{"title":"L’œuvre d’art « augmentée » et ses formes de vie","authors":"Marion Colas-Blaise","doi":"10.4000/signata.4711","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4711","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"16 3","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684252","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La structure sémiotique du sujet en littérature","authors":"Pierre-Antoine Navarette","doi":"10.4000/signata.4590","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4590","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"13 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684071","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le Groupe µ, Francis Édeline, Jean-Marie Klinkenberg
La distinction entre plastique et iconique est devenue classique en sémiotique visuelle et la littérature sur les paramètres des énoncés plastiques (formes, couleurs, textures) est devenue importante. Cependant, un quatrième paramètre plastique est fréquemment négligé : la césie, phénomène dont la substance est la distribution spatiale des rayons lumineux et qui produit divers sémantismes comme « poli », « mat » « transparent », etc. Le présent article vise à établir une systématique générale de la césie, fondée sur les césèmes de base que sont la diffusivité, la perméabilité et l’absorptivité. Les contenus césiques sont ensuite envisagés dans les relations syntaxiques qu’ils sont susceptibles d’entretenir entre eux ou avec d’autres données plastiques. Sont enfin envisagés les fondements d’une rhétorique des césies.
{"title":"Un paramètre ignoré des énoncés plastiques : la césie","authors":"Le Groupe µ, Francis Édeline, Jean-Marie Klinkenberg","doi":"10.4000/signata.4474","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4474","url":null,"abstract":"La distinction entre plastique et iconique est devenue classique en sémiotique visuelle et la littérature sur les paramètres des énoncés plastiques (formes, couleurs, textures) est devenue importante. Cependant, un quatrième paramètre plastique est fréquemment négligé : la césie, phénomène dont la substance est la distribution spatiale des rayons lumineux et qui produit divers sémantismes comme « poli », « mat » « transparent », etc. Le présent article vise à établir une systématique générale de la césie, fondée sur les césèmes de base que sont la diffusivité, la perméabilité et l’absorptivité. Les contenus césiques sont ensuite envisagés dans les relations syntaxiques qu’ils sont susceptibles d’entretenir entre eux ou avec d’autres données plastiques. Sont enfin envisagés les fondements d’une rhétorique des césies.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"66 10","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684831","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Que notre rapport à l’art, au musée comme dans la société, connaisse actuellement des transformations radicales ; que l’histoire de l’art en particulier soit destinée à être révolutionnée par le numérique ; et que la toute nouvelle Digital Art History soit en passe de nous dire et montrer autre chose que ce que nous avons pu voir et savoir jusqu’à maintenant : cela paraît désormais une évidence séduisante. Tel est le point de départ de cette étude, qui entend revenir dans le même temps à des questions liminaires : qu’est-ce, d’une part, que mieux voir et mieux expliquer un tableau, et comment s’y prend-on [§ 1] ? de quelle façon, d’autre part, les recherches liées à la numérisation des images — venant bien après celles portant sur le traitement automatique des langues et des textes — pourraient-elles nous aider à augmenter et affiner notre regard [§ 2] ? Tels sont les problèmes travaillés ici d’une manière frontale et critique. L’article trouve son élan initial dans une certaine conception de l’expérience et de l’explication du tableau, ressaisis dans leur nouage fondamental. On soutient que l’entreprise de connaissance ne peut en être coupée : d’où s’ensuivent, par contraste, les limites gnoséologiques propres aux traitements automatiques fondés sur le balayage de grands corpus. Corrélativement, certains principes d’analyse clés en histoire de l’art, théorie esthétique et sémiotique visuelle sont passés en revue et discutés : motifs (dans une conception critique de l’iconographie traditionnelle), diagrammes (en relation étroite avec la notion de figuralité), entrelacements du visuel et du verbal (enjeu essentiel et délicat de notre relation à l’œuvre d’art, que les humanités numériques ne doivent en aucun cas éluder) [§ 3]. À la lumière de ce bilan, l’article propose une série de dispositifs numériques originaux capables de mieux nouer, et augmenter, l’expérience et l’explication du tableau [§ 4]. En s’appuyant à quelques cas d’étude des toiles de Gustave Courbet, on vise finalement à conjuguer les exigences phénoménologiques de la rencontre singulière de chaque tableau avec celles d’une invention de la valeur sémiotique qui soit fondamentalement solidaire d’une mise en montage des œuvres. On voudrait montrer, en somme, les voies positives d’un renouvellement dont les machines pourraient être un adjuvant essentiel, à condition de ne pas en rester aux directions de recherche et aux modalités d’intervention que l’on a vu célébrées et programmées jusqu’à présent.
{"title":"Expérience et explication de l’image à l’ère digitale","authors":"Gian Maria Tore, Yves-Marie Visetti","doi":"10.4000/signata.4703","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4703","url":null,"abstract":"Que notre rapport à l’art, au musée comme dans la société, connaisse actuellement des transformations radicales ; que l’histoire de l’art en particulier soit destinée à être révolutionnée par le numérique ; et que la toute nouvelle Digital Art History soit en passe de nous dire et montrer autre chose que ce que nous avons pu voir et savoir jusqu’à maintenant : cela paraît désormais une évidence séduisante. Tel est le point de départ de cette étude, qui entend revenir dans le même temps à des questions liminaires : qu’est-ce, d’une part, que mieux voir et mieux expliquer un tableau, et comment s’y prend-on [§ 1] ? de quelle façon, d’autre part, les recherches liées à la numérisation des images — venant bien après celles portant sur le traitement automatique des langues et des textes — pourraient-elles nous aider à augmenter et affiner notre regard [§ 2] ? Tels sont les problèmes travaillés ici d’une manière frontale et critique. L’article trouve son élan initial dans une certaine conception de l’expérience et de l’explication du tableau, ressaisis dans leur nouage fondamental. On soutient que l’entreprise de connaissance ne peut en être coupée : d’où s’ensuivent, par contraste, les limites gnoséologiques propres aux traitements automatiques fondés sur le balayage de grands corpus. Corrélativement, certains principes d’analyse clés en histoire de l’art, théorie esthétique et sémiotique visuelle sont passés en revue et discutés : motifs (dans une conception critique de l’iconographie traditionnelle), diagrammes (en relation étroite avec la notion de figuralité), entrelacements du visuel et du verbal (enjeu essentiel et délicat de notre relation à l’œuvre d’art, que les humanités numériques ne doivent en aucun cas éluder) [§ 3]. À la lumière de ce bilan, l’article propose une série de dispositifs numériques originaux capables de mieux nouer, et augmenter, l’expérience et l’explication du tableau [§ 4]. En s’appuyant à quelques cas d’étude des toiles de Gustave Courbet, on vise finalement à conjuguer les exigences phénoménologiques de la rencontre singulière de chaque tableau avec celles d’une invention de la valeur sémiotique qui soit fondamentalement solidaire d’une mise en montage des œuvres. On voudrait montrer, en somme, les voies positives d’un renouvellement dont les machines pourraient être un adjuvant essentiel, à condition de ne pas en rester aux directions de recherche et aux modalités d’intervention que l’on a vu célébrées et programmées jusqu’à présent.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"65 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684678","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les masques médicaux qui se sont imposés comme dispositif pour contrer la contagion de COVID-19 affectent lourdement la présentation et la perception du visage, en en altérant radicalement la phénoménologie et la sémiotique, et en en réduisant la singularité. La production culturelle globale a souvent réagi à ces contraintes inédites, soulignant l’importance éthique de l’intégralité et de la singularité du visage contre toute tentative de fragmentation, segmentation, et classement. L’article propose une lecture sémiotique générale des tendances culturelles qui, dans les sociétés contemporaines, opèrent au contraire vers une chosification du visage, et que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’accentuer. L’article se concentre, en particulier, sur les nouveaux procédés de traitement automatique des images faciales, dont il débusque la rhétorique d’accomplissement technologique. En conclusion, l’article suggère que la protection et la libération du visage en tant que rempart de l’humanité ne peut que passer par l’envisagement d’une nouvelle ère appelée « Prosopocène », qui garantirait un visage inaliénable à chaque forme de vie contre toute dé-figuration humaine ou automatique.
{"title":"Plaidoyer pour un Prosopocène : sémio-éthique du visage","authors":"Massimo Leone","doi":"10.4000/signata.4324","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4324","url":null,"abstract":"Les masques médicaux qui se sont imposés comme dispositif pour contrer la contagion de COVID-19 affectent lourdement la présentation et la perception du visage, en en altérant radicalement la phénoménologie et la sémiotique, et en en réduisant la singularité. La production culturelle globale a souvent réagi à ces contraintes inédites, soulignant l’importance éthique de l’intégralité et de la singularité du visage contre toute tentative de fragmentation, segmentation, et classement. L’article propose une lecture sémiotique générale des tendances culturelles qui, dans les sociétés contemporaines, opèrent au contraire vers une chosification du visage, et que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’accentuer. L’article se concentre, en particulier, sur les nouveaux procédés de traitement automatique des images faciales, dont il débusque la rhétorique d’accomplissement technologique. En conclusion, l’article suggère que la protection et la libération du visage en tant que rempart de l’humanité ne peut que passer par l’envisagement d’une nouvelle ère appelée « Prosopocène », qui garantirait un visage inaliénable à chaque forme de vie contre toute dé-figuration humaine ou automatique.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"65 3","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684845","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quelques éléments pour une approche discursive de la pensée effondriste en France","authors":"Pascale Delormas","doi":"10.4000/signata.4410","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4410","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"15 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684064","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les formes symboliques de la science : le cas des photographies numériques de Laurent Lamarche","authors":"Lynn Bannon","doi":"10.4000/signata.4776","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4776","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"14 2","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684068","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les images entre formes symboliques et humanités numériques : une introduction","authors":"Pierluigi Basso Fossali","doi":"10.4000/signata.4964","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4964","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"45 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135681987","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La sémiotique greimassienne, qui déploie le projet structuraliste initial de Saussure, est généralement reconnue pour ses propositions fortes en matière de narrativité, parfois moins pour celles relatives aux domaines de la sémantique et de la catégorisation. Pourtant, le carré sémiotique de A.J. Greimas est un outil puissant pour comprendre l’organisation des catégories. De même, les propositions post-greimassiennes de Fr. Rastier et Cl. Zilberberg, durant les années 1990 et 2000, dans les domaines de la « sémantique interprétative » et de la « sémiotique tensive », ont permis d’améliorer encore cette compréhension. L’objectif de cet article est de montrer comment la réunion de ces différents cadres théoriques greimassiens pourrait participer à l’institutionnalisation d’une branche qu’on pourrait nommer « sémiotique catégorielle » ou « sémiotique des catégories ». L’intérêt de ce texte est ainsi triple : donner de la visibilité aux travaux post-greimassiens dans le domaine de la sémantique ; proposer une méthodologie et quelques nouveaux modèles (le « trapèze tensif », la « courbe du sens ») pour l’analyse des catégories ; offrir aux autres sciences (biologie, marketing, sociologie…) un appareil théorique et des outils efficients pour la conceptualisation et la classification des réalités propres à leurs champs.
{"title":"How Post-structural Semiotics Models Categories","authors":"Alain Perusset","doi":"10.4000/signata.4556","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4556","url":null,"abstract":"La sémiotique greimassienne, qui déploie le projet structuraliste initial de Saussure, est généralement reconnue pour ses propositions fortes en matière de narrativité, parfois moins pour celles relatives aux domaines de la sémantique et de la catégorisation. Pourtant, le carré sémiotique de A.J. Greimas est un outil puissant pour comprendre l’organisation des catégories. De même, les propositions post-greimassiennes de Fr. Rastier et Cl. Zilberberg, durant les années 1990 et 2000, dans les domaines de la « sémantique interprétative » et de la « sémiotique tensive », ont permis d’améliorer encore cette compréhension. L’objectif de cet article est de montrer comment la réunion de ces différents cadres théoriques greimassiens pourrait participer à l’institutionnalisation d’une branche qu’on pourrait nommer « sémiotique catégorielle » ou « sémiotique des catégories ». L’intérêt de ce texte est ainsi triple : donner de la visibilité aux travaux post-greimassiens dans le domaine de la sémantique ; proposer une méthodologie et quelques nouveaux modèles (le « trapèze tensif », la « courbe du sens ») pour l’analyse des catégories ; offrir aux autres sciences (biologie, marketing, sociologie…) un appareil théorique et des outils efficients pour la conceptualisation et la classification des réalités propres à leurs champs.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"46 13","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135682327","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La présente étude théorique vise à unifier la sémiotique, la linguistique cognitive et la neuroscience dans un nouveau champ de recherche appelé grammaire agentielle de constructions. Les clés de voûte de cette théorie sont (i) l’idée que les constructions linguistiques possèdent une structure triadique (iconique, indicielle et symbolique) permettant aux parleurs de reconstruire la réalité, et (ii) que ces constructions surgissent de l’interaction entre les signaux provenant du corps intérieur et l’environnement. Tout bien considéré, l’influence de la cognition incarnée sur la langue serait donc le résultat de la saisie sensorielle du corps (traduit par le cerveau sous forme des concepts possédant des traces des routines physiques) et le besoin des locuteurs de réduire l’influence de l’incertitude sur la construction du sens.
{"title":"Grammaire agentielle cognitive de constructions","authors":"Sergio Torres-Martínez","doi":"10.4000/signata.4551","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/signata.4551","url":null,"abstract":"La présente étude théorique vise à unifier la sémiotique, la linguistique cognitive et la neuroscience dans un nouveau champ de recherche appelé grammaire agentielle de constructions. Les clés de voûte de cette théorie sont (i) l’idée que les constructions linguistiques possèdent une structure triadique (iconique, indicielle et symbolique) permettant aux parleurs de reconstruire la réalité, et (ii) que ces constructions surgissent de l’interaction entre les signaux provenant du corps intérieur et l’environnement. Tout bien considéré, l’influence de la cognition incarnée sur la langue serait donc le résultat de la saisie sensorielle du corps (traduit par le cerveau sous forme des concepts possédant des traces des routines physiques) et le besoin des locuteurs de réduire l’influence de l’incertitude sur la construction du sens.","PeriodicalId":36048,"journal":{"name":"Signata","volume":"66 4","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135684834","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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