Pub Date : 2023-06-13DOI: 10.1016/j.npg.2023.05.009
C. Mekouba Etongo, H. Vincent, M. Harboun
Introduction
Les cancers colorectaux sont plus fréquents chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Quarante pour cent des diagnostics se font à plus de 75 ans et le plus souvent à un stade avancé. Dans la population âgée, hétérogène et souvent fragilisée, l’évaluation gériatrique standardisée ou approfondie (EGA) est une aide importante à la décision thérapeutique pour des actes invasifs ou des prises en charges lourdes.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients âgés de 75 ans et plus, hospitalisés pour un cancer colorectal à l’hôpital de la Porte Verte de Versailles entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016. L’objectif principal était d’évaluer l’impact de la réalisation de l’EGA sur la survie de patients âgés hospitalisés dans un service d’oncogériatrie en « vraie vie » et secondairement de réaliser une analyse des facteurs pronostiques. L’analyse de la survie a été réalisée par des courbes de survie de Kaplan Meier avec une analyse statistique selon la méthode du Log Rank.
Résultats
Vingt-trois patients ont été inclus et suivis pendant un maximum de 3 ans. La médiane de survie pour l’ensemble des patients était de 25 mois. La médiane de survie pour les patients avec EGA était de 30 mois vs 13 mois sans EGA. Le taux de survie global à 1 an était de 68 % (IC 95 % : 0,51–0,91) et de 16 % (IC 95 % : 0,03–0,80) à 3 ans. La survie selon la réalisation d’une EGA était de 74 % pour les patients avec EGA vs 50 % sans EGA à 1 an avec une importante mortalité durant la première année pour les patients sans EGA. L’analyse des facteurs pronostiques montre une différence significative de la survie selon le sexe et la localisation de la tumeur. La réalisation d’une EGA améliorerait la survie de près de 26 % mais sans atteindre la significativité.
Conclusion
La réalisation d’une EGA a vraisemblablement un impact sur la survie des patients âgés hospitalisés pour un cancer colorectal. Notre étude va dans ce sens, mais le faible effectif et les biais liés au caractère rétrospectif limitent l’interprétation de nos résultats. Une étude prospective de plus grande ampleur serait nécessaire.
Introduction
Colorectal cancer is more common among individuals over the age of 75. Forty percent of diagnoses involve individuals over 75 years old, often at an advanced stage. In the elderly population, which is heterogeneous and often frail, comprehensive geriatric assessment (CGA) is an important tool for therapeutic decision-making regarding invasive procedures or intensive care.
Materials and methods
This is a retrospective study conducted on patients aged 75 and older, hospitalized for colorectal cancer in hospital de la Porte Verte between January 1, 2015, and December 31, 2016. The primary objective was to evaluate the impact of CGA on the survival of elderly patients hosp
{"title":"Impact de l’évaluation gériatrique standardisée sur la survie de patients de plus de 75 ans hospitalisés dans un service d’oncogériatrie","authors":"C. Mekouba Etongo, H. Vincent, M. Harboun","doi":"10.1016/j.npg.2023.05.009","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2023.05.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les cancers colorectaux sont plus fréquents chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Quarante pour cent des diagnostics se font à plus de 75 ans et le plus souvent à un stade avancé. Dans la population âgée, hétérogène et souvent fragilisée, l’évaluation gériatrique standardisée ou approfondie (EGA) est une aide importante à la décision thérapeutique pour des actes invasifs ou des prises en charges lourdes.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients âgés de 75 ans et plus, hospitalisés pour un cancer colorectal à l’hôpital de la Porte Verte de Versailles entre le 1<sup>er</sup> janvier 2015 et le 31 décembre 2016. L’objectif principal était d’évaluer l’impact de la réalisation de l’EGA sur la survie de patients âgés hospitalisés dans un service d’oncogériatrie en « vraie vie » et secondairement de réaliser une analyse des facteurs pronostiques. L’analyse de la survie a été réalisée par des courbes de survie de Kaplan Meier avec une analyse statistique selon la méthode du Log Rank.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Vingt-trois patients ont été inclus et suivis pendant un maximum de 3 ans. La médiane de survie pour l’ensemble des patients était de 25 mois. La médiane de survie pour les patients avec EGA était de 30 mois vs 13 mois sans EGA. Le taux de survie global à 1 an était de 68 % (IC 95 % : 0,51–0,91) et de 16 % (IC 95 % : 0,03–0,80) à 3 ans. La survie selon la réalisation d’une EGA était de 74 % pour les patients avec EGA vs 50 % sans EGA à 1 an avec une importante mortalité durant la première année pour les patients sans EGA. L’analyse des facteurs pronostiques montre une différence significative de la survie selon le sexe et la localisation de la tumeur. La réalisation d’une EGA améliorerait la survie de près de 26 % mais sans atteindre la significativité.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La réalisation d’une EGA a vraisemblablement un impact sur la survie des patients âgés hospitalisés pour un cancer colorectal. Notre étude va dans ce sens, mais le faible effectif et les biais liés au caractère rétrospectif limitent l’interprétation de nos résultats. Une étude prospective de plus grande ampleur serait nécessaire.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Colorectal cancer is more common among individuals over the age of 75. Forty percent of diagnoses involve individuals over 75 years old, often at an advanced stage. In the elderly population, which is heterogeneous and often frail, comprehensive geriatric assessment (CGA) is an important tool for therapeutic decision-making regarding invasive procedures or intensive care.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>This is a retrospective study conducted on patients aged 75 and older, hospitalized for colorectal cancer in hospital de la Porte Verte between January 1, 2015, and December 31, 2016. The primary objective was to evaluate the impact of CGA on the survival of elderly patients hosp","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"24 139","pages":"Pages 24-29"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122492641","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-07DOI: 10.1016/j.npg.2023.05.007
P. Charazac
Bien que les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) soient parfois désignés comme « mouroirs », tout concourt à y occulter la présence de la mort et du travail de trépas qui commence pour certains résidents dès leur admission. L’analyse des différents niveaux de rapport à la mort existant chez les résidents et les soignants, et de l’expérience de la pandémie de coronavirus, fait de la mort le principal facteur de nouage et de rupture des liens dans ces établissements. L’abord en groupe d’animation de questions touchant notamment la spiritualité et celui du deuil en groupe de travail institutionnel peuvent donner à la mort la place qui lui revient dans la vie collective.
Although nursing homes for the dependent elderly are often seen as places where elderly people are left to die, everything seems to converge towards a concealment of the presence of death and the process of dying, which for certain residents starts when they enter the facility. The analysis of the different relationships with death found among residents and caregivers, alongside the experience of the Covid-19 pandemic renders death the main factor in the formation and breakdown of bonds in these facilities. Broaching issues relating in particular to spirituality and bereavement in institutional group settings can contribute to endowing death with its true status in community life.
{"title":"La mort dans la vie en Ehpad","authors":"P. Charazac","doi":"10.1016/j.npg.2023.05.007","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2023.05.007","url":null,"abstract":"<div><p>Bien que les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) soient parfois désignés comme « mouroirs », tout concourt à y occulter la présence de la mort et du travail de trépas qui commence pour certains résidents dès leur admission. L’analyse des différents niveaux de rapport à la mort existant chez les résidents et les soignants, et de l’expérience de la pandémie de coronavirus, fait de la mort le principal facteur de nouage et de rupture des liens dans ces établissements. L’abord en groupe d’animation de questions touchant notamment la spiritualité et celui du deuil en groupe de travail institutionnel peuvent donner à la mort la place qui lui revient dans la vie collective.</p></div><div><p>Although nursing homes for the dependent elderly are often seen as places where elderly people are left to die, everything seems to converge towards a concealment of the presence of death and the process of dying, which for certain residents starts when they enter the facility. The analysis of the different relationships with death found among residents and caregivers, alongside the experience of the Covid-19 pandemic renders death the main factor in the formation and breakdown of bonds in these facilities. Broaching issues relating in particular to spirituality and bereavement in institutional group settings can contribute to endowing death with its true status in community life.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"24 140","pages":"Pages 120-125"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125625514","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-02DOI: 10.1016/j.npg.2023.05.006
W. Alzlaiq
Transcatheter aortic valve implantation (TAVI) has hitherto been considered the main treatment for elderly, high-surgical-risk, or short-life-expectation patients. After TAVI, patients receive antithrombotics to prevent thrombotic risk, but this increases their bleeding risk. Thus, the risk of thrombotic and bleeding events is a major concern for TAVI patients. Choosing an appropriate antithrombotic is challenging, especially in presence of other concomitant indications for antithrombotic therapy. The aim of this article is to discuss different antithrombotic regimens and to explore the use of oral anticoagulation with and without other indications for oral anticoagulation, and evidence supporting its use.
L’implantation transcathéter de valve aortique (Tavi) est considérée comme le traitement principal pour les patients âgés, à haut risque chirurgical ou à courte espérance de vie ayant un rétrécissement aortique. Après Tavi, les patients utilisent des antithrombotiques pour prévenir le risque thrombotique, mais cela augmente leur risque hémorragique. Ainsi, le risque d’événements thrombotiques et hémorragiques est une préoccupation majeure chez les patients TAVI. Le choix d’un antithrombotique approprié est difficile, en particulier lorsqu’il existe d’autres indications concomitantes d’un tel traitement. Le but de cet article est de discuter des différents schémas thérapeutiques antithrombotiques et d’explorer l’utilisation de l’anticoagulation orale avec ou sans indications et les données à l’appui de cette utilisation.
{"title":"Oral anticoagulation after transcatheter aortic valve implantation","authors":"W. Alzlaiq","doi":"10.1016/j.npg.2023.05.006","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2023.05.006","url":null,"abstract":"<div><p><span>Transcatheter aortic valve implantation (TAVI) has hitherto been considered the main treatment for elderly, high-surgical-risk, or short-life-expectation patients. After TAVI, patients receive antithrombotics to prevent thrombotic risk, but this increases their bleeding risk. Thus, the risk of thrombotic and bleeding events is a major concern for TAVI patients. Choosing an appropriate antithrombotic is challenging, especially in presence of other concomitant indications for antithrombotic therapy. The aim of this article is to discuss different antithrombotic regimens and to explore the use of oral </span>anticoagulation with and without other indications for oral anticoagulation, and evidence supporting its use.</p></div><div><p>L’implantation transcathéter de valve aortique (Tavi) est considérée comme le traitement principal pour les patients âgés, à haut risque chirurgical ou à courte espérance de vie ayant un rétrécissement aortique. Après Tavi, les patients utilisent des antithrombotiques pour prévenir le risque thrombotique, mais cela augmente leur risque hémorragique. Ainsi, le risque d’événements thrombotiques et hémorragiques est une préoccupation majeure chez les patients TAVI. Le choix d’un antithrombotique approprié est difficile, en particulier lorsqu’il existe d’autres indications concomitantes d’un tel traitement. Le but de cet article est de discuter des différents schémas thérapeutiques antithrombotiques et d’explorer l’utilisation de l’anticoagulation orale avec ou sans indications et les données à l’appui de cette utilisation.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"23 138","pages":"Pages 403-409"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114756210","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-01DOI: 10.1016/j.npg.2023.01.002
C. Rebstock
Les contentions physiques existent depuis l’antiquité. Elles sont encore largement utilisées dans les unités de soins. Dans la loi française, elles sont un acte bien encadré. Leur mise en œuvre engage la responsabilité du prescripteur avec les sanctions qui en découlent en cas de complications et de plainte. La contention nécessite une réflexion éthique et pluridisciplinaire sur le rapport bénéfice/risque dont il faut toujours envisager toutes les alternatives possibles. De plus, il faut recueillir le consentement de la personne ou à défaut de la personne de confiance. Les proches doivent être informés. Chaque contention nécessite une prescription médicale et ne sera reconduite qu’après réévaluation toutes les 24 heures. Elle sera levée aussi souvent que possible. Le matériel devra être adapté. Dans cet article sont passés en revue les différents types de contention existants.
Methods of physical restraint have existed since antiquity. They are still widely used in medical units. In French law, they are illegal. Their implementation entails the responsibility of the prescriber with penalties that arise in case of complications or complaint. Contention requires ethical and multidisciplinary reflection on the risk/benefit ratio and on all possible alternatives. The consent of the person (or otherwise that of the person of trust) must be obtained and the relatives must be informed. Each restraint requires a medical prescription and is renewed every 24 hours only after re-evaluation. It will be lifted as often as possible. The equipment should be appropriate. This article reviews the different types of existing restraints.
{"title":"Limiter les risques de la contention physique chez la personne âgée : de la réflexion au protocole d’application","authors":"C. Rebstock","doi":"10.1016/j.npg.2023.01.002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.npg.2023.01.002","url":null,"abstract":"<div><p>Les contentions physiques existent depuis l’antiquité. Elles sont encore largement utilisées dans les unités de soins. Dans la loi française, elles sont un acte bien encadré. Leur mise en œuvre engage la responsabilité du prescripteur avec les sanctions qui en découlent en cas de complications et de plainte. La contention nécessite une réflexion éthique et pluridisciplinaire sur le rapport bénéfice/risque dont il faut toujours envisager toutes les alternatives possibles. De plus, il faut recueillir le consentement de la personne ou à défaut de la personne de confiance. Les proches doivent être informés. Chaque contention nécessite une prescription médicale et ne sera reconduite qu’après réévaluation toutes les 24<!--> <!-->heures. Elle sera levée aussi souvent que possible. Le matériel devra être adapté. Dans cet article sont passés en revue les différents types de contention existants.</p></div><div><p>Methods of physical restraint have existed since antiquity. They are still widely used in medical units. In French law, they are illegal. Their implementation entails the responsibility of the prescriber with penalties that arise in case of complications or complaint. Contention requires ethical and multidisciplinary reflection on the risk/benefit ratio and on all possible alternatives. The consent of the person (or otherwise that of the person of trust) must be obtained and the relatives must be informed. Each restraint requires a medical prescription and is renewed every 24<!--> <!-->hours only after re-evaluation. It will be lifted as often as possible. The equipment should be appropriate. This article reviews the different types of existing restraints.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"23 135","pages":"Pages 144-159"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49892241","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-01DOI: 10.1016/j.npg.2023.05.004
F. Azorin
Introduction
La consommation d’alcool chez les sujets âgés de 75 ans et plus est peu étudiée. L’objectif de notre étude était de décrire la consommation d’alcool selon des variables médico-sociales chez des sujets autonomes de 75 ans et plus ayant passé un bilan de prévention Agirc-Arrco en Île-de-France.
Méthode
Étude observationnelle à partir de données recueillies lors de bilans de prévention chez 1077 sujets entre le 02/01/20 et le 28/06/22.
Résultats
Parmi les participants de notre échantillon, 34,1 % consomment de l’alcool quotidiennement. Ceux qui appartiennent au groupe « 1 verre par jour ou 2 verres et plus » vivent plus fréquemment avec un(e) conjoint(e) ou d’autres personnes (57,2 % vs 49,1 % ; p = 0,04), ont une perception plus positive de leur santé (60,8 % vs 49,6 % ; p = 0,02) et pratiquent plus souvent une activité de groupe (48,8 % vs 38,2 %, p = 0,006) que ceux du groupe consommant « occasionnellement ou jamais » d’alcool. Ceux qui consomment « 2 verres ou plus » d’alcool par jour prennent moins souvent de psychotropes que ceux qui consomment « 1 verre par jour » (9,9 %, vs 19,5 % ; p = 0,012) et que ceux qui consomment « occasionnellement ou jamais » d’alcool (9,9 % vs 17,2 %, p = 0,022).
Conclusion
Les sujets de 75 ans et plus qui consomment quotidiennement de l’alcool vivent plus fréquemment avec un(e) conjoint(e) ou d’autres personnes, ont une perception positive de leur santé et participent régulièrement à une activité de groupe. La prise de psychotropes est moins fréquente chez les bénéficiaires consommant 2 verres ou plus par jour.
Introduction
Alcohol consumption among subjects aged 75 and over has not been widely studied. The objective of our study was to describe alcohol consumption in relation to medico-social variables among autonomous subjects aged 75 and over having undergone an Agirc-Arrco prevention assessment in Île-de-France (Paris area).
Method
Observational study based on data collected during prevention check-ups concerning 1077 subjects between 02/01/20 and 28/06/22.
Results
Among the participants in our sample, 34.1% consumed alcohol daily. Those who belonged to the “1 glass per day or 2 glasses and more” group were more frequently living with a partner or with other people (57.2% vs. 49.1%; P = 0,04), they had a more positive perception of their health (60.8% vs. 49.6%; P = 0,02) and were more often involved in a group activity (48.8% vs. 38.2%, P = 0,006) than those in group “occasionally or never” consuming alcohol. Those who reported consuming “2 or more drinks” of alcohol per
{"title":"Consommation d’alcool et variables médico-sociales après 75 ans","authors":"F. Azorin","doi":"10.1016/j.npg.2023.05.004","DOIUrl":"10.1016/j.npg.2023.05.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La consommation d’alcool chez les sujets âgés de 75<!--> <!-->ans et plus est peu étudiée. L’objectif de notre étude était de décrire la consommation d’alcool selon des variables médico-sociales chez des sujets autonomes de 75<!--> <!-->ans et plus ayant passé un bilan de prévention Agirc-Arrco en Île-de-France.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Étude observationnelle à partir de données recueillies lors de bilans de prévention chez 1077 sujets entre le 02/01/20 et le 28/06/22.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Parmi les participants de notre échantillon, 34,1 % consomment de l’alcool quotidiennement. Ceux qui appartiennent au groupe « <em>1 verre par jour ou 2 verres et plus</em> » vivent plus fréquemment avec un(e) conjoint(e) ou d’autres personnes (57,2 % vs 49,1 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), ont une perception plus positive de leur santé (60,8 % vs 49,6 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) et pratiquent plus souvent une activité de groupe (48,8 % vs 38,2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006) que ceux du groupe consommant « <em>occasionnellement ou jamais</em> » d’alcool. Ceux qui consomment « <em>2 verres ou plus</em> » d’alcool par jour prennent moins souvent de psychotropes que ceux qui consomment « <em>1 verre par jour</em> » (9,9 %, vs 19,5 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012) et que ceux qui consomment « <em>occasionnellement ou jamais</em> » d’alcool (9,9 % vs 17,2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les sujets de 75<!--> <!-->ans et plus qui consomment quotidiennement de l’alcool vivent plus fréquemment avec un(e) conjoint(e) ou d’autres personnes, ont une perception positive de leur santé et participent régulièrement à une activité de groupe. La prise de psychotropes est moins fréquente chez les bénéficiaires consommant 2 verres ou plus par jour.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Alcohol consumption among subjects aged 75 and over has not been widely studied. The objective of our study was to describe alcohol consumption in relation to medico-social variables among autonomous subjects aged 75 and over having undergone an Agirc-Arrco prevention assessment in Île-de-France (Paris area).</p></div><div><h3>Method</h3><p>Observational study based on data collected during prevention check-ups concerning 1077 subjects between 02/01/20 and 28/06/22.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Among the participants in our sample, 34.1% consumed alcohol daily. Those who belonged to the “1 glass per day or 2 glasses and more” group were more frequently living with a partner or with other people (57.2% vs. 49.1%; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), they had a more positive perception of their health (60.8% vs. 49.6%; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) and were more often involved in a group activity (48.8% vs. 38.2%, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0,006) than those in group “occasionally or never” consuming alcohol. Those who reported consuming “2 or more drinks” of alcohol per ","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"24 139","pages":"Pages 17-23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116821410","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-01DOI: 10.1016/j.npg.2022.12.005
C. Rommelaere
En principe, les personnes majeures sont pleinement capables juridiquement. En matière de soins de santé, cette règle se traduit essentiellement par le droit de prendre ses propres décisions de soins. Souvent liée au respect de l’autonomie des patient(e)s, la reconnaissance de leur capacité décisionnelle représente aujourd’hui un enjeu légal et pratique crucial. Mais que signifie « être capable » en tant que patient(e) ? Sur quels critères les professionnel(le)s de la santé sont-elles/ils censé(e)s fonder leur évaluation ? Les définitions classiques de la capacité et les méthodologies d’évaluation qui en découlent sont des instruments de pouvoir : si tel(le) patient(e) est considéré(e) comme incapable, les décisions la/le concernant pourront être prises par quelqu’un d’autre. À l’asymétrie scientifique bien connue dans la relation de soins vient s’ajouter une asymétrie juridique. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que la question de la capacité captive les professionnel(le)s. Leurs questionnements sont à la mesure de leurs responsabilités : si les évaluations de la capacité se fondent sur des critères trop stricts, elles peuvent rapidement devenir des outils d’incapacitation ; si les évaluations de la capacité ne s’appuient sur aucune méthodologie, elles donneront lieu à des décisions arbitraires. Pour éviter ce double écueil, la présente contribution suggère une série de lignes directrices visant à soutenir tant la capacité des patient(e)s que celle des professionnel(le)s, lesquel(le)s ont la mission délicate, voire impossible, d’évaluer la capacité d’autrui.
In principle, adults enjoy a full legal capacity. In healthcare, this rule essentially translates into the right to make one's own healthcare decisions. Often related to respect for patients’ autonomy, today the recognition of their decisional competence is a crucial legal and practical issue. But what does “being capable” mean as a patient? On which criteria should health professionals base their assessment? Conventional definitions of legal capacity and the assessment methods deriving from them are instruments of power: if a patient is considered incapable, decisions concerning her or him can be made by someone else. A legal asymmetry is then added to the well-known scientific asymmetry in the healthcare relationship. In this context, it is not surprising that the issue of capacity is a major focus for professionals. Their questioning is proportional to their responsibilities: if assessments of capacity are based on over-stringent criteria, they can quickly become tools of incapacitation; if capacity assessments are not based on any methodology, they will lead to arbitrary decisions. To avoid this dual pitfall, this contribution suggests guidelines supporting both the capacity of patients and that of professionals, who have the delicate, if not impossible, mission of assessing the capacity of another person.
{"title":"La capacité des patient(e)s : réflexion juridique et pratique","authors":"C. Rommelaere","doi":"10.1016/j.npg.2022.12.005","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.npg.2022.12.005","url":null,"abstract":"<div><p>En principe, les personnes majeures sont pleinement capables juridiquement. En matière de soins de santé, cette règle se traduit essentiellement par le droit de prendre ses propres décisions de soins. Souvent liée au respect de l’autonomie des patient(e)s, la reconnaissance de leur capacité décisionnelle représente aujourd’hui un enjeu légal et pratique crucial. Mais que signifie « être capable » en tant que patient(e) ? Sur quels critères les professionnel(le)s de la santé sont-elles/ils censé(e)s fonder leur évaluation ? Les définitions classiques de la capacité et les méthodologies d’évaluation qui en découlent sont des instruments de pouvoir : si tel(le) patient(e) est considéré(e) comme incapable, les décisions la/le concernant pourront être prises par quelqu’un d’autre. À l’asymétrie scientifique bien connue dans la relation de soins vient s’ajouter une asymétrie juridique. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que la question de la capacité captive les professionnel(le)s. Leurs questionnements sont à la mesure de leurs responsabilités : si les évaluations de la capacité se fondent sur des critères trop stricts, elles peuvent rapidement devenir des outils d’incapacitation ; si les évaluations de la capacité ne s’appuient sur aucune méthodologie, elles donneront lieu à des décisions arbitraires. Pour éviter ce double écueil, la présente contribution suggère une série de lignes directrices visant à soutenir tant la capacité des patient(e)s que celle des professionnel(le)s, lesquel(le)s ont la mission délicate, voire impossible, d’évaluer la capacité d’autrui.</p></div><div><p>In principle, adults enjoy a full legal capacity. In healthcare, this rule essentially translates into the right to make one's own healthcare decisions. Often related to respect for patients’ autonomy, today the recognition of their decisional competence is a crucial legal and practical issue. But what does “being capable” mean as a patient? On which criteria should health professionals base their assessment? Conventional definitions of legal capacity and the assessment methods deriving from them are instruments of power: if a patient is considered incapable, decisions concerning her or him can be made by someone else. A legal asymmetry is then added to the well-known scientific asymmetry in the healthcare relationship. In this context, it is not surprising that the issue of capacity is a major focus for professionals. Their questioning is proportional to their responsibilities: if assessments of capacity are based on over-stringent criteria, they can quickly become tools of incapacitation; if capacity assessments are not based on any methodology, they will lead to arbitrary decisions. To avoid this dual pitfall, this contribution suggests guidelines supporting both the capacity of patients and that of professionals, who have the delicate, if not impossible, mission of assessing the capacity of another person.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"23 135","pages":"Pages 184-197"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49854614","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-01DOI: 10.1016/j.npg.2023.01.001
S. Ouameri, F. Tourres, C. Trivalle
Cet article aborde les troubles du comportement sexuels chez les sujets âgés hospitalisés ou en Ehpad. Comment distinguer ce qui est normal ou acceptable de ce qui est inapproprié ? Comment y faire face de façon non médicamenteuse ? et si des thérapeutiques sont nécessaires, quels médicaments peut-on utiliser ? L’utilisation, en dernier recours, de l’acétatate de cyprotérone est discutée. Un arbre décisionnel simple est présenté en se basant sur des questionnaires proposés dans la littérature. Des formations sur ce sujet délicat sont nécessaires au sein des équipes de gériatrie.
This article discusses sexual behaviour disorders among elderly patients hospitalized or in nursing homes. What distinguishes behaviour that is normal or acceptable from behaviour that is inappropriate? How can these problems be addressed without resorting to medication? and if medication is necessary, what drugs can be used? This paper discusses the use of cyproterone acetate as a last resort. A simple decisional tree is presented on the basis of questionnaires proposed in the literature. Training on this delicate subject is necessary within geriatric teams.
{"title":"Comment gérer les troubles du comportement sexuel en gériatrie ?","authors":"S. Ouameri, F. Tourres, C. Trivalle","doi":"10.1016/j.npg.2023.01.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.npg.2023.01.001","url":null,"abstract":"<div><p>Cet article aborde les troubles du comportement sexuels chez les sujets âgés hospitalisés ou en Ehpad. Comment distinguer ce qui est normal ou acceptable de ce qui est inapproprié ? Comment y faire face de façon non médicamenteuse ? et si des thérapeutiques sont nécessaires, quels médicaments peut-on utiliser ? L’utilisation, en dernier recours, de l’acétatate de cyprotérone est discutée. Un arbre décisionnel simple est présenté en se basant sur des questionnaires proposés dans la littérature. Des formations sur ce sujet délicat sont nécessaires au sein des équipes de gériatrie.</p></div><div><p>This article discusses sexual behaviour disorders among elderly patients hospitalized or in nursing homes. What distinguishes behaviour that is normal or acceptable from behaviour that is inappropriate? How can these problems be addressed without resorting to medication? and if medication is necessary, what drugs can be used? This paper discusses the use of cyproterone acetate as a last resort. A simple decisional tree is presented on the basis of questionnaires proposed in the literature. Training on this delicate subject is necessary within geriatric teams.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"23 135","pages":"Pages 160-165"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49812061","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-06-01DOI: 10.1016/j.npg.2023.01.005
A. Akjay, H. Meyiz, O. Lakhdar, R. Ajana, K. Attaqi, H. Ouaya, I. Mellouki
Primary malignant melanoma of the esophagus (PMME) is a rare but very aggressive form of esophageal cancer. The diagnosis is suggested by the pigmented appearance of the tumor, confirmed by the histological and immunohistochemical study of the biopsy. It is reputed to have a poor prognosis with an average survival of 13months. We present the case of a 77-year-old man in whom the assessment of dysphagia associated with a weight loss of 20kg revealed a primary malignant melanoma of the esophagus. Surgery is the reference treatment when possible, while adjuvant radio-chemotherapy has not shown any benefit on overall survival. However it is proposed as palliative therapy for inoperable forms. Currently the results of case studies have shown promising results of immunotherapy associated with chemotherapy as an adjuvant to surgical treatment. Large-scale studies are needed to justify the optimal treatment choices for PMME and to standardize the management of this life-threatening pathology.
Le mélanome malin primitif de l’œsophage (MMPO) est une forme rare mais très agressive de cancer de l’œsophage. Le diagnostic est évoqué devant l’aspect pigmenté de la tumeur, confirmé par l’étude histologique et immunohistochimique de la biopsie. Le pronostic est mauvais avec une survie moyenne de 13 mois. Nous présentons le cas d’un homme de 77 ans chez qui le bilan d’une dysphagie associée à un amaigrissement chiffré à 20 kg, a révélé un mélanome malin primitif de l’œsophage. La chirurgie est le traitement de référence quand elle est possible, la radiochimiothérapie adjuvante n’a pas montré de bénéfice sur la survie globale, cependant elle est proposée comme traitement palliatif des formes inopérables. Actuellement, les données d’études de cas ont montré des résultats prometteurs de l’immunothérapie associée à la chimiothérapie en adjuvant à la chirurgie. Des études à grande échelle sont nécessaires pour déterminer le choix thérapeutique optimal, et standardiser la prise en charge de cette pathologie potentiellement mortelle.
{"title":"Primary malignant melanoma of the esophagus","authors":"A. Akjay, H. Meyiz, O. Lakhdar, R. Ajana, K. Attaqi, H. Ouaya, I. Mellouki","doi":"10.1016/j.npg.2023.01.005","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.npg.2023.01.005","url":null,"abstract":"<div><p><span>Primary malignant melanoma of the esophagus (PMME) is a rare but very aggressive form of esophageal cancer. The diagnosis is suggested by the pigmented appearance of the tumor, confirmed by the histological and immunohistochemical study of the biopsy. It is reputed to have a poor prognosis with an average survival of 13</span> <span>months. We present the case of a 77-year-old man in whom the assessment of dysphagia associated with a weight loss of 20</span> <span><span>kg revealed a primary malignant melanoma of the esophagus. Surgery is the reference treatment when possible, while adjuvant radio-chemotherapy has not shown any benefit on overall survival. However it is proposed as </span>palliative therapy<span> for inoperable forms. Currently the results of case studies have shown promising results of immunotherapy associated with chemotherapy as an adjuvant to surgical treatment. Large-scale studies are needed to justify the optimal treatment choices for PMME and to standardize the management of this life-threatening pathology.</span></span></p></div><div><p>Le mélanome malin primitif de l’œsophage (MMPO) est une forme rare mais très agressive de cancer de l’œsophage. Le diagnostic est évoqué devant l’aspect pigmenté de la tumeur, confirmé par l’étude histologique et immunohistochimique de la biopsie. Le pronostic est mauvais avec une survie moyenne de 13 mois. Nous présentons le cas d’un homme de 77 ans chez qui le bilan d’une dysphagie associée à un amaigrissement chiffré à 20<!--> <!-->kg, a révélé un mélanome malin primitif de l’œsophage. La chirurgie est le traitement de référence quand elle est possible, la radiochimiothérapie adjuvante n’a pas montré de bénéfice sur la survie globale, cependant elle est proposée comme traitement palliatif des formes inopérables. Actuellement, les données d’études de cas ont montré des résultats prometteurs de l’immunothérapie associée à la chimiothérapie en adjuvant à la chirurgie. Des études à grande échelle sont nécessaires pour déterminer le choix thérapeutique optimal, et standardiser la prise en charge de cette pathologie potentiellement mortelle.</p></div>","PeriodicalId":35487,"journal":{"name":"NPG Neurologie - Psychiatrie - Geriatrie","volume":"23 135","pages":"Pages 179-183"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49854628","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}