to the greater lethality of the suicidal gestures in younger populations. Between 3 and 5% of people over 65 have","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1627483024000503/pdfft?md5=8eed5967a0057b17abf77cc17a0631d5&pid=1-s2.0-S1627483024000503-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140766081","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.05.003
La sexualité des résidents en Ehpad est une question complexe à aborder car c’est encore un sujet tabou. Les professionnels qui y sont confrontés ont des réactions diverses et se retrouvent face à leurs représentations. Pour notre enquête nous avons fait le choix d’une approche quantitative de façon à avoir un panorama le plus complet possible de la situation en France. En mars–avril 2022, nous avons interrogé les 7438 Ehpad du territoire et avons reçu 697 réponses (9,4 %). Ce taux de retour nous assure une représentativité statistique. Les résultats nous montrent une prévalence forte des manifestations de la sexualité des résidents, des actions mises en place dans certains cas et une bonne acceptation de cette sexualité par les équipes. Le manque de formation spécifique à ce sujet est une limite importante à la mise en place d’actions de prévention et d’éducation. Notre étude met en avant les actions mises en place et les facteurs les limitant. Le tabou semble ne plus être aussi important qu’auparavant.
The sexuality of retirement home residents is a complex, taboo subject. Professionals who are confronted with this sexuality have varied reactions and have to cope with their own representations. For this survey, we chose a quantitative approach to obtain the most complete overview possible of the situation in France. We approached the 7438 nursing homes in the French territory and received 697 responses (9.4%). This return rate ensures statistical representativeness. The results highlight the marked prevalence of manifestations of sexuality among residents, pinpoint the actions undertaken in certain cases and the good acceptance of the residents’ sexuality by the staff. The lack of specific training on this subject is a major limitation to the implementation of prevention and educational schemes. Our results indicate a dynamic contrasting with previous studies on the acceptance of this sexuality by care home staff and the implementation of actions. The taboo appears less marked than it used to be. The results confirm the reality of care home residents’ sexuality. Our study thus provides an overview of sexuality in retirement homes in France and of the representations of professionals on this subject. It highlights the actions undertaken and the factors limiting these actions.
La sexualité des résidents en Ehpad est une question complexe à aborder car c'est encore un sujet tabou.面对这一问题的专业人员的反应多种多样,他们的代表也各不相同。我们在调查中选择了一种定量分析的方法,以便尽可能全面地了解法国的情况。2022 年 3 月至 4 月,我们对领土上的 7438 个 Ehpad 进行了调查,收到了 697 份答复(9.4%)。这一回复率确保了统计数据的代表性。Les résultats nous montrent une prévalence forte des manifestations de la sexualité des résidents, des actions mises en place dans certains cas et une bonne acceptation de cette sexualité par les équipes.Le manque de formation spécifique à ce sujet est une limite importante à la mise en place d'actions de prévention et d'éducation.Notre étude met en avant les actions mises en place et les facteurs les limitant.Le tabou semble ne plus être aussi important qu'auparavant.The sexuality of retirement home residents is a complex, taboo subject.专业人士在面对这种性行为时,会有不同的反应,并且必须应对他们自己的表述。为了尽可能全面地了解法国的情况,我们选择了定量调查的方法。我们联系了法国境内的 7438 家养老院,收到了 697 份回复(9.4%)。这一回复率确保了统计的代表性。结果表明,住户的性行为表现明显普遍,在某些情况下采取的行动也很明确,工作人员对住户性行为的接受度也很高。缺乏这方面的专门培训是实施预防和教育计划的主要限制因素。我们的研究结果表明,在疗养院工作人员对这种性行为的接受程度和行动的实施方面,与以往的研究形成了鲜明的对比。禁忌似乎没有以前那么明显了。研究结果证实了护理院居民性行为的现实情况。因此,我们的研究概述了法国养老院中的性行为以及专业人员对这一问题的看法。它强调了所采取的行动以及限制这些行动的因素。
{"title":"Enquête nationale sur la sexualité en Ehpad","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.05.003","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.05.003","url":null,"abstract":"<div><p>La sexualité des résidents en Ehpad est une question complexe à aborder car c’est encore un sujet tabou. Les professionnels qui y sont confrontés ont des réactions diverses et se retrouvent face à leurs représentations. Pour notre enquête nous avons fait le choix d’une approche quantitative de façon à avoir un panorama le plus complet possible de la situation en France. En mars–avril 2022, nous avons interrogé les 7438 Ehpad du territoire et avons reçu 697 réponses (9,4 %). Ce taux de retour nous assure une représentativité statistique. Les résultats nous montrent une prévalence forte des manifestations de la sexualité des résidents, des actions mises en place dans certains cas et une bonne acceptation de cette sexualité par les équipes. Le manque de formation spécifique à ce sujet est une limite importante à la mise en place d’actions de prévention et d’éducation. Notre étude met en avant les actions mises en place et les facteurs les limitant. Le tabou semble ne plus être aussi important qu’auparavant.</p></div><div><p>The sexuality of retirement home residents is a complex, taboo subject. Professionals who are confronted with this sexuality have varied reactions and have to cope with their own representations. For this survey, we chose a quantitative approach to obtain the most complete overview possible of the situation in France. We approached the 7438 nursing homes in the French territory and received 697 responses (9.4%). This return rate ensures statistical representativeness. The results highlight the marked prevalence of manifestations of sexuality among residents, pinpoint the actions undertaken in certain cases and the good acceptance of the residents’ sexuality by the staff. The lack of specific training on this subject is a major limitation to the implementation of prevention and educational schemes. Our results indicate a dynamic contrasting with previous studies on the acceptance of this sexuality by care home staff and the implementation of actions. The taboo appears less marked than it used to be. The results confirm the reality of care home residents’ sexuality. Our study thus provides an overview of sexuality in retirement homes in France and of the representations of professionals on this subject. It highlights the actions undertaken and the factors limiting these actions.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141280272","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.npg.2024.03.004
Les troubles mentaux chez les personnes âgées constituent un défi de santé publique croissant en Afrique. Cet article se propose de relever les obstacles liés à l’implication effective des familles dans l’accompagnement de leurs parents malades en Côte d’Ivoire. Pour cette étude, nous avons utilisé une méthodologie mixte comprenant des entretiens avec 7 agents de santé et un questionnaire pour recueillir des données quantitatives auprès de 100 aidants familiaux. Par ailleurs, l’échelle de Zarit nous a permis de mesurer le fardeau des aidants. Les résultats montrent que 7,6 % des aidants présentent une charge sévère et affirment souffrir d’ingratitude de la part de certains proches. Le fardeau était plus élevé pour les aidants féminins (p = 0,015). L’étude met aussi en évidence la souffrance des malades confrontés à de multiples difficultés, notamment la stigmatisation sociale, l’isolement, la négligence et le manque de ressources adaptées à leurs besoins spécifiques.
Mental disorders among the elderly are a growing public health challenge in Africa. This article sets out to identify the obstacles to the genuine involvement of families in the care of their ill relatives in Côte d’Ivoire. For this study, we used a mixed methodology comprising interviews with 7 health workers and a questionnaire to collect quantitative data from 100 family caregivers. We also used the Zarit scale to measure caregiver burden. The results showed that 7.6% of the caregivers had a severe burden and claimed to suffer from ingratitude on the part of certain relatives. The burden was greater for female caregivers (P = 0.015). In addition, the study highlights the suffering of patients faced with numerous difficulties, including social stigma, isolation, neglect and lack of resources suited to their specific needs.
{"title":"L’accompagnement familial des patients de gérontopsychiatrie en Côte d’Ivoire","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.03.004","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.03.004","url":null,"abstract":"<div><p>Les troubles mentaux chez les personnes âgées constituent un défi de santé publique croissant en Afrique. Cet article se propose de relever les obstacles liés à l’implication effective des familles dans l’accompagnement de leurs parents malades en Côte d’Ivoire. Pour cette étude, nous avons utilisé une méthodologie mixte comprenant des entretiens avec 7 agents de santé et un questionnaire pour recueillir des données quantitatives auprès de 100 aidants familiaux. Par ailleurs, l’échelle de Zarit nous a permis de mesurer le fardeau des aidants. Les résultats montrent que 7,6 % des aidants présentent une charge sévère et affirment souffrir d’ingratitude de la part de certains proches. Le fardeau était plus élevé pour les aidants féminins (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,015). L’étude met aussi en évidence la souffrance des malades confrontés à de multiples difficultés, notamment la stigmatisation sociale, l’isolement, la négligence et le manque de ressources adaptées à leurs besoins spécifiques.</p></div><div><p>Mental disorders among the elderly are a growing public health challenge in Africa. This article sets out to identify the obstacles to the genuine involvement of families in the care of their ill relatives in Côte d’Ivoire. For this study, we used a mixed methodology comprising interviews with 7 health workers and a questionnaire to collect quantitative data from 100 family caregivers. We also used the Zarit scale to measure caregiver burden. The results showed that 7.6% of the caregivers had a severe burden and claimed to suffer from ingratitude on the part of certain relatives. The burden was greater for female caregivers (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.015). In addition, the study highlights the suffering of patients faced with numerous difficulties, including social stigma, isolation, neglect and lack of resources suited to their specific needs.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141041302","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-07-05DOI: 10.1016/j.npg.2024.04.003
Introduction
L’insuffisance rénale aiguë induite au produit de contraste (IRAIC) est suspectée devant une augmentation de la créatinine après un examen injecté. Les patients ayant un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 30 mL/min sont souvent récusés des procédures nécessitant l’injection d’un produit de contraste iodée. La cystatine C est un marqueur alternatif d’estimation de la fonction rénale, rarement utilisé en routine en milieu gériatrique. L’objectif de ce travail était d’évaluer la pertinence d’un seuil de DFG à 30 mL/min/1,73 m2 par la cystatine C dans la détection de l’IRAIC chez le sujet âgé en pratique clinique.
Méthodologie
Il s’agit d’une étude transversale monocentrique menée en gériatrie aiguë au CHU Louis-Mourier. Tous les hommes et femmes de plus de 75 ans hospitalisés entre le 15 octobre 2020 et le 15 avril 2021, étaient éligibles. Ont été analysés, ceux ayant eu un examen tomodensitométrique (TDM) injecté ainsi que deux dosages consécutifs de créatinine (avant et dans les 3 à 7 j après TDM) et un dosage de cystatine C avant la TDM. Étude de la performance menée avec des courbes ROC. Degré de signification à 5 %. Tous les tests sont bilatéraux. Analyses réalisées avec le logiciel R (version 4.1.2. [2021-11-01]) avec les additifs adaptés (pROC).
Résultats
Sur les 251 patients âgés inclus, 67 (56 % de femmes, âge de 86,3 ± 7,0 ans) ont bénéficié d’une évaluation bimodale (cystatine et créatinine) de la fonction rénale et d’un examen injecté par Ioméron®. Les performances diagnostiques d’un seuil de DFGe cystatine C à 30 mL/min/1,73 m2 étaient à 28,7 % de sensibilité et 76,7 % de spécificité, avec une valeur prédictive négative (VPN) de 90,1 %. L’aire sous la courbe ROC du DFGe cystatine C pour l’apparition d’une IRAIC, était de 55 % [0,32–0,78]. La prévalence de l’IRAIC dans notre population était de 13,3 %. Le seuil de cystatine C offrant de meilleures performances était de 39 mL/min avec une sensibilité à 71,4 %, une spécificité à 56,7 % et une VPN à 94,4 %. Aucun des facteurs étudiés n’a montré d’association avec la présence de l’IRAIC. Dans la population injectée, 80 % des patients étaient sans néphropathie connue, avec des DFGe créatinine majoritairement classés en MRC 2 et 3a, le DFGe cystatine C les classant plus sévèrement. De plus, deux tiers (55 sujets) avaient une CRP < 10 g/L et une albuminémie < 30 g/L pouvant influencer les dosages. Il existe une différence entre les patients injectés et non injectés sur le DFGe créatinine (p = 0,03), l’albuminémie (p = 0,047), la phosphatémie (p < 0,01), les bloqueurs du SRAA (< 0,01).
{"title":"La cystatine C comme indicateur d’insuffisance rénale aiguë par produit de contraste du sujet âgé ? Une étude pilote","authors":"","doi":"10.1016/j.npg.2024.04.003","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2024.04.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’insuffisance rénale aiguë induite au produit de contraste (IRAIC) est suspectée devant une augmentation de la créatinine après un examen injecté. Les patients ayant un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 30<!--> <!-->mL/min sont souvent récusés des procédures nécessitant l’injection d’un produit de contraste iodée. La cystatine C est un marqueur alternatif d’estimation de la fonction rénale, rarement utilisé en routine en milieu gériatrique. L’objectif de ce travail était d’évaluer la pertinence d’un seuil de DFG à 30<!--> <!-->mL/min/1,73<!--> <!-->m<sup>2</sup> par la cystatine C dans la détection de l’IRAIC chez le sujet âgé en pratique clinique.</p></div><div><h3>Méthodologie</h3><p>Il s’agit d’une étude transversale monocentrique menée en gériatrie aiguë au CHU Louis-Mourier. Tous les hommes et femmes de plus de 75 ans hospitalisés entre le 15 octobre 2020 et le 15 avril 2021, étaient éligibles. Ont été analysés, ceux ayant eu un examen tomodensitométrique (TDM) injecté ainsi que deux dosages consécutifs de créatinine (avant et dans les 3 à 7<!--> <!-->j après TDM) et un dosage de cystatine C avant la TDM. Étude de la performance menée avec des courbes ROC. Degré de signification à 5 %. Tous les tests sont bilatéraux. Analyses réalisées avec le logiciel R (version 4.1.2. [2021-11-01]) avec les additifs adaptés (pROC).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 251 patients âgés inclus, 67 (56 % de femmes, âge de 86,3<!--> <!-->±<!--> <!-->7,0 ans) ont bénéficié d’une évaluation bimodale (cystatine et créatinine) de la fonction rénale et d’un examen injecté par Ioméron®. Les performances diagnostiques d’un seuil de DFGe cystatine C à 30<!--> <!-->mL/min/1,73<!--> <!-->m<sup>2</sup> étaient à 28,7 % de sensibilité et 76,7 % de spécificité, avec une valeur prédictive négative (VPN) de 90,1 %. L’aire sous la courbe ROC du DFGe cystatine C pour l’apparition d’une IRAIC, était de 55 % [0,32–0,78]. La prévalence de l’IRAIC dans notre population était de 13,3 %. Le seuil de cystatine C offrant de meilleures performances était de 39<!--> <!-->mL/min avec une sensibilité à 71,4 %, une spécificité à 56,7 % et une VPN à 94,4 %. Aucun des facteurs étudiés n’a montré d’association avec la présence de l’IRAIC. Dans la population injectée, 80 % des patients étaient sans néphropathie connue, avec des DFGe créatinine majoritairement classés en MRC 2 et 3a, le DFGe cystatine C les classant plus sévèrement. De plus, deux tiers (55 sujets) avaient une CRP<!--> <!--><<!--> <!-->10<!--> <!-->g/L et une albuminémie<!--> <!--><<!--> <!-->30<!--> <!-->g/L pouvant influencer les dosages. Il existe une différence entre les patients injectés et non injectés sur le DFGe créatinine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03), l’albuminémie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,047), la phosphatémie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01), les bloqueurs du SRAA (< 0,01).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Nous retrouvons une prévalence","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1627483024000515/pdfft?md5=75f7b121e95fdf96dbb9d45c02e6872c&pid=1-s2.0-S1627483024000515-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141697985","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}