Le mot urbanité ne qualifie pas seulement le caractère de ville par opposition à ruralité, mais une courtoisie, une politesse, une sociabilité. Pour saisir cette valeur considérée comme une propriété de la ville, l’observation peut emprunter l’échelle de l’urbanisme, celle de l’architecture ou encore celle du mobilier urbain. L’article s’attache à cette échelle micro du design urbain, et plus particulièrement aux sièges, pour observer leur forme et leur distribution dans l’espace public. Il puise ses premiers éléments dans une promenade ethnographique à Bordeaux puis caractérise ces sièges de l’espace public qui déterminent des interactions entre des « individus avec » (Goffman 1973) avant de proposer plusieurs critères de ce « vivre ensemble ». Cette discussion se fonde sur quelques concepts centraux pour la sémiotique et le design : le cadre des pratiques (Fontanille 2008), la factitivité (Greimas 1983), les affordances (Gibson 1979 ; Norman 1988 ; Deni 2005) et l’ajustement (Landowski 2006) considéré comme un cadre général.
{"title":"De l’urbanité à l’ajustement","authors":"Anne Beyaert-Geslin","doi":"10.4000/signata.4386","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4386","url":null,"abstract":"Le mot urbanité ne qualifie pas seulement le caractère de ville par opposition à ruralité, mais une courtoisie, une politesse, une sociabilité. Pour saisir cette valeur considérée comme une propriété de la ville, l’observation peut emprunter l’échelle de l’urbanisme, celle de l’architecture ou encore celle du mobilier urbain. L’article s’attache à cette échelle micro du design urbain, et plus particulièrement aux sièges, pour observer leur forme et leur distribution dans l’espace public. Il puise ses premiers éléments dans une promenade ethnographique à Bordeaux puis caractérise ces sièges de l’espace public qui déterminent des interactions entre des « individus avec » (Goffman 1973) avant de proposer plusieurs critères de ce « vivre ensemble ». Cette discussion se fonde sur quelques concepts centraux pour la sémiotique et le design : le cadre des pratiques (Fontanille 2008), la factitivité (Greimas 1983), les affordances (Gibson 1979 ; Norman 1988 ; Deni 2005) et l’ajustement (Landowski 2006) considéré comme un cadre général.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"46 3","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135682333","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Images between Symbolic Forms and Digital Humanities: An Introduction","authors":"Pierluigi Basso Fossali","doi":"10.4000/signata.4965","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4965","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"17 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684249","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Une conception actualisée et opérationnelle de la notion de forme symbolique est moins la reprise d’une seule tradition (Cassirer) que l’articulation de plusieurs généalogies de la pensée philosophique et sémiotique qui se sont focalisées sur une même question à partir d’angles d’attaque différents. En ce sens, la forme symbolique nous invite à prêter attention à la description d’une récursivité de sémioses qui ne restent pas paratactiques ou paradigmatiques (des options de sémantisation) mais qui s’impliquent réciproquement à travers la rentrée (re-entry) de la portée sémantique des unes sur l’accès au sens assuré par les autres. Cette rentrée opère sur deux plans de pertinence, l’un offrant un modèle d’exemplification, l’autre un modèle instrumental, afin de constituer un circuit de signification qui se révèle à la fois prometteur et critique, et ce au vu des échanges continus entre symbolisation des exemples innovateurs et réexamen diagrammatique des pratiques normées. Dans cette contribution, nous essayerons de montrer comment cette conceptualisation de la forme symbolique peut constituer un apport majeur à l’histoire des formes et à la théorie de l’art. Cette réflexion est d’autant plus cruciale si l’on pense au développement de l’analyse outillée des œuvres d’art et aux dispositifs d’augmentation des images qui sont de plus en plus utilisés dans les institutions muséales.
{"title":"Symbolisation et augmentation : la forme symbolique à l’ère du numérique","authors":"Pierluigi Basso Fossali","doi":"10.4000/signata.4698","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4698","url":null,"abstract":"Une conception actualisée et opérationnelle de la notion de forme symbolique est moins la reprise d’une seule tradition (Cassirer) que l’articulation de plusieurs généalogies de la pensée philosophique et sémiotique qui se sont focalisées sur une même question à partir d’angles d’attaque différents. En ce sens, la forme symbolique nous invite à prêter attention à la description d’une récursivité de sémioses qui ne restent pas paratactiques ou paradigmatiques (des options de sémantisation) mais qui s’impliquent réciproquement à travers la rentrée (re-entry) de la portée sémantique des unes sur l’accès au sens assuré par les autres. Cette rentrée opère sur deux plans de pertinence, l’un offrant un modèle d’exemplification, l’autre un modèle instrumental, afin de constituer un circuit de signification qui se révèle à la fois prometteur et critique, et ce au vu des échanges continus entre symbolisation des exemples innovateurs et réexamen diagrammatique des pratiques normées. Dans cette contribution, nous essayerons de montrer comment cette conceptualisation de la forme symbolique peut constituer un apport majeur à l’histoire des formes et à la théorie de l’art. Cette réflexion est d’autant plus cruciale si l’on pense au développement de l’analyse outillée des œuvres d’art et aux dispositifs d’augmentation des images qui sont de plus en plus utilisés dans les institutions muséales.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"64 12","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684680","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Contemporary computer vision software represents an incredible opportunity for both art history researchers and museum practitioners: it is a tool through which images can be described, organized, studied and shared. In this process—the one in which a computer vision software operates over a database of art history images—there are however a variety of dynamics at play. They have to do with theoretical assumptions, historical categories, technological constraints and ideological stances: a set of premises which calls for a closer methodological survey of the process. We propose an account which uses art theory and visual culture studies to scrutinize the different steps and activities which constitute the computer vision analysis: after all, the study of images has historically been a prerogative of art historians. Our intuition is that art images databases somehow provide a “protected environment” in which to observe how old problems, inherent to the discipline, interact with new problems created by the way we consume and design software. The three levels at which we will try to detect biased stances answer three different questions. Which images are we talking about? Which research questions are we asking? Which linguistic and political logics are at play? In order to do so, we will begin the discussion by debunking the myth of a simple parallelism between these new forms of conceptualizing the real and traditional ones, challenging Manovich’s (1999) use of Panofsky’s symbolic form (1927) as a hermeneutic of the database. We will show instead how the art-database logic somehow sticks to the traditional art historical narrative, while at the same time producing new kinds of biases. Then, we will focus on how this technology actually works, and which kind of art historical thought lays behind the algorithm. Our guess is that the praxis of this software is closer to the connoisseurship than to the art historical research. Thirdly, we will analyze the labeling process through which computer vision software creates descriptive metadata of the images in question, using Mitchell’s critical iconology (1994) account to problematize the strong ideological and political stance behind the image-text relationship. Throughout the discourse, and especially in the final paragraph, we will address the transparency and evaluation standards which need to be defined in order to allow a strict methodological approach to guard and guide the process, at times lacking both in the cultural sector and in the wider visual field. What will emerge is an account of computer vision software and processes which appear to be far from ‘neutral’ or ‘objective’ in their extremely layered functioning, built in the midst of diverse stakeholders’ interests and procedural false steps. Granted that these technologies are however contributing to build the visual culture of our time, we detect a series of overlooked assumptions along the way through the lenses of art theory, hoping to c
{"title":"The (theoretical) elephant in the room","authors":"Camilla Balbi, Anna Calise","doi":"10.4000/signata.4757","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4757","url":null,"abstract":"Contemporary computer vision software represents an incredible opportunity for both art history researchers and museum practitioners: it is a tool through which images can be described, organized, studied and shared. In this process—the one in which a computer vision software operates over a database of art history images—there are however a variety of dynamics at play. They have to do with theoretical assumptions, historical categories, technological constraints and ideological stances: a set of premises which calls for a closer methodological survey of the process. We propose an account which uses art theory and visual culture studies to scrutinize the different steps and activities which constitute the computer vision analysis: after all, the study of images has historically been a prerogative of art historians. Our intuition is that art images databases somehow provide a “protected environment” in which to observe how old problems, inherent to the discipline, interact with new problems created by the way we consume and design software. The three levels at which we will try to detect biased stances answer three different questions. Which images are we talking about? Which research questions are we asking? Which linguistic and political logics are at play? In order to do so, we will begin the discussion by debunking the myth of a simple parallelism between these new forms of conceptualizing the real and traditional ones, challenging Manovich’s (1999) use of Panofsky’s symbolic form (1927) as a hermeneutic of the database. We will show instead how the art-database logic somehow sticks to the traditional art historical narrative, while at the same time producing new kinds of biases. Then, we will focus on how this technology actually works, and which kind of art historical thought lays behind the algorithm. Our guess is that the praxis of this software is closer to the connoisseurship than to the art historical research. Thirdly, we will analyze the labeling process through which computer vision software creates descriptive metadata of the images in question, using Mitchell’s critical iconology (1994) account to problematize the strong ideological and political stance behind the image-text relationship. Throughout the discourse, and especially in the final paragraph, we will address the transparency and evaluation standards which need to be defined in order to allow a strict methodological approach to guard and guide the process, at times lacking both in the cultural sector and in the wider visual field. What will emerge is an account of computer vision software and processes which appear to be far from ‘neutral’ or ‘objective’ in their extremely layered functioning, built in the midst of diverse stakeholders’ interests and procedural false steps. Granted that these technologies are however contributing to build the visual culture of our time, we detect a series of overlooked assumptions along the way through the lenses of art theory, hoping to c","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"44 21","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135681990","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dans le cadre du projet pluridisciplinaire « Augmented Artworks Analysis » (AAA), en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Lyon, le Palais des Beaux-Arts de Lille et le Musée National d’Histoire et d’Art du Luxembourg, une discussion sur le renouvellement des pratiques d’aide à l’interprétation dans l’espace muséal est entreprise. Cette initiative vise à produire un dispositif apte à inclure une large catégorie de publics aux compétences cognitives variées. Pour les trois équipes du projet, d’horizons géographiques et théoriques différents, le défi consiste à trouver des voies médianes de convergence épistémiques et méthodologiques afin de fournir aux musées partenaires une analyse des œuvres d’art riche et pertinente dans leurs rapports complémentaires aux pratiques muséales actuelles. Pour ce faire, le projet travaille sur deux corpus distincts comprenant un corpus central restreint, soumis à une analyse « augmentée » par des regards analytiques pluriels — en particulier ceux de l’histoire de l’art et de la sémiotique visuelle — et un corpus d’encadrement visant à constituer, à termes, un musée complémentaire des œuvres principales. Ce musée sera en somme une aide à l’interprétation via la visualisation immédiate de généalogies ou de réseaux d’indices sélectionnés pour leurs pertinences explicative et démonstrative. En comparant trois tableaux issus de ces corpus — a) La Tentation de Sainte Madeleine, Jacob Jordaens, vers 1620, (Lille) ; b) Sainte Marie‑Madeleine en extase, Pierre Paul Rubens, 1619-1620, (Lille) ; c) Marie‑Madeleine en méditation, Massimo Stanzione, vers 1630, (Luxembourg) — cet article cherche donc à montrer une forme de dialogue entre la perspective sémiotique et l’histoire de l’art. Ainsi notre analyse se focalisera sur la qualification du lien entre parcours spirituels et formes de vie identitaires de la figure de Marie‑Madeleine représentée diversement en fonction des iconographies d’afférence. À travers une approche comparative de différentes séquences — de tentation, d’extase et de méditation — la présente étude vise à constituer un premier terrain critique de réflexions apte à devenir une plateforme d’expérimentation des objectifs à plus longs termes du projet AAA.
{"title":"La spiritualité comme motif de complexification identitaire","authors":"Lisa Paillussière","doi":"10.4000/signata.4824","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4824","url":null,"abstract":"Dans le cadre du projet pluridisciplinaire « Augmented Artworks Analysis » (AAA), en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Lyon, le Palais des Beaux-Arts de Lille et le Musée National d’Histoire et d’Art du Luxembourg, une discussion sur le renouvellement des pratiques d’aide à l’interprétation dans l’espace muséal est entreprise. Cette initiative vise à produire un dispositif apte à inclure une large catégorie de publics aux compétences cognitives variées. Pour les trois équipes du projet, d’horizons géographiques et théoriques différents, le défi consiste à trouver des voies médianes de convergence épistémiques et méthodologiques afin de fournir aux musées partenaires une analyse des œuvres d’art riche et pertinente dans leurs rapports complémentaires aux pratiques muséales actuelles. Pour ce faire, le projet travaille sur deux corpus distincts comprenant un corpus central restreint, soumis à une analyse « augmentée » par des regards analytiques pluriels — en particulier ceux de l’histoire de l’art et de la sémiotique visuelle — et un corpus d’encadrement visant à constituer, à termes, un musée complémentaire des œuvres principales. Ce musée sera en somme une aide à l’interprétation via la visualisation immédiate de généalogies ou de réseaux d’indices sélectionnés pour leurs pertinences explicative et démonstrative. En comparant trois tableaux issus de ces corpus — a) La Tentation de Sainte Madeleine, Jacob Jordaens, vers 1620, (Lille) ; b) Sainte Marie‑Madeleine en extase, Pierre Paul Rubens, 1619-1620, (Lille) ; c) Marie‑Madeleine en méditation, Massimo Stanzione, vers 1630, (Luxembourg) — cet article cherche donc à montrer une forme de dialogue entre la perspective sémiotique et l’histoire de l’art. Ainsi notre analyse se focalisera sur la qualification du lien entre parcours spirituels et formes de vie identitaires de la figure de Marie‑Madeleine représentée diversement en fonction des iconographies d’afférence. À travers une approche comparative de différentes séquences — de tentation, d’extase et de méditation — la présente étude vise à constituer un premier terrain critique de réflexions apte à devenir une plateforme d’expérimentation des objectifs à plus longs termes du projet AAA.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"61 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684543","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
This paper presents an overview of the main semiotic issues surrounding the representation of the inside of the sacred body in Christian-Catholic material culture and art, in particular sculpture. The study of a wide range of artworks and devotional objects provides the grounds for applying, and sometimes questioning, well-consolidated semiotic notions such as Greimasian topologic oppositions and leads to an improved understanding of the strategies regulating the visibility of the sacred body in the culture under consideration. In particular, three representative regimes are identified and discussed. The first, obliteration, consists in making the inner level perceivable, but in an abstract way, deprived of figurativity (as in the case of hollow colossuses, concentric statues and dressable statues); the second, ostension, consists in the representation of the inside through strategies based on either iconicity or indexicality (respectively, for instance, in martyrological iconography and in artworks displaying relics); the third, ostentation, consists in a marked form of ostension, either as a textual strategy deliberately stressing traditional and stereotyped religious iconography or perceived as such by the observer based on moral and aesthetic thresholds culturally determined.
{"title":"Obliteration, Ostension, Ostentation: The Visibility of the Sacred Body in Catholic Culture","authors":"Jenny Ponzo","doi":"10.4000/signata.4380","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4380","url":null,"abstract":"This paper presents an overview of the main semiotic issues surrounding the representation of the inside of the sacred body in Christian-Catholic material culture and art, in particular sculpture. The study of a wide range of artworks and devotional objects provides the grounds for applying, and sometimes questioning, well-consolidated semiotic notions such as Greimasian topologic oppositions and leads to an improved understanding of the strategies regulating the visibility of the sacred body in the culture under consideration. In particular, three representative regimes are identified and discussed. The first, obliteration, consists in making the inner level perceivable, but in an abstract way, deprived of figurativity (as in the case of hollow colossuses, concentric statues and dressable statues); the second, ostension, consists in the representation of the inside through strategies based on either iconicity or indexicality (respectively, for instance, in martyrological iconography and in artworks displaying relics); the third, ostentation, consists in a marked form of ostension, either as a textual strategy deliberately stressing traditional and stereotyped religious iconography or perceived as such by the observer based on moral and aesthetic thresholds culturally determined.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"64 8","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684682","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le circuit entre modulations et modalisations","authors":"Pierluigi Basso Fossali","doi":"10.4000/signata.3454","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.3454","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"27 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-02-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84213417","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dynamique sémiotique et mise en signification","authors":"R. Nicolaï","doi":"10.4000/signata.4180","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4180","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"98 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-02-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79477209","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"« Danser le visage » : une exploration des modalités","authors":"Anne Beyaert-Geslin","doi":"10.4000/signata.3503","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.3503","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"18 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2022-02-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89260612","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}